Apprendre à exprimer sa colère

Yves Boulvin
est formateur en relations humaines, psychologue et consultant. Il organise depuis de nombreuses années des stages en entreprise,parallèlement à son activité de thérapeute. Il anime depuis plus de dix ans les émissions Foi et psychologie retransmises sur différentes radios francophones
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Dieu a mis en nous une énergie de vie considérable, et il nous en faudra pour réagir à toutes les circonstances de notre vie et pour entrer dans l’infini de l’Amour de Dieu. Or, si cette énergie au départ est positive : l’amour qui répond à l’Amour, l’amour qui cherche l’Amour, elle se retourne rapidement dans notre enfance à cause des manques affectifs que nous avons pu vivre ou ressentir, et des obstacles que l’on a mis à la réalisation de nos désirs, besoins et projets. Tout cela a créé en nous des révoltes, des désirs inconscients de mort, suivis de profondes culpabilités.

Accueillir l’enfant en colère

On a considéré pendant longtemps qu’un enfant qui se mettait en colère « faisait des caprices » et s’il rouspétait, on le rabrouait avec parfois des phrases assassines du type : Tu es méchant. C’est ainsi que nous avons accumulé tout un tas de colères que bien souvent nous avons refoulées parce que « ça ne se faisait pas » ou que nous avions à être un gentil petit garçon ou une gentille petite fille.

Heureux les parents qui savent dire devant la colère de leur enfant : Je comprends que tu sois en colère car l’autre jour, je n’ai pas vraiment répondu à ton attente. J’étais fatiguée. Comprends à ton tour que je ne suis pas toujours disponible. Aussi, pour l’avenir, je te propose de…

Le rôle des parents est d’accueillir et de comprendre ces colères et de les orienter positivement. Par exemple, le sentiment d’injustice que, à tort ou à raison, vit un enfant, peut faire de lui plus tard un insurgé de Dieu comme l’abbé Pierre, ou un saint extrêmement doux comme tous ces saints colériques dans leur enfance qui, ayant ensuite rencontré l’Amour ont transformé l’énergie de leur colère en ardeur, en action et en service pour le Seigneur.

Des boucs émissaires

Aujourd’hui, je me rends compte que je fais payer à d’autres mon passé alors qu’ils n’en sont pas responsables. Fatigué en rentrant le soir, je me dispute avec mon conjoint ; en fin de journée, je m’irrite contre mes enfants ; j’ai des boucs émissaires, par exemple telle personne qui rentre au mauvais moment dans mon bureau ou tel automobiliste qui fait - selon moi - une erreur de conduite… Je reconnais mon passé blessé à travers les réactions
disproportionnées et répétitives que j’ai vis-à-vis de certaines personnes, souvent proches, ou bien à certains moments de la journée, par exemple sous l’effet du stress ou de la fatigue.

Les poubelles psychiques

Alors, de la même façon que je vais aux toilettes chaque jour et que je me libère ainsi de ce qui m’encombre, que je sors mes poubelles plusieurs fois par semaine, sans y revenir, je vais apprendre à sortir mes poubelles psychiques dans des lieux faits pour cela : en faisant du sport, en tapant sur un punching-ball, en allant crier en forêt, en écrivant pour moi des lettres incendiaires que je n’enverrai pas, en faisant une thérapie individuelle ou de groupe… Dans tout cela, je veille à pouvoir sortir ce qui m’encombre, sans me défouler sur quelqu’un qui n’est pas responsable de ce que j’ai vécu antérieurement. Certains thérapeutes proposent des rendez-vous quotidiens avec nos colères pendant à peu près un mois, pour entrer dans la compréhension véritable de ce qui les a déclenchées et pouvoir totalement les liquider.
Une autre façon de gérer nos exaspérations est de les transformer par l’art, la musique, le chant ou toute autre expression de ce genre. Quoi qu’il en soit, je ne m’enferme pas dans la croyance que la colère est quelque chose de négatif en soi. Dans le cas contraire, je risque de la refouler, de trop contenir mes emportements et de sombrer dans un état de passivité, de fatigue, d’apathie, comme le font certains adultes à qui l’on disait quand, enfants, ils se mettaient en colère : Tu es fatigué, va te coucher !

