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| Sujet: Les démocrates prêts à tout pour préserver l’héritage d’Obama en matière d’avortement. Ven 20 Jan - 16:04 | |
| Les démocrates prêts à tout pour préserver l’héritage d’Obama en matière d’avortement
By Lisa Correnti | January 13, 2017 NEW YORK, le 13 janvier (C-Fam) Des féministes vêtues de rose et prêtes à perturber une deuxième journée d’auditions de confirmation au Sénat ont été expulsées avant que l’audition de Rex Tillerson ne commence. Cela n’a toutefois pas empêché la sénatrice Jeanne Shaheen de harceler le Secrétaire d’État choisi par le futur président Trump sur son programme en matière de droits liés à la procréation.
«Vous engagez-vous à continuer à donner la priorité à une planification familiale de qualité et aux services de santé procréative pour les femmes du monde entier et à faire en sorte que les moyens dont bénéficient ces programmes et l’accès à ces programmes ne soient pas considérés comme une forme de soutien à l’avortement ?» a demandé la sénatrice démocrate du New Hampshire.
Il ne s’agit que d’une péripétie dans le bras de fer qui se déroule actuellement à Washington au sujet de l’héritage du président Obama en matière de droit à l’avortement.
Mme Shaheen a cherché à obtenir du futur Secrétaire d’État qu’il s’engage à maintenir la bureaucratie grandissante qui s’occupe de la condition de la femme au Département d’État.
M. Tillerson a confirmé son engagement en faveur de l’émancipation économique des femmes en leur permettant de disposer d’un compte bancaire individuel pour rompre le cercle de la pauvreté pour leurs enfants en créant de petites entreprises dans leur village ou dans leur quartier.
Peu convaincue, Mme Shaheen a insisté en lui demandant s’il s’engagerait à faire des services de santé sexuelle et procréative une priorité.
M. Tillerson a répondu que, d’après lui, le montant consacré à la planification familiale s’élevait à un demi-milliard de dollars par an et qu’il lui serait nécessaire d’examiner les programmes concernés.
Mme Shaheen s’est servie du temps qui lui restait pour citer des statistiques non fiables sur les besoins insatisfaits en matière de planification familiale. Ces statistiques sont invoquées par des groupes qui rivalisent pour obtenir davantage de fonds pour les programmes de planification familiale. Sous le gouvernement Obama, plus de cinq milliards de dollars ont été affectés à la planification familiale dans le cadre des initiatives mondiales pour la santé. Ce chiffre ne concerne que USAID et ne tient pas compte des activités de planification familiale financées par d’autres bureaux du Département d’État ni des programmes de contraception financés par l’intermédiaire du Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida, auparavant limités aux préservatifs.
Mme Shaheen est devenue la femme qui occupe le poste le plus important à la commission des affaires étrangères du Sénat depuis le départ en retraite de Barbara Boxer en décembre. Elle cherche à institutionnaliser le programme d’égalité des sexes que l’ancienne Secrétaire d’État Hillary Clinton a promu dans le cadre de textes de loi.
Mme Clinton a restructuré l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et le Département d’État pour que la problématique hommes-femmes soit prise en compte dans tous les programmes de développement et les projets diplomatiques américains. Elle a créé un bureau des questions féminines internationales, un poste d’ambassadeur extraordinaire pour les questions féminines internationales et un bureau de l’égalité des sexes et de l’émancipation des femmes, tout cela sans aucune autorisation législative. Leur mandat donne à ces bureaux toute latitude pour interpréter les termes « émancipation » et « égalité » en vue de créer des programmes, y compris pour des interruptions volontaires de grossesse.
Le Département d’État a publié des directives sur la violence sexiste et les femmes dans les situations de conflit afin de promouvoir les droits des personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres (LGBT) et le droit à l’avortement dans les pays de culture traditionnelle. Cela a provoqué une réaction brutale contre les États-Unis de la part de pays et de populations qui ont eu le sentiment que des valeurs étrangères leur étaient imposées.
Le projet de loi d’autorisation concernant le Département d’État qui a été adopté le mois dernier au Sénat a failli donner force de loi aux mesures de Mme Clinton et de M. Obama relatives à la condition de la femme, mais le Sénat l’a amendé en supprimant la stratégie mondiale de prévention de la violence sexiste, qui contient de telles mesures.
Le mois dernier, les démocrates ont manifesté leur inquiétude lorsque l’équipe de transition de M. Trump a demandé au Département d’État et à USAID de lui communiquer une liste «des activités et programmes existants en faveur de l’égalité des sexes» et les montants affectés à ces programmes pour 2016. Le futur président Trump a la possibilité d’abroger une des mesures phares de l’héritage de M. Obama en matière d’avortement le jour de sa prise de fonctions s’il s’inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs républicains et réapplique la politique de Mexico.
Cette politique, qui date de 1984, interdit de financer les organisations internationales qui pratiquent des avortements ou promeuvent l’IVG. Le président George W. Bush avait élargi cette règle au-delà des initiatives mondiales pour la santé de USAID en l’appliquant aux subventions accordées par le Département d’État et aux contrats conclus par ce dernier, règle qui a été abrogée par les démocrates sous le gouvernement Obama.https://c-fam.org/friday_fax/les-democrates-prets-tout-pour-preserver-lheritage-dobama-en-matiere-davortement/ _________________ † Couvre-nous, Seigneur, de Ton Précieux Sang !
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