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 Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI

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Raphaël de l'Enfant Jésus

Raphaël de l'Enfant Jésus


Date d'inscription : 27/02/2017

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MessageSujet: Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI   Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI Icon_minitimeMer Mar 01 2017, 03:37

Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI
Dernier discours de son pontificat aux cardinaux, 28 février 2013


Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI Pape_f11

Anniversaire de l'ordination sacerdotale du Pape émérite Benoît XVI (C) L'Osservatore Romano


« Parmi vous, parmi le Collège cardinalice, se trouve également le futur Pape, auquel je promets dès aujourd’hui mon respect et mon obéissance inconditionnels » : ces paroles du pape Benoît XVI au dernier jour de son pontificat, il y aura quatre ans le 28 février 2017, raisonnent comme un précieux héritage théologique et spirituel pour toute l’Eglise.

Dans deux jours ce sera en effet l’anniversaire du soir où, à 20h, un pape ayant renoncé au Siège de Pierre après huit ans de pontificat, allait commencer la période de la « vacance » du Siège apostolique, jusqu’à l’élection du pape François, le 13 mars 2013. Ce faisant, le pape Benoît « instituait » en quelque sorte la « retraite » des papes, sous le double signe du « respect » et de « l’obéissance » à son successeur.

« Avant de vous saluer personnellement, je désire vous dire que je continuerai d’être proche de vous par la prière, en particulier au cours des prochains jours, afin que vous soyez pleinement dociles à l’action de l’Esprit Saint pour l’élection du nouveau Pape. Que le Seigneur vous montre quelle est Sa volonté. Et parmi vous, parmi le Collège cardinalice, se trouve également le futur Pape, auquel je promets dès aujourd’hui mon respect et mon obéissance inconditionnels. Pour cela, avec affection et reconnaissance, je vous donne de tout cœur la Bénédiction apostolique », a déclaré solennellement le pape Benoît XVI lors de cette dernière rencontre de son pontificat avec le collège des cardinaux.
Il a cité ces pensées de Romano Guardini sur l’Eglise comme un héritage spirituel qu’il leur confiait, et qu’il confiait ainsi à chaque catholique : « Je voudrais vous laisser une pensée simple, qui me tient beaucoup à cœur: une pensée sur l’Eglise, sur son ministère, qui constitue pour nous tous — pouvons-nous dire — la raison et la passion de notre vie. J’emprunte, pour m’aider, une expression de Romano Guardini, écrite précisément l’année où les Pères du Concile Vatican II approuvèrent la Constitution Lumen gentium, dans son dernier livre, avec une dédicace personnelle également pour moi; c’est pourquoi les paroles de ce livre me sont particulièrement chères. Romano Guardini dit: L’Eglise «n’est pas une institution conçue et construite de façon théorique… mais une réalité vivante… Elle vit au cours du temps, en devenir, comme tout être vivant, en se transformant… Et pourtant, dans sa nature, elle demeure toujours la même, et son cœur est le Christ». C’est l’expérience que nous avons faite, me semble-t-il, hier place Saint-Pierre: voir que l’Eglise est un corps vivant, animé par l’Esprit Saint et qu’elle vit réellement par la force de Dieu. Elle est dans le monde, mais elle n’appartient pas au monde: elle appartient à Dieu, au Christ, à l’Esprit. Nous l’avons vu hier. C’est pourquoi l’autre expression célèbre de Romano Guardini est également vraie et éloquente: «L’Eglise se réveille dans les âmes». L’Eglise vit, grandit et se réveille dans les âmes qui — comme la Vierge Marie — accueillent la Parole de Dieu et la conçoivent par l’opération de l’Esprit Saint; elles offrent à Dieu leur propre chair et, précisément dans leur pauvreté et leur humilité, elles deviennent capables d’engendrer le Christ aujourd’hui dans le monde. A travers l’Eglise, le mystère de l’Incarnation demeure présent pour toujours. Le Christ continue à marcher à travers les temps et tous les lieux. »

« Chers frères, a exhorté le pape aujourd’hui émérite, demeurons unis dans ce Mystère: dans la prière, en particulier dans l’Eucharistie quotidienne, et servons ainsi l’Eglise et l’humanité tout entière. Telle est notre joie, que personne ne peut nous ôter. »

