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 Non, les vaccins à ARN messager ne modifient pas l’ADN - Décryptage de Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM

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3 participants
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Stan

Stan


Date d'inscription : 30/08/2010
Localisation : Québec, Canada

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MessageSujet: Non, les vaccins à ARN messager ne modifient pas l’ADN - Décryptage de Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM   Non, les vaccins à ARN messager ne modifient pas l’ADN - Décryptage de Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM Icon_minitimeJeu Avr 29 2021, 22:49

Citation :

Non, les vaccins à ARN messager
ne modifient pas l’ADN


Il s'agit d'une des nombreuses fausses déclarations de la controversée
généticienne française Alexandra Henrion-Caude dans une entrevue
devenue virale sur les réseaux sociaux.

Non, les vaccins à ARN messager ne modifient pas l’ADN - Décryptage de Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM Henrion-caude

Les vaccins de Moderna et Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 sont les premiers vaccins à base d’ARN à être mis sur le marché et suscitent depuis quelques mois des inquiétudes plus ou moins fondées sur leur sécurité. Parmi les plus récurrentes, on trouve des déclarations selon lesquelles ces vaccins sont en fait de la thérapie génique, capable de modifier à tout jamais les gènes des patients. Or, il s’agit d’une affirmation sans fondement scientifique.

Ce point de vue erroné selon lequel les vaccins à base d’ARN modifient l’ADN des patients a été évoqué à de nombreuses reprises ces derniers mois.

"Comme on n’utilise pas de matériel biologique, l’avantage de la technologie ARN, c’est qu’elle permet aux fabricants de vaccins de rapidement changer leur protocole et d’arriver avec un ARN plus représentatif de nouveaux variants qui pourraient être résistants à la formule vaccinale actuelle. Ils sont capables de se retourner sur eux-mêmes avec une nouvelle formulation en dedans de quelques semaines", fait savoir Benoit Barbeau.

Pourquoi n’est-ce pas de la thérapie génique?

Les vaccins à ARN messager ne sont pas de la thérapie génique, simplement parce que le matériel génétique qu’ils envoient disparaît assez rapidement et n’a pas la capacité de s’intégrer au génome d’un patient, qui est pour sa part composé d’ADN. Nos cellules ont d’ailleurs la capacité de distinguer l’ADN de l’ARN.

"Ce qui est important de savoir est que ces ARN-là vont rapidement être dégradés. Ils ne seront donc plus présents après quelques jours, au plus, mais cela n’empêche pas le fait que vous aurez eu le temps d’être exposés à la protéine, qui est l’élément clé pour induire cette réponse immunitaire", détaille Benoit Barbeau.

La thérapie génique permet quant à elle d’intégrer du nouveau matériel génétique à des cellules de façon durable, pour compenser un dysfonctionnement. Une thérapie génique expérimentale pour guérir l’hémophilie, qui consiste à injecter un gène essentiel à la coagulation, a par exemple donné des résultats prometteurs (Nouvelle fenêtre) l’an dernier.

C’est pour cette même raison que l’ARN injecté dans le cadre du vaccin contre la COVID-19 ne peut pas se transmettre de génération en génération, contrairement à ce que spécule Mme Henrion-Caude dans la vidéo virale.

"Ce processus nécessiterait que l’ARN traverse le placenta et qu’il se retrouve par la suite dans les cellules du fœtus pour être intégré. C’est impossible", tranche Benoit Barbeau.

Le point de vue selon lequel les vaccins à ARN constituent de la thérapie génique a d’ailleurs été démenti (Nouvelle fenêtre) par plusieurs médias de vérification (Nouvelle fenêtre) ces derniers mois.

L’ARN, l’ADN et le VIH

Alexandra Henrion-Caude avance d’ailleurs dans la vidéo que les porteurs du VIH ont été "traités à part" dans les essais cliniques du vaccin Pfizer-BioNTech parce qu’ils auraient été la preuve vivante que l’ARN du vaccin peut se transformer en ADN.

