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| Jean le Baptiste n'avait besoin d'aucun signe. | |
| | Auteur | Message |
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LucJos Admin
Date d'inscription : 28/05/2013 Localisation : BE
| Sujet: Jean le Baptiste n'avait besoin d'aucun signe. Jeu Mai 11 2017, 14:31 | |
| Maria Valtorta, tome 2, chapitre 4, page 19 «JEAN N'AVAIT BESOIN D'AUCUN SIGNE»
Paroles de Jésus: «Jean n'avait pas besoin de signe pour lui-même. Son esprit, présanctifié dès le sein de sa mère était en possession de cette vue de l'intelligence surnaturelle qui aurait été le lot de tous les hommes sans la faute d'Adam.
Si l'homme était resté en état de grâce, dans l'innocence et la fidélité à son Créateur, il aurait vu Dieu à travers les apparences extérieures. On dit dans la Genèse que le Seigneur Dieu parlait familièrement avec l'homme innocent et que l'homme ne s'évanouissait pas en entendant cette voix et la discernait sans se tromper. Tel était le sort de l'homme : voir et comprendre Dieu, comme un fils à l'égard de son père.
Puis la faute est venue et l'homme n'a plus osé regarder Dieu, n'a pu savoir découvrir et comprendre Dieu. Et il le sait de moins en moins.. Mais Jean, mon cousin Jean, avait été purifié de la faute quand la Pleine de Grâce s'était penchée avec amour pour embrasser celle qui autrefois stérile était devenue féconde, Elisabeth. Le bébé avait sauté de joie dans son sein en sentant les écailles de la faute tomber de son âme comme une croûte qui tombe d'une plaie au moment de la guérison.
L'Esprit Saint qui avait fait de Marie la Mère du Sauveur, commença son oeuvre de salut à travers Marie, Ciboire Vivant du Salut Incarné pour cet enfant qui allait naître, destiné à m'être uni, non pas tant par le sang que par la mission qui fit de nous comme les lèvres qui forment la parole. Jean c'était les lèvres et Moi la Parole. Lui le Précurseur dans l'Evangile et sa destinée de martyr. Moi, Celui qui donne ma divine perfection à l'Evangile inauguré par Jean et son martyre pour la défense de la Loi de Dieu.
Jean n'avait besoin d'aucun signe, mais pour l'épaisseur de l'esprit des autres, un signe était nécessaire. Sur quoi Jean aurait-il fondé son affirmation sinon sur une preuve irrécusable que les yeux des hommes lents à voir et les oreilles paresseuses auraient perçue ?
Moi, également, je n'avais pas besoin de baptême. Mais la Sagesse du Seigneur avait jugé que ce devait être l'instant et la façon de se rencontrer. En faisant sortir Jean de sa grotte dans le désert et Moi de ma maison il nous unit en ce moment pour ouvrir sur Moi le Ciel et en faire descendre Soi-Même, Colombe Divine, sur Celui qui aurait à baptiser les hommes avec cette Colombe et faire descendre du Ciel l'annonce encore plus puissante de cette angélique pensée de mon Père : "voici mon Fils Bien Aimé, en qui je me suis complu; C'est pour que les hommes n'eussent pas d'excuse ou de doute pour savoir s'ils devraient me suivre ou non.
Les manifestations du Christ ont été nombreuses. La première, après la naissance fut celle des Mages, la seconde au Temple, la troisième sur les rives du Jourdain. Puis vinrent les autres manifestations innombrables que je te ferai connaître, parce que mes miracles sont des manifestations de ma nature divine jusqu'aux derniers, de ma Résurrection et de mon Ascension au Ciel. Ma patrie fut comblée de mes manifestations. Comme des semences jetées aux quatre points cardinaux, elles arrivèrent en toute couche et tout endroit de la vie : aux bergers, aux puissants, aux savants, aux incrédules, aux pécheurs, aux prêtres, aux dominateurs, aux enfants, aux soldats, aux Hébreux, aux Gentils.