Il avait, au début de son discours déjà insisté sur la communion du collège cardinalice – dans une « harmonie supérieure unanime » – en disant : « Pour moi aussi, cela a été une joie de marcher avec vous au cours de ces années, à la lumière de la présence du Seigneur ressuscité (…). Pendant ces huit ans, nous avons vécu avec foi de très beaux moments de lumière radieuse sur le chemin de l’Eglise, ainsi que des moments où quelques nuages ont voilé le ciel. Nous avons cherché à servir le Christ et son Eglise avec un amour profond et total, qui est l’âme de notre ministère. Nous avons donné de l’espérance, celle qui nous vient du Christ qui seul peut illuminer le chemin. Ensemble, nous pouvons rendre grâce au Seigneur qui nous a fait croître dans la communion, et le prier ensemble de vous aider à croître encore dans cette unité profonde, afin que le Collège des cardinaux soit comme un orchestre, où les diversités — expression de l’Eglise universelle — contribuent toujours à l’harmonie supérieure et unanime. »



Source: https://fr.zenit.org/articles/mon-respect-et-mon-obeissance-inconditionnels-lheritage-transmis-par-benoit-xvi/
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MessageSujet: Re: Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI   Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI Icon_minitimeMar Mar 07 2017, 04:57



Mgr Negri parle de Benoit XVI et de sa démission :


«Graves responsabilités à l'intérieur et à l'extérieur du Vatican pour la démission de Benoît XVI».

Benoît XVI a subi des pressions énormes
:


http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/une-interview-tonitruante-de-mgr-negri.html


Citation :


L'évêque de Ferrare use de la liberté de ton que lui concède son départ prochain (les 75 ans canoniques à peine révolus!) pour parler sans langue de bois des dubia, de la situation de l'Eglise, et surtout de la démission de Benoît XVI (6/3/2017)


«Graves responsabilités à l'intérieur et à l'extérieur du Vatican pour la démission de Benoît XVI».
Mgr Negri parle.

«Ma "fin du monde" personnelle s'approche et la première question que j'adresserai à Saint Pierre sera sur cette affaire»

www.riminiduepuntozero.it
6 mars 2017

* * *

«Benoît XVI a subi des pressions énormes», explique l'évêque qui a commencé son ministère épiscopal dans le diocèse de Saint-Marin et Montefeltro et qui est en train de le conclure à Ferrare.

[...]


- Mgr Negri, une curiosité de profane absolu: un prêtre peut-il prendre sa retraite? Si c'est une mission, pas un travail, comment peut-on dire à quelqu'un "à présent, ça suffit"?

«On ne peut pas le dire, et en effet, je vais continuer à travailler. Tout au plus, on peut me dire que je ne suis plus à la tête opérationnelle du diocèse de Ferrare et Comacchio que j'ai accepté avec humilité et esprit de service à la demande de Benoît XVI. Mais je reste archevêque émérite, je ne perds pas la responsabilité de diriger les catholiques, ce que je ferai certainement, bien qu'avec d'autres modalités. Je vais me dédier sutout au côté culturel. Je vais essayer de porter un discours de sensibilisation, en ligne avec la tradition catholique. Je vais essayer de mettre pleinement en œuvre cet engagement avec une grande liberté, réconfortée par de nombreux amis influents».

- Votre grande relation avec le Pape émérite Benoît XVI est bien connue...

«Au cours des 4 dernières années, j'ai rencontré Benoît XVI à plusieurs reprises. C'est lui qui m'a demandé de guider le diocèse de Ferrara, très inquiet à cause de la situation dans laquelle le diocèse versait. Avec Benoît est né un rapport de forte amitié. Je me suis toujours tourné vers lui dans les moments les plus importants pour discuter des choix à faire et il ne m'a jamais refusé son opinion, toujours dans un esprit d'amitié».

- Compte tenu de cette relation, vous êtes-vous fait une opinion sur la raison pour laquelle Benoît XVI a renoncé à la papauté, un geste dramatique de l'histoire millénaire de l'Eglise?