C’est que les rétrovirus comme le VIH sont caractérisés par la présence de l’enzyme rétrotranscriptase, capable de transcrire leur information génétique ARN en ADN. La généticienne soutient que cela pourrait également se produire pour l’ARN contenu dans le vaccin contre la COVID-19.

Cet argument ne tient pas la route, d'après Benoit Barbeau, qui est d’ailleurs spécialisé dans l’étude du VIH.

"Pour que le VIH puisse être capable par son enzyme rétrotranscriptase de transformer l’ARN en ADN, il faudrait que les cellules qui reçoivent l’ARN soient celles qui sont infectées par le VIH. Les cellules qui vont s’accaparer l’ARN dans ce contexte-là ne sont pas nécessairement les mêmes, et il faut comprendre que le VIH, c’est très peu probable de toute façon qu’il occasionne ce phénomène parce qu’il peut juste transcrire son propre ARN", estime M. Barbeau.

   Si jamais quelqu’un est VIH positif, je pense qu’il peut être vacciné sans avoir peur d’une intégration d’ARN qui se transforme en ADN.
   Une citation de :
   Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM

Analyser les résultats de patients immunodéprimés est d’ailleurs un protocole standard en recherche médicale et n’est pas unique à celle sur les vaccins contre la COVID-19.

Est-ce que la technologie ARN
est expérimentale?


Si Alexandra Henrion-Caude affirme dans la vidéo virale que le vaccin de Pfizer contre la COVID-19 n’est pas tout à fait de la thérapie génique parce que "la thérapie s’adresse à des gens malades", elle dit tout de même qu’une appellation plus exacte serait "vaccin génique expérimental".

"Je vous demande donc de vous mettre à produire une protéine de virus. Nous sommes dans l’expérimentation la plus totale, puisque nous ne connaissons pas tous les effets qu’il pourrait y avoir à court, moyen et long terme d’une telle expérimentation", avance-t-elle.

Benoit Barbeau estime que Mme Henrion-Caude dramatise le caractère expérimental des vaccins à ARN dans ses déclarations, et rappelle que la technologie est en développement depuis plus de deux décennies.

   Oui, c’est la première fois qu’on utilise ce type de vaccin pour un virus ou un agent infectieux, mais ça fait depuis les années 90 qu’il y a énormément de littérature et d’études qui ont été faites pour démontrer ses effets bénéfiques.
   Une citation de :
   Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM

"Autre point important : on a des études en phases cliniques 1 et 2 qui ont roulé, qui impliquaient deux différentes entreprises qui proposent leur vaccin, et des phases cliniques 3. Et il y a bien sûr d’autres entreprises qui utilisent cette technologie qui sont à différents niveaux de phases cliniques. Donc il y a quand même une abondance de compagnies et d’études qui démontrent que ce vaccin a un effet bénéfique, est sécuritaire pour les personnes qui le reçoivent, et offre – du moins chez Moderna et Pfizer – une protection chez les personnes infectées qui développeront la maladie", souligne le virologue.

Désinformation sur les effets secondaires


Pour soutenir son argumentation selon laquelle le vaccin Pfizer-BioNTech aurait des effets toxiques sur le génome, Alexandra Henrion-Caude affirme dans l’entrevue à TV Libertés que 2,7 % des personnes vaccinées "se retrouvent parfaitement incapables de travailler et d’avoir leurs activités quotidiennes", et cite à l'appui de cette assertion un rapport du Centre de prévention et contrôle des maladies américain (CDC) (Nouvelle fenêtre).

"C’est-à-dire beaucoup plus qu’un risque de la COVID", commente-t-elle.

Le problème, c’est que ce n’est pas du tout ce que dit ce rapport, qui présente des résultats d’un sondage qu’ont rempli 112 807 Américains vaccinés contre la COVID-19 sur une plateforme de suivi médical nommée V-Safe.

