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 Pourquoi les mangas sont une lecture recommandée pour les enfants ?

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AuteurMessage
Lumen Spei

Lumen Spei


Date d'inscription : 01/09/2021
Localisation : France

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MessageSujet: Pourquoi les mangas sont une lecture recommandée pour les enfants ?   Pourquoi les mangas sont une lecture recommandée pour les enfants ? Icon_minitimeSam Oct 09 2021, 13:08

Pourquoi les mangas sont une lecture recommandée pour les enfants ?

Les adolescents se les arrachent, les parents s’interrogent. Malgré leur abord étrange
pour des Occidentaux, ces BD japonaises méritent d’être mieux connues.


Pourquoi les mangas sont une lecture recommandée pour les enfants ? Les-miserables
LES-MISERABLES


« Boom, Vrrr, Smash !! Ha Ha Ha !! Kiii, Dooom. » Perplexe, Caroline feuillette son premier manga dans une librairie. Onomatopées, graphisme en noir et blanc, sens de lecture japonais, c’est-à-dire commençant par la fin, exagération des expressions... à première vue, le livre demandé par son fils pour son anniversaire est déroutant. Pour éviter qu’il les lise en cachette, elle s’y plonge... et se prend au jeu. Dans ce My Hero Academia (deuxième livre le plus vendu sur le marché des bandes dessinées en 2018, devant Astérix) aux héros très attachants, il est question d’une école dont les élèves sont dotés de super-pouvoirs, d’entraide et de méchants... très méchants.

La France est le deuxième pays consommateur de mangas au monde, après le Japon. « Notre culture de bande dessinée franco-belge a aidé à la percée du manga en France », note Ruben Nussbaumer, directeur de l’édition BLF de la Bible en manga, dont 320 000 tomes ont déjà été vendus. Mais certains chiffres sont encore plus vertigineux : 18 millions d’exemplaires de Naruto (Kana) ont été achetés. One Piece (Glénat), une des séries favorites des adolescents, est la plus vendue au monde. Conséquences : le manga figure au Salon du Livre depuis 2009, une section manga vient d’ouvrir au musée de la Bande dessinée d’Angoulême et le Syndicat national de l’édition organise des formations sur les mangas pour les bibliothécaires.

Qui sont les aficionados de ces petits volumes souples ? Pour Grégoire Hellot, directeur de collection aux éditions Kurokawa, « le cœur de cible se situe entre 13 et 25 ans. Mais les trentenaires bercés par les Pokémon et les quadras biberonnés au Club Dorothée sont aussi des passionnés. » Responsable de la communication aux Éditions de l’Emmanuel, Hélène Mongin en est une. « Le manga remonte à Hokusaï, auteur de carnets d’histoires en noir et blanc, explique-t-elle. Mais c’est Osamu Tezuka, un grand humaniste, qui a lancé le genre dans les années 1950 avec Astro Boy (Kana). » Depuis, des mangas de 300 à 400 pages sont publiés chaque mois et dévorés par les Japonais, grands lecteurs. Le manga arrive en France grâce à Jacques Glénat. Il découvre Akira au Japon et l’édite. Puis c’est Dragon Ball en 1993 dans le sens de lecture français. « Le manga a provoqué un choc culturel, analyse Grégoire Hellot. Après les années Disney, on l’a trouvé hyper violent, alors que les contes de Grimm, par exemple, sont terribles. Mais aujourd’hui, il est entré dans les mœurs et fait partie de la pop culture. Je le considère même comme le dernier rempart du papier face à la dématérialisation. »


Le manga est un média à part entière

Le manga fonctionne bien parce que, selon Benoît Huot, directeur de collection chez Glénat, « il détient une formule magique : beaucoup de pages, beaucoup d’histoires, des parutions fréquentes et un prix raisonnable (moins de 7 €) ». Pour Brune, 12 ans, « dans chaque tome, il y a toujours une nouvelle action. Les personnages peuvent changer. Cela donne du suspense et l’envie de lire le suivant. » Il va aussi souvent de pair avec les animés (films d’animation japonais) et les jeux vidéo, les uns tirant les ventes des autres.

Le manga est un média à part entière, aussi varié dans ses histoires et ses styles d’écriture que peut l’être le cinéma (on y trouve donc aussi des titres pornographiques). « C’est un moyen d’expression tellement large que si on cherche de la violence et du sexe, on en trouve sans problème ; si on cherche de la poésie et des sujets de société, on en trouve aussi. Il s’agit de mettre le bon manga entre les mains du lecteur », explique Ahmed Agne, cofondateur des éditions Ki-oon. La plupart des mangas sont de l’ordre du divertissement, mais beaucoup abordent avec érudition des domaines spécialisés comme le sport (
Le Sommet des dieux Kana), la cuisine ou le vin (Les Gouttes de Dieu, Glénat), l’Histoire (Pline, Casterman), etc. Ce genre est une ouverture passionnante sur la culture japonaise même si des mangakas [auteurs de mangas, Ndlr] empruntent parfois des thèmes occidentaux. « Bien des titres évoquent aussi le rapport à la nature, observe Hélène Mongin, mettent en garde les hommes contre les dégâts qu’ils lui infligent et invitent à s’émerveiller. Dans les bons mangas, il y a un humanisme profond, même si l’anthropologie japonaise n’est pas la même que la nôtre. »

