Forum Catholique Romain sous la protection de Saint Michel Archange !
La reproduction du contenu de ce site est permise, à la condition d'en citer la provenance, y incluant l'adresse de notre site, https://nouvellejerusalem.forumactif.com/
Merci !
VERS LA NOUVELLE JÉRUSALEM
Bienvenue !
VERS LA NOUVELLE JÉRUSALEM
Forum Catholique Romain sous la protection de Saint Michel Archange !
La reproduction du contenu de ce site est permise, à la condition d'en citer la provenance, y incluant l'adresse de notre site, https://nouvellejerusalem.forumactif.com/
Merci !
VERS LA NOUVELLE JÉRUSALEM
Forum Catholique sous la protection de Saint-Michel
Célébrée à partir de 1513 en Espagne, cette Fête fut étendue à l'Église universelle en 1684 en reconnaissance de la victoire de Vienne contre les Turcs.
« Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et avec l’assistance de la Très Sainte Vierge. » «Votre Nom, ô Marie, dit [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], est un baume délicieux qui répand l’odeur de la grâce ! » – Mais surtout le Nom de Marie est un nom de Salut. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]l’appelle la Clef du Ciel. « Le Nom seul de Marie, dit [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], met en fuite tous les démons…» Ce n’est là qu’un faible écho de l’apologie du Nom de Marie faite par les Saints.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950. (Source: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Mémoire du Saint Nom de Marie. Le Seigneur Dieu l’a Bénie entre toutes les femmes et a exalté si haut son Nom que sa louange ne s’effacera jamais de la bouche des fidèles. Martyrologe romain.
La Fête du Saint Nom de Marie fut établie par le Pape Innocent XI, l'an 1683, en souvenir d'une mémorable victoire remportée par les chrétiens sur les turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel.
Cent cinquante mille turcs s'étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l'Europe entière.
Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l'Octave de la Nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale.
Ce religieux prince commença par faire Célébrer la Messe, qu'il voulut servir lui-même, ayant les bras en Croix.
Après y avoir Communié avec ferveur, il se leva à la fin du Sacrifice et s'écria : « Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et avec l'assistance de la Très Sainte Vierge. »
Son espoir ne fut pas trompé : les turcs, frappés d'une terreur panique, prirent la fuite en désordre.
C'est depuis cette époque mémorable que la Fête du Saint Nom de Marie se célèbre dans l'Octave de sa Nativité.
Il était bien juste que le Nom de Marie trouvât sa place, dans nos Fêtes Catholiques, à côté du Nom de Jésus ; le Nom de Marie est un nom Glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les Saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du Nom de Marie.
La première Gloire de ce Nom Béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l'Archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations Chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la Terre ce Nom si beau, et la Terre en renvoie au Ciel l'écho mélodieux : « Au Nom de Marie, dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les vœux et les Prières des peuples retentissent de toutes parts. »
« Que Votre nom est Glorieux, ô Sainte Mère de Dieu ! s'écrie Saint Bonaventure ; qu'il est Glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles ! »
- « Ô Nom plein de suavité ! s'écrie le Bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-vous donc vous-même, si votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? »
- « Votre Nom, ô Marie, dit Saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la Grâce ! »
- Mais surtout le Nom de Marie est un nom de Salut. Saint Éphrem l'appelle la Clef du Ciel.
« Le Nom seul de Marie, dit Saint Bernard, met en fuite tous les démons... » Ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du Nom de Marie faite par les Saints.
La Fête du Saint Nom de Marie est une fête liturgique Catholique latine qui fut établie par le Pape Innocent XI en 1683 en mémoire de la victoire de Jean Sobieski contre les Turcs. Elle est Célébrée le 12 septembre.
Histoire et signification
Lors de l'octave de la nativité de la Sainte Vierge, le roi de Pologne fit célébrer une Messe en l'honneur de Marie.
Vers la fin de la Célébration du Saint-Sacrifice, il invoqua le Nom de Marie, Reine du Ciel, et se lance au combat dans la cité de Vienne. Il était alors accompagné du Mystique Capucin Marco d'Aviano. Les Turcs, dirigés par Kara Mustapha, furent effrayés, prirent bientôt la fuite et quittèrent l'Autriche.
La Chrétienté d'Europe préserva son intégrité et la victoire contre les Turcs fut attribuée à une intercession de la Vierge. Un Te Deum fut chanté dans l'église de Lorette le lendemain pour célébrer l'événement.
Le Nom de Marie a aussi une valeur religieuse particulière car il rappelle en même temps les Prières de l'angélus et du magnificat. Pierre de Blois, Bonaventure de Bagnorea, Bernard de Clairvaux, Ambroise de Milan et Henri Suso ont beaucoup médité sur le sens du Nom de Marie.
Le Pape Pie X a fixé la Fête à un 12 Septembre en anniversaire de la victoire. La Fête avait disparu du calendrier romain en 1970 mais elle fut rajoutée au calendrier par Jean-Paul II en 2002.
Depuis 1823 elle est la Fête patronale de la Société de Marie (Marianistes).
La Fête du Saint Nom de Marie, rétablie par le Pape Saint Jean-Paul II.
Un refuge dans les épreuves
ROME, Lundi 12 Septembre 2011 (ZENIT.org) – L’Église Fête le 12 Septembre le Saint Nom de Marie, une Fête inscrite dans l’Octave de celle de la Nativité de la Vierge : elle a été rétablie en 2002 par le Pape Saint Jean-Paul II, pour des raisons spirituelles et historiques. Les Saints ont invoqué le Nom de Marie, comme Saint Bernard, comme un refuge dans les épreuves.
A peu près un siècle après la défaite de Lépante (1571), les Turcs tentèrent de passer en Europe occidentale par voie de terre en 1683. Mahomet IV avait remis l’étendard de Mahomet à Kara Mustapha au début de 1683, en lui faisant jurer de le défendre au prix de sa vie si nécessaire.
Le grand Vizir était fort de 150.000 ou 300.000 hommes, selon les estimations, et il se promettait de prendre Belgrade, Buda, Vienne, de déboucher en Italie et d’arriver à Rome, « à l’autel de Saint Pierre ».
En Août 1683, un Capucin italien et grand Mystique, le Bienheureux Marco d’Aviano, Béatifié par Jean-Paul II, était nommé grand aumônier de toutes les armées Chrétiennes.
La petite histoire voit en lui l’inventeur du « capuccino », mais la grande histoire retient qu’il redonna courage à Vienne et réussit à convaincre le roi de Pologne de venir secourir la ville avec ses 40.000 hommes.
La ville était assiégée depuis le 14 Juillet et sa reddition était une question d’heures. Le rapport de force n’était pas en faveur des troupes Chrétiennes, mais Vienne se confiait à l’intercession de la Vierge et l’image de la Vierge était sur tous les étendards.
Sur le Kahlenberg qui domine la ville au nord, le P. Marco d’Aviano Célébra la Messe, servie par le roi Jan Sobieski devant l’armée disposée en demi-cercle. Le Capucin prédit une victoire inouïe. Et au lieu de terminer en disant les paroles liturgiques : « Ite missa est », il cria : « Ioannes vinces ! » « Jan vaincra » !