Chercher des solutions plutôt que des coupables

La colère exprime en général une blessure d’amour, un sentiment d’injustice ou d’incompréhension, un dynamisme créateur qui a du mal à trouver sa place. Ainsi au lieu de la combattre, de l’enfouir ou de trouver un bouc émissaire, je vais lui redonner un sens positif. Lorsque je me sens en colère, que je sens ma poitrine en feu, je vais d’abord me mettre dans un bain d’Amour, un cœur à Cœur avec Dieu, si doux, si tendre, si aimant, qui va m’aider à relativiser (Est-ce si grave ?), à percevoir les causes de mon irritation et à me sentir totalement compris.

Ensuite, une fois pacifié, je vais pouvoir me demander quelle action accomplir maintenant. Est-ce que je peux faire changer la situation ? Qu’ai-je à dire et comment le dire ? J’apprends à me positionner par rapport aux personnes avec qui je me sens en conflit. Ni persécuteur ni victime, ni « paillasson » ni « hérisson », je m’exerce à chercher des solutions plutôt que des coupables (1). Quand tu…, je réagis mal parce que je… Aussi, je te propose de… Ce qui nous permettrait tous les deux de… Qu’en penses-tu ? Ou encore : Quand je fais ou dis…, je vois bien que tu le vis mal et que tu réagis fortement. Pourtant, mon intention est de… Aussi, je te propose de…

Tout ce qui s’applique aux autres s’applique d’abord à moi-même. Me mettre en colère contre moi-même, m’en vouloir, ou m’en vouloir de m’en vouloir, me fait tourner en rond et m’enferme dans un cercle vicieux. Or je vois bien que la simplicité de cœur à laquelle je suis invité, c’est d’accepter mes erreurs et de mettre en place de nouvelles dispositions.

Comprendre ou juger ?

M’en vouloir signifierait que je continue à me juger, que j’ai l’ambition illusoire d’être parfait immédiatement et que je continue à vivre dans la croyance que je ne peux être aimé que si je suis impeccable. Faut-il vraiment mériter l’amour ? Comprendre ou juger, il faut choisir… Dieu m’apprend à être mon meilleur ami, à être plus doux avec moi-même.

Si je me rends compte qu’en fait, je suis tout petit devant Dieu (Puis-je façonner un corps humain, édifier des montagnes, placer des astres dans les cieux ?) et qu’Il est ce Père-Mère qui aime son enfant infiniment ; si par ailleurs je pardonne moi-même à mes enfants leurs erreurs, je sais que je me tromperai encore et encore mais que, à chaque fois, inspiré par l’Esprit Saint, je tirerai la leçon, je prendrai les décisions qui s’imposent et j’agirai au bon moment.

SOURCE :1 J-D Chiffre et C. Rubaud, L’affirmation de soi, éd. Bernet-Danilo 1999.

Merci beaucoup Mary-Ray pour ce document!
Vraiment cela est très de mise et bon en tout temps.
Je vais l'envoyer à mes contacts.

Bonne journée, toute petite à Jésus, Marie.
Dieu t'aime et moi aussi!

Merci Mary-ray,

Je médites ca dans mon coeur...

Sois béni petite soeur

La sainte colère ça existe comme d'ailleurs la légitime défense et jésus en chassant les marchands du Temple à exprimé sa colère et aussi en chassant les esprits mauvais

la colère c'est pas facile à maitriser, mais avec l'aide de Dieu on y arrive

Violaine

La colère c'est utile pour débloquer les impasse ce qu'iul faut éviter c'est d'y perdre la tête et pire son état de grâce .

Déjà, en vous mettant en colère, vous perdez la tête !

En effet, quelqu'un qui garde son calme ne se met jamais en colère. S'il le fait, c'est qu'il vient de perdre la tête !

La colère est un péché, dois-je vous rappeler.

Octo !

La sainte colère de Jésus n'était pas un péché.

Veuillez effacer ce message. Erreur !

territoire en héritage a écrit:

La sainte colère de Jésus n'était pas un péché.