«Ce fut un geste sans précédent. Dans les dernières rencontres, je l'ai vu physiquement fragilisé, mais extrêmement lucide dans sa pensée. J'ai peu de connaissances - heureusement - des faits de la Curie romaine, mais je suis certain qu'un jour émergeront de lourdes responsabilités à l'intérieur et à l' extérieur du Vatican[. Benoît XVI a subi des pressions énormes. Ce n'est pas un hasard si en Amérique, également sur la base de ce qui a été publié par Wikileaks, certains groupes catholiques ont demandé au président Trump d'ouvrir une commission d'enquête afin de déterminer si l'administration de Barack Obama a fait pression sur Benoît. Cela reste pour l'instant un mystère très grave, mais je suis sûr que les responsabilités sortiront. Je m'approche de ma propre "fin du monde" et la première question que j'adresserai à saint Pierre sera justement sur cette histoire».

- Après la "renonciation" de Benoît, on a assisté à un tournant dans l'Eglise. C'est un fait que le pontificat de François est au centre de discussions. D'un côté, peut-être historiquement éloigné de l'Eglise, on assiste à une célébration du nouveau pape, des milieux définis comme plus traditionnalistes viennent critiques et doutes ...

«L'Eglise doit à Benoît la conjugaison extraordinaire de la foi et la raison. La raison pour examiner, et la foi pour vérifier. En appliquant cette méthode, je me suis senti chez moi, dans une sorte de prolongement idéal des années de compréhension avec Don Luigi Giussani.
L'actualité voit beaucoup de débats et beaucoup de confusion dans un grande partie du monde ecclésial, il vient le soupçon que les ligne de compréhension, authentiques car corroborées par la tradition, de tout le dogme chrétien, ne sont pas claires. L'hypothèse est celle de faire coïncider le chemin de l'Eglise avec le présent, mais on ne tient pas compte du fait que, sans tenir compte de la tradition, cette tentative est vouée à la stérilité.
En outre, une damnatio memoriae de l'immense travail des pontificats de Benoît XVI et Jean-Paul II, s'est déclenchée.
Entre autres choses, il est incompréhensible qu'aient été accrédités au Saint-Siège des personnalités équivoques et discutables. Equivoques parce que dénuées de compétences scientifique. "Gaudium et Spes" stipule que l'Eglise doit respecter la liberté et l'autonomie de la recherche scientifique et technique ( «la légitime autonomie des réalités terrestres»), parce que la recherche, avec des méthodes véritablement scientifiques et selon les normes morales, n'est pas contraire à la foi. La réaction à ces choix incompréhensibles de la part de nombreux milieux scientifiques, qui se voient préférer des scientifiques moins compétents et idéologisés dans le sens ant-catholique, est une réaction juste ».

- Les nouvelles fournissent constamment du nouveau matériel pour la fondamentale question bioéthique. Sur ce point, même du seul point de vue d'un observateur des médias, un affaiblissement de la voix de l'Eglise catholique apparaît évident.

«C'est un aspect déroutant. Le ministère ne devrait jamais être réduit au silence. Dans ce cas aussi, nous semblons avoir oublié la splendeur des pontificats du XXe siècle. Là , nous assistions à une pertinence absolue dans le jugement, pour ensuite faire naître, de ce jugement, la charité.
Aujourd'hui, nous assistons à une "vulgate" qui met en doute les paroles mêmes de Dieu, il y a une opposition entre doctrine et pastorale, entre la vérité et la charité.
Sur ce point, la définition fulgurante du cardinal Cafarra suffirait: "La pastorale sans vérité est pur arbitraire."
L'Eglise aujourd'hui pullule malheureusement d'associations et de groupes qui donnent des directives et des règles de comportement sur toutes les questions, sans considérer la vérité.
L'Église a toujours combattu pour défendre l'humain. Si le monde détruit l'humain et si j'aide le monde, alors je détruis l'humain. Malheureusement, l'impression est que les gens proches de l'Église aident cette destruction de l'humain».