Les troupes conduites par le roi de Pologne Jean III Sobieski et le duc Charles de Lorraine attaquèrent les Ottomans à l’aube du 11 Septembre. Un soleil splendide éclairait les deux armées dont dépendait le sort de l’Europe. Les cloches de la ville sonnaient depuis le matin. Les femmes et les enfants priaient dans les églises, implorant l’aide de la Vierge Marie. Et le soir, l’étendard du grand vizir était tombé aux mains de Sobieski.
Le lendemain, il fit son entrée dans la ville en liesse, et vint assister à la Messe et au Te Deum en l’église de la Vierge de Lorette à laquelle il attribuait la victoire.
Le Pape Innocent XI aussi attribuait cette victoire à l’intercession de la Vierge. C’est en ex-voto qu’il institua alors la Fête en l’honneur du Saint Nom de Marie.
La Fête fut étendue à toute l’Église le 25 Novembre 1683, et la Nativité de Marie fut fixée au Dimanche suivant. C’est le Pape Saint Pie X qui a fixé la date au 12 Septembre, jour anniversaire de célébration de la victoire.
La Fête du Saint Nom de Marie avait disparu du calendrier romain en 1970 mais a été rétablie à cette date par le Pape polonais, Saint Jean-Paul II, dans l’Editio tertia du Missel Romain.
De nombreux Saints ont honoré le Nom de Marie. Le grand Saint Ambroise de Milan (+397) écrivait : « Votre Nom, ô Marie, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la grâce! »
Saint Bernard de Clairvaux (+1153) y voit un refuge dans le combat spirituel: « Le seul Nom de Marie met en fuite tous les démons ».
Saint Bonaventure (+1274) prie ainsi la Vierge Marie : « Que Votre Nom est Glorieux, ô Sainte Mère de Dieu ! Qu'il est Glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles ! »
Et le Bienheureux Henri Suzo (+1365) s’exclame : « Ô Nom plein de suavité ! Ô Marie ! Qui êtes-Vous donc vous-même, si votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? »
Benoît XVI a recommandé l’invocation du Nom de Marie pour la conversion des Baptisés lors de l’angélus du 12 Septembre 2010 : « A la Vierge Marie, dont le Très Saint Nom est Célébré aujourd'hui dans l'Église, nous confions notre chemin de conversion à Dieu ».
Le 12 Septembre 2007, lors de l’audience du mercredi, le Pape a souligné le lien de cette Fête avec celle de la Nativité de Marie (le 8 Septembre) en s'adressant spécialement aux jeunes : « Samedi dernier, nous avons célébré la Fête de la Nativité de la Vierge, et aujourd'hui nous commémorons son Saint Nom.
Que la Céleste Mère de Dieu, qui nous accompagne tout au long de l'année liturgique, vous guide, chers jeunes, sur le chemin d'une adhésion à l'Évangile toujours plus parfaite ; qu'elle vous encourage, chers malades, à accueillir avec sérénité la volonté de Dieu ; qu'elle vous soutienne, chers jeunes mariés, dans la construction quotidienne de la cohabitation familiale, qui s'inspire du style de la maison de Nazareth ».
Anita S. Bourdin
Marc d'Aviano (Statue façade de la chapelle du Couvent des Capucins à Vienne). Photo Téléversé par Hreid
Le matin du 12 Septembre 1683, le Vénérable Marco d’Aviano Célébra la Messe et le Roi de Pologne y fit fonction d’acolyte.
Les bras étendu, Jean Sobieski Communia très pieusement, fit Bénir ensuite toute l'armée et s'écria à toute l'armée : " Marchons à l'ennemi avec une entière confiance sous la protection du Ciel et avec l'assistance de la Sainte Vierge Marie !"
65.000 soldats Chrétiens s'aprêtaient à affronter 200 000 à 300 000 Ottomans. Les princes de Bade et de Saxe, les Wittelsbach de Bavière, les seigneurs de Thuringe et du Holstein étaient à la tête de leurs troupes avec les Polonais, les Hongrois, le général comte italien Enea Silvio Caprara (1631-1701) ainsi que le jeune Prince Eugène de Savoie (1663-1736) qui allait connaître son baptême du feu.
La bataille dura toute la journée et se termina par une terrible charge à l’arme blanche, conduite par Jean Sobieski en personne ; elle mit les Ottomans en fuite et donna la victoire à l’armée Chrétienne.
Celle-ci ne perdit que 2000 hommes, tandis que les Ottomans en déplorèrent au moins 20 000. L’armée du Sultan prit la fuite en désordre, abandonnant son butin, son artillerie, ses munition et l'essentiel des ses fournitures et équipements, après avoir massacré les prisonniers et esclaves Chrétiens.
Le Roi de Pologne envoie au Pape les bannières capturées, en les accompagnant de ces paroles : “ Veni, vidi : Deus vincit !” “ Je suis venu, j’ai vu : Dieu a vaincu !”.
Entrant dans Vienne libérée, le roi de Pologne alla remercier le Dieu des armées et chanta le Te Deum. Aux applaudissements de la ville entière, il répondait que la victoire était due à la protection particulière de la Très Sainte Vierge Marie.
La ville en effet avait été déjà sauvée miraculeusement le jour de la Fête de l'Assomption car un feu consécutif à l'incendie qui détruisait la magnifique chapelle des Écossais s'était arrêté contre toute probabilité en évitant ainsi de se propager à l'arsenal - lequel jouxtait les remparts - remplit de poudre. Le Bienheureux Pape Innocent XI, apprenant la nouvelle, fit rendre de solennelles actions de grâce à Dieu dans toute la Chrétienté, et, pour perpétuer le souvenir d'un si grand bienfait, dû à l'intercession de la Très Sainte Vierge Marie, institua la Fête en l'honneur du Saint Nom de Notre Dame.
Daté du 20 Novembre 1683, ce décret fut assorti d'un autre du 5 Février 1684 ordonnant de réciter un office propre spécialement composé à cet effet.
On célèbre cette Fête le Dimanche de l'Octave qui suit la Fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie.
Il n’est pas possible de clore ces commentaires sur Le Saint Nom de La Très Sainte Vierge Marie, sans y insérer les Révélations de Jésus à Maria Valtorta.
Il y a quelques jours (le 08 Septembre) nous avons vu la naissance de Marie…alors revenons un peu en arrière pour voir dans quelles circonstance, d’après ces Révélations, Anne et Joachim ont donné son nom à leur futur enfants.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 5 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
Anne avec un cantique annonce sa maternité.
Vision du jeudi 24 août 1944.
Anne parle avec son mari Joachim.
Vieille comme je suis... me savoir maman... Vraiment je ne pouvais le croire... et je ne voulais pas te causer une déception plus amère que tout.
C'est depuis la fin de décembre que je sens un renouveau de mes entrailles, la poussée d'un nouveau rameau.
Mais, maintenant, sur ce rameau c'est le fruit, c'est sûr... Tu vois ? Cette toile est déjà pour celui qui va arriver." "N'est-ce pas le lin que tu as acheté à Jérusalem en octobre ?"
"Oui. Puis je l'ai filé dans l'attente et l'espoir ... J'espérais : le dernier jour, pendant que je priais au Temple, le plus près possible de la maison de Dieu qu'il soit permis à une femme, il se faisait tard... tu te souviens que je dis: "Encore, encore un peu", je ne pouvais m'arracher à ce lieu sans avoir obtenu la grâce.
