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"Saint Benoît Joseph Labre, Pèlerin de l'Absolu, guide nos pas dans l'inconnu " (Fête le 16 avril) (Vidéo - 4 min - Saint Benoit Joseph - Le chant de Jean-Claude Giannada)
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Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
Sujet: "Saint Benoît Joseph Labre, Pèlerin de l'Absolu, guide nos pas dans l'inconnu " (Fête le 16 avril) (Vidéo - 4 min - Saint Benoit Joseph - Le chant de Jean-Claude Giannada) Jeu Avr 15 2021, 20:53
Citation :
"Saint Benoît Joseph Labre, Pèlerin de l'Absolu, guide nos pas dans l'inconnu "
Fête de saint BENOÎT-JOSEPH LABRE, pèlerin (16 avril)
Après plusieurs essais infructueux de vie monastique (chartreux, trappiste), ce jeune français du 18e siècle s'est sanctifié comme « vagabond de Dieu » dans une vie de pèlerinages à travers tout l'Europe, pratiquant à merveille la pauvreté, le renoncement et la charité. Il est décédé à Rome le 15 avril 1783, durant la Semaine Sainte, à l'âge de 35 ans. Canonisé par le Pape Léon XIII en 1881. Patron des sans-domicile fixe.
Puisque je suis en train de lire, depuis plusieurs jours, la biographie de "Saint Benoît Joseph Labre", par André Dhôtel Ed. la Petite Table Ronde, 2002, je vous partage ce que j'ai souligné jusqu'à maintenant, (quelques extraits) dans la lecture que j'en fais :
« Benoît en ce malheur était resté le même Benoît qu'il fut toujours. Remarquable par la piété, distrait dans son travail, inculte et malpropre, en toute chose aussi maladroit qu'il est possible, et, avec sa voix persuasive, avouant son abandon, comme un enfant qui a embrouillé ses devoirs et ses images. (...) Si on lui demandait de quérir un objet ou de servir à la mercerie, il oubliait ce qu'il allait chercher ou ce qu'il faisait. »
« Benoît qui ne voulait exister que pour la gloire de sa foi, se résolut qu'à l'avenir le moindre avantage idéal lui soit attribué. Il déchira ses habits, son chapeau. Il dissimula de nouveau le cordon de saint François. Il devint aussi tout à fait répugnant et se voua sans hésiter aux odeurs les plus fétides. Il laissa une vaste liberté à ses poux. Ainsi il était sûr de rester tout à fait à l'écart dans ce mépris qu'il n'a pas cessé de suscité de nos jours, étranger à tout et à soi-même. »
« Ce n'est que vers la fin de sa vie qu'on le prendra vraiment sur le fait de se trouver en deux endroits en même temps. Mais il ne le fit jamais exprès, très ignorant de tout miracle. Il n'avait de souci que de chercher la vie éternelle. »
Quel mystère que cette sainteté resplendissante de Saint Benoît Joseph Labre au milieu de ses limites et de ses pauvretés humaines ! Mais n'est- ce pas aussi un exemple qui m'encourage quand je vois mes propres misères humaines ?
Stan
_________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
Sujet: Saint Benoit Joseph Labre 1748-1783 sa prières des 3 cœurs (Vidéo - 3 min) Sam Avr 24 2021, 21:02
Citation :
Saint Benoit Joseph Labre (1748-1783) sa prières des 3 cœurs
« II nous montre que Dieu suffit à lui seul »
C’est « l’un des saints les plus particuliers de l’histoire de l’Église », selon le pape Benoît XVI — né le jour de sa fête. « Il ne représente bien sûr pas un exemple à diffuser, mais il est un indicateur, un doigt tendu vers l’essentiel. Il nous montre que Dieu suffit à lui seul ; qu’au-delà de ce qu’il peut y avoir dans ce monde, au-delà de nos nécessités et de nos capacités, ce qui compte, l’essentiel est de connaître Dieu » (homélie du 16 avril 2012). Le jour de sa mort, les enfants de la rue se précipitent dans la rue et crient : « Le saint est mort ! Le saint est mort ! » C’est dire si son message évangélique s’est diffusé.
Extraits de sa biographie par André Dhôtel
« Lorsque Benoît retourna en France, après des mois, quelque chose avait changé autour de lui. Il était devenu peut-être plus sale (s'il est possible), et il gardait son allure de proscrit, agitant une petite sonnette pour éviter aux gens l'ennui des poux et des mauvaises odeurs. (...) Cependant, il apparait doué de pouvoir qu'il reste tout à fait incapable lui même de reconnaitre. (...) L'amitié s'éveillait partout où il passait.
Son accoutrement ridicule et la répulsion qu'inspirait sa fabuleuse saleté n'y faisaient rien. On ne pouvait se garder d'être saisi par son air pour ainsi dire princier, et une impression de beauté qui venait avant et par delà toute idée pieuse ou sainte. C'était tout simplement lui.
(...) Il ne réduisait pas pour autant la vie de ses poux, s'en tenant à leur égard à des réprimandes discrètes, et les réintégrant dans sa manche lorsque certains s'avisaient d'en sortir.
À Valréas, il logeait dans une remise, dont le propriétaire fermait la porte à clef, et par une de ses distractions qu'il avait de temps à autre, (...) Benoît passait à travers la porte sans se soucier qu'elle fut fermée, et on le retrouvait à genoux devant la croix du cimetière.
Ce fut Marie Poeti qui l'aperçu un jour à Notre-Dame-des-Monts, tout environné de lumière. Il avait la tête haute, le cou allongé, comme d'habitude quand il priait, et il paraissait plus élevé qu'il ne convenait au dessus de la balustrade. Marie Poeti détourna la tête et quand elle le regarda de nouveau, la lumière avait disparue.
Antoine Daffini, venant un soir à Notre-Dame-des-Monts en tenant haut son parapluie, aperçu Benoit tout baigné de lumière. Le prêtre referma son parapluie, se disant qu'il y avait là quelques reflet trompeur, et il ne put qu'écarquiller les yeux aux rayons étranges qui baignaient l'homme de la tête aux pieds.
Puis la lumière s'éteignait et Benoît s'en allait. Il était difficile de le suivre dans Rome, malgré la lenteur accrue de sa démarche. On le disait transporté d'un lieu à l'autre, et se trouvant aussi bien dans deux églises en même temps.
Quand on ensevelit Benoît, ses membres étaient restés souples, et de son corps s'exhalait seulement l'odeur des fleurs que certains avaient jetées tandis que d'autres arrachaient les cheveux, la barbe et découpaient des lambeaux de son sac.
Au cours des années, on vit à Amettes, parmi d'illustres pèlerins, deux vagabonds qui s'appelaient Germain Nouveau et Paul Verlaine. C'étaient les amis de Rimbaud, l'homme aux semelles de vent et qui avait connu aussi le saisissement et la peine d'une pureté indicible. »
Saint Benoît-Joseph Labre - Paul Verlaine lu par Yvon Jean
Source : Saint Benoît Joseph Labre, André Dhôtel, Ed. La Table Ronde, 2002.
Stan
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"Saint Benoît Joseph Labre, Pèlerin de l'Absolu, guide nos pas dans l'inconnu " (Fête le 16 avril) (Vidéo - 4 min - Saint Benoit Joseph - Le chant de Jean-Claude Giannada)