Un tableau concernant la surveillance d'effets
secondaires du vaccin contre la COVID-19
aux États-Unis.
Non, les vaccins à ARN messager ne modifient pas l’ADN - Décryptage de Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM Cdc-covid

En examinant ce document, on constate en effet que 3150 signalements d’effets secondaires indésirables (health impact events) ont été effectués par les répondants du sondage sur V-Safe. On spécifie également que ces signalements pouvaient impliquer l’incapacité d'accomplir ses activités quotidiennes normales, l’incapacité de travailler ou [le recours à ] des soins par un médecin ou un professionnel de la santé. Et, bien sûr, 3150 signalements sur 112 807 personnes, c’est environ 2,7 %.

Par contre, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont expliqué à Reuters (Nouvelle fenêtre) qu’un répondant au sondage peut cocher plusieurs cases, et signaler plusieurs effets secondaires en même temps. Par exemple, une personne qui a dû consulter un médecin n’a probablement pas pu travailler ou accomplir ses tâches quotidiennes en raison de sa consultation. "3150 signalements ne représentent pas nécessairement 3150 personnes", a indiqué l'agence à Reuters.

De plus, ces effets secondaires sont temporaires : il n'est pas question ici de dommages irréversibles et de gens qui ne pourront plus jamais revenir au travail ou accomplir des tâches quotidiennes.

"Il n’y a jamais une absence complète d’effets secondaires lorsqu’on parle de vaccin, mais ils sont généralement légers et de courte durée, et demeurent toujours minimes par rapport aux éléments bénéfiques du vaccin", rappelle Benoit Barbeau.

Les vaccins et l’émergence
de nouveaux variants du virus


Mme Henrion-Caude soutient dans son entrevue que la vaccination contre la COVID-19 a provoqué l'apparition de nouveaux variants du virus. "Est-ce que ce n’est pas ça qu’on a vu en Afrique du Sud, en Angleterre, et finalement, dans tous les pays qui ont vacciné? Chaque fois, on a le mot "variant" qui apparaît en même temps", dit-elle.

Cette corrélation est tout simplement fausse. Le variant britannique a été détecté pour la première fois en septembre (Nouvelle fenêtre), soit près de deux mois avant le début de la campagne vaccinale au Royaume-Uni. Le variant sud-africain a pour sa part été détecté en octobre, tandis que le variant brésilien est apparu en décembre, des semaines avant qu’un seul de ses citoyens n'ait été vacciné. Et des variants ne sont pas apparus dans tous les pays qui ont entamé leur campagne de vaccination.

La généticienne ajoute que la "faible immunité" conférée par la première dose du vaccin rend les gens "particulièrement vulnérables à l’infection" si l’on repousse trop l’administration de la deuxième dose. Elle cite un communiqué de presse de l’Académie de médecine française (Nouvelle fenêtre) qui, selon elle, "dit clairement que ça risque de provoquer l’émergence de nouveaux variants".

Ce qu'indique le communiqué n’est toutefois pas que repousser la deuxième dose permettrait au virus de muter et de résister au vaccin : il mentionne plutôt qu’avoir une population partiellement immunisée "constituera un terrain favorable pour sélectionner l’émergence d’un ou de plusieurs variants échappant à l’immunité induite par la vaccination".

En d’autres termes, l’Académie soutient qu’un éventuel variant résistant au vaccin pourrait se propager plus facilement parce que le vaccin ne s’y attaquerait pas. Elle ne dit pas que l’immunité partielle offerte par le vaccin serait à l’origine de ce variant, comme le suggère Mme Henrion-Caude.

"C’est spéculatif à savoir si après la première dose, vous allez avoir une réponse immunitaire suboptimale qui pourrait mener à la venue de variants résistants. La première dose confère une protection qui est non négligeable, de 30 % à 70 %, et cela suggère en fait qu’on devrait être dans une situation qui empêcherait la venue de variants", analyse Benoit Barbeau.

