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  L'aubaine d'être né en ce temps, de Fabrice Hadjadj

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AuteurMessage
martine777

martine777


Date d'inscription : 18/06/2013

  L'aubaine d'être né en ce temps, de Fabrice Hadjadj Empty
MessageSujet: L'aubaine d'être né en ce temps, de Fabrice Hadjadj     L'aubaine d'être né en ce temps, de Fabrice Hadjadj Icon_minitimeMer Oct 28 2015, 10:09






Les extraits du dernier livre de Fabrice Hadjadj sur la mission des catholiques en ces temps troublés.


«La conversion missionnaire : sortir de soi-même pour se laisser provoquer par les signes des temps. » C’était le thème d’une conférence donnée par Fabrice Hadjadj à Rome, en novembre 2014. Comment faire un texte passionnant avec un titre pareil ? Il fallait pour cela toute son habileté. Il en propose dans son dernier livre une version rallongée, avec un nouveau titre.

Se convertir, avertit le philosophe, ce n’est pas appartenir à un parti. C’est se tourner vers Dieu. Et cette conversion est missionnaire, car, écrit-il, « en nous tournant vers Jésus, elle nous tourne nécessairement vers tous les autres ». Et quels sont ces « signes des temps » ? Fabrice Hadjadj en identifie plusieurs.

La fin des progressismes, tout d’abord, qui nous ont fait croire aux lendemains qui chantent : les chrétiens devront les remplacer par l’Espérance, « qui s’ancre dans la foi en l’Avenir éternel ». De même, nous avons le choix entre la globalisation et la catholicité, ce qui change du tout au tout le regard que nous portons sur la Création en général, et nos frères en particulier. En outre, l’auteur en appelle à une théologie de la paternité : « L’homme, en étant époux et père, devient le défenseur de sa femme et de ses enfants. […] Il y aurait beaucoup à dire sur l’efféminement des chrétiens, […] les faux appels au dialogue où la vérité est exclue… »

Notre monde, poursuit le philosophe, est marqué par la dématérialisation (celle du virtuel), d’où une perte du sens du réel et de ses contraintes, à laquelle s’oppose le Verbe incarné. Et il souffre du « dividualisme » : l’individu – qui prétend se construire seul – se réduit lui-même à un ensemble de pièces détachées. Or notre témoignage ne peut être seulement individuel. Il doit être le « témoignage d’une communauté vivante, hospitalière, rayonnante ». Bref, conclut-il, il nous faut, devant la désincarnation, retrouver la chair. 




Extraits

L’être et le néant

« Telle est la difficulté de nos jours. Il ne s’agit plus seulement, pour les apôtres, de faire des miracles, mais de rappeler des évidences premières : que la femme est une femme et l’homme, un homme ; que le mariage est d’un homme et d’une femme ; que l’enfant naît d’un père et d’une mère ; que les vaches ne sont pas carnivores ; que le donné naturel n’est pas une construction conventionnelle ; que l’être n’est pas le néant… Rappeler ces évidences est plus difficile que la science, plus difficile que le miracle même. Car l’évidence première n’est pas spectaculaire comme le miracle, et elle ne peut pas se démontrer comme les conclusions d’une science. Si bien qu’on se retrouve à expliquer, avec un certain ridicule – surtout au milieu de l’incendie ou du déluge – que le feu brûle ou que l’eau mouille… »

Twitter

« On peut répandre l’Évangile par twitter, en morceaux de 140 caractères, mais c’est le débiter en slogans. Pire : c’est faire comme si l’Évangile était une notification sur quelque chose, et non une rencontre avec quelqu’un. »

Le Père commun

« La conscience nouvelle qui émerge nous invite à reconnaître que nous habitons une “Maison commune”, et que cette maison commune suppose, comme toute maison, un Père commun… »

Le bon grain et l’ivraie

« L’adhésion à un parti qui veut changer le monde est toujours soit nostalgique soit utopique. Il s’agit de s’exalter dans l’optimisme, avec le progrès du monde de demain, ou de s’étaler dans le pessimisme, avec le regret du monde d’hier. Mais, en vérité, cela va toujours mieux et toujours plus mal, simultanément. La parabole du bon grain et de l’ivraie nous apprend que tout se développe à la fois vers le meilleur et vers le pire et que, au nom de l’utopie ou de la nostalgie, vouloir extirper tout le mal ne peut qu’aboutir à arracher le bon grain avec, car ce serait vouloir abolir la liberté. »

