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Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
Sujet: Le Chant de Bernadette (Un film oscarisé en 1944) Mer Fév 11 2015, 19:03
Citation :
Le Chant de Bernadette
Le Chant de Bernadette (Titre original : The Song of Bernadette) est un film américain réalisé par Henry King, sorti en 1943. Il est fondé sur l'histoire de Bernadette Soubirous, qui, de février à juillet 1858 à Lourdes, aurait eu 18 visions de la Sainte-Vierge.
Il s'agit d'une adaptation par George Seaton d'un récit romancé de l'histoire de Bernadette, dû à Franz Werfel. Publié en 1942 le roman avait eu un très grand succès, restant plus d'un an sur la liste des best-sellers du New York Times, occupant la première place durant 13 semaines. Le film évoque la vie de Bernadette Soubirous depuis son enfance à Lourdes, où, en 1858, elle fut témoin des apparitions de la Vierge, jusqu'à sa mort en 1879, à Nevers où elle avait rejoint la congrégation des Sœurs de la Charité.
Oscars / Academy Awards 1944 (édition n°16) Los Angeles, U.S.A. l 02/03/1944
Oscar de la Meilleure actrice Jennifer Jones Nommé Oscar du Meilleur film William Perlberg Nommé Oscar du Meilleur réalisateur Henry King
Golden Globes 1944 (édition n°1) Los Angeles, U.S.A.
Meilleur réalisateur Henry King Meilleur Film Meilleure actrice Jennifer Jones Analyse du film
L'intrigue suit le roman de Franz Werfel, qui n'est pas un documentaire mais une hagiographie très idéalisée et qui mélange faits historiques et fiction. L'ami de Bernadette dans la vraie vie, Antoine Nicolau, est décrit comme étant profondément amoureux d'elle, au point qu'il fait vœu de rester célibataire quand Bernadette entre au couvent. Nous n'avons aucune preuve d'une relation de ce genre entre eux deux. Les autorités gouvernementales, en particulier le procureur impérial Vital Dutour (interprété par Vincent Price) sont représentées comme beaucoup plus antireligieuses qu'elles ne l'étaient effectivement, et de fait Dutour était lui-même un pieux catholique, qui pensait tout simplement que Bernadette avait des hallucinations. D'autres portraits sont plus près de l'exactitude historique, en particulier Anne Revere et Roman Bohnen qui jouent les parents de Bernadette surchargés de travail, Charles Bickford comme le père Peyramale, et Blanche Yurka comme la tante Bernarde au caractère affirmé.
La mort de Bernadette, en particulier, est refaite pour le cinéma. Elle n'aurait pas eu assez de souffle pour parler autant. Peyramale n'était pas présent à son chevet, puisqu'il était mort deux ans plus tôt. On ne saurait dire si elle a eu une vision avant sa mort. Quelques heures avant sa mort des témoins l'ont vue regarder à travers la pièce avec une grande concentration comme elle le faisait quand elle avait une vision, mais elle n'a rien dit. Ses derniers mots étaient tirés du Je vous salue Marie.