Eh bien : dans l'ombre qui déjà descendait de l'intérieur du lieu sacré, dont je sentais une forte attraction de toute mon âme pour y arracher un "oui" du Dieu qui y est présent, j'ai vu partir une lumière, une merveilleuse étincelle de lumière.
Claire et douce comme la lumière lunaire, pourtant elle portait avec elle l'éclat de toutes les perles et gemmes de la; terre.
Il me semblait qu'une des étoiles précieuses du Voile, les étoiles qui sont sous les pieds des Chérubins, se détachait et prenait la splendeur d'une lumière surnaturelle...
Il semblait que de l'au-delà du Voile sacré, de la Gloire elle même, un feu, rapide, était venu vers moi et en traversant l'air disait comme une voix céleste :
"Ce que tu as demandé t'arrive".
C'est pour cela que je chante : "Une étoile viendra vers toi". Quel fils sera-ce jamais que le nôtre, qui se manifeste comme la lumière d'une étoile dans le Temple et qui dit : "C'est moi" dans la fête des Lumières ?
Je pense que tu avais vu juste en me regardant comme une nouvelle Anne d'Elqana, Comment l'appellerons-nous, notre créature que doucement comme le murmure d'un ruisseau je sens en mon sein; qui me parle par les battements de son petit cœur comme une tourterelle que l'on tient au creux de la main ?" "Si c'est un garçon, nous l'appellerons Samuel. Si c'est une fille, Étoile, le mot qui a terminé ton chant pour me donner la joie de me savoir père, la forme qu'elle a prise pour se manifester dans l'ombre sacrée du Temple."
"L'Étoile, notre étoile, Oui, je ne suis pas, je pense, je pense que ce sera; une fille.
Il me semble que des caresses si douces ne peuvent venir que d'une très douce petite. En effet, je ne la porte pas, je ne souffre pas.
C'est elle qui me porte sur un sentier d'azur et de fleurs, comme si j'étais la petite sœur des anges saints et que la terre fût déjà lointaine...
J'ai souvent entendu dire à des femmes que concevoir et porter l'enfant était douloureux. Mais moi, je n'éprouve pas de douleur.
Je me sens forte, jeune, fraîche, plus que lorsque je t'ai donné ma virginité à l'époque de ma jeunesse lointaine.
Fille de Dieu - car elle est de Dieu plus que de nous, cette fleur éclose sur un tronc desséché - elle ne cause pas de peine à sa maman. Elle ne lui apporte que Paix et Bénédiction : fruits de Dieu, son vrai Père." "Alors nous l'appellerons Marie. Étoile de notre mer, perle, bonheur. C'est le nom de la première grande femme d'Israël.
Mais elle n'offensera jamais Le Seigneur. À Lui seul elle chantera le poème de sa vie, car elle Lui est offerte: hostie avant de naître." "C'est notre offrande à Lui, oui. Garçon ou fille, lorsqu'elle aura fait notre joie pendant trois années, nous donnerons notre créature au Seigneur, hosties nous aussi avec elle pour la Gloire de Dieu."
Prière.
Oui, ô Marie ! Votre Nom sublime et admirable est sorti du Trésor de La Divinité ; car c'est La Sainte Trinité tout entière qui vous a donné ce Nom au-dessus de tous les noms après celui de Votre Divin Fils, et qui l'a enrichi de tant de Majesté et de Puissance, qu'il faut que, par respect pour ce saint Nom, dès qu'il est prononcé, tout genou fléchisse dans le Ciel, sur la Terre et aux Enfers.
_________________ Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Jésus te dit : Moi Je t'aime, et toi tu m'aimes ?
Lumen Spei
Date d'inscription : 01/09/2021 Localisation : France
Sujet: Re: Dimanche 12 Septembre 2021 : Fête du Saint Nom de Marie. Dim Sep 12 2021, 09:36
12/09 Le Très Saint Nom de Marie
Fête instituée par le Bhx Innocent XI en action de grâce pour la victoire des armées chrétiennes sur les Turcs à Vienne en 1683. Elle fut fixée au dimanche qui suivait la Nativité de la Ste Vierge. La réforme de Pie X, "libérant" les dimanches des fêtes de saints, l’a fixé au 12 septembre.
(Leçons des Matines (avant 1960)
AU DEUXIÈME NOCTURNE.
Sermon de saint Bernard, Abbé.
Quatrième leçon. « Et le nom de la Vierge était Marie, » dit l’Évangile. Parlons aussi un peu de ce nom que l’on dit signifier étoile de la mer et qui convient parfaitement à la Vierge Mère. Celle-ci est fort à propos comparée à l’étoile ; car, de même que l’astre émet son rayon sans en éprouver aucune altération, ainsi la Vierge a enfanté un fils sans dommage pour sa virginité. Le rayon n’amoindrit pas l’éclat de l’astre et le fils de la Vierge n’ôte rien à l’intégrité de sa mère. Marie est donc l’illustre étoile qui s’est levée de Jacob et dont le rayonnement illumine tout l’univers ; sa splendeur brille dans les cieux et pénètre les abîmes, luit partout sur la terre fait sentir sa chaleur aux âmes plutôt qu’aux corps, favorise l’épanouissement des vertus et réduit les vices. Elle est, dis-je, la très brillante et remarquable étoile qu’il était nécessaire d’élever au-dessus cette mer profonde et vaste, étoile étincelante par ses mérites, lumineuse en ses exemples.
Cinquième leçon. Ô vous, qui que vous soyez, qui vous sentez ici-bas ballotté au milieu des orages et des tempêtes, et non placé sur une terre ferme, ne détournez point vos yeux de cet astre plein d’éclat, si vous ne voulez pas être englouti par les flots. Si le vent des tentations se lève, si vous touchez les écueils des tribulations, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si vous êtes secoué par les vagues de l’orgueil, de l’ambition, de la médisance, de la jalousie, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si la colère, ou l’avarice, ou les séductions de la chair agitent le frêle esquif de votre âme, jetez un regard vers Marie. Si, troublé par l’énormité de vos crimes, confus de la laideur de votre conscience, effrayé des sévérités du jugement, vous vous sentez entraîné dans le gouffre de la tristesse, dans l’abîme du désespoir, pensez à Marie.
Sixième leçon. Dans les périls, dans les angoisses, dans les perplexités, songez à Marie, invoquez Marie. Qu’elle soit constamment sur vos lèvres, qu’elle soit constamment dans votre cœur, et pour obtenir l’appui de ses prières, ne perdez jamais de vue les exemples de sa vie. En suivant Marie, on ne s’égare point ; en la priant, on ne tombe pas dans le désespoir ; en pensant à elle, on n’erre point. Si elle vous soutient, vous ne tomberez pas ; si elle vous protège, vous n’aurez rien à craindre ; si elle vous accompagne, vous ne connaîtrez pas la fatigue ; sa protection vous conduira au terme et vous expérimenterez ainsi en vous-même avec quelle vérité il a été dit : « Et le nom de la Vierge était Marie ». Ce nom vénérable était déjà honoré depuis longtemps par un culte spécial dans quelques parties du monde chrétien ; lorsqu’une insigne victoire fut remportée à Vienne en Autriche, par le secours de la sainte Vierge Marie, sur le cruel sultan des Turcs, qui menaçait avec insulte de soumettre les peuples chrétiens à sa tyrannie. Le Pape Innocent XI, voulant donc perpétuer la mémoire d’un tel bienfait, ordonna que cette Fête serait célébrée chaque année dans l’Église universelle.