- Une histoire qui divise le monde catholique est représentée par les "dubia" soulevés par quatre cardinaux sur l'exhortation apostolique Amoris Laetitia du pape Bergoglio. La réponse à ces "dubia" ne vient pas, à votre avis, François devrait-il affronter les problèmes posé?

«Amoris Laetitia a besoin d'une clarification, malheureusement, le guide ultime de l'Eglise reste silencieux. Je pense que le Saint-Père doit répondre, bien qu'il semble avoir décidé du contraire. Malheureusement, il s'est déclenché une véritable hystérie contre ces quatre cardinaux qui ont été accusés de tout. Certaines personnes sont allées jusqu'à suggérer de leur enlever le chapeau de cardinal. Ce sont des épisodes répugnats. Les antipapistes d'autrefois deviennent hyperpapistes parce que cela les arrange».

(...)



Voilà un élément d'explication possible de la démission inattendue du pape Benoît XVI en 2013, il a 4 ans ...




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MessageSujet: Re: Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI   Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI Icon_minitimeLun Mar 13 2017, 11:09



Suite aux réactions à l'interview de Mgr Negri - qui était en «forte amitié» avec Joseph Ratzinger ... - concernant Benoît XVI, réactions venant en particulier du le journaliste Andrea Tornelli de la Stampa et du Père Federico Lombardi (ancien porte-parole du pape) :

http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/socci-au-secours-de-mgr-negri.html

Citation :


Socci au secours de Mgr Negri

Enfin! Et pendant ce temp-là, le feuilleton de l'explication du renoncement de Benoît XVI continue (13/3/2017)

...

Au fil du temps, le polar de la "renonciation" énigmatique de Benoît XVI prend de l'ampleur. C'est ce que confirme le tollé suscité sur le réseau par l'interview explosive de l'archevêque de Ferrare, Mgr Luigi Negri.

Ses propos sur les «pressions énormes» auxquelles il a été soumis en tant que Pape (...) jusqu'à son «renoncement», ont suscité un grand intérêt à l'étranger, au point qu'ils ont été largement repris, commentés, et même relancés par le célèbre site Breitbart proche de Steve Bannon et du président Trump.

Mais qu'a dit exactement l'archevêque? A la veille de sa retraite, brossant un tableau de la situation de l'Eglise, Mgr Negri, interviewé par le magazine en ligne Riminiduepuntozero.it, a rappelé sa relation de «forte amitié» avec Joseph Ratzinger et après diverses considérations, il a déclaré textuellement à propos de la «démission» du pape Benoît:

«Ce fut un geste sans précédent. Dans les dernières rencontres, je l'ai vu physiquement fragilisé, mais extrêmement lucide dans sa pensée. J'ai peu de connaissances - heureusement - des faits de la Curie romaine, mais je suis certain qu'un jour émergeront de lourdes responsabilités à l'intérieur et à l' extérieur du Vatican. Benoît XVI a subi des pressions énormes. Ce n'est pas un hasard si en Amérique, également sur la base de ce qui a été publié par Wikileaks, certains groupes catholiques ont demandé au président Trump d'ouvrir une commission d'enquête afin de déterminer si l'administration de Barack Obama a fait pression sur Benoît. Cela reste pour l'instant un mystère très grave, mais je suis sûr que les responsabilités sortiront. [Je m'approche de ma propre "fin du monde" et la première question que j'adresserai à saint Pierre sera justement sur cette histoire]»

La réprimande ne s'est pas fait attendre, sous la signature d'Andrea Tornielli de la Stampa, coordinateur du site Vatican Insider que Giuseppe Rusconi appelle «l'un des sites privilégiés par Sainte Marthe pour la diffusion d'informations délicates en temps rapides».

Tornielli - avec le ton sévère qu'on rencontre généralement chez une autorité ecclésiastique de surveillance - a réprimandé l'archevêque pour ses déclarations et l'a associé à de prétendus «complotistes, qui voient dans ces pressions un conditionnement qui rendrait invalide le renoncement lui-même. C'est ce qui permet [à beaucoup] de considérer Ratzinger comme le "vrai pape", bien que l'archevêque de Ferrare, dans l'interview en question, n'aille pas jusque là».

