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 Coronavirus : «Il va falloir choisir» entre les malades, admettent des soignants (Vidéo - 2 min - Coup de gueule d'un médecin devant le manque de moyens)

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AuteurMessage
Stan

Stan


Date d'inscription : 30/08/2010
Localisation : Québec, Canada

Coronavirus : «Il va falloir choisir» entre les malades, admettent des soignants (Vidéo - 2 min - Coup de gueule d'un médecin devant le manque de moyens) Empty
MessageSujet: Coronavirus : «Il va falloir choisir» entre les malades, admettent des soignants (Vidéo - 2 min - Coup de gueule d'un médecin devant le manque de moyens)   Coronavirus : «Il va falloir choisir» entre les malades, admettent des soignants (Vidéo - 2 min - Coup de gueule d'un médecin devant le manque de moyens) Icon_minitimeMar Mar 17 2020, 22:21

Citation :

Coronavirus :
«Il va falloir choisir» entre les malades,
admettent des soignants


Faute de places suffisantes en réanimation,
des soignants dans les zones les plus touchées
par l’épidémie nous confient avoir renoncé à intuber
des patients de 70 ans, déjà malades.

Coronavirus : «Il va falloir choisir» entre les malades, admettent des soignants (Vidéo - 2 min - Coup de gueule d'un médecin devant le manque de moyens) 94980089_2997339826971464_3207377561134825472_o.jpg?_nc_cat=109&_nc_sid=8024bb&_nc_ohc=p9P_1zzq_-YAX83Cnwr&_nc_ht=scontent.fymy1-1
A l’hôpital Emile-Muller de Mulhouse, ce mardi.

Elle est dans l'œil du cyclone. Depuis des jours, Delphine (les prénoms ont été
modifiés pour garder l'anonymat) doit faire face à une déferlante de patients qui
arrivent à Mulhouse, l'un des foyers les plus importants de l'épidémie de coronavirus
en France. Dans son hôpital, cette infirmière nous raconte ses longues journées
éreintantes. Puis marque un silence avant de lâcher d'une voix triste :
« Oui, on commence à trier les patients. »

Trier ? Face à l'afflux massif de malades dans l'Hexagone, certaines réanimations,
comme plusieurs dans le Grand-Est, sont déjà saturées. Dès lors la question tant
redoutée se pose : si on ne peut pas soigner tout le monde, doit-on privilégier
certaines personnes ? Delphine acquiesce. « C'est comme en médecine de guerre,
il va falloir faire des choix. Ce sera en fonction de l'âge ou de l'état de santé.
»


Dans quelques hôpitaux à Paris ou dans l'Est, ils ont déjà dû se résoudre à cette
douloureuse sélection. « Nous avons dû prendre cette décision pour une personne
de 70 ans qui souffrait d'autres maladies et parce que nous n'avions pas assez
de place », poursuit Delphine. Une situation que cette professionnelle craint
d'affronter à nouveau, le pic de l'épidémie n'étant attendu que dans quelques jours,
voire semaines. « C'est dur, c'est très dur, souffle-t-elle. On n'est pas là pour ça. »

Violent mais réaliste. Le cas du septuagénaire, décrit par Philippe, est-il unique ?
« C'est arrivé pour plusieurs patients », dit-il, à demi-mot et embarrassé. Des
confidences tellement sensibles que ces blouses blanches acceptent de les livrer
à condition de rester anonymes. « On n'a pas le droit de vous parler mais, si on le
fait, si on se mouille, c'est parce qu'il ne faut pas prendre cette épidémie à la légère.
Elle est t très grave, j'ai peur pour mes proches, j'espère vraiment qu'ils ne vont
pas choper ce truc, précise Delphine. Les pronostics en réanimation ne sont
pas très bons.
»

«On trouvera des moyens»

Mais la maladie n'est pas la seule fautive, les équipes manquent aussi de moyens :
« On a besoin de plus de respirateurs. » Un cri d'alerte partagé par une autre
urgentiste d'un hôpital parisien : « Il nous faut plus de matériel. Des malades, y
compris des jeunes, décompensent en moins de vingt-quatre heures. » Rappelons
tout de même que plus de 80 % ont des formes bénignes et que 98 % guériront
du Covid-19.


Coup de gueule d'un médecin généraliste
contre le manque de moyens

(Situation dramatique dans le Grand Est)



Choisir le patient qui aura le plus de chance de s'en sortir ? Jean-Michel Constantin,
lui, n'a pas été confronté à ce dilemme.
Médecin réanimateur à la Pitié-Salpêtrière,
à Paris, et secrétaire général adjoint de la société française d'anesthésie et de
réanimation, il a bien entendu ces « bruits de sélection » du côté du Grand-Est,
mais garde son sang-froid
. « Il est hors de question que, en France, on refuse de
réanimer des patients qui en ont besoin. On trouvera des moyens. Je ne sais pas
comment, mais on trouvera…
»
, nous dit-il, au téléphone alors qu'il sort à l'instant
de la chambre d'un malade.

Eviter un scénario à l'italienne

Mais les solutions ne sont pas qu'à l'hôpital mais d'abord en amont, dans la
population. « Dans l'esprit des gens, le virus n'est pas assez grave, pour qu'ils en
aient vraiment peur. Alors que si vous dites Ebola, là, personne ne moufte. C'est
très dommage », regrette-t-il, nous appelant tous à rester chez nous, et à nous
frotter les mains, « réellement et pas avec une seule goutte de savon ».

« On risque d'être dépassés, lance le professeur Rémi Salomon, haut responsable
de l'Assistance publique des hôpitaux de Paris. Beaucoup, peut-être des centaines
de milliers de personnes sont en période d'incubation. On risque un scénario à
l'italienne.
» Comprendre : le nombre de malades est tellement élevé que les
hôpitaux n'arrivent plus à faire front.

Conséquence, depuis une dizaine de jours, nos voisins latins sont confrontés en
permanence à un choix déchirant : intuber un homme de 40 ans ou un autre de
60 ans.
« En Ile-de-France, on essaie de doubler voire de tripler notre nombre de
lits en réanimation. » Et éviter ainsi une réplique de l'exemple transalpin :
« On fait tout pour ne pas en arriver là. »


Source : http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-le-tri-de-malades-en-reanimation-oui-c-est-deja-arrive-17-03-2020-8282217.php#xtor=AD-1481423552



Stan

_________________
"Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
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