AU TROISIÈME NOCTURNE.
Lecture du saint Évangile selon saint Luc.
En ce temps-là : L’Ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans la ville de Galilée, appelée Nazareth, à une vierge qu’avait épousée un homme nommé Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. Et le reste.
Homélie de saint Pierre Chrysoloque.
Septième leçon. Aujourd’hui, frères bien-aimés, vous avez entendu un Ange traiter avec une femme de la réhabilitation de l’homme. Vous avez entendu qu’il s’agissait de ramener l’homme à la vie, par le même chemin qui l’avait conduit à la mort. C’est un Ange qui traite avec Marie du salut du genre humain, parce qu’un ange avait traité de sa perte avec Eve. Vous avez entendu cet Ange révéler le moyen ineffable de construire, du limon de notre chair, un temple à la divine Majesté. Vous avez entendu comment un mystère incompréhensible place Dieu sur la terre et l’homme dans le ciel. Vous avez entendu par quelle combinaison merveilleuse Dieu s’unit à l’homme dans un seul corps. Vous avez entendu comment la frêle nature de notre corps est affermie par l’exhortation d’un Ange, l’animant à porter toute la gloire de la divinité.
Huitième leçon. Enfin, de peur qu’en Marie le limon friable de notre corps ne s’affaissât sous le poids énorme du céleste édifice ; de peur que cette branche délicate qui devait porter le fruit de tout le genre humain ne se rompit, l’Ange a bientôt pris les devants et dit à la Vierge : « Ne craignez pas, Marie. » Avant d’énoncer le motif de sa mission, il lui fait entendre par ce nom, quelle est sa dignité. Car le mot hébreu de Marie, en latin Domina, signifie souveraine. L’Ange l’appelle souveraine, pour lui ôter la crainte qui appartient à la servitude, destinée qu’elle est à devenir la Mère du Dominateur, celui qu’elle doit enfanter ayant obtenu, par son autorité même, qu’elle naquît et fût appelée souveraine. « Ne craignez pas, Marie, car vous avez trouvé grâce. » C’est vrai : celui qui a trouvé grâce ne saurait craindre. Or, vous avez trouvé grâce.
Neuvième leçon. Bienheureuse celle qui, seule parmi les êtres humains et de préférence à tous, mérita d’entendre ces paroles : « Vous avez trouvé grâce. » Quel degré de grâce ? Une grâce aussi entière que le donne à entendre ce terme employé auparavant par l’Ange : « pleine. » Et vraiment elle était en sa plénitude, la grâce dont les flots abondants s’étaient versés sur cette créature, l’avaient pénétrée et remplie. « Vous avez trouvé grâce devant Dieu. » Disant ces choses, l’Ange lui-même s’étonne, ou de ce qu’une femme l’ait méritée seule, ou de ce que tous les hommes aient mérité la vie par une femme ; oui, l’Ange est comme frappé de stupeur, en voyant venir se renfermer tout entier dans les étroites bornes d’un sein virginal, le Dieu pour qui toutes les choses créées réunies ne sont que petitesse. C’est pourquoi l’Ange tarde à préciser le but de sa mission ; de là vient qu’il nomme la Vierge par ce qui exprime son mérite, et la salue en mentionnant la grâce. A celle qui l’écoute, il ne livre que peu à peu son message, sans doute afin d’en faire ressortir la signification ; c’est aussi peu à peu qu’il achève de calmer sa crainte prolongée.
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Lucam. Luc. 1, 26-38
In illo témpore : Missus est Angelus Gábriël a Deo in civitátem Galilǽæ, cui nomen Názareth, ad Vírginem desponsátam viro, cui nomen erat Ioseph, de domo David, et nomen Vírginis María. Et ingréssus Angelus ad eam, dixit : Ave, grátia plena ; Dóminus tecum : benedícta tu in muliéribus. Quæ cum audísset, turbáta est in sermóne eius : et cogitábat, qualis esset ista salutátio. Et ait Angelus ei : Ne tímeas, María, invenísti enim grátiam apud Deum : ecce, concípies in útero et páries fílium, et vocábis nomen eius Iesum. Hic erit magnus, et Fílius Altíssimi vocábitur, et dabit illi Dóminus Deus sedem David, patris eius : et regnábit in domo Iacob in ætérnum, et regni eius non erit finis. Dixit autem María ad Angelum : Quómodo fiet istud, quóniam virum non cognósco ? Et respóndens Angelus, dixit ei : Spíritus Sanctus supervéniet in te, et virtus Altíssimi obumbrábit tibi. Ideóque et quod nascétur ex te Sanctum, vocábitur Fílius Dei. Et ecce, Elísabeth, cognáta tua, et ipsa concépit fílium in senectúte sua : et hic mensis sextus est illi, quæ vocátur stérilis : quia non erit impossíbile apud Deum omne verbum. Dixit autem María : Ecce ancílla Dómini, fiat mihi secúndum verbum tuum.
Lecture du Saint Evangile selon saint Luc.
En ce temps-là, l’Ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie. L’ange, étant entré auprès d’elle, lui dit : Je vous salue, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre les femmes. Elle, l’ayant entendu, fut troublée de ses paroles, et elle se demandait quelle pouvait être cette salutation. Et l’ange lui dit : Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu. Voici que vous concevrez dans votre sein, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut ; et le Seigneur Dieu 1ui donnera le trône de David son père, et il régnera éternellement sur la maison de Jacob ; et son règne n’aura pas de fin. Alors Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il ? Car je ne connais point d’homme. L’ange lui répondit : L’Esprit-Saint surviendra en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre ; c’est pourquoi le fruit saint qui naîtra de vous sera appelé le Fils de Dieu. Et voici qu’Elisabeth, votre parente, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse, et ce mois est le sixième de celle qui est appelée stérile ; car il n’y a rien d’impossible à Dieu. Et Marie dit : Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon votre parole.
Ante 1960 : Credo
Ant. ad Offertorium. Luc. 1, 28 et 42.
Ave, María, grátia plena ; Dóminus tecum : benedícta tu in muliéribus, et benedíctus fructus ventris tui.
Offertoire
Je vous salue, Marie, pleine de grâce : le Seigneur est avec vous : vous êtes bénie entre les femmes, et le fruit de votre sein est béni.
Secreta
Tua, Dómine, propitiatióne, et beátæ Maríæ semper Vírginis intercessióne, ad perpétuam atque præséntem hæc oblátio nobis profíciat prosperitátem et pacem. Per Dóminum. Præfatio de B. Maria Virg. Et te in Festivitáte.
Secrète
En nous étant propice, Seigneur, et grâce à l’intercession de la bienheureuse Marie toujours Vierge, faites que cette oblation nous procure pour l’éternité et pour la vie présente le bonheur et la paix. Préface de la bienheureuse Vierge Marie Et en cette Fête.
Ant. ad Communionem.
Beáta viscera Maríæ Vírginis, quæ portavérunt ætérni Patris Fílium.
Communion
Bienheureux le sein de la Vierge Marie, qui a porté le Fils du Père éternel.
Postcommunio
Sumptis, Dómine, salútis nostræ subsídiis : da, quǽsumus, beátæ Maríæ semper Vírginis patrocíniis nos ubíque prótegi ; in cuius veneratióne hæc tuæ obtúlimus maiestáti. Per Dóminum.