Ce n'est pas de ça qu'on parle ici !

Octo !

Tétraèdre a écrit :

"La sainte colère ça existe comme d'ailleurs la légitime défense et jésus
en chassant les marchands du Temple à exprimé sa colère et aussi en
chassant les esprits mauvais"

et :

"La colère c'est utile pour débloquer les impasse ce qu'il faut éviter c'est d'y perdre la tête et pire son état de grâce."


En lisant cela, je me dis qu'il est important de voir ce qui se passe dans le coeur de la personne qui se met en colère : vers quoi s'oriente son coeur ?

- défendre une juste cause, et réagir avec force dans ce but ?

- ou tout autre mouvement relevant déjà en soi d'un péché (jalousie, amour propre ou orgueil démesuré, envie de dominer l'autre, aspect têtu du caractère ou mauvaise volonté, incapacité à se remettre soi-même en question, etc...) et qui provoque que l'on se mette en colère et de manière aveugle ?

Dans le premier exemple, je verrais la réaction de quelqu'un qui tente de défendre une personne attaquée injustement, ou de départager deux personnes qui se battent et dont l'une a attaqué l'autre injustement... bref, il s'agit d'une colère justifiée, tout comme la "légitime défense" est justifiée en droit, à condition qu'elle ne dépasse pas certaines bornes...

Toute la difficulté, une fois discerné si l'on est dans le premier ou le second cas de figure, est de maîtriser la colère ainsi ressentie...

Jésus a vécu une "sainte colère", c'est-à-dire une colère qui n'avait aucun élément de péché en soi, et qui était toute orientée vers une sainte cause...

Je pense que Territoire, en nous rappelant que Jésus a vécu une sainte colère, a peut-être voulu souligner que cela existe aussi pour nous...

Je constate que dans le défilé pour protester contre la photo blasphémant le Christ qui était exposée à Avignon, il a été parlé d'exprimer notre "colère" en tant que chrétiens face à ce traitement du Christ, or il ne s'agit pas là d'une colère tel qu'on la comprend quand on parle de péché.

C'est donc un fait que la colère est un des péchés, ceci est indéniable, mais je pense que sous ce même mot, se cache une autre réalité également, qui n'est pas un péché... mais il doit y avoir d'autres personnes qui en ont parlé mieux que moi certainement.

Dans le catéchisme de l'Eglise catholique, j'ai trouvé aux références 2302 et suivantes une réflexion sur le thème "La sauvegarde de la paix", avec certains aspects concernant la colère, pour ceux que cela intéresse.

Et sous les références 2263 et suivantes, une réflexion concernant la "Légitime défense".

Deux prêtres qui écrivent dans le magazine "FAmille Chrétienne", Pascal IDE et Luc ADRIAN ont collaboré pour écrire un livre sur "Les 7 péchés capitaux" ou ce mal qui nous tient tête...

Le chapitre 7 commençant à la page 165 est consacré au thème de la Colère, pour ceux que ça intéresse.

Je cite un passage tiré de la page 166 :

"Toute la Bible est striée des foudres de justes colères. Celle du "doux Moïse" devant l'idole du veau d'or. Celles du Jésus lui-même (...)

Plus encore, l'absence de bile est un péché. Une lâcheté ! Saint Jean Chrysostome n'hésite pas à écrire : "Celui qui ne se met pas en colère quand il y a une cause pour le faire, commet un péché." "

Et les auteurs de souligner plus loin que cette question de la colère ne fait pas l'unanimité dans la Tradition de l'Eglise.

Je vous assure que la suite de l'ouvrage est passionnante, je veux bien en écrire d'autres extraits si le coeur vous en dit... des réflexions de divers saints sont citées, et les auteurs nous encouragent en disant que tout n'est pas si contradictoire qu'il en a l'air... donc on a espoir de parvenir à une pensée juste sur ce thème si délicat...

fleurette

En colère pour sauver
En colère pour s'y perdre
En colère pour perdre l'autre
En colère contre le mal
En colère contre le bien
En colère contre Dieu
En colère contre les méchants
3 bien et 4 mal

Désolée...moi je vois,

1 bien et 6 mal....