Maintenant encore, elles se répètent, mais comme alors le monde ne les accepte pas ou plutôt il n'accueille pas les miracles actuels et il oublie ceux du passé.
Eh bien, je ne renonce pas. Je me répète pour vous sauver, pour vous amener à la foi en Moi. Sais-tu, Marie, ce que tu fais ? Ce que je fais plutôt en te faisant voir l'Evangile ? C'est une tentative plus forte pour amener les hommes vers Moi. Tu l'as désiré par tes prières ardentes. Je ne me borne plus à la parole. Elle fatigue et les éloigne. C'est un péché, mais c'est ainsi. J'ai recours à la vision, à la vision de mon Evangile et je l'explique pour la rendre plus claire et plus attrayante.
A toi, je donne le réconfort de la vision. A tous je donne le moyen de me désirer et de me connaitre. Et si encore elle ne sert pas et si comme de cruels enfants ils rejettent le don sans en comprendre la valeur, à toi, le don restera et à eux ira mon indignation. Je pourrai, une fois encore faire l'antique reproche : ..Nous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé. Nous avons entonné des lamentations et vous n'avez pas pleuré ...
Mais, n'importe. Laissons-les, les.inconvertissables ..accumuler sur leurs têtes des charbons ardents et tournons-nous vers les brebis qui cherchent à connaître le Pasteur. Le Pasteur, c'est moi et tu es la houlette qui me les amène.»
Comme vous voyez, je me suis hâtée de mettre ces détails qui à cause de leur petitesse m'avaient échappé et que vous avez désiré avoir. Puis, aujourd'hui, en lisant le fascicule je remarque une phrase de Jésus qui peut vous servir de règle. Ce matin vous disiez que vous ne pourriez faire connaître les descriptions faites en mon style personnel et moi qui ai une véritable phobie d'être connue, j'en étais bien contente.
Mais ne vous semble-t-il pas que cela soit contraire à ce que dit le Maitre dans la dernière dictée du fascicule ? «Plus tu seras attentive et précise (dans la description de ce que je vois) et plus important sera le nombre de ceux qui viennent vers Moi.» Ceci implique que les descriptions doivent être connues. Autrement, comment pourrait-il se faire que grâce à elles, nombre d'âmes vont vers Jésus ? Je vous soumets ce point et puis faites ce qui vous parait préférable. Et même humainement, je suis de votre avis. Mais ici, nous ne sommes pasdans le domaine de l'humain et même l'humain des porte-voix doit disparaitre. Même dans la dictée d'aujourd'hui, Jésus dit :
« ..en te taisant voir l'Evangile, je fais un essai plus fort pour m'attirer les hommes. Je ne me borne plus à la parole... J'ai recours à la vision et je l'explique pour la rendre plus claire et plus attrayante. » Et alors ?
Cependant, puisque je suis un pauvre rien et que de moi-même, je me replie tout de suite sur moi, je vous dis que votre remarque m'a troublée, et l'Envieux s'en réjouit, troublée au point de me faire penser de ne plus écrire ce que je vois, mais uniquement les dictées. Il me souffle au cœur : Ne le vois-tu pas ? Elles ne servent absolument à rien tes fameuses visions ! Uniquement à te faire passer pour une folle. Comme tu l'es, en vérité. Qu'est-ce que tu vois ? Les larves de ton cerveau troublé. Il faut bien autre chose pour mériter de voir le Ciel ! Et toute la journée, il me tient sous le jet corrosif de sa tentation.
Je vous assure que je n'ai pas autant souffert de ma grande douleur physique que j'ai souffert de cela. Il veut m'amener à désespérer. Mon Vendredi est aujourd'hui un Vendredi de tentations spirituelles. Je pense à Jésus au désert, à Jésus à Gethsémani...