Tornielli, en revanche, va jusqu'à critiquer Benoît XVI: «La question reste ouverte de savoir dans quelle mesure certains choix personnels et jamais codifiés par écrit faits par Benoît XVI - comme de garder l'habit blanc et le nom de Pape, ainsi que le choix de la figure de Pape émérite - ont involontairement nourri les adeptes de la théorie des deux papes, dégénérant ensuite en théorie du pape qui renonce parce qu'il est soumis au chantage».

Les choix énigmatiques de Benoît XI - qui en effet sont complètement inédits dans l'histoire de l'Église - ne suscitent pas chez le journaliste la curiosité d'enquêter sur leurs motifs, mais ne provoquent en lui que le désappointement (probablement aussi dans la cour bergoglienne).

Tornielli écrit ensuite que le «fanta-thriller» sur les pressions «va de pair avec d'autres déclarations à certains égards encore plus graves, les théories sur la «papauté partagée» et le «ministère pétrinien» en cogestion. Théories qui, ces dernières années, ont compté des partisans».

Il fait référence - sans les nommer - au secrétaire de Benoît XVI, Mgr Georg Gaenswein et au préfet de l'ex - Saint-Office, le cardinal Muller qui a repris sa thèse sur «deux papes légitimes vivants».

Là encore, plutôt que de considérer ces déclarations comme journalistiquement intéressantes, il les juge «graves».

Comme si c'était lui qui dirigeait le Saint-Office, et qu'il évitait la question de savoir pourquoi deux personnalités si proches de Benoît XVI - et avec des rôles encore très importants - suggèrent que Benoît continue d'exercer le ministère pétrinien.

[Une question] qui par ailleurs trouve confirmation dans les paroles prononcées par Benoît XVI lors de sa dernière audience, le 27 Février 2013, à propos de son ministère pétrinien: «Le "toujours" est aussi un "pour toujours" - il n'y a pas de retour à la vie privée. Ma décision de renoncer à l'exercice actif du ministère, ne révoque pas cela».
Benoît ne parle pas de «renoncement à la papauté», mais de renoncement «à l'exercice actif du ministère». Un bon journaliste, rapprochant ces mots du choix du Saint-Père de continuer à avoir le titre de pape et des «graves» déclarations de personnalités aussi proches de Benoît XVI, comprendrait mieux ce que le Pape émérite lui-même affirme publiquement sur la spontanéité sa démission.

Qui qu'il en soit, ce sont deux noms importants de l'entourage bergoglien qui sont descendus dans l'arène pour donner un coup de main à Tornielli - contre Mgr Negri: le Père Federico Lombardi (ancien porte-parole du pape) et Luis Badilla (directeur du site Il Sismografo).

En revanche, Ettore Gotti Tedeschi, que Benoît XVI estimait assez pour l'appeler à la direction de l'IOR, dans une interview a Intelligonews, a défendu Mgr Negri, ajoutant une analyse personnelle intéressante:

«Le complot ne semble être américain que parce ce sont eux qui étaient à la tête du Nouvel Ordre Mondial. Le complot - si on peut l'appeler ainsi - visait à essayer de résoudre les problèmes causés par l'échec de ce fameux Nouvel Ordre Mondial des années 70, gnostique, néo-malthusien et environnementaliste. Ce projet de Nouvel Ordre, avait ouvertement pour objectif (entre autres) la relativisation des croyances religieuses les plus dogmatiques et manifestait son aversion de la foi catholique au point de faire déclarer publiquement - et par les plus hauts responsables de l'ONU, l'OMS, etc. - que l'éthique chrétienne ne pouvait plus être appliquée et qu'il fallait exiger le syncrétisme religieux pour créer une nouvelle religion universelle (également grâce aux processus d'immigration). Et même, le président des États-Unis en personne, Obama justement, déclarait en 2009 que la santé étant bien-être bio-psycho-social, il fallait donner le feu vert à l'avortement sans restriction, à l'euthanasie grâce à la limitation des soins, et au déni de l'objection de conscience.
Eh bien, il n'est pas difficile de comprendre que, dans ce contexte d'aversion à la foi catholique, le Pape, plus haute autorité morale au monde, pouvait devenir l'objet d'une attention sur sa disponibilité ou non à vouloir "comprendre les besoins du monde globalisé". Or, le pape Benoît XVI insistait au contraire sur la proposition renouvelée du problème anthropologique selon la vision catholique (ergo l'homme créature de Dieu-Créateur), combattait le relativisme en reportant Dieu au centre du débat culturel, notamment en effaçant la distance entre la foi et la raison, et affirmait la nécéssité d'évangéliser à nouveau, expliquant que l'échec de la civilisation occidentale était due au rejet du catholicisme, etc. Comment s'étonner qu'un tel Pape restaurateur fût considéré comme "hors-jeu"?» (*)
NDT

