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 Évangile au quotidien: Du jour.

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Mary-ray

Mary-ray


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MessageSujet: Évangile au quotidien: Du jour.   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeLun Fév 21 2011, 01:48


l'EVANGILE AU QUOTIDIEN


Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



lundi 21 février 2011


Le lundi de la 7e semaine du Temps Ordinaire




Saint(s) du jour : St Pierre Damien, évêque d'Ostie, docteur de l'Eglise (1007-1072), St Noël Pinot, prêtre, martyr de la révolution française (1747-1794)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Bienheureux Charles de Foucauld :
« Tout est possible à celui qui croit »


Psaume 93,1.2.5.

Le Seigneur est roi ; il s'est vêtu de magnificence, le Seigneur a revêtu sa force. Et la terre tient bon, inébranlable ;
dès l'origine ton trône tient bon, depuis toujours, tu es.
Tes volontés sont vraiment immuables : la sainteté emplit ta maison, Seigneur, pour la suite des temps.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,14-29.

Jésus, Pierre, Jacques et Jean, en rejoignant les autres disciples, virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux. Aussitôt qu'elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer. Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? » Un homme dans la foule lui répondit : « Maître, je t'ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s'empare de lui n'importe où, il le jette par terre, l'enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J'ai demandé à tes disciples d'expulser cet esprit, mais ils n'ont pas réussi. » Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps devrai-je rester auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le auprès de moi. » On l'amena auprès de lui. Dès qu'il vit Jésus, l'esprit secoua violemment l'enfant ; celui-ci tomba, il se roulait par terre en écumant. Jésus interrogea le père : « Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance. Et souvent il l'a même jeté dans le feu ou dans l'eau pour le faire périr. Mais si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! » Jésus reprit : « Pourquoi dire : 'Si tu peux'... ? Tout est possible en faveur de celui qui croit. » Aussitôt le père de l'enfant s'écria : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! » Jésus, voyant que la foule s'attroupait, interpella vivement l'esprit mauvais : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l'ordonne, sors de cet enfant et n'y rentre plus jamais ! » L'esprit poussa des cris, secoua violemment l'enfant et sortit. L'enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. » Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout. Quand Jésus fut rentré à la maison, seul avec ses disciples, ils l'interrogeaient en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n'avons pas pu l'expulser ? » Jésus leur répondit : « Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Méditations sur l'Évangile au sujet des principales vertus (in Œuvres spirituelles, Seuil 1958, p. 161)
« Tout est possible à celui qui croit »


« Si vous aviez de la foi gros comme un grain de sénevé..., rien ne vous serait impossible » (Mt 17,20). Nous pouvons tout par la prière : si nous ne recevons pas, c'est que nous avons manqué de foi, ou que nous avons trop peu prié, ou qu'il serait mauvais pour nous que notre demande nous soit accordée, ou que Dieu nous donne quelque chose de meilleur que ce que nous demandons. Mais jamais nous ne recevons pas ce que nous demandons parce que la chose est trop difficile à obtenir : « Rien ne nous est impossible ».

N'hésitons pas à demander à Dieu les choses même les plus difficiles, telles que la conversion de grands pécheurs, de peuples entiers. Demandons-les lui, même d'autant plus qu'elles sont plus difficiles, avec la foi que Dieu nous aime passionnément et que plus un don est grand plus celui qui aime passionnément aime à le faire ; mais demandons avec foi, avec insistance, constance, avec amour, avec bonne volonté. Et soyons sûrs que si nous demandons ainsi et avec assez de constance, nous serons exaucés, en recevant la grâce demandée ou une meilleure. Demandons donc hardiment à notre Seigneur les choses les plus impossibles à obtenir, quand elles sont pour sa gloire, et soyons sûrs que son Cœur nous les accordera d'autant plus qu'elles semblent humainement plus impossibles : car donner l'impossible à ce qu'il aime est doux à son Cœur, et combien ne nous aime-t-il pas ?

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Le Seigneur est mon rempart , Marie est ma Mère , le Saint Esprit est mon phare
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Céline.
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Céline.


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MessageSujet: Re: Évangile au quotidien: Du jour.   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeLun Fév 21 2011, 09:20

Citation :
Le Seigneur est roi ; il s'est vêtu de magnificence, le Seigneur a revêtu sa force. Et la terre tient bon, inébranlable ;
dès l'origine ton trône tient bon, depuis toujours, tu es.
Tes volontés sont vraiment immuables : la sainteté emplit ta maison, Seigneur, pour la suite des temps.

Amen

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Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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SonathAuClairdeLune

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MessageSujet: L'évangile au quotidien 5 mars 2011   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeSam Mar 05 2011, 09:47

l'ÉVANGILE AU QUOTIDIEN
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


samedi 05 mars 2011
Le samedi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour : St Jean-Joseph de la Croix, o.f.m. (+ 1734)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Hilaire : « Par quelle autorité fais-tu cela ? »


Livre de l'Ecclésiastique 51,12-20.

Mon Dieu, je veux te rendre grâce et te louer, je veux bénir le nom du Seigneur. Quand j'étais encore jeune et que je n'avais pas erré çà et là, aux yeux de tous j'ai cherché la Sagesse dans ma prière. Devant le Temple, je priais pour la recevoir, et jusqu'au bout je la rechercherai. Depuis qu'elle était en fleur comme le raisin qui mûrit, elle a été la joie de mon cœur. Mon pied s'est avancé sur le droit chemin ; depuis ma jeunesse, je marchais sur ses traces. Il m'a suffi de tendre un peu l'oreille pour la recevoir, et j'y ai trouvé de grandes leçons. Grâce à elle, j'ai progressé ; je rendrai gloire à celui qui me donne la Sagesse. J'ai résolu de la mettre en pratique, ardemment j'ai désiré le bien, et jamais je n'aurai à le regretter. Avec elle, j'ai vaillamment combattu, j'ai mis beaucoup d'exactitude à pratiquer la Loi. J'ai levé mes mains vers le ciel, j'ai déploré de la connaître si mal. J'ai marché tout droit vers elle, c'est dans la pureté que je l'ai trouvée. Avec elle, dès le commencement, j'ai trouvé l'intelligence, c'est pourquoi je ne serai jamais abandonné.

Psaume 19,8.9.10.11.

La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples.
Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard.
La crainte qu'il inspire est pure, elle est là pour toujours ; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables :
plus désirables que l'or, qu'une masse d'or fin, plus savoureuses que le miel qui coule des rayons.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 11,27-33.

Jésus et ses disciples reviennent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et venait dans le Temple, les chefs des prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver. Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou bien qui t'a donné autorité pour le faire ? » Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela. Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : 'Du ciel', il va dire : 'Pourquoi donc n'avez-vous pas cru à sa parole ? ' Mais allons-nous dire : 'Des hommes' ? » Ils redoutaient la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète. Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit : « Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais cela. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
La Trinité, VII, 26-27

« Par quelle autorité fais-tu cela ? »


Il est bien au Père, ce Fils qui lui ressemble. Il vient de lui, ce Fils qu'on peut lui comparer, car il lui est semblable. Il est son égal, ce Fils qui accomplit les mêmes œuvres que lui (Jn 5,19)... Oui, le Fils accomplit les œuvres du Père ; c'est pourquoi il nous demande de croire qu'il est le Fils de Dieu. Il ne s'arroge pas là un titre qui ne lui serait pas dû ; ce n'est pas sur ses propres œuvres qu'il appuie sa revendication. Non ! Il rend témoignage que ce ne sont pas ses propres œuvres, mais celles de son Père. Et il atteste ainsi que l'éclat de ses actions lui vient de sa naissance divine. Mais comment les hommes auraient-ils pu reconnaître en lui le Fils de Dieu, dans le mystère de ce corps qu'il avait assumé, dans cet homme né de Marie ? C'est pour faire pénétrer en leur cœur la foi en lui que le Seigneur accomplissait toutes ces œuvres : « Si j'accomplis les œuvres de mon Père, alors, même si vous ne voulez pas croire en moi, croyez au moins mes œuvres » (Jn 10,38)...

Si l'humilité de son corps semble un obstacle pour croire en sa parole, il nous demande de croire au moins en ses œuvres. En effet, pourquoi le mystère de sa naissance humaine nous empêcherait-il de percevoir sa naissance divine ? ... « Si vous ne voulez pas croire en moi, croyez en mes œuvres, pour savoir et reconnaître que le Père est en moi, et moi dans le Père »...

Telle est la nature qu'il possède par naissance ; tel est le mystère d'une foi qui nous assurera le salut : ne pas diviser ceux qui sont un, ne pas priver le Fils de sa nature, et proclamer la vérité du Dieu Vivant né du Dieu Vivant... « Comme le Père qui m'a envoyé est vivant, de même, moi, je vis par le Père » (Jn 6,57)... « Comme le Père a la vie en lui-même, de même il a donné au Fils d'avoir aussi en lui-même la vie » (Jn 5,26).





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MessageSujet: DIMANCHE 06 MARS 2011   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeDim Mar 06 2011, 09:48


l'EVANGILE AU QUOTIDIEN
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


dimanche 06 mars 2011
Neuvième dimanche du temps ordinaire

L'Église fête : Invention de la Sainte Croix
Saint(s) du jour : Ste Colette de Corbie, clarisse (+ 1447), Bse. Rose de Viterbe, vierge (1240-1258)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Bernard : Établi sur le roc


Livre du Deutéronome 11,18.26-28.32.

Moïse disait au peuple d’Israël : « Les commandements que je vous donne, mettez-les dans votre cœur, dans votre âme. Attachez-les à votre poignet comme un signe, fixez-les comme une marque sur votre front. Aujourd'hui je vous donne le choix entre la bénédiction et la malédiction : bénédiction si vous écoutez les commandements du Seigneur votre Dieu, que je vous donne aujourd'hui ; malédiction si vous n'écoutez pas les commandements du Seigneur votre Dieu, si vous abandonnez le chemin que je vous prescris aujourd'hui, pour suivre d'autres dieux que vous ne connaissez pas. Veillez à mettre en pratique les décrets et les commandements que je vous présente aujourd'hui.

Psaume 31(30),2-3.4.17.25.

En toi, Seigneur, j'ai mon refuge ; garde-moi d'être humilié pour toujours. Dans ta justice, libère-moi ;
écoute, et viens me délivrer. Sois le rocher qui m'abrite, la maison fortifiée qui me sauve.
Ma forteresse et mon roc, c'est toi : pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me conduis.
Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ; sauve-moi par ton amour.
Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur !


Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 3,21-25.28.

Frères, tous les hommes sont dominés par le péché ; la loi de Moïse, elle, servait seulement à faire connaître le péché. Mais aujourd’hui, indépendamment de la Loi, Dieu a manifesté sa justice qui nous sauve : la Loi et les prophètes en sont déjà témoins. Et cette justice de Dieu, donnée par la foi en Jésus Christ, elle est pour tous ceux qui croient. En effet, il n'y a pas de différence : tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la gloire de Dieu, lui qui leur donne d'être des justes par sa seule grâce, en vertu de la rédemption accomplie dans le Christ Jésus. Car Dieu a exposé le Christ sur la croix afin que, par l'offrande de son sang, il soit le pardon pour ceux qui croient en lui. Ainsi Dieu voulait manifester sa justice : lui qui, au temps de sa patience, effaçait déjà les péchés d'autrefois, En effet, nous estimons que l'homme devient juste par la foi, indépendamment des actes prescrits par la loi de Moïse.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 7,21-27.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Il ne suffit pas de me dire : 'Seigneur, Seigneur !', pour entrer dans le Royaume des cieux ; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront : 'Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons été prophètes, en ton nom que nous avons chassé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ? ' Alors je leur déclarerai : 'Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui faites le mal ! ' Tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé et s'est abattue sur cette maison ; la maison ne s'est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et tout homme qui écoute ce que je vous dis là sans le mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé, elle a secoué cette maison ; la maison s'est écroulée, et son écroulement a été complet. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermons sur le Cantique des Cantiques, n°61 (trad. cf Seuil 1953, p. 628)

Établi sur le roc


« Ma colombe cachée au creux des roches, dans les cavités de la muraille, montre-moi ton visage, que ta voix résonne à mes oreilles » (Ct 2,14). Quelqu'un a...reconnu dans ces creux les plaies du Christ. Il a eu raison, car le Christ est un roc. Bienheureux trous, qui permettent d'élever l'édifice de la foi en la résurrection et attestent la divinité du Christ ! « Mon Seigneur et mon Dieu », disait un apôtre (Jn 20,28). D'où est sortie cette exclamation répétée par tous les échos, sinon des creux de la pierre ? Le passereau y a trouvé un abri, et la tourterelle un nid pour ses petits (Ps 83,4). La colombe, tapie dans ce refuge, regarde sans trembler l'épervier qui trace ses cercles au-dessus d'elle. C'est pourquoi l'Époux dit : « Ma colombe dans les creux de la roche », et la colombe reprend : « Il m'a établie sur le roc » et : « Il a consolidé mes pieds sur le roc » (Ps 26,5; 39,3).

L'homme sage bâtit sa maison sur le roc, pour n'avoir à redouter ni la violence du vent ni les inondations. Quel bien n'est pas fourni par le roc ? Sur le roc, je m'élève, j'y suis en sûreté, j'y demeure ferme. J'y suis à l'abri de l'ennemi et protégé des accidents, parce que je suis élevé au-dessus de la terre –- et tout ce qui est terre est douteux et caduc. Que notre vie soit au ciel, et nous ne craindrons ni de tomber, ni d'être jetés à bas. Le roc s'élève jusqu'au ciel et nous offre la sécurité ; c'est le refuge des marmottes (Ps 103,18). Et de fait, où notre fragile assurance peut-elle trouver paix et sécurité, sinon dans les plaies du Sauveur ? Je demeure là avec d'autant plus de confiance que sa force pour me sauver est plus grande. Le monde chancelle, le corps pèse de tout son poids, le diable tend ses pièges : je ne tombe pas, car je suis fondé sur un roc solide. J'ai commis quelque péché grave, ma conscience se trouble, mais elle ne perd pas courage, puisque je me souviens des plaies du Seigneur, qui a été blessé pour nos fautes (Is 53,5). Rien n'est si entièrement voué à la mort que par sa mort le Christ ne puisse y remédier.





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MessageSujet: Lundi 07 mars 2011   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeLun Mar 07 2011, 10:33

l'EVANGILE AU QUOTIDIEN
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


lundi 07 mars 2011
Le lundi de la 9e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour : Stes Perpétue et Félicité martyres (+ 203) - Mémoire

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Bonaventure : « Je suis la vraie vigne » (Jn 15,1)


Livre de Tobie 1,1.2.2,1-9.

Tobie, de la tribu de la ville de Nephtali, fut déporté sous le règne de Salmanazar, roi d'Assyrie ; mais durant sa déportation, il ne quitta jamais le chemin de la vérité. Un jour de fête du Seigneur, où l'on faisait un bon repas dans la maison de Tobie, celui-ci dit à son fils : « Va chercher quelques hommes fidèles à Dieu, appartenant à notre tribu, pour qu'ils festoient avec nous. » Le fils s'en alla, mais revint lui annoncer qu'un Israélite, étranglé, gisait dans la rue. Tobie quitta aussitôt sa place à table ; sans même avoir commencé son repas, il se rendit auprès du corps. Il le prit et le porta en cachette dans sa maison, afin de l'ensevelir discrètement après le coucher du soleil. Lorsqu'il eut caché le corps, il mangea son pain dans le deuil et la crainte, en se rappelant cette parole du Seigneur transmise par le prophète Amos : Vos fêtes seront changées en deuil et en lamentation. Au coucher du soleil, il sortit pour enterrer le mort. Tous ses proches le critiquaient : « Tu as déjà été condamné à la peine capitale pour ce motif, tu as tout juste sauvé ta vie, et tu recommences à enterrer les morts ? » Mais Tobie, qui craignait Dieu plus que le roi, enlevait les corps de ses frères assassinés, les cachait dans sa maison et les enterrait au cours de la nuit.

Psaume 112(111),1-2.3-4.5-6.

Alléluia ! Heureux qui craint le Seigneur, qui aime entièrement sa volonté !
Sa lignée sera puissante sur la terre ; la race des justes est bénie.
Les richesses affluent dans sa maison : à jamais se maintiendra sa justice.
Lumière des cœurs droits, il s'est levé dans les ténèbres, homme de justice, de tendresse et de pitié.
L'homme de bien a pitié, il partage ; il mène ses affaires avec droiture.
Cet homme jamais ne tombera ; toujours on fera mémoire du juste.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,1-12.

Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : " Un homme planta une vigne, il l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage. Le moment venu, il envoya son serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par ceux-ci ce qui lui revenait du produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent sans rien lui donner. De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l'assommèrent et l'insultèrent. Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d'autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres. Il lui restait encore quelqu'un : son fils bien-aimé. Il l'envoya vers eux en dernier. Il se disait : 'Ils respecteront mon fils. ' Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : 'Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, et l'héritage va être à nous ! ' Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d'autres. N'avez-vous pas lu ce passage de l'Écriture ? La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C'est là l'œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! » Les chefs des Juifs cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. (Ils avaient bien compris que c'était pour eux qu'il avait dit cette parabole.) Ils le laissèrent donc et s'en allèrent.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
La Vigne mystique, ch. 5, 4-5 (attribué à tort à saint Bernard)

« Je suis la vraie vigne » (Jn 15,1)


Doux Jésus, en quel état je te vois ! Très doux et très aimant, qui t'a condamné à une mort si amère ? Seul Sauveur de nos blessures anciennes, qui donc t'amène à souffrir ces blessures, non seulement si cruelles mais encore si ignominieuses ? Douce vigne, bon Jésus, voilà le fruit que te donne ta vigne...