Mais je ne m'avoue pas vaincue pour ne pas le faire rire, ce démon astucieux et en luttant contre lui et contre ce qu'il y a en moi de moins spirituel, je vous écris ma joie d'aujourd'hui, vous assurant en même temps, que pour mon compte je serais bien aise si Jésus m'enlevait ce don de vision qui est ma plus haute joie. Pourvu qu'il me conserve son amour et sa miséricorde. _________________ † Couvre-nous, Seigneur, de Ton Précieux Sang !
Dernière édition par LucJos le Ven Mai 12 2017, 05:03, édité 1 fois | |
| | | territoire en héritage
Date d'inscription : 15/09/2010
| Sujet: Re: Jean le Baptiste n'avait besoin d'aucun signe. Jeu Mai 11 2017, 16:39 | |
| Texte merveilleux ! ! Merveilleux comme tant d'autres textes donnés à Maria Valtorta par le Seigneur dans cette oeuvre et dans bien d'autres encore ! ... Sur ce forum j'avais un peu exposé un exemple du fait que Jean le Baptiste n'avait pas besoin de signe pour reconnaître le Messie, le Seigneur Jésus, avec des textes de docteurs de l'Eglise pour appuyer encore plus cette affirmation textuellement pour ceux qui en auraient besoin et suite à l'affirmation fausse du pape François que Jean avait douté en prison et aurait envoyé pour cela des disciples (comme quoi un pape peut aussi se tromper hors du cadre d'infaillibilité); je le reproduis : https://nouvellejerusalem.forumactif.com/t27255-sommes-nous-a-la-veille-d-un-schisme-progressistes-vs-traditionalistes-video-arnaud-dumouch#209548 - Citation :
[...]
Pas de doute qu'il faut - pour un catholique - respecter fortement la papauté, la fonction papale.
Mais savoir aussi qu'il peut y avoir des problèmes de faiblesses, des problèmes d'erreur (en dehors bien sûr des cas du domaine d'infaillibilité). Ainsi le pape François s'est trompé (peut-être par ignorance de textes de docteurs de l'Eglise) dans son homélie du 15 décembre 2016 à la maison sainte Marthe au sujet de saint Jean Baptiste :
http://coeurs-unis-en-j-m.forumactif.com/t9436-pape-francois-le-courage-de-dire-la-verite#49771
http://fr.radiovaticana.va/news/2016/12/15/messe_%C3%A0_sainte-marthe__jean_le_baptiste,_un_mod%C3%A8le_de_v%C3%A9rit%C3%A9_et_de_radicalit%C3%A9/1279402
- Citation :
- Jean-Baptiste, lui aussi, avait ses doutes : les grands peuvent se permettre de douter
Bien que Jean fut grand, fort, sûr de sa vocation, «il avait aussi des moments sombres, il avait aussi ses doutes», a dit François. Jean en effet avait commencé à douter en prison, même s’il avait baptisé Jésus, «parce qu’il était un Sauveur, mais pas comme il l’avait imaginé». Et donc il envoie deux de ses disciples à lui demander si c’était justement lui le Messie. Et Jésus corrige la vision de Jean avec une réponse claire. Il dit en effet de rapporter à Jean que «les aveugles retrouvent la vue, les sourds entendent, les morts ressuscitent». «Les grands peuvent se permettre de douter, parce qu’ils sont grands», a commenté le Pape.
«Les grands peuvent se permettre le doute, et c’est beau. Ils sont sûrs de la vocation, mais à chaque fois que le Seigneur leur fait voir une nouvelle voie, ils entrent dans le doute. "Mais ceci n’est pas orthodoxe, ceci est hérétique, ceci n’est pas le Messie que Moi j’attendais". Le diable fait ce travail et quelques amis aident aussi, non ? Ceci est la grandeur de Jean, un grand, le dernier de cette chaîne de croyants qui a commencé avec Abraham, celui qui prêche la conversion, celui qui n’use pas de demi-paroles pour condamner les superbes, celui qui à la fin de la vie se permet de douter. Et ceci est un beau programme de vie chrétienne.»
