A propos du dossier du diocèse de rennes sur cette question :
N'aurait on pas pu reprendre les conclusions du P B Saintot mettant en cause les motifs qui auraient du conduire l'équipe medicale à l'envoyer dans une unité de soins dédiés à ces types de handicap, ou même en HAD ( hospitalisation à Domicile comme demandé par les parents du handicapé ? N'était ce pas un avis autorisé de le dire face à la decision de le faire mourirde faim et de soif ( même sans devoir souffrir : un calvaire de plus de 14 jours) ?
Par ailleurs en cette fete du Sacré Coeur de Jésus , date choisie pour la publicationde la décision de la Cour de Cassation , il n'est pas déplacé de parler en terme ecclésial et donc spirituel : est il indécent , s'agissant d'une famille catholique que le "condamné " puisse avoir accès à un accompagnement fin de vie digne et respectueux desa religion et de l'affection des siens ?
N'est il pas remarquable que les deux premières fondations en honneur du Saint Sacrement soient situéées dansdes fondations cisterciennes du 12 è siècle, à proximité de Reims , par des disciples de st Bernard de Claivaux . Ces sanctuaires n'invitent ils pas a appeler les cathliques à adorer Dieu dans ce Sacrement de l'Amour de Dieu pour l'humanité et en particulier les plus vulnérables et les pécheurs ?
Enfin , du point de vue de la famille , n'y a t il pas à faire une là une symbolique de notre pays et de notre église : l'homme abandonné par son épouse, condamné à mort par les generations qui suivent , seulement défendu par une poignée de la generation "ancienne ". Notre pays n'a t il pas plus de 2% de pratiquants à l'instar de celle de ces deux parents ? L'eglise figure de l'épouse est elle suffisamment courageuse pour dire la verite en matière de defense du blessé sur la route ? Les generations de demain ne demanderont elles pas à l'instar des autorités du pays la suppression pure et simple du culte qui permet à l'humanité d'accéder au salutet à la vie éternelle ?