Ainsi, aux yeux des Occidentaux, les mangakas prennent une liberté étonnante pour représenter les femmes, certaines situations, ou faire usage de grivoiseries. Pour le comprendre, il est nécessaire de connaître la mentalité japonaise. « Leur société est tellement policée et codifiée, explique Iker Bilbao, directeur du pôle manga des Éditions Delcourt, que le manga sert d’exutoire. La violence, le sexe, dès lors qu’ils sont dessinés, n’ont pour eux, rien à voir avec la réalité. » Pour ne pas choquer les lecteurs, la plupart des éditeurs français 
classifient les mangas avec soin. Mieux vaut s’y tenir pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Attention aussi aux « scans », des copies de mangas, piratés et mal traduits, diffusées sur Internet et sur des applis téléchargeables. Des publicités pour des sites pornographiques figurent souvent à côté.

La force du manga est de montrer les émotions. « Il se focalise sur les personnages plutôt que sur l’histoire, ajoute Grégoire Hellot. Au contraire d’Astérix dont on connaît les aventures mais pas les états d’âme, le héros de manga dévoile ses angoisses intimes, ses doutes, etc. Cela facilite l’identification. » Arthaud, 20 ans, a déjà lu ou vu près de 90 séries différentes : « Avec les dessins, on peut mieux entrer dans l’histoire, s’imprégner des personnages. Cela donne envie d’être à leur place et de vivre les mêmes aventures. »


Une porte d’entrée sur la foi

Si le manga attire, il peut servir à faire connaître Dieu. BLF Éditions a publié la Bible en manga (le dernier tome sur l’Apocalypse est sorti en 2020). « C’est une formidable porte d’entrée sur la foi », témoigne son directeur. « Grâce à elle, les jeunes qui ne lisent pas la Bible en maîtrisent toute la trame. » Ainsi Côme, 9 ans, a été tout fier de raconter à sa catéchiste un épisode qu’elle ne connaissait pas. Les Éditions de l’Emmanuel s’y sont aussi essayées en éditant Paul (près de 10 000 exemplaires vendus), Judith et Pape François. Miséricorde !. À signaler aussi : Bernadette (Salvator) et Van (Les Amis de Van).

Le manga peut aussi conduire à la littérature un jeune qui ne lit pas. Sophie est professeur documentaliste dans un collège catholique : « Je me sers de la Bible ainsi que des adaptations des œuvres littéraires. Tout est bon pour toucher les élèves. » « Après avoir lu notre adaptation des Misérables (Kurokawa, à partir de 14 ans), certains jeunes, révoltés par tant d’injustice, ont voulu lire le roman », raconte Grégoire Hellot. L’essentiel est de ne pas s’enfermer en ne lisant que ce type de média. Pour Caroline, dont les enfants ont bien mordu à l’hameçon, « ils ont pour consigne de n’emprunter qu’un manga par semaine à la bibliothèque ». Comment les parents peuvent-ils accompagner leurs enfants dans leur lecture des mangas ? En s’initiant eux-même à ce genre en lisant d’abord des titres qui correspondent à leurs goûts. De belles œuvres peuvent aussi les familiariser, notamment celles, poétiques, de Miyazaki (
Nausicaä de la vallée du vent, Glénat) ou celles, sensibles, de Taniguchi (Quartier lointain, Casterman). Ahmed Agne « recommande de ne pas acheter soi-même de manga si on n’y connaît rien, mais de demander l’avis d’un libraire ». Mais rien ne remplace le fait de regarder les tomes avant l’enfant pour vérifier qu’ils sont bien adaptés à sa sensibilité (ce n’est pas parce qu’il y a des dessins que le contenu est tout public) et d’en discuter ensuite avec lui. Avec une génération si sensible à l’image et au langage de l’émotion, il serait dommage de se priver de ce pont.

* 10 ans - Les Chevaliers du zodiaque-Saint Seiya: Cinq adolescents sont devenus chevaliers d’Athéna afin de protéger la Terre des menaces qui pèsent sur elle.*Captain Tsubasa (Glénat) : Tsubasa, 11 ans, passionné de foot, se fait remarquer par un ancien joueur professionnel du Brésil qui l’entraîne pour devenir le meilleur.

* 12 ans - Fushigi Yugi (Tonkam) : Deux collégiennes se retrouvent propulsées à l’intérieur d’un livre dont elles deviennent les héroïnes.

* 14 ans - Bride Stories (Ki-oon) : La vie d’Amir, mariée à un garçon du clan voisin qui a huit ans de moins qu’elle. Une fresque belle et détaillée des peuples nomades d’Asie centrale.
Marie-Antoinette, la jeunesse d’une reine  (Glénat) : En partenariat avec le château de Versailles, les premières années de Marie-Antoinette à la cour.

* 15 ans - 
Le Voyage du pèlerin  (BLF Éditions). Version manga d’un best-seller du XVIIe siècle. Récit spirituel fort d’un homme en quête de la vie éternelle. Pour aider l’adolescent à choisir, le site www.manga-news.com décrit les œuvres dans le détail et donne des indications d’âge.

_________________
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