Cependant la tradition des docteurs de l'Eglise par saint Hilaire de Poitiers, saint Jérôme et saint Jean Chrysostome rapporte au contraire que saint Jean Baptiste n'a pas douté :
http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-04/02-6/CaMt0913.html
ou
http://catholiquesdu.free.fr/MATHIEU/CHAPITRE11.HTM
- Citation :
- S. Hil. (can. 11 sur S. Matth.) Il est cependant certain que l’erreur ne s’est point mêlée à cette connaissance parfaite qu’avait saint Jean, lui qui avait annoncé comme précurseur la venue du Messie, qui comme prophète le reconnut au milieu de la foule, et comme confesseur, rendit hommage au Sauveur qui venait à lui. On ne peut admettre que la grâce de l’Esprit saint lui ait fait défaut dans la prison, alors que plus tard l’apôtre devait répandre la lumière de sa puissance sur ceux qui partageaient ses fers.
S. Jér. Ce n’est point par ignorance qu’il interroge, mais de la même manière que le Sauveur demandait en quel endroit le corps de Lazare avait été déposé, afin de préparer ainsi à la foi ceux qui lui indiquaient le lieu de sa sépulture, et de les rendre témoins de la résurrection d’un mort. C’est ainsi que Jean-Baptiste, sur le point d’être mis à mort par Hérode, envoie ses disciples à Jésus-Christ, pour qu’ils aient occasion de voir ses miracles et ses prodiges, et qu’ils puissent croire en lui, et s’instruire eux-mêmes en l’interrogeant au nom de leur maître. Que les disciples de Jean aient nourri quelque sentiment d’envie contre le Christ, la question qu’ils lui ont faite précédemment le démontre suffisamment. " Pourquoi les Pharisiens et nous jeûnons-nous souvent, tandis que vos disciples ne jeûnent pas ? " (Mt 9.) — S. Chrys. (hom. 37.) Tant que Jean-Baptiste était avec eux, il leur parlait sans cesse du Christ, c’est-à-dire qu’il leur recommandait de croire en lui ; mais sentant sa mort prochaine, il redouble de zèle, car il craint de laisser dans ses disciples un levain de dangereuse erreur, et il redoute qu’ils ne demeurent éloignés de Jésus-Christ, à l’école duquel il a voulu les renvoyer tous dès le commencement. S’il leur avait dit : Allez à lui, parce qu’il est bien au-dessus de moi, il ne les aurait pas persuadés ; ils auraient cru qu’il parlait ainsi par un profond sentiment d’humilité, et ils lui seraient restés plus attachés qu’auparavant. Que fait-il donc ? Il attend que ses disciples viennent lui rapporter eux-mêmes que le Christ fait des miracles ; et parmi eux tous il n’en envoie que deux qu’il regardait peut-être comme plus faciles à être convaincus. Il les envoie afin que sa demande ne prête à aucun soupçon et qu’ils apprennent par les faits eux-mêmes la distance qui les sépare de Jésus-Christ.
