SonathAuClairdeLune
Date d'inscription : 08/01/2011
| Sujet: Une Europe à bout de souffle / Texte, Jean-Guy Roy Mar Avr 05 2011, 14:08 | |
| 05 avril 11 Une Europe à bout de souffle!
Le monde bouge sans cesse! Que de bouleversements au cours des récentes décennies sur notre planète Terre. Les chaînes d’information continue nous inondent quotidiennement des soubresauts de cette planète sensible aux diverses réalités sociopolitiques. Le printemps arabe vient à peine de donner des signes de vitalité, de susciter un espoir inespéré pour des millions d’êtres humains soumis à des mesures restrictives, voire coercitives à l’encontre même, bien entendu, d’un épanouissement personnel et collectif. Mais ce printemps des pays arabes n’augure actuellement pas un pâturage verdoyant pour l’instant. Les lendemains des régimes dictatoriaux n’assurent pas nécessairement harmonie et paix : ils suscitent même insécurités et angoisses. Mais la liberté et la démocratie tellement désirées, font miroiter un monde meilleur, une prise de parole inédite pour près de deux cents cinquante millions de personnes. Les pays occidentaux regardent le tout avec inquiétude sachant pertinemment que leurs propres réalités affichent aussi certaines fragilités. Pour sa part, la bonne vieille Europe semble à bout de souffle; ses assises traditionnelles commencent à se lézarder rapidement au point de faire vaciller l’ensemble des 27 pays formant la zone euro. Le président Sarkozy a beau se transformer en brigadier général d’une coalition, aux contours encore mal définie, formée par l’Angleterre, la France et l’Amérique dans un ultime effort pour déloger le dictateur libyen, l’Europe cherche désespérément un nouveau souffle. Tous les pays occidentaux applaudissent devant les soulèvements en Syrie et en Lybie, mais personne ne connaît encore ce que réserve l’avenir à ces populations en situation de crise humanitaire. Une frange importante des jeunes générations des pays arabes, méfiante des occidentaux, est profondément frustrée socialement, économiquement et politiquement. Toutefois, l’engagement de pays européens dans ce conflit, ne peut escamoter les problèmes sérieux émanant de la Grèce, de l’Irlande, de l’Espagne, du Portugal et de la France même. Tous les observateurs notent que la crise européenne s’emballe. La puissante Allemagne affichant un taux de croissance de 3%, de chômage de 7% et d’un déficit d’à peine 2,5% du produit intérieur brut fait pâlir tous ses voisins aux prises avec une crise sans précédent. L’Espagne, étranglée par un taux de chômage de 20%, ne sait comment reprendre le flambeau de la croissance qu’elle a menée tambour battant pendant 15 ans. Nicolas Baverez du journal Le Monde écrivait la semaine dernière : « Le constat de faillite, partagé par les partenaires de l’Union, les marchés et les citoyens est clair : dans un monde incertain fait de risques et de chocs, l’Europe agit toujours trop peu et trop tard. » L’Union européenne est confrontée à des décisions cruciales qui impliqueront une vision nouvelle de ce vivre ensemble à 27. Une solution globale s’impose et qui touchera « la transformation de la zone euro monétaire pérenne; ce qui implique désendettement, la compétitivité économique et la solidarité financière; la création d’un gouvernement économique qui constitue le socle de sa légitimité » de dire Nicolas Baverez. Par les temps qui courent, les crises se succèdent : choc pétrolier, tsunami japonais, tensions sur les dettes souveraines, crise ivoirienne, etc. L’Europe est à reconstruire. Je ne vous apprendrai rien en disant que les plus grandes difficultés seront d’ordre politique. Mais l’Europe n’a pas de choix, elle se dirige vers un déclin inévitable. Comme partout ailleurs, les États souverains sont à la recherche de leaders capables de rassembler, de mobiliser et d’innover. La rencontre entre l’Europe économique et l’Europe politique n’est pas pour demain mais est plus que souhaitable, voire inévitable. À son introduction, l’euro devait faire naître la convergence dans les économies de la zone euro. Force est de constater qu’il a entraîné davantage de divergences. L’Europe est non seulement confrontée à une crise économique et financière, mais aussi à une crise politique. Les différents états membres ont développé des politiques extrêmement diverses qui sont plus le reflet de leur vision que de leurs réels intérêts nationaux; en fait, des divergences qui portent en elles les germes d’un grave conflit politique. Il est impératif, selon les experts, de rétablir une forme d’équilibre des forces de Europe. L’Union européenne s’est construite pas à pas, et ses architectes savaient pertinemment d’avance que chaque pas supplémentaire était lacunaire, appelant à sa suite d’autres pas. Certes, il comptait sur la politique nécessaire pour corriger une défaillance, mais cette politique ne s’est pas imposée naturellement. Tous les observateurs perçoivent déjà l’émergence d’une Europe à deux vitesses qui fragilisera sans conteste la cohésion politique déjà fragile de l’UE. D’où l’importance d’une réelle intégration européenne. Aujourd’hui, les institutions de l’Union forment un ensemble complexe, régi par le jeu de stratégies communes mais aussi de rivalités nationales. Le fonctionnement de l’Union est hybride, suivant une logique tantôt fédérale, tantôt confédérale. Que deviendront les pays déficitaires sans cette intégration? L’avenir de l’Europe appartient à ses 27 gouvernements et décideurs que le peuple a élu ou élira. Ils auront besoin de courage et de ténacité pour faire de cet espace un incontournable sur l’échiquier mondial. Il en faudra du souffle pour relever les nombreux défis. Ouf...! http://www.lebloguedudg.com/textes.aspx?/=201Le blogue du DG Jean-Guy Roy _________________ SoNathAuClairDeLune en, Jésus, Marie, Reine de l'univers, des coeurs, et de la Paix. DIEU EST: Ordre et non "désordre" et TOUT Ordre commence par LUI en TOUT. Je n'ai besoin de rien moi qui ne suis rien car j'ai TOUT. :flower:
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