Ben non, Céline, la colère en question qui serait bonne est celle que l'on ressent face au mal, aux méchants et leurs oeuvres et celle qui nous pousse à réagir pour venir en aide à notre prochain et le sauver...

Il n'est pas dit que cette colère là doive déboucher sur un manque d'amour !

ou un manque de pardon envers ceux qui font le mal... mais jamais Jésus ne nous a demandé d'aimer le mal en soi... il a bien dit à Judas à propos de sa trahison : "il aurait mieux valu que tu ne viennes pas au monde" et pourtant Jésus aimait Judas et était prêt à le pardonner jusqu'au dernier instant... pareil pour ceux qui font du mal à ces petits innocents : Jésus a dit à leur sujet qu'il vaudrait mieux qu'ils ne soient pas nés, ou qu'on leur mette un poids autour du cou et qu'on les jette du haut d'une falaise dans la mer... cela à mon avis "avant" qu'ils ne commettent le mal en question... et cela n'enlève rien au Pardon que Dieu donne à qui regrette sincèrement et pleure sur ses péchés...

Alors moi j'ajoute une sainte colère supplémentaire : celle que le pécheur sincèrement repenti ressent contre les péchés par lesquels il a blessé son prochain et offensé Dieu... cela n'enlevant pas le fait que le pécheur sera amené à devoir se pardonner même à lui-même le mal qu'il a pu faire...

fleurette

Le pardon le plus difficile a accorder et bien a NOUS même...

La colère de Jésus était pour le Salut des âmes qui adoraient d'autres Dieu dans un lieu SAINT.
Cette colère est a mon avis Sainte par son fondement qui étaient de sauver des âmes et de redonner a ce lieu un esprit de prières et de culte non a l'argent mais a DIEU.

Dieu ne se met en colère que dans ce seul but...

Sauver des égarés...Il n'y a pas d'orgueil , ni de mal en lui ,il est AMOUR !

Alors que nous nous mettons en colère quelle est le véritable sentiment dans notre coeur ???

Si cette colère est ORGUEIL, genre pour ne perdre la face ou dans tout le sens de cette expression c'est une colère qui est contre nous et notre prochain...

Céline

Bien sûr Céline, et en fait, ce que nous avons dit plus haut est un exercice intellectuel, cela nous permet déjà d'avoir les idées claires, ou d'y tendre, mais il est vrai que dans la réalité, lorsque nous nous mettons en colère, même dans un but en apparence louable, il peut y avoir un mélange des deux dans notre coeur, et parfois après un petit temps de recul et de prière, les choses nous apparaissent plus clairement... mais tout de même, notre coeur aussi peu répondre à une sainte colère , même si c'est peut-être rare... après tout le Seigneur nous a faits à son image, et si nous portons plein de contradictions en nous, nous portons aussi de manière pure un certain nombre de vraies émotions ou valeurs, un vrai Amour pour le prochain, et en soi il mérite toujours d'être reconnu en soi et accueilli pour ce qu'il est, sincère !

fleurette

Si cette colère est ORGUEIL, genre pour ne perdre la face ou dans tout le sens de cette expression c'est une colère qui est contre nous et notre prochain


Hé oui et je pense que nous pauvres humains c'est cette colère là que nous avons

Exprimer une colère , humainement parait soulager , car libéré de ce qui pesait sur le coeur .

" Peser sur le Coeur " voilà 4 mots qui "pèsent "!

Si cette colère nous pèse c'est que nous avons " mal digéré quelque phrase que l'on nous a dite , attitude de quelqu'un envers nous etc...

Cela montre un dépit , un " écoeurement " qu'il est indispensable d'évacuer pour se sentir mieux ( comme après manger trop ou quelque denrée que notre estomac n'arrive pas à assimiler )

Ceci est valable pour les maux physiques , qui touchent au bien-être du corps .