Jusqu'à ce jour de tes noces, tu as patiemment attendu qu'elle produise des raisins, et elle ne donne que des épines (Is 5,6). Elle t'a couronné d'épines et elle t'a entouré des épines de ses péchés. Cette vigne, qui n'est déjà plus la tienne mais qui est devenue une vigne étrangère, qu'elle est devenue amère ! Elle t'a renié en criant : « Nous n'avons pas d'autre roi que César » (Jn 19,15). Après t'avoir chassé du vignoble de ta cité et de ton héritage, ces vignerons t'ont mis à mort : non pas d'un coup, mais après t'avoir accablé par le long tourment de la croix, et t'avoir torturé par les blessures des fouets et des clous... Seigneur Jésus..., toi-même tu livres ton âme à la mort –- personne ne peut te l'enlever, c'est toi qui la donnes (Jn 10,18)... Quel échange admirable ! Le Roi se donne pour l'esclave, Dieu pour l'homme, le Créateur pour celui qu'il a créé, l'Innocent pour les coupables.


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MessageSujet: Re: Évangile au quotidien: Du jour.   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMar Mar 08 2011, 09:53

l'EVANGILE AU QUOTIDIEN
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


mardi 08 mars 2011
Le mardi de la 9e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour : St Jean de Dieu, religieux (1495-1550)

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Tertullien : « De qui est cette image ? »


Livre de Tobie 2,10-23.

Un jour, Tobie, fatigué après avoir enterré les morts, rentra chez lui, s'étendit contre le mur et s'endormit. Pendant son sommeil, des hirondelles firent tomber de leur nid de la fiente chaude sur ses yeux, et il devint aveugle. Dieu permit cette épreuve pour que Tobie donne à la postérité un exemple de patience, comme le saint homme Job. Comme Tobie, depuis son enfance, avait toujours eu la crainte de Dieu et observé ses commandements, il n'en voulut pas à Dieu pour le malheur qui le frappait, mais il resta inébranlable dans la crainte de Dieu, lui rendant grâce tous les jours de sa vie. De même que des rois injuriaient le bienheureux Job, les parents et les proches de Tobie se moquaient de sa conduite en disant : « Où est-elle donc, cette espérance, pour laquelle tu faisais l'aumône et enterrais les morts ? » Mais lui les reprenait : « Ne parlez pas ainsi, car nous sommes les descendants des saints, et nous attendons cette vie que Dieu donnera à ceux qui ne perdent jamais leur confiance en lui. » Anne, sa femme, s'en allait tous les jours pour faire du tissage, et elle rapportait ce qu'elle avait pu gagner par le travail de ses mains. C'est ainsi qu'un jour elle reçut un chevreau qu'elle rapporta à la maison. Tobie entendit l'animal qui bêlait, et dit : « Prenez garde que ce ne soit le produit d'un vol ; rendez-le à ses maîtres ; car nous n'avons pas le droit de manger ce qui a été volé, ni même d'y toucher. » Furieuse, sa femme répondit : « On voit bien que ton espérance n'a servi à rien, et tes aumônes ont montré ce qu'elles valaient ! » Elle lui faisait ces reproches, et d'autres du même genre.

Psaume 112(111),1-2.7-8.5.9.

Alléluia ! Heureux qui craint le Seigneur, qui aime entièrement sa volonté !
Sa lignée sera puissante sur la terre ; la race des justes est bénie.
Il ne craint pas l'annonce d'un malheur : le cœur ferme, il s'appuie sur le Seigneur.
Son cœur est confiant, il ne craint pas : il verra ce que valaient ses oppresseurs.
L'homme de bien a pitié, il partage ; il mène ses affaires avec droiture.
A pleines mains, il donne au pauvre ; à jamais se maintiendra sa justice, sa puissance grandira, et sa gloire !


Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,13-17.

On envoya à Jésus des pharisiens et des hérodiens pour le prendre au piège en le faisant parler, et ceux-ci viennent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens, mais tu enseignes le vrai chemin de Dieu. Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? » Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve ? Faites-moi voir une pièce d'argent. » Ils le firent, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? De l'empereur César », répondent-ils. Jésus leur dit : « A César, rendez ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d'étonnement à son sujet.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Tertullien (v. 155-v. 220), théologien
La Résurrection des morts, 5-6 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 1, p. 21)

« De qui est cette image ? »


Dans la constitution du monde, « tout a été fait par la Parole de Dieu, et sans elle rien n'a été fait » (Jn 1,3). Quand il s'agit de créer l'homme, c'est également la Parole de Dieu qui opère, puisque « sans le Verbe de Dieu, rien n'a été fait ». Dieu, en effet, dit d'abord cette parole : « Faisons l'homme ». Mais pour exprimer la prééminence de cette créature-là sur toutes les autres, Dieu l'a façonné de sa propre main : « Dieu, est-il dit, modela l'homme » (Gn 2,7)...

« Et Dieu, dit l'Écriture, modela l'homme avec la glaise du sol. » Ce n'était encore que de la glaise, et déjà le nom d'« homme » est prononcé. Quel honneur prodigieux pour le limon, ce rien, d'être touché par les mains de Dieu ! Ce simple contact n'aurait-il pas suffi à Dieu pour former l'homme, sans rien de plus ? Mais à voir Dieu travailler cette boue, on comprend qu'il s'agissait d'une œuvre extraordinaire. Les mains de Dieu étaient à l'ouvrage, elles touchaient, pétrissaient, étiraient, façonnaient cette glaise qui ne cessait de s'ennoblir à chaque impression des mains divines. Imagine-toi Dieu occupé, appliqué tout entier à cette création : mains, esprit, activité, conseil, sagesse, providence, amour surtout orientaient son travail ! C'est qu'à travers ce limon qu'il pétrissait, Dieu entrevoyait déjà le Christ, qui un jour serait homme, comme ce limon : Verbe fait chair, comme cette terre qu'il avait entre les mains.

Tel est le sens de cette première parole du Père à son Fils : « Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance » (Gn 1,26). Dieu a modelé l'homme selon l'image de Dieu, c'est-à-dire selon le Christ... Dès lors ce limon qui revêtait l'image du Christ, tel qu'il se manifesterait dans son incarnation future, n'était pas seulement l'œuvre de Dieu, il était aussi le gage de Dieu.





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MessageSujet: Début carême / mercredi 09 mars.    Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMer Mar 09 2011, 14:30

l'EVANGILE AU QUOTIDIEN
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


mercredi 09 mars 2011
Le mercredi des Cendres

L'Église fête : Mercredi des Cendres
Saint(s) du jour : Ste Françoise Romaine, veuve (+ 1440), St Dominique Savio (+ 1857)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Pierre Chrysologue : Les exercices du Carême : l'aumône, la prière, le jeûne


Livre de Joël 2,12-18.

Parole du Seigneur : « Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! » Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d'amour, renonçant au châtiment. Qui sait ? Il pourrait revenir, il pourrait renoncer au châtiment, et vous combler de ses bienfaits : ainsi vous pourrez offrir un sacrifice au Seigneur votre Dieu. Sonnez de la trompette dans Jérusalem : prescrivez un jeûne sacré, annoncez une solennité, réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! Que le jeune époux sorte de sa maison, que la jeune mariée quitte sa chambre ! Entre le portail et l'autel, les prêtres, ministres du Seigneur, iront pleurer et diront : « Pitié, Seigneur, pour ton peuple, n'expose pas ceux qui t'appartiennent à l'insulte et aux moqueries des païens ! Faudra-t-il qu'on dise : 'Où donc est leur Dieu ? ' » Et le Seigneur s'est ému en faveur de son pays, il a eu pitié de son peuple.

Psaume 51(50),3-4.5-6.12-13.14.17.

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie d'être sauvé ; que l'esprit généreux me soutienne.
Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.


Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5,20-21.6,1-2.

Frères, nous sommes les ambassadeurs du Christ et par nous, c'est Dieu lui-même qui, en fait, vous adresse un appel. Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu. Celui qui n'a pas connu le péché, Dieu l'a pour nous identifié au péché des hommes, afin que, grâce à lui, nous soyons identifiés à la justice de Dieu. Et puisque nous travaillons avec lui, nous vous invitons encore à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu. Car il dit dans l'Écriture : Au moment favorable je t'ai exaucé, au jour du salut je suis venu à ton secours. Or, c'est maintenant le moment favorable, c'est maintenant le jour du salut.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,1-6.16-18.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 8 ; CCL 24, 59 ; PL 52, 208 (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p. 59 rev.)

Les exercices du Carême : l'aumône, la prière, le jeûne


Mes frères, nous commençons aujourd'hui le grand voyage du Carême. Emportons donc dans notre navire toute notre provision de nourriture et de boisson, en plaçant sur la caisse la miséricorde abondante dont nous aurons besoin. Car notre jeûne a faim, notre jeûne a soif, s'il ne se nourrit pas de bonté, s'il ne se désaltère pas de miséricorde. Notre jeûne a froid, notre jeûne défaille, si la toison de l'aumône ne le couvre pas, si le vêtement de la compassion ne l'enveloppe pas.

Frères, ce que le printemps est pour les terres, la miséricorde l'est pour le jeûne : le vent doux printanier fait fleurir tous les bourgeons des plaines ; la miséricorde du jeûne fait pousser toutes nos semences jusqu'à la floraison, leur fait porter fruit jusqu'à la récolte céleste. Ce que l'huile est pour la lampe, la bonté l'est pour le jeûne. Comme la matière grasse de l'huile allume la lumière de la lampe et, avec une aussi faible nourriture, la fait luire pour le réconfort de toute une nuit, ainsi la bonté fait resplendir le jeûne : il jette des rayons jusqu'à atteindre le plein éclat de la continence. Ce que le soleil est au jour, l'aumône l'est pour le jeûne : la splendeur du soleil accroît l'éclat du jour, dissipe l'obscurité des nuées ; l'aumône accompagnant le jeûne en sanctifie la sainteté et, grâce à la lumière de la bonté, chasse de nos désirs tout ce qui pourrait être mortifère. Bref, ce que le corps est pour l'âme, la générosité en tient lieu pour le jeûne : quand l'âme se retire du corps, elle lui apporte la mort ; si la générosité s'éloigne du jeûne, c'est sa mort.




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MessageSujet: 10 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeJeu Mar 10 2011, 09:43

l'ÉVANGILE AU QUOTIDIEN
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


jeudi 10 mars 2011
Le jeudi après les Cendres

Saint(s) du jour : St Macaire de Jérusalem, évêque (+ 334)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Anastase d'Antioche: Le chemin qui conduit le Christ à sa gloire


Livre du Deutéronome 30,15-20.

Moïse disait au peuple d'Israël : " Je te propose aujourd'hui de choisir ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur. Écoute les commandements que je te donne aujourd'hui : aimer le Seigneur ton Dieu, marcher dans ses chemins, garder ses ordres, ses commandements et ses décrets. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession. Mais si tu détournes ton cœur, si tu n'obéis pas, si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d'autres dieux et à les servir, je te le déclare aujourd'hui : certainement vous périrez, vous ne vivrez pas de longs jours sur la terre dont vous allez prendre possession quand vous aurez traversé le Jourdain. Je prends aujourd'hui à témoin contre toi le ciel et la terre : je te propose de choisir entre la vie et la mort, entre la bénédiction et la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance, en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à lui ; c'est là que se trouve la vie, une longue vie sur la terre que le Seigneur a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob.

Psaume 1,1-2.3.4.6.

Heureux est l'homme qui n'entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre planté près d'un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,22-25.

Jésus disait à ses disciples : " Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs de prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. " Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c'est en se perdant lui-même et en le payant de sa propre existence ?

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Anastase d'Antioche, moine puis patriarche d'Antioche de 549-570 et de 593-599
Homélie 4, sur la Passion ; PG 89, 1347 (trad. bréviaire)

Le chemin qui conduit le Christ à sa gloire


« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l'homme sera livré aux païens, aux grands prêtres et aux scribes pour être flagellé, tourné en dérision et crucifié » (cf Mt 20,18). En disant cela à ses disciples, le Christ annonçait ce qui s'accordait avec les prédictions des prophètes, car ils avaient prédit sa mort qui devait avoir lieu à Jérusalem... Nous comprenons pourquoi le Verbe de Dieu qui, autrement, ne pouvait pas souffrir, a dû subir la Passion ; car l'homme n'aurait pas pu être sauvé par un autre moyen. Lui seul l'a su, ainsi que ceux à qui il l'a révélé. En effet, il a su tout ce qui vient du Père ; c'est ainsi que « l'Esprit voit même les profondeurs des mystères divins. » (1Co 2,10).

« Il fallait que le Christ souffre » (Lc 24,26) : il était absolument impossible que la Passion n'eût pas lieu, comme lui-même l'a affirmé lorsqu'il a appelé « lents à croire » et « inintelligents » ceux qui ne savaient pas que le Christ devait souffrir ainsi pour entrer dans sa gloire (Lc 24,25). En effet, il est venu pour sauver son peuple, en renonçant à « la gloire qu'il avait auprès du Père avant le commencement du monde » (Jn 17,5). Ce salut était la perfection qui devait s'accomplir par la Passion, et qui serait accordée à l'auteur de notre vie, selon l'enseignement de saint Paul : « Il a été l'auteur de notre vie, en atteignant la perfection par ses souffrances » (He 2,10).

On voit comment la gloire du Fils unique, dont il avait été écarté pendant peu de temps en notre faveur, lui a été rendue par la croix dans la chair qu'il avait adoptée. Saint Jean le dit en effet dans son évangile, lorsqu'il explique ce qu'était cette eau dont le Sauveur a dit qu'elle « jaillirait, comme des fleuves, du cœur du croyant. Or, en disant cela, il parlait de l'Esprit Saint que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. En effet, l'Esprit Saint n'avait pas encore été donné, parce que Jésus n'était pas encore entré dans sa gloire » (Jn 7,38-39). Ce qu'il appelle sa gloire, c'est sa mort sur la croix. C'est pourquoi le Seigneur, lorsqu'il priait, avant de subir la croix, demandait au Père de lui donner cette « gloire qu'il avait auprès de lui avant le commencement du monde ».

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MessageSujet: 11 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeVen Mar 11 2011, 03:58

Le vendredi après les Cendres

Livre d'Isaïe 58,1-9.
Parole du Seigneur : Crie à pleine gorge! Ne te retiens pas! Que ta voix résonne comme le cor! Dénonce à mon peuple ses fautes, à la maison de Jacob ses péchés.
Ils viennent me consulter jour après jour, ils veulent connaître mes chemins. Comme une nation qui pratiquerait la justice et n'abandonnerait pas la loi de son Dieu, ils me demandent de leur faire justice, ils voudraient que Dieu se rapproche.
« Pourquoi jeûner si tu ne le vois pas ? pourquoi nous mortifier si tu l'ignores ? » Oui, mais le jour où vous jeûnez, vous savez bien trouver votre intérêt, et vous traitez durement ceux qui peinent pour vous.
Votre jeûne se passe en disputes et querelles, en coups de poings sauvages. Ce n'est pas en jeûnant comme vous le faites aujourd'hui que vous ferez entendre là-haut votre voix.
Est-ce là le jeûne qui me plaît ? Est-ce là votre jour de pénitence ? Courber la tête comme un roseau, coucher sur le sac et la cendre, appelles-tu cela un jeûne, un jour bien accueilli par le Seigneur ?
Quel est donc le jeûne qui me plaît ? N'est-ce pas faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ?
N'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, recueillir chez toi le malheureux sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ?
Alors ta lumière jaillira comme l'aurore, et tes forces reviendront rapidement. Ta justice marchera devant toi, et la gloire du Seigneur t'accompagnera.
Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. »

Psaume 51(50),3-4.5-6.18-19.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.
Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas, tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,14-15.
Les disciples de Jean Baptiste s'approchent de Jésus en disant : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, alors que nous et les pharisiens nous jeûnons ? »
Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc faire pénitence pendant le temps où l'Époux est avec eux ? Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront.


Commentaire du jour
Pape Benoît XVI
Message pour le Carême 2009 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)
« Alors ils jeûneront »

Dans le Nouveau Testament, Jésus met en lumière la raison profonde du jeûne...: « Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4,4). Le vrai jeûne a donc pour but de manger « la vraie nourriture », qui consiste à faire la volonté du Père (cf Jn 4,34). Si Adam a désobéi à l'ordre du Seigneur de ne pas manger du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal (Gn 2,17), le croyant entend par le jeûne se soumettre à Dieu avec humilité, en se confiant à sa bonté et à sa miséricorde...

De nos jours, la pratique du jeûne semble avoir perdu un peu de sa valeur spirituelle et, dans une culture marquée par la recherche du bien-être matériel, elle a plutôt pris la valeur d'une pratique thérapeutique pour le soin du corps. Le jeûne est sans nul doute utile au bien-être physique, mais pour les croyants, il est en premier lieu une « thérapie » pour soigner tout ce qui les empêche de se conformer à la volonté de Dieu...

Avec le jeûne et la prière, nous permettons au Christ de venir rassasier une faim plus profonde que nous expérimentons au plus intime de nous : la faim et la soif de Dieu. En même temps, le jeûne nous aide à prendre conscience de la situation dans laquelle vivent tant de nos frères. Dans sa première lettre, saint Jean met en garde : « Si quelqu'un possède des richesses de ce monde et, voyant son frère dans la nécessité, lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeurerait-il en lui ? » (3,17) Jeûner volontairement nous aide à suivre l'exemple du Bon Samaritain, qui se penche et va au secours du frère qui souffre (Lc 10,29s). En choisissant librement de se priver de quelque chose pour aider les autres, nous montrons de manière concrète que le prochain en difficulté ne nous est pas étranger. C'est précisément pour maintenir vivante cette attitude d'accueil et d'attention à l'égard de nos frères que j'encourage les paroisses et toutes les communautés à intensifier pendant le Carême la pratique du jeûne personnel et communautaire, en cultivant aussi l'écoute de la Parole de Dieu, la prière et l'aumône. Ceci a été, dès le début, une caractéristique de la vie des communautés chrétiennes.