Postcommunion
Nous venons, Seigneur, de recevoir de puissants secours pour notre salut ; daignez faire, nous vous en supplions, que nous soyons en tous lieux couverts de la protection de la bienheureuse Marie toujours Vierge, en l’honneur de qui nous avons offert ce sacrifice à votre Majesté.
_________________ Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Jésus te dit : Moi Je t'aime, et toi tu m'aimes ?
Lumen Spei
Date d'inscription : 01/09/2021 Localisation : France
Sujet: Re: Dimanche 12 Septembre 2021 : Fête du Saint Nom de Marie. Dim Sep 12 2021, 16:25
Neuvaine du Saint Nom de Marie
Neuvaine au Saint Nom de Marie - Du 4 au 12 septembre - Fête du Saint Nom de Marie
Introduction
De même que quelques jours après Noël on célèbre le Saint Nom de Jésus, ainsi après la fête de la Nativité de Marie, on glorifie son Saint Nom.
Huit jours après la naissance de la Vierge comme cela se pratiquait chez les Juifs, ses saints parents, inspirés de Dieu, disent saint Jérôme, l’appelèrent Marie.
Au cours de l’Octave de la Nativité, la liturgie a une fête qui nous fait honorer le Saint Nom de Marie. Cette fête venait de la ville de Cuenca, en Espagne (Nouvelle-Castille), à qui elle fut concédée en 1513. La fête du Saint Nom de Marie ne fut instituée à Rome qu'en 1683, par Innocent XI, en action de grâce pour la délivrance de Vienne assiégée par les Turcs (12 septembre 1683).
Pendant ces neuf jours de prière, nous allons revivre les différents épisodes de la bataille et de la victoire remportée sur les Ottomans grâce à la puissance du Nom de Marie. Puisse cette neuvaine nous faire comprendre l’importance de celle qui est notre Mère et surtout l’importance d’invoquer son Nom.
Prières quotidiennes :
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Je crois en Dieu
Prière à l’Esprit Saint
Viens, Sanctificateur et Gardien de l’Eglise ! Viens et donne un seul cœur et une seule âme à tes fidèles ! Viens et enflamme notre dévotion froide et stérile ! Viens et dissipe les ténèbres de l’impiété répandues sur la terre ! Viens et conduis-nous tous sur le chemin d’une vie juste ! Viens et instruis-nous en toute vérité ! Viens, Sagesse inaccessible et par les voies que tu connais, sauve-nous ! Viens, Consolateur, Esprit Saint, et demeure en nous ! Amen
Prière à Marie
Marie ! Quel bonheur de T'appeler ainsi!
Marie! Quelle joie de prononcer ce Nom béni entre tous!
Marie! Mère de Dieu et notre Mère, rappelle-toi de tous Tes enfants et viens à notre aide!
Marie! Implore pour nous, auprès de notre Père du ciel, la protection face aux assauts du Mal qui nous menace et veut déraciner de notre âme, la Foi, l' Espérance et la Charité!
Marie! Toi notre Mère et notre Reine dont le Saint Nom est si réconfortant et
si apaisant pour ceux qui le prononcent, accueille-nous tous, dans l'intimité de Ton Cœur immaculé, Toi, la Mère aimante et compatissante qui veut nous conduire jusqu'au Vrai Dieu que Tu as enfanté, un j our de notre Histoire!
Béni soit le Nom de Marie, Vierge et Mère. Amen.
Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père
Premier jour de la neuvaine - Le nom de la vierge était Marie
Luc 1, 26-27 : « Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d'une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. »
Tandis que la Hongrie se révoltait contre les Habsbourgs, à Vienne depuis le 14 juillet 1683 une armée de trois cent mille hommes des armées turques étaient conduites par le grand vizir Kara Mustapha Pacha. Cette armée s’apprêtait à combattre les troupes chrétiennes, guidées par le comte hongrois et protestant Tököly.
La reddition de Vienne n’était plus qu’une question d’heures. Le rapport de force n’était pas en faveur des troupes chrétiennes, mais Vienne se confiait à l’intercession de la Vierge...
Le nom de la Vierge, dit l’Evangile, était Marie. Le nom hébreu de Marie signifie Dame ou Souveraine ; en effet l’autorité de son Fils Dominateur du monde la constitue Souveraine de fait et de nom dès sa naissance.
Aussi, comme nous appelons Jésus Notre-Seigneur, nous disons de Marie qu’elle est Notre-Dame. Prononcer son Nom, c’est affirmer sa toute-puissance.
Oui, ô Marie ! votre nom sublime et admirable est sorti du trésor de la Divinité ; car c'est la sainte Trinité tout entière qui vous a donné ce nom au-dessus de tous les noms après celui de votre divin Fils, et qui l'a enrichi de tant de majesté et de puissance, qu'il faut que, par respect pour ce saint nom, dès qu'il est prononcé, tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et aux enfers. Richard de Saint-Laurent
Salut ! Ô Marie Reine du ciel et de la terre, Majesté du céleste Royaume, Salut !
Beauté de tous les cœurs, Lys de la Très Sainte Trinité, Salut !
Ô Splendeur du matin qui, dans votre Sainte Bonté, me donnez vos yeux pour voir et me faites entendre la voix des anges, Salut !
Ô Marie Médiatrice, le lien d'amour pour nous avec le Divin Cœur de votre Fils, l'Agneau du Très Puissant Dieu, l'Eternel, Salut !
Ô Mère du Fils, l'Agneau du Tabernacle, Salut !
Ô Refuge de nos Ames, Salut ! O Rose céleste qui avez été choisie par le Très Haut entre toutes les roses d'ici-bas, Salut ! Je vous salue, ô Marie notre Mère !
Eclatante Rose du Matin, Salut !
Prières quotidiennes
Deuxième jour de la neuvaine - Etoile de la mer
Nb 24,17 : « Je le vois, mais non maintenant, Je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, Un sceptre s'élève d'Israël. Il perce les flancs de Moab, Et il abat tous les enfants de Seth. »
L'empereur Léopold Ier (1640-1705) et son beau-frère, Charles de Lorraine, avaient déserté la ville de Vienne, où treize mille hommes attendaient sous le commandement du comte de Sarhenberg...
Ce Nom signifie, dit-on, « étoile de la mer », et il convient admirablement à la Vierge Mère. Marie est bien cette noble « étoile issue de Jacob » qui est l'astre glorieux dont la lumière remplit le monde.
Oui, c’est elle, cette étoile brillante et magnifique que rien n’empêche de s’élever au-dessus de cette mer vaste et immense, étincelante de mérites, éclairant par son exemple.
Marie, est fort à propos comparée à l’étoile ; car, de même que l’astre émet son rayon sans en éprouver aucune altération, ainsi la Vierge a enfanté un fils sans dommage pour sa virginité. Le rayon n’amoindrit pas l’éclat de l’astre et le fils de la Vierge n’ôte rien à l’intégrité de sa mère. Marie est donc l’illustre étoile qui s’est levée de Jacob et dont le rayonnement illumine tout l’univers ; sa splendeur brille dans les cieux et pénètre les abîmes, luit partout sur la terre, fait sentir sa chaleur aux âmes plutôt qu’aux corps, favorise l’épanouissement des vertus et réduit les vices. Elle est, dis-je, la très brillante et remarquable étoile qu’il était nécessaire d’élever au-dessus cette mer profonde et vaste, étoile étincelante par ses mérites, lumineuse en ses exemples. » Saint Bernard
Pour nos prières qui montent vers Toi par Marie, Seigneur voici ce jour où nous fêtons le nom de Marie..! Nous pensons à ce jour de joie, où dans la montagne de Judée
Anne et Joachim accueillirent cette petite fille qu'ils nommèrent Marie...