Il y a besoin d' "évacuer " une colère...geste qui soulage .et qui correspond aux maux de l' esprit.. provoqués par autrui .... ressentiments , injustice , trop plein d'attitudes qui fâchent

Saine colère ..pour remettre les choses à plat et reprendre la route , rassénéré

Mais il y a aussi les " mauvaises colères " injustifiées , exprimées avec l' intention de faire mal à l'autre ....mauvaise compréhension mutuelle ...caractère difficile et peu enclin au dialogue et l'acceptation de la divergence d'opinion

Cette "mauvaise colère " n'amène aucun soulagement elle est très négative pour celui ou celle qui la reçoit et même pour la santé de celui ou celle qui l'a exprimée

Car , que nous le voulions ou pas , nos maux de l'esprit influent sur nos maux du corps

Avant de pousser une colère toute humaine soit elle , réfléchissons sur sa nature

Si cela ne nous parait pas possible , alors ...c'est que nous avons du " boulot " à faire sur nous.

Nous sommes tous pareils ...à moins d'être arrivé à un degré de Sagesse où le mot " Colère " n'existe plus....car ayant acquis un esprit d'analyse rapide des situations qui arrêtent NET toute expression de Colère !

Mais , çà c'est comme le Paradis , cela se mérite !!

Chère Mary-Ray, j'aime te lire, car tu apportes encore de nouveaux éléments à cette réflexion, et je pense que le moment est venu de partager, comme exemple de maîtrise sur nos pulsions et mouvements intérieurs, l'anecdote arrivée à St François de Sales, qui était réputé pour être très calme, mais il n'étais pas né comme cela, et je cite nos deux prêtres "Luc Adrian et Pascal Ide" :

"Saint François de Sales n'est pas né doux comme un agneau. Son analyse graphologique a montré que, jeune, il était très violent. Un jour qu'on lui reprochait de n'avoir pas été assez sévère, il répondit :

"Que voulez-vous ? J'ai fait ce que j'ai pu pour m'armer d'une colère qui ne péchât point et à vous dire vrai, j'ai craint de perdre en un quart d'heure le peu de douceur que je travaille à amasser depuis 22 ans goutte à goutte comme la rosée dans le vase de mon pauvre coeur." "

Nos deux prêtres invitent les accompagnateurs spirituels à faire leur ce conseil du Dictionnaire de spiritualité :

"Les tempéraments trop ardents, trop prompts à trouver justes les causes de leur colère, auraient d'ordinaire intérêt à s'inspirer de la pensée de St François de Sales, à se défier de leur jugement et à pencher plutôt du côté de la douceur ; ceux qui sont plus mous et qui par crainte des responsabilités, par manque de fermeté dans l'esprit ou par une prudence trop humaine inclineraient plutôt vers la solution douce, à prendre le parti de la force. Les uns et les autres, en réagissant contre leur nature, trouveront plus facilement le juste milieu auquel il faut se tenir. On éviterait de la sorte beuaoucp de colères injustifiées et beaucoup de faiblesses, trop aisément acceptées."


Plus loin dans l'ouvrage "Les 7 péchés capitaux", p. 169, ils nous donnent des balises :

"Comment être certain que la colère set au service d'une cause légitime ?

Trois conditions sont impératives : un objet juste, une intention droite, une réaction proportionnée. La colère devient donc un péché lorsqu'elle est injuste, vindicative ou démesurée. (...) un seul de ces facteurs négatifs suffit à la troubler."

La colère pour répandre le bien c'est bien et cela sans perdre la tête et sans couper les têtes
La colère contre le bien c'est mal en toutes circonstance
Mais Heureux les doux et humbles de coeur qui accueillent les méchants en montrant l'exemple du bien dans le mal

Merci Tétraèdre d'exprimer si admirablement cela :

"Heureux les doux et humbles de coeur qui accueillent les méchants en montrant l'exemple du bien dans le mal"

Je voulais dire le bien SANS le mal mais c'est bien aussi le bien DANS le mal car le mal est plus souvent qu'autrement un mélange de bien et de mal et non pas un mal absolu .
Et le méchant l'égaré l'injuste aime les flatteries donc c'est intéressant de lui montrer ce qu'il a de bien en lui pour finalement lui indiquer ce qu'il pense dit et fait mal

[doublon effacé]

La colère bonne ou mauvaise ne donne que des soucis......!