Saint(s) du jour

St Euloge de Cordoue, martyr (+ 859)
Ste Rosine, vierge et martyre
Ste Alberte, martyre (v. 286)
Ste Amunia, veuve (v. 1069)
Aurée Ermite (+ v.1069)
St Benoît Crespi de Milan, archevêque (+ 725)
Bx Christophe Macasolli, o.f.m. (+ 1485)
St Euthyme de Sardes, évêque et martyr (+ 840)
St Firmin, abbé (v.1020)
Bx Jean Righi de Fabriano, o.f.m. (+ 1539)
St Sophrone de Jérusalem, évêque (v. 639)
Sts Theuseta, Horrès, Théodora, Nymphodora, Marc, et Arabia, martyrs (13ème s.)
Sts Trophime et Thale, martyrs (v. 300)
St Vigile d'Auxerre, évêque et martyr (+ 685)


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MessageSujet: 12 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeSam Mar 12 2011, 04:26

12 mars



Le samedi après les Cendres

Livre d'Isaïe 58,9-14.

Si tu fais disparaître de ton pays le joug, le geste de menace, la parole malfaisante,
si tu donnes de bon cœur à celui qui a faim, et si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera comme la lumière de midi.
Le Seigneur sera toujours ton guide. En plein désert, il te comblera et te rendra vigueur. Tu seras comme un jardin bien irrigué, comme une source où les eaux ne manquent jamais.
Tu rebâtiras les ruines anciennes, tu restaureras les fondations séculaires. On t'appellera : « Celui qui répare les brèches », « Celui qui remet en service les routes ».
Si tu t'abstiens de voyager le jour du sabbat, de traiter tes affaires pendant le jour qui m'est consacré, si tu appelles le sabbat : « mes délices », et : « ma vénération » le jour du Seigneur, si tu le vénères, en évitant démarches, affaires et pourparlers,
alors tu trouveras tes délices dans le Seigneur ; je ferai passer ton char sur les hauteurs du pays, je te donnerai pour vivre l'héritage de Jacob ton père. Oui, la bouche du Seigneur a parlé.

Psaume 86(85),1-2.3-4.5-6.

Écoute, Seigneur, réponds-moi, car je suis pauvre et malheureux.
Veille sur moi qui suis fidèle, ô mon Dieu, sauve ton serviteur qui s'appuie sur toi.
Prends pitié de moi, Seigneur, toi que j'appelle chaque jour.
Seigneur, réjouis ton serviteur : vers toi, j'élève mon âme !

Toi qui es bon et qui pardonnes, plein d'amour pour tous ceux qui t'appellent,
écoute ma prière, Seigneur, entends ma voix qui te supplie.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 5,27-32.

Jésus remarqua un publicain (collecteur d'impôts) du nom de Lévi assis à son bureau de publicain. Il lui dit : " Suis-moi."
Abandonnant tout, l'homme se leva et se mit à le suivre.
Lévi lui offrit un grand festin dans sa maison ; il y avait une grande foule de publicains et d'autres gens attablés avec eux.
Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs, pour qu'ils se convertissent. »

Le samedi après les Cendres : Lc 5,27-32

Commentaire du jour
Liturgie latine
Hymne « Audi benigne Conditor » (trad. Liturgie chorale du peuple de Dieu)
« Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs, pour qu'ils se convertissent »

Ô Créateur, tu connais le cœur de l'homme,
Entends nos larmes et le cri de notre prière.
En ce saint jeûne du Carême,
Conduis-nous au désert, purifie-nous.

Dans ta tendresse, Seigneur, tu scrutes nos cœurs,
Tu connais l'infirmité de toutes nos forces,
Donne a celui qui revient vers toi
Le pardon et la grâce de ton amour.

Oui, nous avons péché contre toi :
Pardonne à ceux qui pleurent et confessent ton Nom.
Pour la louange de ta gloire,
Penche-toi sur nos plaies, Seigneur, guéris-nous (cf Lc 10,34).

Que l'abstinence libère notre corps,
Que ta grâce l'illumine en ton corps de lumière.
Que notre esprit redevienne sobre,
Qu'il évite tout mal et tout péché.

Nous te prions, bienheureuse Trinité,
Conduis-nous jusqu'aux joies des fêtes pascales.
Et nous verrons se lever le Christ,
Glorieux et vivant parmi les morts. Amen.


Saint(s) du jour

St Louis Orione, prêtre († 1940)
Bse Justine Bezzoli, o.s.b. (+ 1319)
St Maximilien de Thébeste, martyr (+ 295)
St Vindicien d'Arras, évêque (+ 712)
St Bernard de Carinola, évêque (+ 1109)
Bx Denis le Chartreux, o.cart. (+ 1471)
Sts Egdune et comp., martyrs (+ 303)
St Elphège l'Ancien, évêque (+ 951)
Ste Séraphine de San Geminiano, vierge (+ 1253)
Sts Antoine de Saxe, Grégoire de Tragurio, Nicolas de Hongrie, Thomas de Foigno et Ldislas de Hongrie, martyrs (+ 1369)
Bx Joseph Tsang-ta-Pong, martyr (+ 1815)
St Mura Mac-Federach, abbé (v. 645)
St Pierre de Nicomédie, martyr (+ 303)
St Pierre le Diacre, o.s.b. (v. 605)
St Paul Aurélien, évêque (v. 575)
Bx Rustique de Vallombreuse, abbé (+ 1092)
St Théophane de Samothrace, abbé (+ 818)


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MessageSujet: 13 mars 11    Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeDim Mar 13 2011, 07:39

Premier dimanche de Carême

Livre de la Genèse 2,7-9.3,1-7.
Au temps où le Seigneur Dieu fit le ciel et la terre, il modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant.
Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et y plaça l'homme qu'il avait modelé.
Le Seigneur Dieu fit pousser du sol toute sorte d'arbres à l'aspect attirant et aux fruits savoureux ; il y avait aussi l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait fait. Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a dit : ‘Vous ne mangerez le fruit d’aucun arbre du jardin’ »
La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin.
Mais, pour celui qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : 'Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sinon vous mourrez. ' »
Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »
La femme s'aperçut que le fruit de l'arbre devait être savoureux, qu'il avait un aspect agréable et qu'il était désirable, puisqu'il donnait l'intelligence. Elle prit de ce fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea.
Alors leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s'en firent des pagnes.

Psaume 51(50),3-4.5-6.12-13.14.17.

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie d'être sauvé ; que l'esprit généreux me soutienne.
Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.


Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,12-19.

Frères, par un seul homme, Adam, le péché est entré dans le monde, et par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, du fait que tous ont péché.
Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde. Certes, on dit que le péché ne peut être sanctionné quand il n'y a pas de loi ;
mais pourtant, depuis Adam jusqu'à Moïse, la mort a régné, même sur ceux qui n'avaient pas péché par désobéissance à la manière d'Adam. Or, Adam préfigurait celui qui devait venir.
Mais le don gratuit de Dieu et la faute n'ont pas la même mesure. En effet, si la mort a frappé la multitude des hommes par la faute d'un seul, combien plus la grâce de Dieu a-t-elle comblé la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ.
Le don de Dieu et les conséquences du péché d'un seul n'ont pas la même mesure non plus : d'une part, en effet, pour la faute d'un seul, le jugement a conduit à la condamnation ; d'autre part, pour une multitude de fautes, le don gratuit de Dieu conduit à la justification.
En effet, si, à cause d'un seul homme, par la faute d'un seul homme, la mort a régné, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en plénitude le don de la grâce qui les rend justes.
Bref, de même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes à la condamnation, de même l'accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie.
En effet, de même que tous sont devenus pécheurs parce qu'un seul homme a désobéi, de même tous deviendront justes parce qu'un seul homme a obéi.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 4,1-11.

Jésus, après son baptême, fut conduit au désert par l'Esprit pour être tenté par le démon.
Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
Le tentateur s'approcha et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
Mais Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n'est pas seulement de pain que l'homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
Alors le démon l'emmène à la ville sainte, à Jérusalem, le place au sommet du Temple
et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu. »
Le démon l'emmène encore sur une très haute montagne et lui fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire.
Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m'adorer. »
Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C'est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et c'est lui seul que tu adoreras. »
Alors le démon le quitte. Voici que des anges s'approchèrent de lui, et ils le servaient.

Commentaire du jour
Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Sermon 16 ; PL 57, 561, CC Sermon 51, p. 206 (trad. Migne 1996, p. 85 rev.)


Se nourrir de la Parole qui sort de la bouche de Dieu

Le Sauveur répond au diable : « Ce n'est pas de pain seulement que vit l'homme, mais de toute parole de Dieu ». Ce qui veut dire : « Il ne vit pas du pain de ce monde, ni de la nourriture matérielle dont tu t'es servi pour tromper Adam, le premier homme, mais de la Parole de Dieu, de son Verbe, qui contient l'aliment de la vie céleste ». Or, le Verbe de Dieu, c'est le Christ notre Seigneur, comme le dit l'évangéliste : « Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu » (Jn 1,1). Quiconque donc se nourrit de la parole du Christ n'a plus besoin de nourriture terrestre. Car celui qui se restaure avec le pain du Seigneur ne peut pas désirer le pain de ce monde. En effet, le Seigneur a son propre pain, ou plutôt le Sauveur est lui-même pain, comme il l'enseigne par ces paroles : « Je suis le pain descendu du ciel » (Jn 6,41). Et ce pain a fait dire au prophète : « Le pain fortifie le cœur de l'homme » (Ps 103,15).

Que m'importe le pain qu'offre le diable, alors que j'ai le pain que partage le Christ ? Que m'importe la nourriture qui...a fait chasser le premier homme du Paradis, a fait perdre à Ésaü son droit d'aînesse...(Gn 25,29s), qui a désigné Judas Iscariote comme un traître (Jn 13,26s) ? Adam a perdu en effet le Paradis à cause de la nourriture, Ésaü a perdu son droit d'aînesse pour un plat de lentilles, et Judas a renoncé à son rang d'apôtre pour une bouchée : car, au moment où il a pris une bouchée, il a cessé d'être un apôtre pour devenir un traître... La nourriture qu'il nous faut prendre est celle qui ouvre la route au Sauveur, non au diable, celle qui transforme celui qui l'absorbe en confesseur de la foi et non en traître.

Le Seigneur a raison de dire, en ce temps de jeûne, que c'est le Verbe de Dieu qui nourrit, pour nous enseigner que nous ne devons pas passer nos jeûnes en soucis de ce monde, mais à la lecture des textes sacrés. En effet, celui qui se nourrit de l'Écriture oublie la faim du corps ; celui qui s'alimente du Verbe céleste oublie la faim. Voilà bien la nourriture qui alimente l'âme et apaise l'affamé...: elle confère la vie éternelle et éloigne de nous les pièges de la tentation du diable. Cette lecture des textes sacrés est vie, comme l'atteste le Seigneur : « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » (Jn 6,63).

Saint(s) du jour

Sts Rodrigue et Salomon, martyrs (+ 857)
St Urpasien, martyr (+ 295)
St Ansovin de Camerino, évêque (+ 840)
Bx Boniface de Savoie, archevêque (+ 1270)
Ste Christine, vierge et martyre (+ 559)
St Gérald de Mayo, abbé (+ 732)
St Heldrad de Novalèse, abbé (+ 842)
St Macédone, Stes Patricia et Modesta, martyrs (+ v.304)
Bx Pierre II de La Cave, abbé (+ 1208)
Bse Sancha ou Sanctia, vierge (+ 1229)
Bx Boniface de Savoie, archevêque (13ème s.)

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MessageSujet: 14 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeLun Mar 14 2011, 06:54

Le lundi de la 1re semaine de Carême

Livre du Lévitique 19,1-2.11-18.

Le Seigneur adressa la parole à Moïse :
« Parle à toute l'assemblée des fils d'Israël ; tu leur diras : Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint.
Vous ne volerez pas, vous ne mentirez pas, vous ne tromperez pas votre compagnon.
Vous ne ferez pas de faux serments par mon nom : tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis le Seigneur.
Tu n'opprimeras pas ton prochain, tu ne l'exploiteras pas : tu ne retiendras pas jusqu'au lendemain matin le salaire du journalier.
Tu n'insulteras pas un sourd, tu ne mettras pas d'obstacle sur le chemin d'un aveugle : tu craindras ton Dieu. Je suis le Seigneur.
Quand vous siégerez au tribunal, vous ne commettrez pas d'injustice ; tu n'avantageras pas le faible, tu ne favoriseras pas le puissant : tu jugeras ton compagnon avec justice.
Tu ne répandras pas de calomnies contre ton compatriote, tu ne réclameras pas la peine de mort contre ton prochain. Je suis le Seigneur.
Tu n'auras aucune pensée de haine contre ton frère. Mais tu n'hésiteras pas à réprimander ton compagnon, et ainsi tu ne partageras pas son péché.
Tu ne te vengeras pas. Tu ne garderas pas de rancune contre les fils de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis le Seigneur ! »

Psaume 19,8.9.10.15.

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

Accueille les paroles de ma bouche,
le murmure de mon cœur ;
qu'ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur !


Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,31-46.

Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres :
il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 'Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde.
Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ;
j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi ! '
Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu... ? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ?
tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ? '
Et le Roi leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. '
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges.
Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ;
j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité. '
Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ? '
Il leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. '
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »


Le lundi de la 1re semaine de Carême
Commentaire du jour
Homélie attribuée à saint Hippolyte de Rome (?-v. 235), prêtre et martyr
Traité sur la fin du monde, 41-43 ; GCS I, 2, 305-307 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 159)

« Venez, les bénis de mon Père »

« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Venez, vous qui avez aimé les pauvres et les étrangers. Venez, vous qui êtes restés fidèles à mon amour, car je suis l'amour... Voici que mon Royaume est préparé et mon ciel ouvert. Voici que mon immortalité apparaît dans toute sa beauté. Venez tous, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. »

Alors les justes s'étonneront d'être invités à s'approcher comme des amis – ô merveille – de celui dont les troupes angéliques ne peuvent pas avoir une claire vision. Ils lui répondront d'une voix forte : « Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu ? Tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? Maître, tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ? Tu étais nu, et nous t'avons habillé, toi que nous révérons ? Toi l'immortel, quand t'avons-nous vu étranger, que nous t'ayons accueilli ? Toi qui aimes les hommes, quand est-ce que nous t'avons vu malade ou en prison, que nous soyons venus vers toi ? Tu es l'Éternel. Avec le Père, tu es sans commencement, et tu es coéternel à l'Esprit. C'est toi qui as tout créé de rien, toi, le roi des anges, toi que les abîmes redoutent. Tu as pour manteau la lumière (Ps 103,2). C'est toi qui nous a faits et modelés avec de la terre (Gn 2,7), toi qui as créé les êtres invisibles. Toute la terre s'enfuit loin de ta face(Ap 20,11). Comment avons-nous accueilli ta royauté et ta souveraineté ? »

Alors le Roi des rois leur répondra : « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. Chaque fois que vous avez accueilli et vêtu ces pauvres dont j'ai parlé, et que vous leur avez donné à manger et à boire, à eux qui sont mes membres (1Co 12,12), c'est à moi que vous l'avez fait. Mais venez dans le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Vous jouirez éternellement des biens de mon Père qui est aux cieux, et de l'Esprit très saint qui donne la vie. » Quelle langue pourra donc décrire de tels bienfaits ? « Personne n'a vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, le cœur de l'homme n'a pas imaginé ce qui a été préparé pour ceux qui aiment Dieu » (1Co 2,9).



Saint(s) du jour

Ste Mathilde de Germanie, veuve (+ 968)
St Théognoste (+ 1353)
Sts Pierre et Aphrodise, martyrs (5ème s.)
St Boniface Curitain, évêque (v. 660)
St Diacre, martyr (6ème s.)
St Léon, évêque et martyr (4ème s.)
St Talmach (7ème s.)
Bx Ambroise Fernandez, martyr (+ 1620)
Bx Arnaud de Padoue, abbé et martyr (+ 1254)
Bx Dominique Jorjes, martyr (+ 1619)
Bx Jacques Cusmano, fondateur (+ 1888)
Bse Pauline, veuve (+ 1107)



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MessageSujet: 15 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMar Mar 15 2011, 05:43

Le mardi de la 1re semaine de Carême

Livre d'Isaïe 55,10-11.

Ainsi parle le Seigneur : La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, pour donner la semence au semeur et le pain à celui qui mange ;
ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission.

Psaume 34(33),4-5.6-7.16-17.18-19.

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.

Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,7-15.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : " Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l'ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié.
Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes, comme nous les avons remises nous-mêmes à ceux qui nous devaient.
Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, à vous non plus votre Père ne pardonnera pas vos fautes.


Le mardi de la 1re semaine de Carême
Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Prayer : Seeking the Heart of God, with Bro. Roger (trad. La prière, fraîcheur d'une source)

« Notre Père »

Il n'y a qu'une seule voix à s'élever de la face de la terre : celle du Christ. Cette voix réunit et coordonne en elle-même toutes les voix qui s'élèvent en prière. Prier -- bon nombre de gens ne savent pas le faire, bon nombre n'osent pas le faire et bon nombre ne veulent pas le faire. Dans la communion des saints, nous agissons et prions en leur nom.

Nous prions au nom de ceux qui ne prient pas. La prière devrait devenir comme notre « métier ». Les apôtres comprenaient cela à la perfection : quand ils se sont aperçus qu'ils risquaient de se perdre dans une multitude d'activités, ils ont décidé de s'adonner à la prière continuelle et au ministère de la Parole (Ac 6,4).

Dieu veut que nous soyons toujours davantage comme des enfants, plus humbles, plus reconnaissants dans notre prière, et que nous n'essayions pas de prier seuls puisque tous nous appartenons au corps mystique du Christ qui est toujours en prière. Il n'est pas question de « je prie », mais en moi et avec moi Jésus prie et, par conséquent, c'est le Corps du Christ qui prie.