---
(*) Dans cette interview, je relève aussi ces propos:

Question: Si les Américains ont été en mesure de rejeter un pape, auraient-ils pu avoir la force d'en faire élire un autre de leur choix?

Gotti Tedeschi: «Les Américains ont été capable de "licencier" Clinton/Obama et de faire nommer Trump. Je commence à penser qu'ils ont une grande capacité de réaction ... Un jour, je voudrais expliquer au Pape mon expérience vaticane avec les milieux américains directement et indirectement influents. Mais revenons à Mgr Negri, je pense qu'il est difficile de comprendre qu'on puisse décider de ne pas valoriser davantage un prêtre de son étoffe. Je ne comprends pas non plus comment des gens comme lui et les quatre cardinaux qui ont exprimé leurs Dubia, démontrant à quel point ils aiment l'Église, peuvent être ignorés et mis de côté. Je ne le trouve pas seulement incompréhensible, mais aussi imprudent, parce que ce faisant, on se prive de leur compétence, qui ne semble pas être si facilement remplaçable. Mgr Negri, qui voudra certainement continuer à servir l'Eglise, le fera avec beaucoup de catholiques de valeur qui sont à ses côtés. C'est malheureux que la direction actuelle de l'Église proche du Pape, risque de se priver de son aide aimante et prestigieuse, sa compétence, son énergie. ...)»

Q: Son retrait et la démission de Ratzinger pourraient-ils être liés?

GT: «Comment pourrais-je le savoir? Certes Negri était "fils spirituel" de prédilection de Ratzinger, bien sûr, avec une personnalité et un caractère extraordinairement forts, typiques des grandes personnalités "saintes" dans l'histoire de l'Eglise. On me dit par ailleurs aussi qu'indépendamment de tout cela (? précaution oratoire?), nous ne sommes qu'au début de l'attaque contre notre sainte Eglise. Mais je peux aussi vous assurer que l'Eglise sera défendue jusqu'au martyre par des personnes comme Mgr Negri. C'est la différence entre un saint homme comme lui et les nombreux "leccacalzini" (lèche-bottes) qui sévissent».





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Stan

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MessageSujet: Re: Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI   Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI Icon_minitimeLun Mar 13 2017, 13:16


Pour ma part, je comprends qu'il y aura toujours la possibilité de faire des supputations et des interprétations hasardeuses, et d'échafauder aussi des hypothèses à partir des rumeurs, et à partir des "possibles" et des "conditionnels" concernant la démission du pape Benoit XVI, ce qui constitue la base de la pente savonneuse qui fait glisser vers le « fanta-thriller » (comme dit le journaliste Tornielli), mais il me semble raisonnable de m'en tenir à des faits objectifs, c'est-à-dire à ce que le pape Benoit XVI a lui-même déclaré à propos de sa démission du pontificat romain..., s'il faut en croire du moins l'article ci-dessous, qui n'a jamais été contesté à ma connaissance  :
Citation :

La grande liberté
du pape émérite Benoît XVI


Ma renonciation est « valide », et « libre »

Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI Benoit_16

26 février 2014

Ma renonciation est « valide », et « libre », explique le pape émérite Benoît XVI un an après la « sede vacante » du 28 février 2014.

Le pape émérite écrit en effet, depuis le monastère « Mater Ecclesiae » du Vatican, une lettre publiée par le quotidien italien La Stampa pour couper court aux spéculations sur sa décision annoncée le 11 février 2013.