Pensaient-ils que ce nom serait si souvent sur nos lèvres ?
Qu'il serait notre consolation et serait chemin vers le Père ?
Voyaient-ils déjà, ces hommes qui en prononçant ce nom, pleurent doucement leur prière de supplication pour les misères humaines ?
Imaginaient-ils tous ces jeunes mariés qui se placent face à l'image de Marie, et chantent son nom, pour fortifier leur couple dans leur marche vers ton amour ?
Voyaient-ils déjà ces lieux de pèlerinages, où en processions nous chantons ce nom, et où nous te prions par ce nom, pour que ta main maternelle se pose sur nous, pour que ton cœur de Père se révèle à nous et nous bénisse ?
Magnificat
Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est Son Nom.
Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui Le craignent.
Déployant la force de Son bras, Il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, Il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères en faveur d'Abraham et de sa race à jamais.
Prières quotidiennes
Troisième jour de la neuvaine - Marie, Nom maternel et protecteur
Ps 103, 24-25 : « Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! Tout cela, ta sagesse l'a fait; la terre s'emplit de tes biens. »
Innocent XI aurait voulu former une ligue catholique contre les Turcs, ne put compter que sur l'alliance de Jean III Sobieski (1624-1696), roi de Pologne depuis 1674, que l'on joignit lors d'un pèlerinage à Chestokowa dont il partit le 15 août...
Marie est un nom maternel, car le Seigneur Jésus, en mourant sur la croix, a voulu nous donner pour mère, la Mère qu’il s’était choisie, la Vierge Marie, ce qui est un réconfort pour les fidèles qui invoquent son nom maternel.
Marie, un nom protecteur, car les fidèles dont les lèvres murmurent fréquemment le nom de Marie, regardent vers elle avec confiance comme vers une étoile brillante : dans le danger, ils l’invoquent comme une mère ; dans le besoin, ils cherchent en elle, un refuge assuré.
Les saints ont exprimé leur confiance dans le nom de Marie, ils l’ont fait avec des expressions fortes, comme en raccourci, c’est-à-dire sans expliquer forcément toujours son lien avec le nom de Jésus.
Voici plusieurs de ces expressions sur le thème de la protection du Saint Nom de Marie : «O Notre-Dame, par la seule invocation de votre nom tout-puissant, vous mettez vos serviteurs en sûreté, contre tous les assauts de l’ennemis. » (St Germain In Encoenia ss. oedis).
« Au nom de Marie, les démons s’enfuient, comme poursuivis par un feu dévorant. Comme la foudre atterre les pauvres humains, ainsi le nom de Marie, comme un tonnerre venu du ciel, prosterne et abat les esprits infernaux. »
(Thomas A. Kempis, Sermones ad Novitios, pars III, sermo 4).
L'Ange du Seigneur fit son annonce à Marie. Et elle conçut du Saint-Esprit. Je vous salue Marie... Voici la servante du Seigneur. Qu'il me soit fait selon Votre Parole. Je vous salue Marie... Et le Verbe s'est fait Chair. Et Il a habité parmi nous. Je vous salue Marie... Prions Priez pour nous Sainte Mère de Dieu. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.
Prions :
Daignez, Seigneur, répandre votre Grâce dans nos âmes, afin qu'ayant connu, par le message de l'Ange, l'Incarnation de votre Fils Jésus-Christ, nous arrivions, par sa Passion et par sa Croix, à la Gloire de la Résurrection. Par le Christ notre Seigneur. Amen.
Le Seigneur Dieu l’a bénie entre toutes les femmes et a exalté si haut son nom que sa louange ne s’effacera jamais de la bouche des fidèles.
Prières quotidiennes
Quatrième jour de la neuvaine - Marie, Baume délicieux
Mt 14,30 : « Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria: Seigneur, sauve-moi! »
Lors de l'octave de la nativité de la Sainte Vierge, le dimanche 12 septembre 1683, Jean Sobieski, le roi de Pologne, fit célébrer une messe en l'honneur de Marie. Il servit lui-même la messe, communia, arma son fils chevalier et prit le commandement de l'armée catholique où, en plus de ses troupes polonaises, il y avait celles du duc de Lorraine et du prince de Waldeck ; « Aujourd'hui, s'écria-t-il, il y va tout ensemble de la délivrance de Vienne, de la conservation de la Pologne et du salut de la chrétienté entière ! »
Vers la fin de la célébration du Saint-Sacrifice, il invoqua le nom de Marie, Reine du ciel, et se lança au combat devant la cité de Vienne, capitale de l'Empire d'Autriche. Le roi Jan III Sobieski était alors accompagné du mystique capucin Marc d'Aviano...
Votre nom, ô Marie, est un baume délicieux qui répand l’odeur de la grâce! Saint Ambroise
Le nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons… Marchons avec confiance sous la protection du ciel et avec l’assistance de la Très Sainte Vierge.
Reine du Ciel, réjouissez-vous, alléluia ! Car Celui qui vous fut donné de porter, alléluia ! Est ressuscité comme Il l'avait dit, alléluia ! Priez Dieu pour nous, alléluia ! Soyez heureuse et réjouissez-vous, ô Vierge Marie, alléluia ! Car le Seigneur est vraiment ressuscité, alléluia !
Prions
Ô Dieu, qui, par la Résurrection de votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, avez bien voulu réjouir le monde, faites, nous vous en prions, que par la Vierge Marie, sa Mère, nous arrivions aux joies de la vie éternelle. Par le Christ notre Seigneur. Amen.
Ne détourne pas les yeux de l’éclat de cet astre si tu ne veux pas être submergé par les flots.
Prières quotidiennes
Cinquième jour de la neuvaine - Marie, femme forte
Gn 3,15 : « Et je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité; celle-ci te meurtrira à la tête, et tu la meurtriras au talon. »
Puis, le roi de Pologne se mit à la tête des coalisés et chargea en criant : « Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam ! » qui est un hymne latin court, issu du Psaume 113,9, prononcé comme une prière d'action de grâce et une expression d'humilité. Il signifie : « Non pas à nous Seigneur, non pas à nous, mais à Ton Nom seul, donne la gloire ! »
Comme le suggère l'Ecriture, Marie est la femme forte, présente dans les luttes de l'histoire, en tant que mère du Christ.
« Ô vous, qui que vous soyez, qui vous sentez ici-bas ballotté au milieu des orages et des tempêtes, et non placé sur une terre ferme, ne détournez pas vos yeux de cet astre plein d’éclat, si vous ne voulez pas être englouti par les flots. Si le vent des tentations se lève, si vous touchez les écueils des tribulations, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si vous êtes secoué par les vagues de l’orgueil, de l’ambition, de la médisance, de la jalousie, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si la colère, ou l’avarice, ou les séductions de la chair agitent le frêle esquif de votre âme, jetez un regard vers Marie. Si, troublé par l’énormité de vos crimes, confus de la laideur de votre conscience, effrayé des sévérités du jugement, vous vous sentez entraîné dans le gouffre de la tristesse, dans l’abîme du désespoir, pensez à Marie. » Saint Bernard
« Ô Marie, Que Votre nom est Glorieux, ô sainte Mère de Dieu ! Qu'il est glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles ! Ceux qui ont soin de le prononcer à l’approche de la mort, ne redoutent pas les puissances infernales, car les démons ne peuvent entendre une âme s’écrier : Marie, Marie ! Sans aussitôt prendre la fuite. Les ennemis visibles, craignent moins une puissante armée que les esprits de ténèbres ne redoutent le nom et la protection de Marie. »
« Ô Nom plein de suavité ! Ô Marie ! Qui êtes-vous donc vous-même, si votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? » Bienheureux Henri Suzo.