Saint(s) du jour

Ste Louise de Marillac (1591-1660)
Bbx Antoine de Milan, Monald d'Ancône et François de Fermo, martyrs (+ 1286)
St Aristobule, martyr (1er s.)
St Clément-Marie Hofbauer (+ 1820)
Ste Lucrèce, martyre (+ 859)
Bse Malcodia, ermite (+ 1090)
St Manuel le Crétois, martyr (+ 1792)
Ste Matrone, martyre (+ 350)
St Ménigne, martyr (+ 251)
St Nicandre, martyr (v. 304)
Bx Placide Riccardi, moine (+ 1915)
St Raymond de Fitera, abbé (+ 1163)
St Sisebut, abbé (+ 1082)
St Spécieux, o.s.b. (v. 555)
St William Hart, martyr (+ 1583)
St Zacharie, pape (+ 752)

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MessageSujet: 16 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMer Mar 16 2011, 06:09

Le mercredi de la 1re semaine de Carême

Livre de Jonas 3,1-10.

La parole du Seigneur fut adressée à Jonas :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. »
Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser.
Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, prirent des vêtements de deuil.
La chose arriva jusqu'au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d'un vêtement de deuil, et s'assit sur la cendre.
Puis il fit crier dans Ninive ce décret du roi et de ses grands : « Hommes et bêtes, gros et petit bétail, ne goûteront à rien, ne mangeront et ne boiront pas.
On se couvrira de vêtements de deuil, hommes et bêtes, on criera vers Dieu de toute sa force, chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence.
Qui sait si Dieu ne se ravisera pas, s'il ne reviendra pas de l'ardeur de sa colère ? Et alors nous ne périrons pas ! »
En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.

Psaume 51(50),3-4.12-13.18-19.

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas,
tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,29-32.

Comme la foule s'amassait, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle demande un signe, mais en fait de signe, il ne lui sera donné que celui de Jonas.
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.


Le mercredi de la 1re semaine de Carême
Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur la conversion prononcées à son retour de la campagne, n°1 (trad. DDB 1978, p. 27)

« Ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas »

Gardons-nous de perdre tout espoir, mais évitons également de céder trop facilement à la nonchalance... Le désespoir empêche celui qui est tombé de se relever, et la nonchalance fait chuter celui qui est debout... Si la présomption nous précipite du haut des cieux, le désespoir nous précipite dans l'abîme infini du mal, alors qu'il suffit d'un peu d'espoir pour nous en arracher...

C'est ainsi que Ninive a été sauvée. Pourtant, la sentence divine prononcée contre les Ninivites était de nature à les plonger dans le désarroi, car elle ne disait pas : « Si vous vous repentez, vous serez sauvés », mais simplement : « Encore trois jours, et Ninive sera détruite » (Jon 3,4). Mais ni les menaces du Seigneur, ni les injonctions du prophète, ni la sévérité même de la sentence...n'ont fait fléchir leur confiance. Dieu veut que nous tirions une leçon de cette sentence portée sans condition afin qu'instruits par cet exemple, nous résistions au désespoir tout comme à la passivité... En outre, la bienveillance divine ne se manifeste pas seulement à travers le pardon accordé aux Ninivites repentants...: le délai accordé atteste également sa bonté inexprimable. Pensez-vous que trois jours auraient pu suffire pour effacer tant d'iniquité ? La bienveillance de Dieu éclate derrière ces mots ; d'ailleurs, n'est-elle pas l'artisan principal du salut de toute la ville ?

Que cet exemple nous préserve de tout désespoir. Car le diable considère cette faiblesse comme son arme la plus efficace, et, même en péchant, nous ne saurions lui faire de plus grand plaisir qu'en perdant espoir.


Saint(s) du jour

Bse Bénédicte, clarisse (+1260)
St Julien d'Antioche, martyr (4ème s.)
St Héribert de Cologne, archevêque (+ 1021)
St Abraham le Kidunaien (v. 370)
St Christodule, ermite (+ 1093)
St Dentelin (7ème s.)
Ste Eusébie, abbesse (v. 660)
St Finien, abbé (v. 560)
St Grégoire Makar, évêque (11ème s.)
St Abbain, abbé (6ème s.)
Sts Hilaire, Tatien, Félix, Large et Denis, martyrs (v. 285)
Bx Jean Sordi (ou Cacciafronte), évêque et martyr (v. 1183)
St Julien d'Anazarbe, martyr (v. 300)
Bx Torello de Poppi, ermite (+ 1282)
St Papas, martyr (4ème s.)





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MessageSujet: 17 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeJeu Mar 17 2011, 04:39

Le jeudi de la 1re semaine de Carême

Livre d'Esther 14,1.3-5.12-14.

La reine Esther, dans l'angoisse mortelle qui l'étreignait, chercha refuge auprès du Seigneur.
Elle priait ainsi le Seigneur Dieu d'Israël : « Mon Seigneur, notre Roi, c'est toi le seul Dieu ; viens me secourir, car je suis seule, et je n'ai pas d'autre secours que toi,
et je vais risquer ma vie.
Depuis ma naissance, j'ai entendu répéter, dans la tribu de mes pères, que tu as choisi Israël de préférence à toutes les nations, et nos pères de préférence à tous leurs ancêtres, pour en faire à jamais un peuple qui t'appartienne, et tu as fait pour eux tout ce que tu avais promis.
Souviens-toi, Seigneur ! Fais-toi connaître au moment de notre détresse ; donne-moi du courage, toi le roi des dieux, qui domines toute autorité.
Mets sur mes lèvres un langage harmonieux quand je serai en présence de ce lion, et change son cœur : qu'il se mette à détester celui qui nous combat, qu'il le détruise avec tous ses partisans.
Délivre-nous par ta main, viens me secourir car je suis seule, et je n'ai que toi, Seigneur, toi qui connais tout. »

Psaume 138(137),1-2a.2bc-3.7c-8.

De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne.

Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.

Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n'arrête pas l'œuvre de tes mains.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 7,7-12.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : " Demandez, vous obtiendrez; cherchez, vous trouverez; frappez, la porte vous sera ouverte.
Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s'ouvrira.
Lequel d'entre vous donnerait une pierre à son fils qui lui demande du pain ?
ou un serpent, quand il lui demande un poisson ?
Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi, voilà ce que dit toute l'Écriture : la Loi et les Prophètes.

Le jeudi de la 1re semaine de Carême
Commentaire du jour
Guillaume de Saint-Thierry (v. 1085-1148), moine bénédictin puis cistercien
La Contemplation de Dieu, 5 (trad. Pain de Cîteaux n°23, p. 55 rev.)

« Demandez, cherchez, frappez »

Hâte-toi, Seigneur, ne tarde plus ; en effet, la grâce de ta sagesse a ses raccourcis, Seigneur : là où nul escalier d'argumentation ni de discussion de la raison ne peut donner accès –- je veux dire à la jouissance complète de ton amour –- là souvent se trouve porté tout à coup celui qui en a reçu la grâce, celui qui cherche assidûment, celui qui frappe assidûment. Mais, Seigneur, s'il m'arrive –- et c'est rare -– d'éprouver quelque chose de cette joie, je me mets à crier : « Maître, il nous est bon d'être ici ! Dressons donc trois tentes (Mt 17,4) : une pour la foi, une pour l'espérance, une autre pour l'amour ».

Ne saurais-je pas ce que je dis quand je m'écrie : « Seigneur, il nous est bon d'être ici ? » Car, soudain, je retombe à terre comme mort, je regarde tout autour et je ne vois plus rien. Je me retrouve là où j'étais auparavant, dans la douleur du cœur et dans l'affliction de l'esprit. « Jusques à quand, Seigneur, jusques à quand ? » (Ps 12,2) Combien de temps encore formerai-je des projets dans mon âme, de la douleur dans mon cœur, à longueur de journée ? Combien de temps ton Esprit ne pourra-t-il pas prolonger sa demeure dans l'homme qui est chair -– lui qui vient, qui va et qui souffle où il veut ? (Jn 3, Pourtant quand le Seigneur ramènera Sion de sa captivité, alors viendra pour nous la consolation ; alors notre bouche se remplira de joie (Ps 125,1-2)... La vérité de ta consolation et la consolation de ta vérité répond au-dedans de moi : « Il y a l'amour du désir et il y a l'amour de la possession. L'amour du désir mérite parfois d'obtenir la vision, la vision la possession, la possession la perfection de l'amour ».

Saint(s) du jour

St Patrick, évêque d'Irlande (+ 461)
St Joseph d'Arimathie (1er s.)
St Agricole de Chalon-sur-Saône, évêque (+ 580)
St Gabriel Lalemant, martyr (+ 1649)
St Joseph d'Arimathie (1er s.)
St Macaire de Koliazino (+ 1483)
St Paul de Chypre, martyr (+ 775)
Bx Pierre Lieou, martyr (+ 1834)

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MessageSujet: 18 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeVen Mar 18 2011, 06:14

Le vendredi de la 1re semaine de Carême

Livre d'Ézéchiel 18,21-28.

Parole du Seigneur. Si le méchant se détourne de tous les péchés qu'il a commis, s'il observe tous mes commandements, s'il pratique le droit et la justice, il ne mourra pas, il vivra.
On ne se souviendra pas des péchés qu'il a commis, il vivra à cause de la justice qu'il a pratiquée.
Est-ce donc la mort du méchant que je désire, déclare le Seigneur, n'est-ce pas plutôt qu'il se détourne de sa conduite et qu'il vive ?
Mais, si le juste se détourne de sa justice et fait le mal en imitant toutes les abominations des méchants, est-ce qu'il vivra ? On ne se souviendra plus de toute la justice qu'il avait pratiquée : à cause de son infidélité et de son péché, il mourra !
Et pourtant vous dites : 'La conduite du Seigneur est étrange. ' Écoutez donc, fils d'Israël : est-ce ma conduite qui est étrange ? N'est-ce pas plutôt la vôtre ?
Si le juste se détourne de sa justice, se pervertit, et meurt dans cet état, c'est à cause de sa perversité qu'il mourra.
Mais si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie.
Parce qu'il a ouvert les yeux, parce qu'il s'est détourné de ses fautes, il ne mourra pas, il vivra.

Psaume 130(129),1-2.3-4.5-6ab.7bc-8.

Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !

Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l'homme te craigne.

J'espère le Seigneur de toute mon âme ;
je l'espère, et j'attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur
plus qu'un veilleur ne guette l'aurore.

Oui, près du Seigneur, est l'amour ;
près de lui, abonde le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,20-26.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Je vous le déclare : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux.
Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu'un commet un meurtre, il en répondra au tribunal.
Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu'un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu'un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
Accorde-toi vite avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu'on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier sou.


Le vendredi de la 1re semaine de Carême
Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie sur la trahison de Judas, 6 ; PG 49, 390 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 96)

« Va d'abord te réconcilier avec ton frère »

Écoute ce que dit le Seigneur : « Lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande ». Mais tu diras : « Vais-je laisser là l'offrande et le sacrifice ? » « Certainement, répond-il, puisque le sacrifice est offert justement pour que tu vives en paix avec ton frère. » Si donc le but du sacrifice est la paix avec ton prochain, et que tu ne sauvegardes pas la paix, il ne sert à rien que tu prennes part au sacrifice, même par ta présence. La première chose que tu aies à faire c'est bien de rétablir la paix, cette paix pour laquelle, je le répète, le sacrifice est offert. De celui-ci, alors, tu tireras un beau profit.

Car le Fils de l'homme est venu dans le monde pour réconcilier l'humanité avec son Père. Comme Paul le dit : « Maintenant Dieu a réconcilié avec lui toutes choses » (Col 1,22) ; « par la croix, en sa personne, il a tué la haine » (Ep 2,16). C'est pourquoi celui qui est venu faire la paix nous proclame également bienheureux, si nous suivons son exemple, et il nous donne son nom en partage : « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5,9). Donc ce qu'a fait le Christ, le Fils de Dieu, réalise-le aussi autant qu'il est possible à la nature humaine. Fais régner la paix chez les autres comme chez toi. Le Christ ne donne-t-il pas le nom de fils de Dieu à l'ami de la paix ? Voilà pourquoi la seule bonne disposition qu'il requiert de nous à l'heure du sacrifice, c'est que nous soyons réconciliés avec nos frères. Il nous montre par là que de toutes les vertus la charité est la plus grande.

Saint(s) du jour

St Cyrille de Jérusalem, évêque et docteur de l'Eglise (+ 386)
St Alexandre de Jérusalem, évêque et martyr (+ 251)
St Anselme de Lucques, évêque (+ 1086)
St Edouard le Martyr (+ 979), roi d'Angleterre et martyr
St Frigdien (ou Fridien) de Lucques, évêque (+ 588)
Sts Narcisse et Félix, martyrs (v. 307)
St Salvator d'Orta, o.f.m. (+ 1567)
Trétic (+ 709)
Sts Trophime et Eucarpe, martyrs (v. 304)



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MessageSujet: Re: Évangile au quotidien: Du jour.   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeVen Mar 18 2011, 08:21

Psaume 130(129),1-2.3-4.5-6ab.7bc-8.

Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !

Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l'homme te craigne.

J'espère le Seigneur de toute mon âme ;
je l'espère, et j'attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur
plus qu'un veilleur ne guette l'aurore.

Oui, près du Seigneur, est l'amour ;
près de lui, abonde le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes.


Amen

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MessageSujet: 19 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeSam Mar 19 2011, 04:22





Solennité de saint Joseph, époux de la Vierge Marie, patron de l'Église universelle

Deuxième livre de Samuel 7,4-5.12-14.16.


La parole du Seigneur fut adressée au prophète Nathan :
« Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur : Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j'y habite ?
Quand ta vie sera achevée et que tu reposeras auprès de tes pères, je te donnerai un successeur dans ta descendance, qui sera né de toi, et je rendrai stable sa royauté.
C'est lui qui me construira une maison, et je rendrai stable pour toujours son trône royal.
Je serai pour lui un père, il sera pour moi un fils. S'il fait le mal, je le corrigerai à la manière humaine, avec le bâton, je le frapperai comme font les hommes.
Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours. »

Psaume 89(88),2-3.4-5.27.29.

L'amour du Seigneur, sans fin je le chante ;
ta fidélité, je l'annonce d'âge en âge.
Je le dis : C'est un amour bâti pour toujours ;
ta fidélité est plus stable que les cieux.

« Avec mon élu, j'ai fait une alliance,
j'ai juré à David, mon serviteur :
J'établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges. »

« Il me dira : Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !
« Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle ;


Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 4,13.16-18.22.

Frères, Dieu a promis à Abraham et à sa descendance qu’ils recevraient le monde en héritage, non pas en accomplissant la Loi mais en devenant des justes par la foi.
C'est donc par la foi qu'on devient héritier ; ainsi, c'est un don gratuit, et la promesse demeure valable pour tous ceux qui sont descendants d'Abraham, non seulement parce qu'ils font partie du peuple de la Loi, mais parce qu'ils partagent la foi d'Abraham, notre père à tous.
C'est bien ce qui est écrit : J'ai fait de toi le père d'un grand nombre de peuples. Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à l'existence ce qui n'existait pas.
Espérant contre toute espérance, il a cru, et ainsi il est devenu le père d'un grand nombre de peuples, selon la parole du Seigneur : Vois quelle descendance tu auras !
Et, comme le dit l'Écriture : En raison de sa foi, Dieu a estimé qu'il était juste.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 1,16.18-21.24.

Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ (ou Messie).
Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ;
elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse


Solennité de saint Joseph, époux de la Vierge Marie, patron de l'Église universelle

Commentaire du jour
Saint José Maria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre, fondateur
Homélie du 19/03/63 in Es Cristo que pasa (trad. Quand le Christ passe, Le Laurier 1989, p. 104 rev.)
La vocation de Joseph

Pour saint Joseph, la vie de Jésus a été une continuelle découverte de sa propre vocation... Ses premières années [ont été] pleines de circonstances contradictoires en apparence : glorification et fuite, majesté des mages et pauvreté de la crèche, cantique des anges et silence des hommes. Quand arrive le moment de présenter l'Enfant au Temple, Joseph, qui apporte la modeste offrande d'un couple de tourterelles, voit comment Syméon et Anne proclament que Jésus est le Messie : « Son père et sa mère écoutaient avec étonnement », dit saint Luc (2,33). Plus tard, lorsque l'Enfant demeure dans le Temple sans que Marie ni Joseph le sachent, le même évangéliste nous rapporte qu'« ils s'émerveillèrent » en le retrouvant après trois jours de recherche (2,48).

Joseph est surpris, il s'étonne. Peu à peu, Dieu lui révèle ses desseins, et il s'efforce de les comprendre. Comme toute âme qui veut suivre Jésus de près, il découvre tout de suite qu'il n'est pas possible de marcher avec nonchalance, qu'il n'y a pas de place pour la routine. S'arrêter à un certain niveau et se reposer sur ses lauriers ne satisfait pas Dieu. Il exige sans cesse davantage, et ses voies ne sont pas les nôtres. Saint Joseph a appris de Jésus, comme jamais aucun homme ne l'a fait, à ouvrir son âme et son cœur, et à se maintenir en éveil pour reconnaître les merveilles de Dieu.

Mais si Joseph a appris de Jésus à vivre de manière divine, je me permettrai de dire que, sur le plan humain, c'est lui qui a enseigné beaucoup de choses au Fils de Dieu... Joseph s'est occupé de cet Enfant comme il lui avait été ordonné et a fait de Jésus un artisan en lui transmettant son métier... Joseph a été, sur le plan humain, le maître de Jésus. Jour après jour, il l'a entouré d'une affection délicate ; il a pris soin de lui avec une abnégation joyeuse. N'est-ce pas là une bonne raison pour considérer cet homme juste (Mt 1,19), ce saint patriarche en qui culmine la foi de l'Ancienne Alliance, comme un maître de vie intérieure ?

Saint(s) du jour

Bx Marcel Callo (+ 1945)
St Adrien, martyr (+ 668)
St Alcmond, martyr (v. 800)
Bx André de Gallerani, fondateur (+ 1251)
St Auxile de Killossey, évêque (v. 460)
St Colocer (6ème s.)
St Corbase, abbé (7ème s.)
St Dimitrios le Tourneur, martyr (+ 1564)
St Jean le Syrien de Pinna, ermite (6ème s.)
Sts Landoald et Amance de Wintershoven, prêtre et diacre (v. 668)
Sts Apollonius et Léonce, évêques et martyrs (+ 640)
St Panchaire, martyr (+ 303)


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MessageSujet: 20 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeDim Mar 20 2011, 09:38

Deuxième dimanche de Carême

Livre de la Genèse 12,1-4.