Tout repartira de Dieu

« L’Église est d’abord là pour révéler Dieu, et voici que, de plus en plus, elle a pour simple tâche de préserver l’humain. Elle porte essentiellement le surnaturel et, de plus en plus, elle est appelée à défendre la nature. Elle est la présence de l’Éternel et, de plus en plus, elle devient la garantie du temporel. Elle est le temple de l’Esprit et, de plus en plus, elle apparaît comme la gardienne de la chair, du sexe, de la matière même. Cette situation terrible, où plus rien ne va de soi, est proprement formidable, parce qu’alors, tout ne peut plus que repartir de Dieu. »

L’amour du prochain

« L’amour du prochain ne peut s’apprendre en vérité qu’en se faisant proche. L’espérance du face-à-face avec Dieu ne se transmet vraiment qu’à travers le face-à-face avec l’autre. La foi en l’Incarnation ne s’accomplit que dans une incarnation. Enfin, la grâce ne se manifeste que dans une présence gratuite, et même inutile, et qui ne vous livre aucune information : dans le côte à côte, on ne voit même pas son ami ; on est là, comme ça, avec lui, ce qui atteste la joie d’être là, comme ça, avec l’autre (chose qu’un enfant trisomique est capable de faire avec plus de facilité qu’un vieil énarque, par exemple). »

Contempler l’ordre naturel

« Au-delà de son urgence, l’écologie suppose la contemplation d’un ordre naturel donné, et donc, ultimement, la remontée vers un Créateur de cet ordre. »

De la Terre vers le Ciel

« Si pour parler de la vie spirituelle, le Christ a le plus souvent recours aux images du champ, de la vigne, du sénevé, ce n’est pas par hasard. On retrouve le Ciel en même temps que l’on retrouve la Terre, parce que la Terre est l’œuvre du Ciel, et son chemin. »

Le sujet isolé

« Si l’individu se laisse si facilement diviser, c’est parce qu’au départ, il s’est coupé de son histoire et de sa généalogie, il s’est posé comme un sujet isolé, sans appartenance, sans nom de famille, plus atome qu’autonome, et donc incapable de résister aux sirènes du marché. »

Le « Credo » inversé

« Ce qui se mijote dans nos laboratoires est une véritable contre-Annonciation. Il ne s’agit plus d’accueillir le mystère de la vie dans la nuit de ses entrailles, mais de la reconstituer en transparence dans un tube à essai. Le vieil homme s’efforce de manufacturer un homme nouveau qui inversera toutes les formules du Credo : cet homme nouveau sera né du siècle avant tous les pères… Il sera créé et non pas engendré… par l’esprit des ingénieurs, il sera désincarné de toute mère et sera fait cyborg… »

L’ère de la technique

« Il est très rare aujourd’hui de croiser un athée militant. Il est très fréquent, en revanche, de rencontrer un fan de bouddhisme. Sur le campus de Google, il n’y a pas d’église, mais il y a une salle de zen, avec un professeur dont les traits asiatiques sont censés vous garantir la double compétence pour le satori et le Samsung. C’est que le bouddhisme est avant tout une technique de méditation, et que nous sommes à l’ère de la technique. »

Célébrer le monde

« “Tous dans le même bateau !”, donc, puisque l’ambiance est au déluge. Mais ce bateau est-il une arche ou un esquif de boat people ? Comment penser cette interdépendance dans la catastrophe ? S’agit-il seulement de “globalisation” ? Non, parce que le problème exige un sens du local, peut-être même un retour à des modes de vie plus simples. S’agit-il seulement de trouver de “nouvelles solutions techniques” ? Non plus, parce que c’est notre manière de voir le monde tel qu’il nous est donné qui est en jeu, et selon un rapport qui ne se réduit pas à une logistique de la solution, mais commence par une logique de la célébration… » 


http://www.famillechretienne.fr/livres/foi/spiritualite/l-aubaine-d-etre-ne-en-ce-temps-pour-un-apostolat-de-l-apocalypse-179010
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