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde; notre vie, notre douceur, notre espérance, salut ! Enfants d'Ève exilé, nous crions vers Vous. Vers Vous, nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. O vous, notre avocate, tournez vers nous vos regards miséricordieux. Et après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles. O clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie. Amen.
Prières quotidiennes
Sixième jour de la neuvaine - Marie, nom puissant
Ap 12, 3 : « Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. »
La bataille commença à l’aube du 11 septembre 1683. Les Turcs, dirigés par le grand vizir Kara Mustapha, furent effrayés, prirent bientôt la fuite et quittèrent l'Autriche. Et le soir, l’étendard du grand vizir turc était tombé aux mains du roi polonais Jan Sobieski. Dans Vienne délivré, le lendemain, 12 septembre, le roi fit son entrée dans la ville en liesse, et vint se prosterner avec ses généraux devant la statue de Notre-Dame de Lorette à laquelle il attribuait la victoire, vénérée dans l'église des Augustins où l'on chanta un Te Deum
L'Europe occidentale, chrétienne, conserva son intégrité. Cette victoire décisive contre les Turcs fut attribuée à l’intercession de la Vierge.
« Dans les périls, dans les angoisses, dans les perplexités, songez à Marie, invoquez Marie. Qu’elle soit constamment sur vos lèvres, qu’elle soit constamment dans votre cœur, et pour obtenir l’appui de ses prières, ne perdez jamais de vue les exemples de sa vie. En suivant Marie, on ne s’égare pas ; en la priant, on ne tombe pas dans le désespoir ; en pensant à elle, on n’erre pas. Si elle vous soutient, vous ne tomberez pas ; si elle vous protège, vous n’aurez rien à craindre ; si elle vous accompagne, vous ne connaîtrez pas la fatigue ; sa protection vous conduira au terme et vous expérimenterez ainsi en vous-même avec quelle vérité il a été dit : « Et le nom de la Vierge était Marie ».Saint Bernard
Apprenons à vivre ainsi, avec le désir de vivre nos croix de chaque jour, le regard fixé sur La Croix de Jésus, avec le Nom de Marie sur nos lèvres, afin qu’unis à elle aux pieds de La Croix de Son Fils, nous partagions sa très grande souffrance (une épée lui transpercera le cœur) et son infinie Compassion pour le Salut de tous nos frères. Particulièrement ceux qui nous font beaucoup de mal, mais aussi tous ceux qui par leur vie et leur comportement, risquent de vivre leur éternité dans les souffrances éternelles, afin que par Son Sang versé, Son Divin Cœur transpercé, Jésus les sauve d’une damnation éternelle. Car Lui, Le Maudit, ne supporte ni La Croix, ni Le Nom de Ma Mère.
Accordez, Seigneur, à vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l’âme et du corps, et, par l’intercession de la bienheureuse Marie, toujours Vierge, donnez-nous, d’être délivrés des tristesses du temps présent et de goûter les joies de l’éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Prières quotidiennes
Septième jour de la neuvaine - Marie, nom du salut
Lecture du saint Evangile selon saint Luc : « En ce temps-là : L’Ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans la ville de Galilée, appelée Nazareth, à une vierge qu’avait épousée un homme nommé Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. »
Homélie de saint Pierre Chrysologue.
« Aujourd’hui, frères bien-aimés, vous avez entendu un ange traiter avec une femme de la réhabilitation de l’homme. Vous avez entendu qu’il s’agissait de ramener l’homme à la vie, par le même chemin qui l’avait conduit à la mort. C’est un ange qui traite avec Marie du salut du genre humain, parce qu’un ange avait traité de sa perte avec Eve. Vous avez entendu cet ange révéler le moyen ineffable de construire, du limon de notre chair, un temple à la divine Majesté. Vous avez entendu comment un mystère place Dieu sur la terre et l’homme dans le ciel. Vous avez entendu par quelle combinaison merveilleuse Dieu s’unit à l’homme dans un seul corps. Vous avez entendu comment la frêle nature de notre corps est affermie par l’exhortation d’un ange, l’animant à porter toute la gloire de la divinité. »
Après le concile Vatican II, l’introduction de la messe votive du saint Nom de Marie, rend gloire à Dieu le Père d’abord à cause du « Nom de Jésus », c’est-à-dire pour la personne de son Fils, sa puissance et sa mission de Sauveur: « son nom est le seul qui puisse sauver » ; ensuite on rend gloire à Dieu à cause du « Nom de Marie », c’est-à-dire pour la personne de la mère du Christ et sa mission dans l’histoire du salut.
Mais surtout le nom de Marie est un nom de salut. Saint Ephrem l’appelle la Clef du Ciel.
Consécration à Jésus Par Marie
Je vous choisis aujourd’hui, ô Marie, en présence de toute la cour céleste pour ma mère et ma Reine. Je vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l'éternité. Saint Louis-Marie Grignon de Montfort
Prières quotidiennes
Huitième jour de la neuvaine - Marie, souveraine
Ph 2,10 : « A son nom, tout être vivant tombe à genoux, au ciel, sur terre et dans l’abîme »
Innocent XIII étendit la fête du Saint Nom de Marie à l'Eglise universelle en 1721. La fête du Saint Nom de Marie fut placée au 12 septembre, par Pie X lors de la grande réforme du Bréviaire romain.
Un décret établissait la fête du Saint Nom de Marie et l'assignait au dimanche dans l'octave de la Nativité de la Bienheureuse Vierge. Ce jour-là, on avait fait à Rome une grande procession suivie par le pape. Il y eut des sonneries de cloches et des prières d'action de grâces.
Saint Ambroise de Milan, docteur de l'Eglise (339-397), s'exclamait : « O Marie, votre nom est un parfum qui répand la suave odeur de la divine grâce. Qu’il descende donc sur moi, ce parfum céleste et qu’il pénètre jusqu’aux dernières fibres de mon âme ! »
Benoît XVI a recommandé l’invocation du Nom de Marie pour la conversion des baptisés lors de l’angélus du 12 Septembre 2010 : « A la Vierge Marie, dont le Très Saint Nom est Célébré aujourd'hui dans l'Eglise, nous confions notre chemin de conversion à Dieu ».
Le 12 Septembre 2007, lors de l’audience du mercredi, le Pape a souligné le lien de cette fête avec celle de la Nativité de Marie (le 8 Septembre) en s'adressant spécialement aux jeunes : « Samedi dernier, nous avons célébré la Fête de la Nativité de la Vierge, et aujourd'hui nous commémorons son Saint Nom.