Abraham vivait alors en Chaldée. Le Seigneur lui dit : « Pars de ton pays, laisse ta famille et la maison de ton père, va dans le pays que je te montrerai.
Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai grand ton nom, et tu deviendras une bénédiction.
Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai celui qui te méprisera. En toi seront bénies toutes les familles de la terre. »
Abram partit, comme le Seigneur le lui avait dit, et Loth partit avec lui. Abram avait soixante-quinze ans lorsqu'il sortit de Harrane.

Psaume 33(32),4-5.18-19.20.22.

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !


Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,8-10.

Fils bien-aimé, avec la force de Dieu, prends ta part de souffrance pour l'annonce de l'Évangile.
Car Dieu nous a sauvés, et il nous a donné une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce. Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles,
et maintenant elle est devenue visible à nos yeux, car notre Sauveur, le Christ Jésus, s'est manifesté en détruisant la mort, et en faisant resplendir la vie et l'immortalité par l'annonce de l'Évangile,

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 17,1-9.

Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l'écart, sur une haute montagne.
Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière.
Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s'entretenaient avec lui.
Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. »
Il parlait encore, lorsqu'une nuée lumineuse les couvrit de son ombre ; et, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour ; écoutez-le ! »
Entendant cela, les disciples tombèrent la face contre terre et furent saisis d'une grande frayeur.
Jésus s'approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et n'ayez pas peur ! »
Levant les yeux, ils ne virent plus que lui, Jésus seul.
En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts. »

Deuxième dimanche de Carême
Commentaire du jour
Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Opera Omnia, p. 41 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 292)

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé »

Simon-Pierre dit : « Seigneur, il nous est bon d'être ici ! » Que dis-tu là, Pierre ? Si nous restons ici, qui donc réalisera les prédictions des prophètes ? Qui scellera les paroles des hérauts ? Qui mènera jusqu'à leur terme les mystères des justes ? Si nous restons ici, en qui s'accompliront ces paroles : « Ils ont percé mes mains et mes pieds » ? A qui s'appliqueront ces mots : « Ils se sont partagé mes vêtements, ils ont tiré au sort ma tunique » ? (Ps 21,17.19; Jn 19,24) Qui réalisera l'annonce du psaume : « Pour nourriture, ils m'ont donné du fiel et dans ma soif, ils m'ont abreuvé de vinaigre » ? (68,22; Mt 27,34; Jn 19,29) Qui vivra l'expression : « Affranchi parmi les morts » ? (Ps 87,6 hébr) Comment s'exécuteront mes promesses, comment construira-t-on l'Église ?

Et Pierre dit encore : « Faisons ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, une pour Élie ». Envoyé pour bâtir l'Église dans le monde, Pierre veut dresser trois tentes sur la montagne. Il ne voit encore le Christ que comme homme, il le met de pair avec Moïse et Élie. Mais Jésus lui montre bientôt qu'il n'avait pas besoin de tente. C'était lui qui durant quarante ans, avait dressé pour les Pères, une tente de nuée quand ils séjournaient au désert (Ex 40,34).

« Ils parlaient encore, et voici qu'une nuée lumineuse les couvrit de son ombre ». La vois-tu, Simon, cette tente dressée sans effort ? Elle bannit la chaleur, sans comporter de ténèbres, tente brillante et resplendissante ! Tandis que les disciples s'étonnent, une voix venue du Père se fait entendre dans la nuée : « Celui-ci est mon Fils Bien-aimé, en qui j'ai mis toutes mes complaisances, écoutez-le ! »... Le Père apprenait aux disciples que la mission de Moïse était remplie : désormais, c'est le Fils qu'ils devront écouter. Le Père, sur la montagne révélait aux apôtres ce qui leur restait caché : « Celui qui est » révélait « Celui qui est » (Ex 3,14), le Père faisait connaître son Fils.

Saint(s) du jour

St Joseph BILCZEWSKI, évêque (1860-1923)
Bx Ambroise de Sienne, o.p. (+ 1287)
Sts Photine, Joseph, Victor, Sébastien, Anatole, Photius, Photide (Photis), Parascève et Cyriaque, martyrs (1er s.)
St Archippe (1er s.)
St Bénigne, abbé (+ 725)
Stes Alexandra, CLaudia, Euphrasie, Matrone, Julienne, Euphémie, Théodosie, Derphuta, martyres(4ème s.)
Bbx Evangéliste et Pérégrin, o.s.a. (v. 1250)
Bx Evrard, o.cist. (v. 1150)
Bx Francois Palau y Quer, fondateur (+ 1872)
Bx Hippolyte Galantini (+ 1619)
Bx Jean de Parme, o.f.m. (+ 1289)
Bx Jean-Baptiste de Mantoue, o.c. (+ 1516)
Bx Marc de Montegallo, o.f.m. (+ 1497)
St Martin de Braga, évêque (+ 580)
Bx Maurice Csaky, o.p. (+ 1336)
St Nicétas, évêque (v. 375)
St Remi de Strasbourg, évêque (+ 783)
St Tétrice de Langres, évêque (v. 572)
St Wulfram, évêque (7ème s.)
St Herbert, ermite (+ 687)







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MessageSujet: 21 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeLun Mar 21 2011, 07:16

Le lundi de la 2e semaine de Carême

Livre de Daniel 9,4-10.

Moi, Daniel, je fis au Seigneur mon Dieu cette prière et cette confession : " Ah! Seigneur, Dieu grand et redoutable, qui gardes ton alliance et ton amour à ceux qui t'aiment et qui observent tes commandements,
nous avons péché, nous avons commis l'iniquité, nous avons fait le mal, nous avons été rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes préceptes.
Nous n'avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, à tout le peuple du pays.
A toi, Seigneur, la justice ; à nous la honte au visage, comme on le voit aujourd'hui pour les hommes de la Judée, de Jérusalem et de tout Israël, pour ceux qui sont près et pour ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés, à cause des infidélités qu'ils ont commises envers toi.
Seigneur, à nous la honte au visage, à nos rois, à nos chefs, à nos pères, parce que nous avons péché contre toi.
Au Seigneur notre Dieu, la miséricorde et le pardon, car nous nous sommes révoltés contre lui,
nous n'avons pas écouté la voix du Seigneur, notre Dieu ; nous n'avons pas suivi les lois qu'il nous proposait par ses serviteurs les prophètes. »

Psaume 79,5a.8-9.11.13ab.

Combien de temps, Seigneur, durera ta colère ?
Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres :
que nous vienne bientôt ta tendresse,
car nous sommes à bout de force !

Aide-nous, Dieu notre Sauveur,
pour la gloire de ton nom !
Délivre-nous, efface nos fautes,
pour la cause de ton nom !

Que monte en ta présence la plainte du captif !
Ton bras est fort : épargne ceux qui doivent mourir.
Et nous, ton peuple, le troupeau que tu conduis,
sans fin nous pourrons te rendre grâce.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,36-38.

Jésus disait à la foule : " Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »


Le lundi de la 2e semaine de Carême
Commentaire du jour
Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul, saint des Églises orthodoxes
Discours, 1ère série, n°34 (trad. cf Touraille, DDB 1981, p. 215)

« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux »

Frère, je te recommande ceci : que la compassion l'emporte toujours dans ta balance, jusqu'à ce que tu ressentes en toi la compassion que Dieu éprouve pour le monde. Que cet état devienne le miroir dans lequel nous voyons en nous-même la vraie « image et ressemblance » de la nature et de l'être de Dieu (Gn 1,26). C'est par ces choses et par d'autres semblables que nous recevons la lumière, et qu'une claire résolution nous porte à imiter Dieu. Un cœur dur et sans pitié ne sera jamais pur (Mt 5,8). Mais l'homme compatissant est le médecin de son âme ; comme par un vent violent il chasse hors de lui les ténèbres du trouble.


Saint(s) du jour

St Nicolas Von Flüe, ermite (+ 1487)
Ste Benedetta Cambiagio (1791-1858)
Bse Clémence, o.s.b. (+ 1176)
Bx Alphonse de Rojas, o.f.m. (+ 1617)
St Birillus, évêque (v. 90)
St Endée, abbé (v. 530)
Bse Santucce Terrebotti, abesse (+ 1305)
St Sérapion de Thmuis, évêque (v. 370)

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MessageSujet: 22 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMar Mar 22 2011, 07:37

Le mardi de la 2e semaine de Carême

Livre d'Isaïe 1,10.16-20.


Écoutez la parole du Seigneur, vous qui ressemblez aux chefs de Sodome ! Prêtez l'oreille à l'enseignement de notre Dieu, vous qui ressemblez au peuple de Gomorrhe !
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien : recherchez la justice, mettez au pas l'oppresseur, faites droit à l'orphelin, prenez la défense de la veuve.
Venez donc et discutons, dit le Seigneur. Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront comme la neige. S'ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront blancs comme la laine.
Si vous consentez à m'obéir, vous mangerez les bonnes choses du pays.
Mais si vous refusez, si vous vous obstinez, c'est l'épée qui vous mangera. Le Seigneur a parlé.

Psaume 50,7ab.8.13-14.16bc-17.21abc.23ab.

« Écoute, mon peuple, je parle ;
Israël, je te prends à témoin.
« Je ne t'accuse pas pour tes sacrifices ;
tes holocaustes sont toujours devant moi.

Vais-je manger la chair des taureaux
et boire le sang des béliers ?
« Offre à Dieu le sacrifice d'action de grâce,
accomplis tes vœux envers le Très-Haut.

« Qu'as-tu à réciter mes lois,
à garder mon alliance à la bouche,
toi qui n'aimes pas les reproches
et rejettes loin de toi mes paroles ?

Voilà ce que tu fais ; garderai-je le silence ?
Penses-tu que je suis comme toi ?
« Qui offre le sacrifice d'action de grâce,
celui-là me rend gloire »


Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 23,1-12.

Jésus déclarait à la foule et à ses disciples :
« Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
Pratiquez donc et observez tout ce qu'ils peuvent vous dire. Mais n'agissez pas d'après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
Ils agissent toujours pour être remarqués des hommes : ils portent sur eux des phylactères très larges et des franges très longues ;
ils aiment les places d'honneur dans les repas, les premiers rangs dans les synagogues,
les salutations sur les places publiques, ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n'avez qu'un seul enseignant, et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n'avez qu'un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus appeler maîtres, car vous n'avez qu'un seul maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé.

Le mardi de la 2e semaine de Carême
Commentaire du jour
Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15ème siècle
II, 2 « S'abandonner à Dieu en esprit d'humilité » (trad. Ravinaud, Mediaspaul 2000, p. 69)

« Qui s'abaissera sera élevé »

Peu importe de savoir qui est avec toi ou contre toi ; prends plutôt soin que Dieu soit avec toi dans toutes tes pensées et tes actions. Garde la conscience pure, et Dieu te défendra...
Si tu sais te taire et souffrir, tu recevras le secours de Dieu. Il connaît le temps et la façon de te délivrer ; abandonne-toi donc à lui. C'est à lui de t'aider et te libérer de toute confusion.

Il est souvent utile, pour nous maintenir dans une plus grande humilité, que les autres connaissent nos défauts et qu'ils nous les reprochent.
Quand un homme reconnaît humblement ses défauts, il désarme aisément ses ennemis et gagne sans peine ceux qui lui en voulaient.

Dieu protège l'homme au cœur humble : il l'aime et le réconforte, il se penche vers lui, le comble de sa grâce et le fait enfin participer à sa gloire. C'est à lui qu'il révèle ses secrets ; il l'invite et l'attire à lui avec douceur.
Les affronts ne troublent pas la paix de l'homme humble, parce qu'il s'appuie sur Dieu et non sur des êtres mortels.
Ne t'imagine pas avoir accompli quelque progrès si tu te crois encore supérieur à ton prochain.

Saint(s) du jour

Ste Léa, veuve († 384)
Bx Clemens August Graf von Galen, évêque de Münster (1878-1946)
Stes Callinique et Basilisse, martyres († 250)
St Basile d'Ancyre, prêtre et martyr († 362)
Ste Darerca, veuve (Vème s.)
St Deogratias de Carthage, évêque († 457)
St Épaphrodite, évêque (Ier s.)
St Failbe, abbé († c. 680)
St Marian Gorecki, prêtre et martyr († 1940)
Sts Octavien et comp. († 484)
Bx Isnard de Chiampo, o.p. († 1244)

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MessageSujet: 23 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMer Mar 23 2011, 07:37

Le mercredi de la 2e semaine de Carême

Livre de Jérémie 18,18-20.

Mes ennemis ont dit : « Allons, montons un complot contre Jérémie. Les consultations sur la loi ne risquent pas de disparaître par manque de prêtre, ni le conseil, par manque de sage, ni la parole, par manque de prophète. Allons, attaquons-le par nos paroles, ne faisons pas attention à tout ce qu'il dit. »
Mais toi, Seigneur, fais attention à moi, écoute ce que disent mes adversaires.
Comment peut-on rendre le mal pour le bien ? Ils ont creusé une fosse pour me perdre. Souviens-toi que je me suis tenu en ta présence pour te parler en leur faveur, pour détourner d'eux ta colère.

Psaume 31(30),5-6.14.15-16.

Tu m'arraches au filet qu'ils m'ont tendu ;
oui, c'est toi mon abri.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.

J'entends les calomnies de la foule :
de tous côtés c'est l'épouvante.
Ils ont tenu conseil contre moi,
ils s'accordent pour m'ôter la vie.

Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s'acharnent.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 20,17-28.

Au moment de monter à Jérusalem, Jésus prit à part les Douze et, pendant la route, il leur dit :
« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l'homme sera livré aux chefs des prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort
et le livreront aux païens pour qu'ils se moquent de lui, le flagellent et le crucifient, et, le troisième jour, il ressuscitera. »
Alors la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande.
Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Voilà mes deux fils : ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume. »
Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. »
Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père. »
Les dix autres avaient entendu, et s'indignèrent contre les deux frères.
Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ;
et celui qui veut être le premier sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Le mercredi de la 2e semaine de Carême
Commentaire du jour
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Les Confessions, XIII, 9

« Voici que nous montons à Jérusalem »

Donne-toi à moi, mon Dieu, donne-toi toujours à moi... Nous nous reposons dans le don de ton Esprit ; là nous jouissons de toi, là est notre bien et notre repos. L'amour nous y élève, et ton Esprit qui est bon exalte notre bassesse, la retirant des portes de la mort (Ps 9,14). Dans la bonne volonté nous trouvons la paix.

Un corps, de par son poids, tend vers son lieu propre ; le poids ne va pas nécessairement en bas, mais à son lieu propre. Le feu tend vers le haut, la pierre vers le bas..., chacun vers son propre lieu ; l'huile monte au-dessus de l'eau, l'eau descend sous l'huile. Si quelque chose n'est pas à sa place, elle est sans repos ; mais quand elle a trouvé sa place, elle reste en repos.

Mon poids, c'est mon amour : c'est lui qui m'emporte, où qu'il m'emporte. Ton don nous enflamme et nous emporte en haut ; il nous embrase et nous partons... Ton feu, ton bon feu, nous fait brûler et nous allons, nous montons vers la paix de la Jérusalem céleste –- car j'ai trouvé ma joie quand on m'a dit : « Allons dans la maison du Seigneur ! » (Ps 121,1) C'est là où la bonne volonté nous conduira pour être à notre place, là où nous ne désirerons rien de plus que d'y demeurer pour l'éternité.


Saint(s) du jour

St Turibe de Mongrovejo, évêque (+ 1606)
Sts Victorien et Frumence, martyrs (+ 484)
Bse Sibylle Biscossi, vierge (+ 1367)
Bse Annunciata-Asteria Cocchetti, fondatrice (+ 1882)
St Basile de Yaroslav (+ 1600)
St Benoît de Campanie, ermite (v. 550)
St Ethelwald, ermite (+ 699)
St Eusèbe, évêque (+ 600)
St Joseph Oriol, prêtre (+ 1702)
Sts Liberat, Boniface, Servus, Rustique, Rogat, Septime et Maxime, martyrs (+ 483)
St Marbett, prêtre et martyr (+ 1120)
Sts Nicon et comp., martyrs (v. 250)
St Nicon de Kiev, moine (+ 1088)
St Pachome de Nerekhta, moine (+ 1384)
Ste Philotée (+ 1430)
Bx Pierre de Gubbio, o.s.a. (v. 1350)
Bse Rebecca d'Himlaya (+ 1914)

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MessageSujet: 24 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeJeu Mar 24 2011, 07:22

Le jeudi de la 2e semaine de Carême

Livre de Jérémie 17,5-10.


Parole du Seigneur. Maudit soit l'homme qui met sa confiance dans un mortel, qui s'appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur.
Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur. Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée et inhabitable.
Béni soit l'homme qui met sa confiance dans le Seigneur, dont le Seigneur est l'espoir.
Il sera comme un arbre planté au bord des eaux, qui étend ses racines vers le courant : il ne craint pas la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; il ne redoute pas une année de sécheresse, car elle ne l'empêche pas de porter du fruit.
Le cœur de l'homme est compliqué et malade ! Qui peut le connaître ?
Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon ses actes, selon les fruits qu'il porte.

Psaume 1,1-2.3-4a.4b-6.

Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,

mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira,

tel n'est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
au jugement, les méchants ne se lèveront pas,
ni les pécheurs au rassemblement des justes.

Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 16,19-31.