C’est une réponse au journaliste italien Andrea Tornielli qui lui avait adressé quelques questions sur des « pressions » ou « complots » présumés à l’origine de sa démission.

« Il n’y a pas le moindre doute sur la validité de mon renoncement au ministère pétrinien », dit-il en qualifiant de « simplement absurdes » des « spéculations » à ce propos, de même que les allégations de « diarchie », de double pouvoir au Vatican.

Il explique qu’il y a un “pape régnant” exerçant “pleinement ses fonctions”, et un pape émérite, qui a comme “seul et unique objectif” de prier pour son successeur.

Benoît XVI évoque aussi le choix de l’habit blanc : « c’était simplement une chose pratique. Au moment de la renonciation, il n’y avait pas d’autres vêtements à disposition ». Il fait observer qu’il le porte « d’une façon bien distincte du pape » François : « là aussi les spéculations sont sans le moindre fondement ». (...)

Lundi 11 février 2013 déjà, le pape Benoît XVI annonçait sa décision et l’expliquait aux cardinaux réunis pour un “consistoire ordinaire” pour des causes des saints en disant: « Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. »

Il ajoutait : « C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant. » (...)

La Stampa rappelle que Benoît XVI avait évoqué, dans le livre d’entretien avec Peter Seewald « Lumière du monde » (2010), le droit et le devoir de se retirer de cette charge : « Oui, quand un pape en vient à reconnaître en toute clarté que physiquement, psychiquement, et spirituellement il ne peut plus assumer la charge de son ministère, alors il a le droit, et, selon les circonstances, le devoir, de se retirer » (cf. Zenit du 12 février 2013).

Source : https://fr.zenit.org/articles/la-grande-liberte-du-pape-emerite-benoit-xvi/




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MessageSujet: Re: Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI   Mon respect et mon obéissance inconditionnels: l’héritage transmis par Benoît XVI Icon_minitimeLun Mar 13 2017, 16:52



A l'heure actuelle il n'y a pas de preuve formelle de ce qu'avance Mgr Neri : s'il y en avait il l'aurait ou les aurait probablement déjà données - à moins d'une raison particulière ...

Ensuite s'il accuse ainsi lui qui est un ami de Benoit XVI on peut supposer que ce n'est pas sans raisons qu'il le fait d'autant qu'il n'a sans doute pas envie de s'attirer des ennuis ou critiques pour s'amuser bêtement ...

D'autre part on remarque que dans ce qui est rapporté des propos rien n'exclue complètement que la renonciation se soit passée sans aucune contrainte extérieure humaine - pressions ... relisez bien avec exactitude et rigueur.

Le pape émérite Benoit XVI est toujours l'un des deux papes légitimes vivants comme l'ont dit le secrétaire de Benoît XVI, Mgr Georg Gaenswein et le préfet de l'ex - Saint-Office, le cardinal Muller et les paroles prononcées par Benoît XVI lors de sa dernière audience, le 27 Février 2013, restent, qutre ans après, à propos de son ministère pétrinien: «Le "toujours" est aussi un "pour toujours" - il n'y a pas de retour à la vie privée. Ma décision de renoncer à l'exercice actif du ministère, ne révoque pas cela».
Benoît ne parle pas de «renoncement à la papauté», mais de renoncement «à l'exercice actif du ministère»


Personne ne devrait oublier que Benoit XVI au début de son pontificat avait demandé que l'on prie pour lui pour qu'il ne se dérobe pas par peur devant les loups :

https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20050424_inizio-pontificato.html

Citation :
Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups

S'il y avait des loups et le Cardinal Ratzinger ainsi que le saint pape Jean-Paul II le savaient fort bien c'étaient des loups humains à l'instar des loups comploteurs de la mafia de saint Gall dont nous avons déjà parlé abondamment ...

Enfin il faudra bien attendre pour connaître la vérité qui finira par sortir un jour : soit le prétendu mensonge de Mgr Neri auquel je ne crois pas soit au contraire une affaire qui vient des ténèbres ! ... nous verrons bien ... mais la déclaration de Mgr Neri ne peut en aucun cas être comptée pour rien.




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