Que la Céleste Mère de Dieu, qui nous accompagne tout au long de l'année liturgique, vous guide, chers jeunes, sur le chemin d'une adhésion à l'Evangile toujours plus parfaite ; qu'elle vous encourage, chers malades, à accueillir avec sérénité la volonté de Dieu ; qu'elle vous soutienne, chers jeunes mariés, dans la construction quotidienne de la cohabitation familiale, qui s'inspire du style de la maison de Nazareth ».
Souvenez-vous...
Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné !
Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens à vous, et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
Ô Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen.
Prières quotidiennes
Neuvième jour de la neuvaine - Marie, nom saint
Jdt 13, 18-20 : « Et Ozias, l'un des chefs de la ville, dit à Judith : " Bénie sois-tu, ma fille, par le Dieu Très-Haut, plus que toutes les femmes de la terre ; et béni soit le Seigneur Dieu, Créateur du ciel et de la terre. Car le Seigneur t'a dirigée pour frapper à la tête le chef de nos ennemis. Jamais l'espérance dont tu as fait preuve ne s'éloignera du cœur des hommes, mais ils se rappelleront éternellement la puissance de Dieu.
Oui, Dieu fasse que tu sois exaltée à jamais, qu'il te visite de ses bienfaits, car tu n'as pas épargné ta propre vie pour la cause de notre race humiliée, tu es sortie pour empêcher notre ruine, marchant avec droiture devant notre Dieu. " Et tout le peuple dit : " Amen ! Amen ! " »
Marie est un nom glorieux, car, à l’instar de Judith, qui préfigure la Vierge Marie, jamais la gloire que Dieu lui a donnée, ne s’effacera de la mémoire des hommes.
Marie est un nom saint, car il désigne la Femme qui fut « pleine de grâce » ( Lc 1,28) et qui a « trouvé grâce auprès de Dieu » (Lc 1,30) , pour concevoir et enfanter le Fils de Dieu. (Lc 1,31)
La fête du Saint Nom de Marie fut ratifiée par Jean-Paul II dans Les messes en l'honneur de la Vierge Marie, publiées à Rome le 15 août 1986, où la vingt-et-unième messe est en l'honneur du saint Nom de Marie.
Auguste Reine des Cieux, Souveraine Maîtresse des anges, Vous qui, dès le commencement, avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d'écraser la tête de Satan, nous Vous le demandons humblement : envoyez vos légions célestes pour que, sous vos ordres et par votre puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l'abîme.
“Qui est comme Dieu ?”
Ô bonne et tendre Mère, Vous serez toujours notre amour et notre espérance!
Ô divine Mère, envoyez les saints anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi!
Saints anges et archanges, défendez-nous, gardez-nous !
Prières quotidiennes
Prières finales
Que la Vierge Marie nous fasse découvrir chaque jour notre dignité de fils de Dieu, qu'Elle nous obtienne la disponibilité pour accomplir la volonté du Père et pour accueillir les dons de l'Esprit, qu'Elle nous garde un cœur limpide et généreux, capable de s'ouvrir aux besoins de nos frères,
Les pauvres et les humbles de tous les temps ne se sont pas trompés en faisant de Marie leur porte-parole et leur Reine... Nous nous confions à son intercession, afin qu'à travers sa prière, Elle soutienne notre Foi, Elle nourrisse notre Espérance et rende notre Charité active". Béni soit le Nom de Marie, Vierge et Mère! »
(Pape Jean-Paul II. Angelus du 26 mai 2002).
« Donne la paix à notre terre, ô Mère de miséricorde, nous confions à ton cœur et à ton amour le peuple entier et l'Eglise de cette terre.
Garde-nous de toute injustice, de toute division, de toute violence et de toute guerre. Garde-nous de la tentation et de l'esclavage du péché et du mal. Sois avec nous !
Aide-nous à vaincre le doute par la foi, l'égoïsme par le service, l'orgueil par la mansuétude, la haine par l'amour.
Aide-nous à vivre l'Evangile et la folie de la Croix afin de pouvoir ressusciter avec ton Fils à la vraie vie, avec le Père, dans l'unité de l'Esprit Saint.
O Mère du Christ, sois notre réconfort et donne force à tous ceux qui souffrent : aux pauvres, à ceux qui sont seuls, aux malades, aux non aimés, aux abandonnés.
Donne la paix à notre terre divisée; et à tous, donne la lumière de l'espérance. »
Saint Jean-Paul II
Litanies du Saint Nom de MARIE
Seigneur, ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous Jésus-Christ, ayez pitié de nous, Jésus-Christ, ayez pitié de nous Seigneur, ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous
Fils de Marie, écoutez-nous. Fils de Marie, exaucez-nous
Père céleste, dont Marie est la fille, ayez pitié de nous. Verbe éternel, dont Marie est la Mère, ayez pitié de nous. Saint-Esprit, dont Marie est l’épouse, ayez pitié de nous. Trinité divine, dont Marie est la servante, ayez pitié de nous.
Mère du Dieu vivant, priez pour nous Marie, fille de la Lumière éternelle, priez pour nous Marie, notre lumière, priez pour nous Marie, notre sœur, priez pour nous Marie, fleur de Jessé, priez pour nous Marie, la bien-aimée de Dieu, priez pour nous Marie, vierge immaculée, priez pour nous Marie, très juste, priez pour nous Marie, de la lumière dans les ténèbres, priez pour nous Marie, notre repos sûr, priez pour nous Marie, maison de Dieu, priez pour nous Marie, sanctuaire du Seigneur, priez pour nous Marie, autel de la divinité, priez pour nous Marie, vierge mère, priez pour nous Marie, qui englobe Dieu votre enfant, priez pour nous Marie, océan d’amertume, priez pour nous Marie, étoile de la mer, priez pour nous Marie, qui avez souffert avec votre Fils unique, priez pour nous Marie, percée par une épée de douleur, priez pour nous Marie, déchirée par une cruelle blessure, priez pour nous Marie, triste jusqu’à la mort, priez pour nous Marie, privée de toute consolation, priez pour nous Marie, soumise à la loi de Dieu, priez pour nous Marie, debout près la Croix de Jésus, priez pour nous Marie, notre Reine, priez pour nous Marie, Reine de la gloire, priez pour nous Marie, gloire de l’Eglise triomphante, priez pour nous Marie, Avocate de l’Eglise militante, priez pour nous Marie, Reine de miséricorde, priez pour nous Marie, Consolatrice de l’Eglise souffrante, priez pour nous Marie, au-dessus des anges, priez pour nous Marie, couronnée de douze étoiles, priez pour nous Marie, brillante comme le soleil, priez pour nous Marie, distinguée au- dessus de tout, priez pour nous Marie, assise près de Jésus, priez pour nous Marie, notre espoir, priez pour nous Marie, notre douceur, priez pour nous Marie, la gloire de Jérusalem, priez pour nous Marie, la joie d’Israël, priez pour nous Marie, l’honneur de notre peuple, priez pour nous
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, pardonnez nous, Seigneur. Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, exaucez nous, Seigneur. Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
Fils de Marie, –> écoutez nous Fils de Marie, –> exaucez nous.
Prions
Ô Dieu tout-puissant, qui bénissez vos serviteurs sincèrement désireux de se placer à l’ombre du Nom et de la protection de la Très Sainte Vierge Marie, nous vous en supplions, que par son intercession, nous soyons délivrés de tout mal sur la terre et que nous puissions arriver aux joies éternelles dans le ciel, par Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.