Jésus disait cette parabole : « Il y avait un homme riche, qui portait des vêtements de luxe et faisait chaque jour des festins somptueux.
Un pauvre, nommé Lazare, était couché devant le portail, couvert de plaies.
Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais c'étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies.
Or le pauvre mourut, et les anges l'emportèrent auprès d'Abraham. Le riche mourut aussi, et on l'enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; il leva les yeux et vit de loin Abraham avec Lazare tout près de lui.
Alors il cria : 'Abraham, mon père, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l'eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. -
Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur. Maintenant il trouve ici la consolation, et toi, c'est ton tour de souffrir.
De plus, un grand abîme a été mis entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient aller vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne vienne pas vers nous. '
Le riche répliqua : 'Eh bien ! père, je te prie d'envoyer Lazare dans la maison de mon père.
J'ai cinq frères : qu'il les avertisse pour qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture ! ’
Abraham lui dit : 'Ils ont Moïse et les Prophètes : qu'ils les écoutent ! ¦
Non, père Abraham, dit le riche, mais si quelqu'un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront. '
Abraham répondit : 'S'ils n'écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu'un pourra bien ressusciter d'entre les morts : ils ne seront pas convaincus. ' »


Le jeudi de la 2e semaine de Carême
Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 91)

« Un pauvre...était couché devant le portail »

Le Christ a dit : « J'étais affamé et vous m'avez nourri » (Mt 25,35). Il a été affamé non seulement de pain mais aussi de l'affection bienveillante qui fait que l'on se sent aimé, reconnu, que l'on se sent être quelqu'un aux yeux de quelqu'un d'autre. Il a été dénudé non seulement de tout vêtement, mais aussi de toute dignité et considération puisque la plus grande injustice à commettre envers le pauvre est de le mépriser parce qu'il est pauvre. Il a été privé non seulement d'un toit...mais aussi a subi toutes les privations qu'endurent ceux que l'on enferme, qui sont rejetés ou exclus, errant de par le monde sans qu'il n'y ait personne pour se soucier d'eux.

Descends dans la rue, sans plus de propos que cela. Vois cet homme, là, au coin, et va vers lui. Peut-être qu'il s'en irritera, mais tu seras là, en face de lui, en présence. Tu dois manifester la présence qui est en toi par l'amour et l'attention avec lesquels tu t'adresses à cet homme. Pourquoi ? Parce que, pour toi, c'est de Jésus qu'il s'agit. Jésus, oui, mais qui ne peut pas te recevoir chez lui –- voilà la raison pour laquelle tu dois savoir aller vers lui. Jésus, oui, mais caché en la personne qui est là. Jésus, dans le plus petit de nos frères (Mt 25,40), n'est pas seulement affamé d'un morceau de pain, mais aussi d'amour, de reconnaissance, d'être pris en compte.


Saint(s) du jour

Ste Catherine de Suède (1330 + 1381)

Bse Marie Karlowska (1865+1935)
Bse Berthe de Cavriglia, abbesse (+ 1163)
St Aldemar, abbé (v. 1080)
St Caimin, abbé (+ 653)
Sts Denys, Timolaüs, Romulus, Paësis et Alexandre, martyrs (+ 395)
Bx Didace (Diego, Diaz), o.f.m. (+ 1801)
St Domangard (Donard), ermite (v. 500)
Ste Hildelite, abbesse (v. 712)
St Latin de Brescia, évêque (+ 115)
St Macartin, évêque (v. 505)
St Pigmène, martyr (+ 362)

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MessageSujet: 25 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeVen Mar 25 2011, 06:43

Solennité de l'Annonciation du Seigneur

Livre d'Isaïe 7,10-14.8,10.

Le Seigneur envoya le prophète Isaïe dire au roi Acaz :
« Demande pour toi un signe venant du Seigneur ton Dieu, demande-le au fond des vallées ou bien en haut sur les sommets. »
Acaz répondit : « Non, je n'en demanderai pas, je ne mettrai pas le Seigneur à l'épreuve. »
Isaïe dit alors : « Écoutez, maison de David ! Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes : il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu !
Eh bien ! Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel, (c'est-à-dire : Dieu-avec-nous).

Psaume 40(39),7-8a.8b-9.10.11.

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

J'annonce la justice dans
la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.

Je n'ai pas enfoui ta justice au fond de mon cœur,
je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut ;
j'ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.


Lettre aux Hébreux 10,4-10.

Il est impossible que le péché soit enlevé par le sang des animaux.
Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit, d'après le Psaume : Tu n'as pas voulu de sacrifices ni d'offrandes, mais tu m'as fait un corps.
Tu n'as pas accepté les holocaustes ni les expiations pour le péché ;
alors, je t'ai dit : Me voici, mon Dieu, je suis venu pour faire ta volonté, car c'est bien de moi que parle l'Écriture.
Le Christ commence donc par dire : Tu n'as pas voulu ni accepté les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les expiations pour le péché que la Loi prescrit d'offrir.
Puis il déclare : Me voici, je suis venu pour faire ta volonté. Ainsi, il supprime l'ancien culte pour établir le nouveau.
Et c'est par cette volonté de Dieu que nous sommes sanctifiés, grâce à l'offrande que Jésus-Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,26-38.

L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : 'la femme stérile'.
Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l'ange la quitta.


Solennité de l'Annonciation du Seigneur
Commentaire du jour
Tertullien (v. 155-v. 220), théologien
La Chair du Christ, 17 ; PL 2, 781 (cf SC 126, p. 281)

« Qu'il me soit fait selon ta parole »

Pourquoi le Fils de Dieu est-il né d'une Vierge ?... Il fallait un mode tout nouveau de naissance à celui qui allait consacrer un nouvel ordre de naissance. Isaïe avait prophétisé que le Seigneur annoncerait cette merveille par un signe. Quel signe ? « Voici qu'une vierge va concevoir et enfanter un fils. » Oui, la Vierge a conçu et enfanté l'Emmanuel, Dieu-avec-nous (Is 7,14; Mt 1,23). Le voilà, ce nouvel ordre de naissance : l'homme naît en Dieu parce que Dieu naît en l'homme ; Dieu se fait chair pour régénérer la chair par la semence nouvelle de l'Esprit et laver toutes ses souillures passées.

Tout cet ordre nouveau a été préfiguré dans l'Ancien Testament, car dans le dessein divin le premier homme est né pour Dieu par l'intermédiaire d'une vierge. En effet, la terre était encore vierge, le travail de l'homme ne l'avait pas touchée, la semence n'y avait pas été jetée, quand Dieu la pris pour en façonner l'homme et en faire « un être vivant » (Gn 2,5.7). Si donc le premier Adam a été formé de la terre, il est juste que le second, celui que l'apôtre Paul appelle « le nouvel Adam » soit lui aussi tiré par Dieu d'une terre vierge, c'est-à-dire d'une chair dont la virginité demeurait inviolée, pour devenir « Esprit qui donne la vie » (1Co 15,45)...

Quand il a voulu recouvrer « son image et sa ressemblance » (Gn 1,26) tombée au pouvoir du démon, Dieu a agi de la même façon qu'au moment où il l'avait créé. Ève était encore vierge quand elle a accueilli la parole qui allait produire la mort ; c'était donc aussi dans une vierge que devait descendre la Parole de Dieu qui allait élever l'édifice de la Vie... Ève avait donné sa foi au serpent ; Marie a eu foi en Gabriel. Le péché qu'Ève avait commis en croyant, c'est en croyant que Marie l'a effacé... La Parole du diable a été pour Ève la semence de son humiliation et de ses douleurs dans l'enfantement (Gn 3,16), et elle a mis au monde le meurtrier de son frère (4,8). Au contraire, Marie a mis au monde un fils qui devait sauver Israël, son frère.


Saint(s) du jour

Bx Omeljan Kovc, Prêtre et martyr (1884-1944)
Sts Baronce et Dizier, o.s.b. (v. 725)
St Dismas, le Bon Larron (1er s.)
Ste Dula, martyre (4ème s.)
Bx Herman de Zähringen, o.s.b. (+ 1074)
St Hermeland, moine (v. 720)
St Humbert, abbé (v. 680)
Bse Ida, abesse (+ 1250)
St Irénée de Sirmium, évêque et martyr (+ 304)
St Isaac, patriarche (v. 1700 av. J.C.)
Ste Kennocha d'Ecosse, vierge (+ 1007)
Ste Lucie Filippini, fondatrice (+ 1732)
St Pelage de Laodicée, évêque (4ème s.)
St Quirin, martyr (v. 269)

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MessageSujet: 26 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeSam Mar 26 2011, 07:37




Le samedi de la 2e semaine de Carême

Livre de Michée 7,14-15.18-20.

Le prophète fit cette prière : " Seigneur, avec ta houlette, sois le pasteur de ton peuple, du troupeau qui t'appartient, qui demeure isolé dans le maquis, entouré de vergers. Qu'il retrouve son pâturage à Bashane et Galaad, comme aux jours d'autrefois !
Comme aux jours où tu sortis d'Égypte, tu lui feras voir des merveilles !
Y a-t-il un dieu comme toi ? Tu enlèves le péché, tu pardonnes sa révolte au reste de ton peuple, tu ne t'obstines pas dans ta colère, mais tu prends plaisir à faire grâce.
De nouveau tu nous montres ta tendresse, tu triomphes de nos péchés, tu jettes toutes nos fautes au fond de la mer !
Tu accordes à Jacob ta fidélité, à Abraham l'amour que tu as juré à nos pères depuis les jours d'autrefois.

Psaume 103(102),1-2.3-4.9-10.11-12.

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse ;

il n'est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.

Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés ;


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,1-3.11-32.

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient. ' Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre.
Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère.
Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi.
Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers. '
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils... '
Mais le père dit à ses domestiques : 'Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons.
Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. ' Et ils commencèrent la fête.
Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait.
Celui-ci répondit : 'C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé. '
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait.
Mais il répliqua : 'Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras ! '
Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »


Commentaire du jour
Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), moine cistercien
2ème sermon pour la Toussaint § 13-20 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 84)

« Rentrant alors en lui-même, il se dit...: ' Ici je meurs de faim. Je vais retourner chez mon père ' »

« Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés » (Mt 5,5). Par cette parole le Seigneur veut nous faire comprendre que le chemin de la joie, c'est les pleurs. Par la désolation on va à la consolation ; c'est en perdant sa vie qu'on la trouve, en la rejetant qu'on la possède, en la haïssant qu'on l'aime, en la méprisant qu'on la garde (cf Lc 9,23s). Si tu veux te connaître toi-même et te maîtriser, entre en toi-même et ne te cherche pas au-dehors... Rentre donc en toi-même, pécheur, rentre là où tu existes vraiment : en ton cœur. A l'extérieur, tu es un animal, à l'image du monde...; au-dedans, tu es un homme, à l'image de Dieu (Gn 1,26), et donc capable d'être déifié.

C'est pourquoi, frères, l'homme qui rentre en lui-même, ne se découvrira-t-il pas au loin, comme le fils prodigue, dans une région de dissemblance, dans une terre étrangère, où il s'assied et pleure au souvenir de son père et de sa patrie ?... « Adam, où es-tu ? » (Gn 3,9) Peut-être encore dans l'ombre pour ne pas te voir toi-même : tu couds ensemble des feuilles de vanité pour couvrir ta honte (Gn 3,7), regardant ce qui est autour de toi et ce qui est à toi, car tes yeux sont grand ouverts sur de telles choses. Mais regarde au-dedans, regarde-toi : c'est là que se trouve le plus grand sujet de honte...

Il est évident, frères : nous vivons en dehors de nous-mêmes... C'est pourquoi la Sagesse a toujours à cœur d'inviter à la maison du deuil plutôt qu'à la maison du banquet (Eccl 7,3), c'est-à-dire de rappeler en lui-même l'homme qui était au-dehors de lui-même, en disant : « Bienheureux ceux qui pleurent » et dans un autre passage : « Malheur à vous qui riez maintenant » (Lc 6,25)... Mes frères, gémissons en présence du Seigneur : que sa bonté le porte à nous pardonner... Bienheureux ceux qui pleurent, non parce qu'ils pleurent, mais parce qu'ils seront consolés. Les pleurs sont le chemin ; la consolation c'est la béatitude.


Saint(s) du jour

Bse. Maddalena Caterina Morano, religieuse (1847-1908)
St Ludger, évêque (+ 809)
Ste Larissa, martyre (IVème s.)
Sts Pierre, Marcien, Jovin, Thècle, Cassien et comp., martyrs
St Guillaume de Norwich, martyr (+ 1144)
St Alfwold de Sherborne, évêque (+ 1058)
St Basile le Jeune, ermite (+ 952)
Bx Bertilon, martyr (v. 888)
St Braulion de Saragosse, archevêque (+ 646)
Sts Eutyche d'Alexandrie et comp., martyrs (+ 356)
St Félix de Trèves, évêque ( v. 400)
Sts Montan et Maxima, martyrs (+ 304)
Bx Pierre Marginet, o.cist. (+ 1435)
St Sincheal, abbé (5ème s.)






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MessageSujet: 27 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeDim Mar 27 2011, 06:58

Troisième dimanche de Carême



Livre de l'Exode 1,3-7.

Les fils d’Israël campaient dans le désert à Rephidim, et le peuple avait soif. Ils récriminèrent contre Moïse : « Pourquoi nous as-tu fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? »
Moïse cria vers le Seigneur : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! »
Le Seigneur dit à Moïse : « Passe devant eux, emmène avec toi plusieurs des anciens d'Israël, prends le bâton avec lequel tu as frappé le Nil, et va !
Moi, je serai là, devant toi, sur le rocher du mont Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l'eau, et le peuple boira ! » Et Moïse fit ainsi sous les yeux des anciens d'Israël.
Il donna à ce lieu le nom de Massa (c'est-à-dire : Défi) et Mériba (c'est-à-dire : Accusation), parce que les fils d'Israël avaient accusé le Seigneur, et parce qu'ils l'avaient mis au défi, en disant : « Le Seigneur est-il vraiment au milieu de nous, ou bien n'y est-il pas ? »

Psaume 95(94),1-2.6-7ab.7d-8a.9.

Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !

Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu'il conduit.

Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit.


Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,1-2.5-8.

Frères, Dieu a fait de nous des justes par la foi ; nous sommes ainsi en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,
qui nous a donné, par la foi, l'accès au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis ; et notre orgueil à nous, c'est d'espérer avoir part à la gloire de Dieu.
et l'espérance ne trompe pas, puisque l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné.
Alors que nous n'étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les coupables que nous étions.
Accepter de mourir pour un homme juste, c'est déjà difficile ; peut-être donnerait-on sa vie pour un homme de bien.
Or, la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 4,5-42.

Jésus arrivait à une ville de Samarie appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph,
et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s'était assis là, au bord du puits. Il était environ midi.
Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l'eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
(En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.)
La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.)
Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : 'Donne-moi à boire', c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive. »
Elle lui dit : « Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l'eau vive ?
Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ;
mais celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. »
La femme lui dit : « Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n'aie plus soif, et que je n'aie plus à venir ici pour puiser. »
Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
La femme répliqua : « Je n'ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n'as pas de mari,
car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari : là, tu dis vrai. »
La femme lui dit : « Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi :
nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l'adorer est à Jérusalem. »
Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l'heure vient où vous n'irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Mais l'heure vient - et c'est maintenant - où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent, c'est en esprit et vérité qu'ils doivent l'adorer. »
La femme lui dit : « Je sais qu'il vient, le Messie, celui qu'on appelle Christ. Quand il viendra, c'est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
Jésus lui dit : « Moi qui te parle, je le suis. »
Là-dessus, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que demandes-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens :
« Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? »
Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers Jésus.
Pendant ce temps, les disciples l'appelaient : « Rabbi, viens manger. »
Mais il répondit : « Pour moi, j'ai de quoi manger : c'est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
Les disciples se demandaient : « Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? »
Jésus leur dit : « Ma nourriture, c'est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre.
Ne dites-vous pas : 'Encore quatre mois et ce sera la moisson' ? Et moi je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs qui se dorent pour la moisson.
Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit avec le moissonneur.
Il est bien vrai, le proverbe : 'L'un sème, l'autre moissonne. '
Je vous ai envoyés moissonner là où vous n'avez pas pris de peine, d'autres ont pris de la peine, et vous, vous profitez de leurs travaux. »
Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause des paroles de la femme qui avait rendu ce témoignage : « Il m'a dit tout ce que j'ai fait. »
Lorsqu'ils arrivèrent auprès de lui, ils l'invitèrent à demeurer chez eux. Il y resta deux jours.
Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de ses propres paroles,
et ils disaient à la femme : « Ce n'est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons maintenant ; nous l'avons entendu par nous-mêmes, et nous savons que c'est vraiment lui le Sauveur du monde. »


Troisième dimanche de Carême
Commentaire du jour
Saint Jacques de Saroug (v. 449-521), moine et évêque syrien
Homélie sur notre Seigneur et Jacob, sur l'Église et Rachel (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 1, p. 98 rev.)

« Serais-tu plus grand que notre père Jacob ? »

La vue de la beauté de Rachel a rendu Jacob en quelque manière plus fort : il a pu soulever l'énorme pierre de dessus le puits et abreuver le troupeau (Gn 29,10)... En Rachel qu'il épousait, il voyait le symbole de l'Église. C'est pourquoi il fallait qu'en l'embrassant il pleure et souffre (v. 11), afin de préfigurer par son mariage les souffrances du Fils... Combien plus belles les noces de l'Époux royal que celles de ses ambassadeurs ! Jacob a pleuré pour Rachel en l'épousant ; notre Seigneur a couvert l'Église de son sang en la sauvant. Les larmes sont le symbole du sang, car ce n'est pas sans douleur qu'elles jaillissent des yeux. Les pleurs du juste Jacob sont le symbole de la grande souffrance du Fils, par laquelle l'Église des nations a été sauvé.

Viens, contemple notre Maître : il est venu de chez son Père dans le monde, il s'est anéanti pour accomplir sa route dans l'humilité (Ph 2,7)... Il a vu les nations comme des troupeaux tout assoiffés, et la source de vie fermée par le péché comme par une pierre. Il a vu l'Église semblable à Rachel : alors il s'est élancé vers elle, a renversé le péché lourd comme un rocher. Il a ouvert pour son épouse le baptistère pour qu'elle s'y baigne ; il y a puisé, il a donné à boire aux nations de la terre, comme à ses troupeaux. De sa toute-puissance, il a soulevé le lourd poids des péchés ; pour le monde entier, il a mis à découvert la source d'eau douce...

