PADRE PIO ET GARABANDAL
Il faut savoir que si Garabandal n’est pas encore officiellement reconnu par l’Église, cette dernière n’a jamais condamné ces apparitions. Par contre, un grand saint s’est prononcé en faveur de l’authenticité de ces apparitions à plusieurs reprises : Padre Pio ! Je pense que ce fait est suffisamment important pour qu’on s’y arrête un peu, surtout depuis que Padre Pio a été canonisé. Voici donc quelques extraits d’une interview faite le 9 février 1975 relative aux contacts entre Padre Pio, Conchita et Garabandal.
Des espagnols en visite à San Giovanni Rotondo ont demandé au Padre Pio s’il croyait à l’authenticité des apparitions de Garabandal et le Père Capucin a répondu de son ton sévère habituel : «Vous le demandez encore?... Combien dapparitions vous faut-il donc, alors qu’elles ont lieu déjà depuis huit mois.»
Le 3 mars 1962, Conchita reçoit une lettre écrite en italien à la machine, non signée, ne portant sur l’enveloppe aucune adresse d’expéditeur, mais seulement un cachet d’oblitération maculé et illisible. La lettre, commençait ainsi : «Chères petites enfants de Garabandal. Ce matin, la Sainte Vierge m’a parlé de vos apparitions ». Et la lettre se termine par ces mots : «Je vous donne seulement un conseil : priez et faites prier, car le monde entre en perdition. On ne vous croit pas et on ne croit pas à vos colloques avec la Dame Blanche ; on y croira quand il sera trop tard».
Conchita demanda à la Sainte Vierge de qui était cette lettre et Elle lui assura qu’il s’agissait du Padre Pio.
(Ce message était du Padre Pio, mais rédigé par le Père Pellegrino, datée du 22 août 1968 et expédiée du Couvent des Capucins, S. Marie de la Grâce, 71013 Giovanni Rotondo, Foggia, Italie.)
Conchita fut convoquée à Rome pour le 13 janvier 1966 par le Cardinal Ottaviani de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Le Cardinal fit venir Conchita par l’entremise de la Princesse Cécile de Bourbon, dont la famille est proche du Cardinal. La Princesse Cécile, tout comme d’autres, avait visité Garabandal pour voir les extases, mais n’avait pas fait la connaissance de Conchita. Elle se rendit à Garabandal en janvier 1966, précisément pour informer Conchita que le Cardinal Ottaviani désirait la voir.
Pour ce voyage à Rome Conchita fut accompagnée par sa mère, par la Princesse Cécile, le Père Luna, un prêtre de Saragosse que Conchita rencontra pour la première fois lorsqu’il visita Garabandal en 1965, et le Professeur Medi, ex-ambassadeur d’Espagne auprès du Vatican.
- Conchita : «Comme nous devions attendre un jour à Rome avant de voir le Cardinal Ottaviani, le Professeur Medi suggéra que nous profitions du temps qui nous restait pour aller à San Giovanni pour voir le Padre Pio. Nous arrivâmes vers 9 heures du soir et on nous dit que nous ne pourrions pas voir le Padre Pio avant le lendemain à sa Messe de 5 heures.»
Avant la Messe, le Père Luna et le Professeur Medi se rendirent à la sacristie pour annoncer la visite de Conchita et Padre Pio demanda : «Conchita de Garabandal ?» Le Professeur répondit par l’affirmative et le Padre Pio dit alors : «Venez ce matin à 8 heures».
- Lors de cette visite, qui était dans la chambre avec vous ? - «Seulement ma mère, le Père Luna, et un prêtre du monastère qui parlait l’espagnol. Je me souviens que j’avais le crucifix baisé par Notre Dame, et je dis au Padre Pio : ceci est la croix baisée par la Sainte Mère; accepteriez-vous de la bénir ? Il prit alors mon crucifix baisé par Notre Dame et le plaça dans sa main gauche, sur le stigmate. Il prit ensuite ma main et la plaça sur sa paume, fermant les doigts sur ma main, et de sa main droite il bénit ma main et la croix. Padre Pio fut très amical et bienveillant.»
«Par la suite, un soir d’octobre 1968, je reçus un télégramme me demandant de venir à Lourdes pour y prendre une lettre du Padre Pio. Le télégramme était signé du Padre Pellegrino. Un prêtre qui était au village à ce moment là me conduisit tout de suite avec ma mère à Lourdes.
Pendant que j'étais là, Padre Bernadino Cennamo, capucin du couvent San Pascal de Benevento (Italie), et intime du Padre Pio, (Il devint d’ailleurs le supérieur à San Giovanni de Rotondo) me donna une lettre venant du Padre Pio et un morceau du voile qui couvrit le visage du Padre Pio dans son cercueil. En me le donnant, Padre Bernadino me dit qu’avant de mourir, Padre Pio a donné un message pour toi et il a dit: «Quand je mourrai, le voile qui couvrira ma figure doit être donné à Conchita». Padre Bernadino me dit ensuite qu’il n’avait pas cru aux apparitions avant que le Padre Pio lui eut dit cela.»
- Est-ce que vous avez ces deux lettres ? «Oui, Ma mère les a en Espagne.»
Profitant de cette rencontre je dis à Padre Bernadino : «Comment se fait-il que la Vierge a dit que le Padre Pio devait voir le miracle et il est mort ? Padre Bernadino me dit : Il a vu le miracle avant de mourir. Il dit que le Padre Pio le lui avait dit…»
- «De retour chez moi, j’ai écris une lettre à une amie qui vit à Madrid pour lui raconter ce qui s’était passé. Alors que j’écrivais, j`avais le voile devant moi, et soudain toute la chambre fut remplie d`un parfum. J’avais entendu parler des parfums du Padre Pio mais sans y faire beaucoup attention. La chambre sentait si fort et si bon que je me mis à pleurer. C`était la première fois que je faisais cette expérience.»
Conchita ne fut pas la seule à avoir eu des contacts avec Padre Pio dans le cadre de Garabandal. Joey Lomangino, l’aveugle de New York d’origine italienne qui doit recevoir des yeux neufs lors du Miracle avait perdu la vue ainsi que l’odorat lors d’un accident en 1947. Pas très croyant et encore moins pratiquant, sur les conseils de membres de sa famille, il se rendit malgré tout à San Giovanni Rotondo en 1961, puis à partir de 1963, trois à quatre fois par an. Il avait été converti par Padre Pio et retrouvé l’odorat par un des fameux parfums du Padre qui était tellement violent qu’il avait failli le faire tomber à la renverse.
A noter que le Padre Pio ne lui a obtenu que la guérison de l’odorat pour ne pas interférer avec la Vierge qui Elle va lui rendre la vue lors du Miracle. Comme quoi on ne se marche pas sur les pieds entre Grands de ce monde et de l’autre !
Joey avait entendu parler de Garabandal et avait demandé à Padre Pio si la Vierge y apparaissait réellement et s’il devait s’y rendre. Le Padre Pio à dit : OUI!
La prise de position de ce grand Saint est suffisamment importante pour que nous prenions ces apparitions très au sérieux et à nous préparer pour ce grand événement.
Malheureusement, Joey Lomangino est décédé le 18 juin 2014 à 10h30, heure de New York, le jour de l’anniversaire de la première apparition de l'Archange Saint Michel à Garabandal.
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