S. Hil. (can. 11 sur S. Matth.) Jean-Baptiste n’agit donc pas ici pour éclairer son ignorance, mais pour dissiper celle de ses disciples ; il les envoie considérer les oeuvres de Jésus afin de leur apprendre qu’il n’en a point annoncé un autre que lui, que ses prodiges donnent une nouvelle autorité à ses paroles, et qu’ils n’attendent pas un autre Christ que celui qui avait pour lui le témoignage des oeuvres. — S. Chrys. (hom. 37.) Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui connaissait la pensée de Jean, ne dit pas " C’est moi ; " car cette réponse aurait indisposé ceux qui l’entendaient ; ils auraient pu penser, quand ils ne l’auraient pas dit, ce que les Juifs lui objectèrent plus tard : " Vous vous rendez donc témoignage à vous-même ? " Il veut donc les instruire à l’école de ses miracles, pour donner ainsi à sa doctrine une autorité plus éclatante et plus irrécusable ; car le témoignage des oeuvres est plus digne de foi que le témoignage des paroles. Il guérit donc sous leurs yeux des aveugles, des boiteux, et beaucoup d’autres malades, non pour l’enseignement de Jean-Baptiste, qui n’en avait pas besoin, mais pour l’instruction de ses disciples qui étaient dans le doute. " Et Jésus leur répondit : Allez, rapportez à Jean ce que vous avez entendu, et ce que vous avez vu. Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres sont évangélisés. " — S. Jér. Ce dernier trait n’est pas inférieur à ceux qui précèdent ; les pauvres évangélisés sont ou les pauvres d’esprit, ou ceux qui sont pauvres des biens de la terre ; ainsi la prédication ne met aucune différence entre la noblesse et l’obscurité de la condition, entre les riches et les pauvres ; et c’est là une preuve de la rigoureuse justice du maître, et de la vérité de ce divin précepteur : tous ceux qui peuvent être sauvés sont égaux à ses yeux.
S. Chrys. (hom. 37.) Ce qu’il ajoute : " Et heureux est celui qui ne prendra pas de moi un sujet de scandale, " tombe sur les envoyés qui étaient scandalisés à son sujet ; Notre-Seigneur ne dévoile pas leurs doutes intérieurs, il les abandonne au jugement de leur conscience, et leur adresse ce reproche indirect. — S. Hil. (can. 2 sur S. Matth.) En disant : Bienheureux celui qui ne prendra point de lui un sujet de scandale, il montre l’écueil contre lequel Jean a voulu les prémunir, car il n’a envoyé ses disciples vers le Christ que dans la crainte qu’ils ne fussent scandalisés à son sujet. — S. Grég. (hom. 6 sur les Evang.) Jésus-Christ a été pour les infidèles un grand sujet de scandale lorsqu’après tant de miracles, ils le virent expirer sur la croix ; c’est ce que saint Paul exprime lorsqu’il dit : " Nous prêchons Jésus-Christ crucifié, qui est un scandale pour les Juifs. " (1 Co 1) Que signifient donc ces paroles : Heureux est celui qui n’aura pas été scandalisé à mon sujet, si elles ne sont une déclaration manifeste de l’ignominie et des humiliations de sa mort ? N’est-ce pas comme s’il disait clairement à Jean-Baptiste : Je fais des choses admirables, mais je ne rougis pas d’en souffrir d’ignominieuses, et puisque ma mort doit suivre la vôtre, il faut que les hommes se gardent de la mépriser, après avoir admiré les prodiges que j’ai opérés ?
S. Hil. Le sens mystique nous offre encore une intelligence plus large de ce fait de la vie de Jean-Baptiste. C’est que comme prophète, et par la nature même de sa mission prophétique, il annonce que la loi est pour ainsi dire ensevelie dans sa personne. La loi, en effet, avait annoncé Jésus-Christ, prêché la rémission des péchés, promis le royaume des cieux, et Jean avait accompli toute cette oeuvre de la loi. Au moment donc où cesse la loi qui, retenue captive par les péchés du peuple, était comme chargée de chaînes, renfermée dans un cachot, et ne pouvait par conséquent reconnaître le Christ, elle envoie considérer le spectacle que présente l’Évangile, afin que l’incrédulité soit forcée de reconnaître la vérité de la doctrine dans la vérité des faits. — S. Amb. On peut voir aussi dans ces deux disciples les cieux peuples, les Juifs fidèles et les Gentils.
Bossuet a aussi fait un beau sermon sur ce sujet.
Donc Jean le Baptiste n'a pas douté (on retrouve aussi cela dans l'oeuvre donnée à Maria Valtorta : http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2004/04-129.htm ) en vérité mais il voulait que ses disciples ne doutent pas non plus et c'est pour cela qu'il les a envoyés.
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