Pendant longtemps je suis restée en colère contre le système de la société, l'exploitation patronale, contre des mauvaises relations familiales......pour obtenir quoi ? un mal-être.....!

Avec le temps et les prières, Le Seigneur m'a fait comprendre et m'a aidée à briser mes chaînes, à dénouer tous mes noeuds,
à ne plus être réfractaire......à être au-dessus de la mêlée......

Avec le temps, Dieu m'a appris à le laisser agir en moi....... pour obtenir quoi ? ma délivrance....!

Un jour nous verrons par les yeux de Dieu ce qu'a fait la colère à notre âme, à Dieu et à notre prochain et ce jour nous en pleurerons un fleuve de larmes !!!

Prends pitié de nous Seigneur.

Ouvres nos coeurs à ta douceur, ta patience et ton pardon, fais de nous des enfants dignes d'être enfants de Dieu.

Pardon et miséricorde pour tous nos péchés.

Céline

Le contraire de la colère c'est la douceur donc comment être doux et humble de coeur envers ceux qui mentent volent et tuent et sont des idolâtres ?
C'est évident que la douceur en toutes circonstances est préférable à d'incessantes colères non contrôlées
La colère accumulation d'insatisfaction est sûrement une terrible et mauvaise colère et la colère spontanée réactive irréfléchie aussi .

Rien n'est facile.......!

Que Dieu aie pitié de nous !

et nous savons qu'Il nous aime malgré nos faiblesses.....!

Merci Seigneur d'être avec nous !

à qui irions-nous ?

Merci Céline, mais c'est celui-ci du Jeu 28 Avr 2011 - 21:18 dont je voulais la suppression et les deux autres, ce n'était que pour la suppression de celui-là en fait. Donc pourriez-vous le supprimer ? et merci d'avance pour cela.

Comme chacun le sait , la Colère est toujours une mauvaise conseillère .
Elle nous " sort de nos limites " et nous fait dire des choses qui souvent que nous pensons pas vraiment.... mais il est trop tard ...les choses sont dites !

Comme il est juste le dicton qui dit " tourne 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler " et je rajoute ...sous le coup de la colère !

Humains , nous sommes et notre nature normalement " batailleuse " depuis l'origine de l'homme a besoin de se libérer des limites que notre éducation religieuse nous a apprise , celle d'être attentif à ne pas blesser verbalement et physiquement nos frères .

Mais , en homme et femme intelligent , nous devons être capables de réprimer nos colères ...tout du moins à apprendre à les canaliser .

Toute colère non maitrisée peut avoir des incidences blessantes ce qui est contraire à l' Amour fraternel !

Tout se répare !

OUI ! ce qui est blessé peut-être cicatrisé
OUI ! ce qui est malade peut-être guéri
OUI ! ce qui est mort peut-être réssucité
OUI ! ce qui est tordu peut être redressé
OUI ! ce qui est abimé peut-être restauré
OUI ! ce qui est froid peut-être réchauffé
OUI ! ce qui est raide peut-être assoupli
Oui ! ce qui est insupportable peut-être supporté

Oui ! cela vaut le coup d'essayer car Jésus est le grand Réparateur et Guérisseur !




Source :www.jeveuxvoirdieu.org ( très beau site )

Mary-Ray a écrit :

"Toute colère non maitrisée peut avoir des incidences blessantes ce qui est contraire à l' Amour fraternel !"


Et le pire de tout, Mary-Ray, c'est que lorsqu'on revient vraiment dans une vraie attitude d'Amour envers l'autre, on ressent au fond de notre âme une réelle douleur à l'idée d'avoir pu blesser l'autre que l'on AIME de nouveau librement dans le Seigneur... et cette douleur peut demeurer bien longtemps après... à chaque fois qu'on y repensera, on se dira "ouille, j'ai pu être comme ça, ressentir telle ou telle autre émotion négative..." et le coeur a mal... parce que tout ce qui va contre l'AMOUR auquel Dieu nous invite les uns envers les autres, cela blesse le Coeur de Dieu présent en nous, et blesse notre propre capacité à aimer, qui est à l'image du Coeur de Dieu...