Pfizer-BioNTech et Moderna affirment pour l’instant que leurs vaccins sont efficaces contre les variants britannique et sud-africain, mais qu’ils pourraient offrir une protection amoindrie contre le variant sud-africain. Moderna a mentionné au New York Times (Nouvelle fenêtre) qu’une injection de rappel plus résistante au variant sud-africain est présentement en développement "par précaution".

Pfizer recommande d’administrer la deuxième dose du vaccin 21 jours après avoir reçu la première, tandis que l’OMS (Nouvelle fenêtre) et le gouvernement fédéral canadien recommandent de ne pas dépasser 42 jours d’écart (Nouvelle fenêtre). Québec vise pour sa part un maximum de 90 jours entre les deux doses.


Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1766046/decrypteurs-vaccin-arn-modifie-arn-pfizer-biontech-therapie-genique-alexandra-henrion-caude-vih-2-7-cdc?fbclid=IwAR2x0Fb3IY7adR1ZMpybrs0yOq6SmnAVmpOvAavf0wN4pwCyeKEjoeC65Ic



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MessageSujet: Re: Non, les vaccins à ARN messager ne modifient pas l’ADN - Décryptage de Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM   Non, les vaccins à ARN messager ne modifient pas l’ADN - Décryptage de Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM Icon_minitimeVen Avr 30 2021, 07:47

Cher Stan,
bonjour !

Je ne suis pas médecin et les médecins eux-mêmes ne sont pas d'accord entre eux au sujet des vaccins que les pays veulent injecter à leur population. Les uns disent ceci et les autres pensent le contraire et je n'ai personnellement aucune compétence pour déterminer qui a tort ou raison.

Ici en Belgique, nos dirigeants ne peuvent que suivre les recommandations de leurs experts attitrés. Donc, nous sommes livrés à nous-mêmes et chacun prend sa décision librement. Par conséquent, je cherche la réponse ailleurs.

Luz de Maria le 12-01-2021 a écrit:
En ce moment si difficile pour l'humanité, les assauts des maladies créées par la science employée à mauvais escient ne cesseront d'augmenter, comme une préparation pour qu’ensuite l'humanité demande
volontairement la marque de la bête, non seulement pour ne pas tomber malade, mais également pour se procurer
ce dont elle manquera bientôt matériellement, en oubliant la spiritualité à cause de sa faible Foi.

J'ai 81 ans et je ne suis pas encore vacciné et je n'ai pas du tout l'intention de me laisser faire. Mon épouse, 78 ans, par contre, a voulu se faire vacciner. J'ai bien tenté de la dissuader, mais finalement je lui ai laissé prendre sa décision librement. Elle  a reçu une dose de Moderna (ARNm) il y a deux semaines et depuis quelques jours elle a commencé par avoir de violents maux de ventre et, après consultation de son médecin, elle est soignée pour une gastro-entérite (c'est aussi un virus). Vous me direz que cela n'a aucun rapport avec le covid, mais ne n'en suis pas convaincu car elle n'a jamais eu de problèmes de ce genre depuis que je la connais, soit depuis 61 ans.

Bien à vous,
LucJos

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MessageSujet: Re: Non, les vaccins à ARN messager ne modifient pas l’ADN - Décryptage de Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM   Non, les vaccins à ARN messager ne modifient pas l’ADN - Décryptage de Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM Icon_minitimeVen Avr 30 2021, 08:14

Dans cette  article du journaliste, Nicolas De Rosa de Radio Canada,
le journaliste ne fait que rapporter des ( oui-dire) ,il rapporte des opinions de Benoit Barbeau en le Citant plus de huit fois sans jamais donner de lien de vérification :

( fait savoir Benoit Barbeau, d'après Benoit Barbeau, détaille Benoit Barbeau, tranche Benoit Barbeau, d'après Benoit Barbeau, estime M. Barbeau, rappelle Benoit Barbeau, analyse Benoit Barbeau.)

Ce texte semble être une simple opinion d'un journaliste qui par ses propos NON vérifiable tente de dé-crédibilisé la généticienne française Alexandra Henrion-Caude.







Faite votre opinion sur la crédibilité de cette article.
Céline

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