«Grand-papa, quand tu m’as prêté ton ange gardien, j’y ai cru» Léandre Lachance

Léandre relate sa relation avec son ange gardien. Savoureux et exemplaire!


Léandre, quelle relation avez-vous avec les anges?

Les saints anges m’ont beaucoup aidé. Ils ont été extraordinaires dans ma vie. Un Père cistercien m’a sensibilisé aux saints anges, me disant: «Nous n’avons pas un ange, mais au moins deux: un bon et un mauvais! Les deux se battent pour être le plus près de nous. Si tu veux savoir lequel est le plus près, regarde comment tu te ressens. Si tu es un homme joyeux, en paix, heureux, c’est le bon qui est à côté de toi. Si tu es triste, malheureux, si tu critiques, c’est l’autre qui a pris la place.» C’est ainsi que j’ai pris conscience qu’on avait au moins un ange de bon, réservé juste pour nous, et qu’on pouvait l’utiliser continuellement. Et si on ne s’en sert pas, il s’ennuie.
Dans toutes mes rencontres, j’ai donc développé les services des saints anges, et j’aime passer par maman Marie, en lui disant: «Toi, tu es la Reine des anges; je te demande de donner ordre à mon ange gardien d’aller rencontrer l’ange gardien de Christian, pour préparer notre rencontre, de nous éclairer et de faire l’unité dans les coeurs et les esprits.»
Un jour, je suivais des cours en direction d’entreprises. Nous avions des gens qui venaient nous enseigner sur des relations “superviseurs-supervisés”. Après quelques jours de cours, il y avait une demi-journée réservée entre un superviseur et un supervisé, pour la mise en pratique. Moi, comme superviseur, je devais inviter un supervisé. Celui qui était supervisé devait inviter un superviseur. Le soir, avant d’aller dans nos chambres, je parle à une personne dont je savais qu’elle avait un cheminement de foi. Je lui fais une confidence dans la façon dont j’utilisais les saints anges. A ce moment, vient se joindre une tierce personne que je ne connais pas. Le lendemain midi, alors qu’on avait eu une rencontre superviseur — supervisé, cette tierce personne arrive derrière moi, me met la main sur l’épaule et s’écrie: «Merci, merci, Léandre, tu m’as rendu le plus beau service de ma vie!» «Comment ça?» «Moi, ça fait sept ans que je travaille dans une entreprise gouvernementale syndiquée, avec le même patron et je suis en conflit continuel avec lui. Je viens d’avoir une rencontre avec mon superviseur que j’appréhendais beaucoup. Et suite à ce que tu as dit, quand je suis entré dans ma chambre, je suis passé par la Vierge Marie pour donner ordre aux anges gardiens. Pour la première fois depuis sept ans, on s’est compris, ça a été très agréable!

A un autre moment, je rencontre une dame qui avait vécu en concubinage avec un homme plus âgé, qui l’avait laissée avec trois enfants. Elle avait fait un beau cheminement de foi avec le volume «Pour le bonheur des miens, mes choisis, Jésus». Nous nous rencontrons dans un petit sanctuaire et elle me dit: «Pourriez-vous prier pour moi, parce que demain, nous passons au tribunal, pour régler la question de la garde des enfants, et j’appréhende beaucoup». J’ai dit: «Dans ce bon endroit, nous allons demander à la Vierge Marie d’envoyer nos anges gardiens rencontrer l’ange gardien du père de tes enfants, des avocats, des juges, et de faire l’unité dans les coeurs et dans les esprits.» Le lendemain midi, elle me rappelle pour me dire: «C’est inconcevable, ce qui s’est passé. Ce que nous demandions et ce que les autres voulaient nous offrir, c’était sur la même longueur d’onde. Au point que mon avocate a dit: «je n’ai jamais vu ça! Si j’avais toujours à travailler comme ça..., que mon travail serait agréable!»

Le ministère des anges a été un élément très important dans ma vie. J’ai découvert que nous pouvons même passer nos anges gardiens aux autres.
Je me suis amusé avec mon petit-fils qui appelle grand-maman, pour lui demander:
— Prie pour moi, j’ai un examen qui me stresse beaucoup demain.
Elle me passe le téléphone. Je lui demande ce qui le stresse.
— Mon examen; il est très important, parce que si je ne réussis pas, je vais échouer mon année.
— Quelle est la matière de ton examen?
— Les mathématiques.
— Sais-tu, mon ange gardien est très fort en maths. Veux-tu que je te le passe pour ton examen?
— Oh, oui!
— Je te passe mon ange gardien, mais à une condition: j’aimerais que tu t’engages à le remercier si tu t’aperçois qu’il t’aide. Mon ange gardien aime qu’on le remercie.
— Oh, oui, pas de problème, mais s’il ne m’aide pas, qu’est-ce que je fais?
— Ta question, elle ne s’applique pas. C’est sûr et certain qu’ils vont t’aider. A partir de maintenant, tu n’as plus à te stresser pour ton examen. Tu as deux anges. D’un côté tu as le tien, de l’autre tu as le mien. Les questions embarrassantes, tu ne te casses pas la tête avec, tu les refiles aux anges gardiens: «trouvez-moi la réponse». Réponds d’abord à ce qui est facile et quand tu reviendras, ils t’auront trouvé la réponse.
Il me rappelle le lendemain soir:
— Merci, mon examen s’est bien passé!
— As-tu pensé à remercier ton ange?
— Oui, oui, je suis dans l’auto avec mon père, on va arrêter à l’église pour les remercier. J’ai été très serein, au point que mes amis m’ont demandé: “Qu’est-ce que tu as, Charles-Etienne, tu es bien calme pour ton examen?”. Je leur ai dit, “C’est mon grand-père qui m’a passé son ange gardien”.
— Et comment ont réagi tes amis?
Ils ont trouvé ça intéressant, ils voulaient en savoir davantage.
Quand il nous a appelés, sa note moyenne était de 55; la moyenne du groupe était de 72. A cet examen, il a eu 85, alors que la moyenne du groupe était de soixante-huit. Il y a eu deux autres examens pour terminer son année. A chaque fois il m’appelait pour que je lui prête mon ange gardien. A son dernier examen, il a eu quatre-vingt-dix. Il m’a dit: «grand-papa, quand tu m’as prêté ton ange gardien, j’y ai cru».
Il y a cinq ans de cela et récemment il m’a encore appelé pour me demander si je lui passais mon ange gardien.

Avez-vous eu quelques petits problèmes avec le deuxième ange?

Il y a eu quelques petites manifestations, je sais qu’il existe, mais je ne veux pas en parler. Il n’en vaut pas la peine. Je pourrais peut-être vous raconter un petit événement. Le plus souvent je me réveille à trois heures du matin. Une nuit, alors que je suis dans le sommeil, je sens une bébête très laide, avec des pattes de crabe, elle monte sur moi et me prend le poignet très fort, si bien que j’ai sursauté et me suis réveillé. J’ai regardé l’heure: trois heures. Alors je lui dis: «Toi, je savais que tu étais méchant, et je te croyais intelligent. Mais là tu me prouves le contraire, puisque c’est toi qui viens me réveiller à trois heures pour que j’aille prier!» Et il ne s’est plus manifesté de cette façon-là.

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