Moi je l'ai expérimenté personnellement, je parle en connaissance de cause.

Je pense qu'il y a une douleur justifiée qui nous fait crier vers Dieu notre souffrance lorsque quelqu'un nous blesse, et l'on peut avoir de la peine à aimer cette personne durant le temps où l'attaque a lieu, continue ou se poursuit... on peut avoir besoin de se protéger soi-même d'une personne malveillante par exemple, ... mais si en même temps que la douleur devait monter en nous un sentiment de vengeance, de haine ou de colère non maîtrisée, cela nous blesse dans notre capacité à aimer, cela laisse en nous-mêmes une trace de suie, d'ombre qui nous cache la lumière, et lorsque la blessure reçu de l'autre aura guéri, on se rendra compte alors qu'on y a rajouté une blessure supplémentaire de notre propre fait... celle d'avoir permis qu'entre dans notre coeur autre chose que l'AMOUR auquel Dieu nous convie...

Tous les manques d'Amour nous font perdre notre Paix intérieure.

Si une blessure reçue nous fait perdre notre paix, nous pouvons à tout moment crier vers Dieu notre peine, et Lui nous délivre promptement, j'ai si souvent expériementé des délivrances dans la minute voire les secondes qui suivent mon cri vers Dieu... même si ces minutes ou secondes pesaient lourd, car j'avais crié et voici que j'étais encore prise avec mon problème... mais soudain, oh quelle grâce, la délivrance était palpable, je ne portais plus ce poids, mais j'étais envahie par la PAIX retrouvée par grâce de Dieu !

Tandis que en surfant sur la vague de la colère, celle-ci peut grossir comme une boule de neige, et il nous semble alors faussement que seule une vengeance peut nous en délivrer... que non ! la vengeance aggrave le problème et nous charge malgré nous d'un poids supplémentaire, la blessure que nous nous infligeons à nous-même d'avoir accueilli des mauvais sentiments dans notre coeur.

C'est pour cela qu'il est difficile au plan humain de vivre une "juste" colère... à cause des autres sentiments mauvais qui peuvent se greffer dessus...

Moi je dis que nous ne sommes pas responsable d'une colère, même MONUMENTALE qui surgirait en nous au premier mouvement juste après une attaque ou une blessure, cela est tellement en dehors de notre contrôle... et si nous crions vers Dieu "comme ça vient" (non pas en faisant une prière très pieuse, genoux à terre, demandant à Dieu de bénir notre "ennemi" provisoire, mais comme je le pratique : en criant vers Dieu tout, absolument tout ce qui monte dans mon coeur sous le coup reçu, autant la peine reçue, que la colère qui monte en moi, et tout autre sentiment mauvais qui pourrait surgir inopinément même sans ma volonté.. ) c'est dans ces moments-là que j'expérimente combien Dieu vient rapidement à mon secours, comme l'éclair, il me transforme, me délivre, ne permet pas que le malin fasse son jus de cet événement...

Dieu nous demande de "bénir" et ne pas "maudire", Il désire que nous bénissions nos ennemis, car alors nous serons comme Notre Père du Ciel qui est bon pour les gentils et les méchants, Lui qui fait luire le soleil sur tous pareillement.

Dieu sait bien que si nous "bénissons", nous plaçons en fait la personne sous l'action bénéfique de Dieu, qui la libérera du mal en elle, alors que si on devait maudire quelqu'un, cela équivaudrait à placer cette personne sous l'action malfaisante du malin, et... ce dernier s'arrangera pour que le mal continue et augmente chez cette personne... hélas.

St Paul dit : "L'AMOUR espère TOUT".

fleurette

Et ceux qui ont un esprit de chicanes ont rarement de Saintes Colères, car leurs colères sont des pulsions spontanées irréfléchies qu'ils regrettent à tous coups et qui font de leurs vies un enfer .
Penser mieux pour parler mieux permet d'agir mieux.