Oui, pour l'Église, notre Seigneur s'est donné une grande peine. Par amour, le Fils de Dieu a vendu ses souffrances, afin d'épouser, au prix de ses plaies, l'Église abandonnée. Pour elle qui adorait les idoles, il a souffert sur la croix. Pour elle, il a voulu se livrer, afin qu'elle soit à lui, tout immaculée (Ep 5,25-27). Il a consenti à mener paître le troupeau entier des hommes, avec le grand bâton de la croix ; il n'a pas refusé de souffrir. Races, nations, tribus, foules et peuples, il a accepté de les conduire tous, pour avoir à lui, en retour, l'Église, son unique (Ct 6,9).


Saint(s) du jour

St Jean de Lycopolis, ermite (+ 394)
St Habib d'Urfa, diacre et martyr (+ 322)
St Albert de Trente, évêque et martyr (+ 1181)
St Amador, ermite (?)
Ste Augusta, martyre (5ème s.)
Bx Francois Faa Di Bruno, prêtre (+ 1888)
St Gélase d'Armagh, évêque (+ 1174)
Bx Guillaume Tempier, évêque (+ 1197)
Sts Philet, Lydie, Macédone, Théoprépide, Amphiloque et Chronidas, martyrs (v. 121)
St Matthieu de Beauvais, martyr (v. 1100)
St Rupert de Salzbourg, évêque (+ 718)
St Romule, abbé (v. 730)
St Suairlech de Fore, évêque (v. 750)






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MessageSujet: 28 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeLun Mar 28 2011, 07:56

Le lundi de la 3e semaine de Carême

Deuxième livre des Rois 5,1-15.


Naaman, général de l'armée du roi de Syrie, était hautement estimé par son maître, car il avait été l'instrument du Seigneur pour donner la victoire à la Syrie. Or, cet homme était lépreux.
Des Syriens, au cours d'une expédition en terre d'Israël, avaient fait prisonnière une fillette qui fut mise au service de la femme de Naaman.
Elle dit à sa maîtresse : « Ah ! si mon maître s'adressait au prophète qui est à Samarie, celui-ci le délivrerait de sa lèpre. »
Naaman alla auprès du roi et lui dit : « Voilà ce que la jeune fille d'Israël a déclaré. »
Le roi de Syrie lui répondit : « Vas-y. J'envoie une lettre au roi d'Israël. » Naaman partit donc ; il emportait sept cents livres d'argent, douze cent livres d'or et dix vêtements de fête.
Il remit la lettre au roi d'Israël. Celle-ci portait : « En même temps que te parvient cette lettre, je t'envoie Naaman mon serviteur, pour que tu le délivres de sa lèpre. »
Quand le roi d'Israël lut ce message, il déchira ses vêtements et s'écria : « Est-ce que je suis Dieu, maître de la vie et de la mort ? Car ce roi m'envoie un homme pour que je le délivre de sa lèpre ! Vous le voyez bien : c'est une provocation ! »
Quand Élisée, l'homme de Dieu, apprit que le roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il lui fit dire : « Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Que cet homme vienne à moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël. »
Naaman arriva avec ses chevaux et son char, et s'arrêta à la porte de la maison d'Élisée.
Élisée envoya un messager lui dire : « Va te baigner sept fois dans le Jourdain, et ta chair redeviendra nette. »
Naaman se mit en colère et s'éloigna en disant : « Je m'étais dit : Sûrement il va sortir, et se tenir debout pour invoquer le nom du Seigneur son Dieu ; puis il agitera sa main au-dessus de l'endroit malade et guérira ma lèpre.
Est-ce que les fleuves de Damas, l'Abana et le Parpar, ne valent pas mieux que toutes les eaux d'Israël ? Si je m'y baignais, est-ce que je ne serais pas purifié ? » Il tourna bride et partit en colère.
Mais ses serviteurs s'approchèrent pour lui dire : « Père ! Si le prophète t'avait ordonné quelque chose de difficile, tu l'aurais fait, n'est-ce pas ? Combien plus, lorsqu'il te dit : 'Baigne-toi, et tu seras purifié. ' »
Il descendit jusqu'au Jourdain et s'y plongea sept fois, pour obéir à l'ordre d'Élisée ; alors sa chair redevint semblable à celle d'un petit enfant : il était purifié !
Il retourna chez l'homme de Dieu avec toute son escorte ; il entra, se présenta devant lui et déclara : « Je le sais désormais : il n'y a pas d'autre Dieu, sur toute la terre, que celui d'Israël ! Je t'en prie, accepte un présent de ton serviteur. »

Psaume 42(41),2.3.43(42),3.4.

Comme un cerf altéré
cherche l'eau vive,
ainsi mon âme te cherche
toi, mon Dieu.

Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m'avancer,
paraître face à Dieu ?

Envoie ta lumière et ta vérité :
qu'elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu'en ta demeure.

J'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu !


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 4,24-30.

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclarait : " Amen, je vous le dis, aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays.
En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin.

Le lundi de la 3e semaine de Carême
Commentaire du jour
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Les Mystères, § 16-21 (trad. SC 25, p. 112)

Le Carême conduit à la résurrection du baptême

Naaman était Syrien, il avait la lèpre et ne pouvait être purifié par personne. Alors une jeune captive dit qu'il y avait un prophète en Israël qui pourrait le purifier du fléau de la lèpre... Apprends maintenant qui est cette jeune fille d'entre les captifs : la jeune assemblée d'entre les nations, c'est-à-dire l'Église du Seigneur, humiliée auparavant par la captivité du péché, alors qu'elle ne possédait pas encore la liberté de la grâce. C'est à son conseil que ce vain peuple des nations a écouté la parole des prophètes dont il avait douté longtemps. Ensuite, dès qu'il a cru qu'il fallait obéir, il a été lavé de toute l'infection de ses méfaits. Naaman avait douté avant d'être guéri ; toi, tu es déjà guéri, c'est pourquoi tu ne dois pas douter.

C'est pour cela qu'on t'a déjà dit de ne pas croire seulement ce que tu voyais en t'approchant du baptistère, de peur que tu ne dises : « C'est là ' le grand mystère que l'œil n'a pas vu ni l'oreille entendu et qui n'est pas monté au cœur de l'homme ' ? (1Co 2,9) Je vois de l'eau, que je voyais tous les jours ; peuvent-elles me purifier, ces eaux dans lesquelles je suis souvent descendu sans être jamais purifié ? » Apprends par là que l'eau ne purifie pas sans l'Esprit. C'est pour cela que tu as lu que « trois témoins au baptême ne font qu'un : l'eau, le sang et l'Esprit » (1Jn 5,7-8). Car si tu en retires un, il n'y a plus de sacrement du baptême. En effet, qu'est-ce que l'eau sans la croix du Christ ? Un élément ordinaire sans aucun effet sacramentel. Et de même, sans eau il n'y a pas de mystère de la régénération. « A moins d'être né de nouveau de l'eau et de l'Esprit, on ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu » (Jn 3,5). Le catéchumène croit en la croix du Seigneur Jésus dont il est marqué ; mais s'il n'a pas été baptisé au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, il ne peut pas recevoir la rémission de ses péchés ni puiser le don de la grâce spirituelle.

Donc ce Syrien s'est plongé sept fois dans la Loi ; toi, tu as été baptisé au nom de la Trinité. Tu as confessé le Père..., tu as confessé le Fils, tu as confessé l'Esprit Saint... Tu es mort au monde et ressuscité pour Dieu et, en quelque sorte, enseveli en même temps dans cet élément du monde ; mort au péché, tu es ressuscité pour la vie éternelle (Rm 6,4).

Saint(s) du jour

St Gontran de Bourgogne, roi (+ 592)
St Conon, abbé (+ 1236)
Denis le Miséricordieux (+ 1510)
Eumère (6ème s.)
Eustrate le Jeuneur (+ 1097)
Hesychius (5ème s.)
Hilarion (8ème s.)
Jeanne-Marie de Maillé Tertiaire franciscaine, pénitente à Tours (+ 1414)
Joseph-Sébastien Pelczar (+ 1924)
Osburg (11ème s.)
St Sixte III, pape (+ 440)
Spes Abbé de Campi (+ 513)
Tutilon (+ 898)
Venturino de Bergame Frère prêcheur (+ 1346)






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MessageSujet: 29 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMar Mar 29 2011, 06:52

Le mardi de la 3e semaine de Carême

Livre de Daniel 3,25.34-43.

A
zarias, condamné au supplice du feu, priait debout, au milieu de la fournaise :
« Pour l'amour de ton nom, Seigneur, ne nous abandonne pas à jamais, ne répudie pas ton Alliance.
Ne nous retire pas ta miséricorde, pour l'amour d'Abraham ton ami, d'Isaac ton serviteur, d'Israël ton élu.
Tu leur as promis une descendance aussi nombreuse que les étoiles dans le ciel, et que le sable sur le rivage de la mer.
Seigneur, nous sommes devenus le plus petit de tous les peuples, et aujourd'hui nous sommes humiliés sur toute la terre à cause de nos péchés.
A présent, nous n'avons plus ni chef, ni prophète, ni prince, plus d'holocauste, de sacrifice, d'oblation, plus d'offrande de l'encens, nous n'avons plus de lieu pour t'offrir les prémices et trouver grâce auprès de toi.
Accueille-nous cependant avec notre âme brisée et notre esprit humilié, comme si nous présentions un holocauste de béliers et de taureaux, un sacrifice de milliers d'agneaux gras.
Que notre sacrifice de ce jour soit aujourd'hui devant toi, et qu'il obtienne ton pardon, car ceux qui espèrent en toi ne seront pas déçus.
Et maintenant, de tout notre cœur nous te suivons, nous te craignons et nous recherchons ton visage.
Ne nous laisse pas dans le déshonneur, agis envers nous selon ton indulgence et l'abondance de ta miséricorde.
Délivre-nous en renouvelant tes merveilles, glorifie ton nom, Seigneur. »

Psaume 25(24),4-5.6-7.8-9.

Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. C'est toi que j'espère tout le jour en raison de ta bonté, Seigneur.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours.
Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton amour, ne m'oublie pas.

Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,21-35.

Pierre s'approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait dix mille talents (c'est-à-dire soixante millions de pièces d'argent).
Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout. '
Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant : 'Rembourse ta dette ! '
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai. '
Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : 'Serviteur mauvais ! je t'avais remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ? '
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé.
C'est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »

Le mardi de la 3e semaine de Carême
Commentaire du jour
Les liturgies byzantines et orientales du Grand Carême
Prière de saint Ephrem le Syrien

Avoir pitié de notre prochain comme Dieu a eu pitié de nous

Seigneur et Maître de ma vie,
ne m'abandonne pas à l'esprit de paresse, de découragement,
de domination et de vain bavardage.

(On fait une prosternation)

Fais-moi la grâce, à moi ton serviteur/ta servante,
de l'esprit de chasteté, d'humilité, de patience et de charité.

(On fait une prosternation)

Oui, Seigneur et Roi, accorde-moi de voir mes fautes
et de ne pas condamner mon frère,
toi qui es béni dans les siècles des siècles. Amen.

(On fait une prosternation.
Ensuite on dit trois fois en s'inclinant jusqu'à terre Smile

Ô Dieu, aie pitié de moi, pécheur.
Ô Dieu, purifie-moi, pécheur.
Ô Dieu, mon créateur, sauve-moi.
De mes nombreux péchés, pardonne-moi !


Saint(s) du jour

Ste Gladys, reine (c. 500)
St Eustase,abbé (+ 629)
Archibald Martyrisé par Genséric, roi des Vandales (5ème s.)
Armogast et ses compagnons, martyrs en Afrique (+ 461)
Aule (6ème s.)
Barachise et Jonas Martyrs en Perse (+ 327)
Berthold (+ 1188)
Cyrille Diacre et martyr à Héliopolis (+ 362)
Diadoque de Photicee (5ème s.)
Diemode (+ 1130)
Etienne IX (+ 1058)
Gonlay (+ 500)
Hugues (+ 1236)
Ludolphe (+ 1250)
Marc d'Aréthuse Evêque, martyr ? (+ 364)
Pasteur Evêque d'Orléans (4ème s.)
Rupert de Salzbourg Evêque de Salzbourg (+ 718)
Saturus Intendant de la maison d'Huniric (5ème s.)
Second (+ 134)






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MessageSujet: 30 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMer Mar 30 2011, 07:15

Le mercredi de la 3e semaine de Carême

Livre du Deutéronome 4,1.5-9.

Moïse disait au peuple : « Maintenant, Israël, écoute les commandements et les décrets que je vous enseigne pour que vous les mettiez en pratique. Ainsi vous vivrez, et vous entrerez en possession du pays que vous donne le Seigneur, le Dieu de vos pères.
Voyez, je vous enseigne les commandements et les décrets que le Seigneur mon Dieu m'a donnés pour vous, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession.
Vous les garderez, vous les mettrez en pratique ; ils seront votre sagesse et votre intelligence aux yeux de tous les peuples. Quand ceux-ci entendront parler de tous ces commandements, ils s'écrieront : « Il n'y a pas un peuple sage et intelligent comme cette grande nation ! »
Quelle est en effet la grande nation dont les dieux soient aussi proches que le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l'invoquons ?
Et quelle est la grande nation dont les commandements et les décrets soient aussi justes que toute cette Loi que je vous présente aujourd'hui ?
Mais prends garde à toi : garde-toi de jamais oublier ce que tes yeux ont vu ; ne le laisse pas sortir de ton cœur un seul jour. Enseigne-le à tes fils, et aux fils de tes fils.

Psaume 147,12-13.15-16.19-20.

Glorifie le Seigneur, Jérusalem ! Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes, dans tes murs il a béni tes enfants ;
Il envoie sa parole sur la terre : rapide, son verbe la parcourt.
Il étale une toison de neige, il sème une poussière de givre.

Il révèle sa parole à Jacob, ses volontés et ses lois à Israël.
Pas un peuple qu'il ait ainsi traité ; nul autre n'a connu ses volontés. Alléluia !

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,17-19.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu'à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux.


Le mercredi de la 3e semaine de Carême
Commentaire du jour
Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Homélie 12 ; PG 77, 1041s (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 174)

« Je ne suis pas venu abolir la Loi, mais l'accomplir »

Nous avons vu le Christ obéir aux lois de Moïse, c'est-à-dire que Dieu, le législateur, se soumettait, comme un homme, à ses propres lois. C'est ce que nous enseigne saint Paul...: « Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d'une femme, il a été sujet de la Loi juive, pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi » (Ga 4,4-5). Donc, le Christ a racheté de la malédiction de la Loi ceux qui en étaient les sujets, mais qui ne l'observaient pas. De quelle manière les a-t-il rachetés ? En accomplissant cette Loi ; autrement dit, afin d'effacer la transgression dont Adam s'était rendu coupable, il s'est montré obéissant et docile à notre place, envers Dieu le Père. Car il est écrit : « De même que tous sont devenus pécheurs parce qu'un seul homme a désobéi, de même tous deviendront justes parce qu'un seul homme a obéi » (Rm 5,18). Avec nous il a courbé la tête devant la Loi, et il l'a fait selon le plan divin de l'Incarnation. En effet, « il devait accomplir parfaitement ce qui est juste » (cf Mt 3,15).

Après avoir pris pleinement la condition de serviteur (Ph 2,7), précisément parce que sa condition humaine le rangeait au nombre de ceux qui portent le joug, il a payé le montant de l'impôt aux percepteurs comme tout le monde, alors que par nature, et en tant que Fils, il en était dispensé (Mt 18,23-26). Donc, lorsque tu le vois observer la Loi, ne sois pas choqué, ne mets pas au rang des serviteurs celui qui est libre, mais mesure par la pensée la profondeur d'un tel dessein.

Saint(s) du jour

St Jean Climaque (VIème-VIIème siècles)
Bx Amédée de Savoie (1435-1472)
Joad (+ 942 av. J.C.)
Jules Alvarez Mendoza (+ 1927)
Mamertin (+ 462)
Marie-Restitute Kafka Religieuse autrichienne (+ 1943)
Morico d'Assise Un des premiers compagnons de saint François (+ 1236)
Patton (+ v. 788)
Pierre Régalati Frère mineur (+ 1456)
Rieul (3ème s.)
Sophrone d'Irkoutsk (+ 1771)
Zacharie de Corinthe (+ 1684)





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MessageSujet: 31 mars 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeJeu Mar 31 2011, 08:39

Le jeudi de la 3e semaine de Carême

Livre de Jérémie 7,23-28.

Parole du Seigneur. Voici l'ordre que j'ai donné à vos pères : " Soyez attentifs à ma voix. Alors je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple; suivez jusqu'au bout la route que je vous prescris, et vous serez heureux."
Mais ils n'ont pas écouté, ils n'ont pas prêté l'oreille, ils ont suivi les mauvais conseils de leur cœur obstiné ; ils ont reculé au lieu d'avancer.
Depuis le jour où vos pères sont sortis d'Égypte jusqu'à aujourd'hui, j'ai envoyé vers vous tous mes serviteurs, les prophètes, je les ai envoyés inlassablement.
Mais vous ne m'avez pas écouté, vous n'avez pas prêté l'oreille, vous avez raidi votre cou, vous avez été pires que vos pères. »
Tu auras beau leur répéter ces paroles, ils ne t'écouteront pas davantage. Tu pourras les appeler, ils ne répondront pas.
Tu leur diras alors : « Voilà bien la nation qui n'a pas été attentive à la voix du Seigneur son Dieu, et ne s'est pas laissé former par lui ! La fidélité est morte ; on n'en parle plus. »

Psaume 95(94),1-2.6-7.8-9.

Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !

Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ; nous sommes le peuple qu'il conduit, le troupeau guidé par sa main. Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert, comme au jour de tentation et de défi,

où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,14-23.

Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et la foule fut dans l'admiration.
Mais certains se mirent à dire : « C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons. »
D'autres, pour le mettre à l'épreuve, lui réclamaient un signe venant du ciel.
Jésus, connaissant leurs intentions, leur dit : « Tout royaume divisé devient un désert, ses maisons s'écroulent les unes sur les autres.
Si Satan, lui aussi, est divisé, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites que c'est par Béelzéboul que j'expulse les démons.
Et si c'est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.
Mais si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons, c'est donc que le règne de Dieu est survenu pour vous.
Quand l'homme fort et bien armé garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité.
Mais si un plus fort intervient et triomphe de lui, il lui enlève l'équipement de combat qui lui donnait confiance, et il distribue tout ce qu'il lui a pris.
Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.

Le jeudi de la 3e semaine de Carême
Commentaire du jour
Pape Benoît XVI
Encyclique « Spe Salvi » § 30-31 (trad. © Libreria Editrice Vaticana rev.)

« Le règne de Dieu est survenu pour vous »

Les temps modernes ont fait grandir l'espérance de l'instauration d'un monde parfait qui, grâce aux connaissances de la science et à une politique scientifiquement fondée, semblait être devenue réalisable. Ainsi l'espérance biblique du règne de Dieu a été remplacée par l'espérance du règne de l'homme, par l'espérance d'un monde meilleur qui serait le véritable « règne de Dieu ». Voilà, en fin de compte, ce qui semblait être l'espérance, grande et réaliste, dont l'homme avait besoin ; elle était en mesure de mobiliser –- pour un certain temps –- toutes les énergies de l'homme... Mais au cours du temps il est devenu clair que cette espérance s'éloignait toujours plus. On s'est rendu compte que c'était peut-être une espérance pour les hommes d'après-demain, mais non une espérance pour moi. Et bien que le « espérer pour tous » fasse partie de la grande espérance humaine -– en effet, je ne peux pas devenir heureux contre les autres et sans eux –- il reste vrai qu'une espérance qui ne me concerne pas personnellement n'est pas une véritable espérance. Et il est devenu évident qu'il s'agissait d'une espérance contre la liberté...

Nous avons besoin des espérances –- des plus petites ou des plus grandes -– qui, au jour le jour, nous maintiennent en chemin. Mais sans la grande espérance, qui doit dépasser tout le reste, elles ne suffisent pas. Cette grande espérance ne peut être que Dieu seul, qui embrasse l'univers et qui peut nous proposer et nous donner ce que, seuls, nous ne pouvons pas atteindre. Précisément, le fait d'être gratifié d'un don fait partie de l'espérance. Dieu est le fondement de l'espérance –- non pas n'importe quel dieu, mais le Dieu qui possède un visage humain et qui nous a aimés jusqu'au bout (Jn 13,1)-– chacun individuellement et l'humanité tout entière. Son règne n'est pas un au-delà imaginaire, placé dans un avenir qui ne se réalise jamais ; son règne est présent là où il est aimé et où son amour nous atteint.

Saint(s) du jour

St Benjamin, diacre et martyr (c.424)
Acace d'Antioche Evêque (+ 250)
Aldo (8ème s.)
Amos et Osée Prophètes en Terre Sainte, Ancien Testament (785 av. J.C)
Balbine Vierge, martyre à Rome (2ème s.)
Blaise d'Amorium (+ 908)
Bonaventure Tornielli (+ 1491)
Daniel (+ 1411)
Guigues (+ 1134)
Guillaume (+ 1046)
Guy de Pomposa Moine puis abbé à Ravenne (+ 1046)
Hypatios de Gangres (4ème s.)
Jeanne de Toulouse (+ 1286)
Jonas de Kiev (+ 1464)
Léonard Murialdo (+ 1890)
Machabeon (+ 1174)
Marie Mamala (+ 1453)
Nathalie Tulasiewicz (+ 1945)
Renovat (+ v. 633)






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MessageSujet: 01 avril 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeVen Avr 01 2011, 07:50

Le vendredi de la 3e semaine de Carême

Livre d'Osée 14,2-10.

Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu ; car tu t'es effondré par suite de tes fautes.
Revenez au Seigneur en lui présentant ces paroles : « Enlève toutes les fautes, et accepte une belle offrande : au lieu de taureaux, nous t'offrons en sacrifice les paroles de nos lèvres.
Puisque les Assyriens ne peuvent pas nous sauver, nous ne monterons plus sur des chevaux, et nous ne dirons plus à l'ouvrage de nos mains : 'Tu es notre Dieu', car toi seul as compassion de l'orphelin. »
Voici la réponse du Seigneur : Je les guérirai de leur infidélité, je leur prodiguerai mon amour, car je suis revenu de ma colère.
Je serai pour Israël comme la rosée, il fleurira comme le lis, il étendra ses racines comme les arbres du Liban.
Ses jeunes pousses vont grandir, sa parure sera comme celle de l'olivier, son parfum comme celui de la forêt du Liban.
Ils reviendront s'asseoir à son ombre, ils feront revivre le blé, ils fleuriront comme la vigne, ils seront renommés comme le vin du Liban.
Éphraïm ! peux-tu me confondre avec les idoles ? C'est moi qui te réponds et qui te regarde. Je suis comme le cyprès toujours vert, c'est moi qui te donne ton fruit.
Qui donc est assez sage pour comprendre ces choses, assez pénétrant pour les saisir ? Oui, les chemins du Seigneur sont droits : les justes y avancent, les pécheurs y tombent.

Psaume 81(80),12a.7-8a.8bc-9.10-11ab.14.17.

« Mais mon peuple n'a pas écouté ma voix,
« J'ai ôté le poids qui chargeait ses épaules ;
ses mains ont déposé le fardeau.
« Quand tu criais sous l'oppression, je t'ai sauvé ;

je répondais, caché dans l'orage,
je t'éprouvais près des eaux de Mériba.
« Écoute, je t'adjure, ô mon peuple ;
vas-tu m'écouter, Israël ?

Tu n'auras pas chez toi d'autres dieux,
tu ne serviras aucun dieu étranger.
« C'est moi, le Seigneur ton Dieu,
qui t'ai fait monter de la terre d'Égypte !

« Ah ! Si mon peuple m'écoutait,
Israël, s'il allait sur mes chemins !
Je le nourrirais de la fleur du froment,
je te rassasierais avec le miel du rocher ! »


Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,28-34.

Un scribe, s'avança vers Jésus et lui demanda : " Quel est le premier de tous les commandements?"
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.
Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'Unique et qu'il n'y en a pas d'autre que lui.
L'aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu'il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n'osait plus l'interroger.


Le vendredi de la 3e semaine de Carême
Commentaire du jour
Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l'Église « Lumen gentium » §42

Tous les chrétiens sont appelés à la sainteté

« Dieu est amour ; celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui » (1Jn 4,16). Or Dieu a « répandu son amour dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5) ; voilà pourquoi le don primordial et souverainement nécessaire est la charité, par laquelle nous aimons Dieu par-dessus toute chose et le prochain par amour pour lui. Mais pour que la charité, comme le bon grain, croisse et produise des fruits (Mt 13,35), chacun des fidèles doit s'ouvrir à la parole de Dieu et, avec l'aide de la grâce, accomplir effectivement la volonté divine, recevoir fréquemment les sacrements, surtout l'eucharistie, et participer souvent aux célébrations liturgiques. Ils s'appliqueront constamment à la prière, à l'abnégation d'eux-mêmes, à servir assidûment leurs frères et à la pratique de toutes les vertus. La charité, en effet, en tant que lien de la perfection et accomplissement de la Loi (Col 3,14; Rm 13,10), règle, informe et conduit à leur fin tous les moyens de sanctification. Ainsi la charité envers Dieu et envers le prochain est-elle la marque distinctive qui caractérise le vrai disciple du Christ.

Saint(s) du jour

St Hugues, évêque (1053-1132)
St Valéry (+ 619)
St Hugues de Bonneval (+ 1189)
Beherond (7ème s.)
Euthyme (+ 1404)
Evagre de Constantinople Evêque de Constantinople (+ 378)
Girard (+ 1367)
Leucone (+ 656)
Macaire de Pélécète Higoumène de Pélécète (+ 830)
Marcelle (10ème s.)
Méliton de Sardes Evêque de Sardes (+ 190)
Thomas de Tolentino (+ 1322)
Vinebault (7ème s.)






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MessageSujet: 02 avril 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeSam Avr 02 2011, 05:29

Le samedi de la 3e semaine de Carême

Livre d'Osée 6,1-6.

Les Fils d'Israël se disaient entre eux : « Allons ! Revenons au Seigneur ! C'est lui qui nous a cruellement déchirés, c'est lui qui nous guérira ; lui qui nous a meurtris, il pansera nos blessures.
Après deux jours il nous rendra la vie, le troisième jour il nous relèvera et nous vivrons en sa présence.
Efforçons-nous de connaître le Seigneur ; sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore, elle sera bienfaisante pour nous comme l'ondée, comme les pluies de printemps qui arrosent la terre. »
Et Dieu répondit : « Que vais-je te faire, Éphraïm ? Que vais-je te faire, Juda ? Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s'évapore à la première heure.
Voilà pourquoi je vous ai frappés par mes prophètes, je vous ai massacrés par les paroles de ma bouche.
Car c'est l'amour que je désire, et non les sacrifices, la connaissance de Dieu, plutôt que les holocaustes. »

Psaume 51(50),3-4.18-19.20-21ab.

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas,
tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur,
relève les murs de Jérusalem.
Alors tu accepteras de justes sacrifices,
oblations et holocaustes sur ton autel.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,9-14.

Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne. '
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! '
Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »



Le samedi de la 3e semaine de Carême

Commentaire du jour
Saint André de Crète (660-740), moine et évêque
Grand canon de la liturgie byzantine pour le Carême, 2ème ode (trad. Clément, DDB 1982, p. 119s rev.)
« Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis »

Ciel, écoute ma voix.
Écoute-moi, ô terre :
Dieu me ramène à lui, je veux le célébrer.

Dans ta compassion, ô mon Dieu,
jette sur moi les yeux de ton amour,
reçois ma confession brûlante.

Plus que tous les hommes j'ai péché.
J'ai péché contre toi seul, Seigneur.
Pourtant prends-moi dans ta pitié, ô mon Sauveur,
puisque c'est toi qui m'a créé...

J'ai souillé, ô mon Sauveur,
ton image et ta ressemblance (Gn 1,26).
Le vêtement de beauté que le Créateur lui-même m'avait tissé,
je l'ai mis en lambeaux, et je suis nu.
A sa place j'ai voulu mettre une défroque déchirée,
œuvre du serpent qui m'a séduit (Gn 3,1-5)...

La beauté de l'arbre m'a fasciné,
elle a trompé mon intelligence.
Maintenant je suis nu et couvert de honte...

Le péché m'a revêtu de tuniques de peau (Gn 3,21)
après m'avoir dépouillé
de la robe tissée par Dieu lui-même...

Comme la prostituée, je te crie :
« Contre toi seul, j'ai péché ».
Reçois mes larmes, ô mon Sauveur,
comme tu as accepté le parfum de la pécheresse (Lc 7,36s).

Pardonne-moi, comme le publicain je crie vers toi.
Pardonne-moi, Sauveur, car, dans la descendance d'Adam,
nul n'a péché comme moi.

Comme David je suis tombé (2S 11)
et me suis recouvert de boue.
Mais de même que David s'est lavé dans ses larmes,
lave-moi, mon Sauveur.

Entends mon âme qui gémit, mon cœur qui languit,
reçois mes larmes, ô mon Sauveur,
et sauve-moi.

Tu aimes l'homme
et tu veux que tous soient sauvés.
Rappelle-moi dans ta bonté,
dans ta bonté accueille-moi,
je me repens.


Saint(s) du jour

St François de Paule (1436-1508)
Bx François Coll, prêtre dominicain (1812-1875)
Alexandrine Fondatrice du couvent de Foligno, en Ombrie (Italie) (+ 1589)
Amphien (+ 305)
Ebba Abbesse de Coldingham (+ 870)
Grégoire de Nicomedie (+ 1240)
Guillaume Apor (+ 1945)
Jean-Jacques Olier Fondateur de l'ordre des Sulpiciens (+ 1657)
Longis (+ 653)
Marie l'Egyptienne Pénitente en Egypte (+ 421)
Nizier de Lyon Evêque (+ 573)
Noflette (+ 638)
Théodosie Martyre à Césarée de Palestine (+ 307)
Urbain (+ 375)




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MessageSujet: 03 avril 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeDim Avr 03 2011, 08:02

Quatrième dimanche de Carême (Laetare)

Premier livre de Samuel 16,1.6-7.10-13.

Le Seigneur dit à Samuel : « Combien de temps encore vas-tu pleurer Saül ? Je l'ai rejeté. Il ne régnera plus sur Israël. Je t'envoie chez Jessé de Bethléem, car j'ai découvert un roi parmi ses fils. Prends une corne que tu rempliras d'huile, et pars ! »
Lorsqu'ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c'est celui que le Seigneur a en vue pour lui donner l'onction ! »
Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l'ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes, car les hommes regardent l'apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. »
Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n'a choisi aucun de ceux-là.
N'as-tu pas d'autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu'il ne sera pas arrivé. »
Jessé l'envoya chercher : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « C'est lui ! donne-lui l'onction. »
Samuel prit la corne pleine d'huile, et lui donna l'onction au milieu de ses frères. L'esprit du Seigneur s'empara de David à partir de ce jour-là. Quant à Samuel, il se mit en route et revint chez lui, à Rama.

Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.


Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 5,8-14.

Frères, autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière,
or la lumière produit tout ce qui est bonté, justice et vérité -
et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte d'en parler.
Mais quand ces choses-là sont démasquées, leur réalité apparaît grâce à la lumière,
et tout ce qui apparaît ainsi devient lumière. C'est pourquoi l'on chante : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d'entre les morts, et le Christ t'illuminera.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 9,1-41.

En sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance.
Ses disciples l'interrogèrent : « Rabbi, pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents ? »
Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents. Mais l'action de Dieu devait se manifester en lui.
Il nous faut réaliser l'action de celui qui m'a envoyé, pendant qu'il fait encore jour ; déjà la nuit approche, et personne ne pourra plus agir.
Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
Cela dit, il cracha sur le sol et, avec la salive, il fit de la boue qu'il appliqua sur les yeux de l'aveugle,
et il lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » (ce nom signifie : Envoyé). L'aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
Ses voisins, et ceux qui étaient habitués à le rencontrer - car il était mendiant - dirent alors : « N'est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
Les uns disaient : « C'est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c'est quelqu'un qui lui ressemble. » Mais lui affirmait : « C'est bien moi. »
Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-il ouverts ? »
Il répondit : « L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, il m'en a frotté les yeux et il m'a dit : 'Va te laver à la piscine de Siloé. ' J'y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j'ai vu. »
Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
On amène aux pharisiens cet homme qui avait été aveugle.
Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
A leur tour, les pharisiens lui demandèrent : « Comment se fait-il que tu voies ? » Il leur répondit : « Il m'a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et maintenant je vois. »
Certains pharisiens disaient : « Celui-là ne vient pas de Dieu, puisqu'il n'observe pas le repos du sabbat. » D'autres répliquaient : « Comment un homme pécheur pourrait-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés.
Alors ils s'adressent de nouveau à l'aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu'il t'a ouvert les yeux ? » Il dit : « C'est un prophète. »
Les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme, qui maintenant voyait, avait été aveugle. C'est pourquoi ils convoquèrent ses parents
et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu'il est né aveugle ? Comment se fait-il qu'il voie maintenant ? »
Les parents répondirent : « Nous savons que c'est bien notre fils, et qu'il est né aveugle.
Mais comment peut-il voir à présent, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s'expliquer. »
Ses parents parlaient ainsi parce qu'ils avaient peur des Juifs. En effet, les Juifs s'étaient déjà mis d'accord pour exclure de la synagogue tous ceux qui déclareraient que Jésus est le Messie.
Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n'en sais rien ; mais il y a une chose que je sais : j'étais aveugle, et maintenant je vois. »
Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t'ouvrir les yeux ? »
Il leur répondit : « Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m'entendre encore une fois ? Serait-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ? »
Ils se mirent à l'injurier : « C'est toi qui es son disciple ; nous, c'est de Moïse que nous sommes les disciples.
Moïse, nous savons que Dieu lui a parlé ; quant à celui-là, nous ne savons pas d'où il est. »
L'homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d'où il est, et pourtant il m'a ouvert les yeux.
Comme chacun sait, Dieu n'exauce pas les pécheurs, mais si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, il l'exauce.
Jamais encore on n'avait entendu dire qu'un homme ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
Si cet homme-là ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
Ils répliquèrent : « Tu es tout entier plongé dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
Jésus apprit qu'ils l'avaient expulsé. Alors il vint le trouver et lui dit : « Crois-tu au Fils de l'homme ? »
Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
Jésus lui dit : « Tu le vois, et c'est lui qui te parle. »
Il dit : « Je crois, Seigneur ! », et il se prosterna devant lui.
Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour une remise en question : pour que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
Des pharisiens qui se trouvaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous des aveugles, nous aussi ? »
Jésus leur répondit : « Si vous étiez des aveugles, vous n'auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : 'Nous voyons ! ' votre péché demeure.


Quatrième dimanche de Carême (Laetare)

Commentaire du jour
Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Commentaire du Diatesseron, 16, 28-31 (trad. SC 121, p. 299s)
« Je suis venu en ce monde pour une remise en question : pour que ceux qui ne voient pas puissent voir »

« Il fit de la boue avec sa salive, et l'appliqua sur les yeux de l'aveugle. » Et la lumière a jailli de la terre, comme au commencement, quand...la ténèbre était répandue sur tout, et qu'il a commandé à la lumière et qu'elle est née des ténèbres (Gn 1,2-3). Ainsi il a guéri un défaut qui existait depuis la naissance, pour montrer que lui, dont la main achevait ce qui manquait à la nature, il était bien celui dont la main avait façonné la création au commencement. Et comme on refusait de croire qu'il était avant Abraham (Jn 8,57), il a prouvé par cette œuvre qu'il était le Fils de celui qui, de sa main, « forma le premier Adam avec la terre » (Gn 2,7).

Il a fait cela pour ceux qui cherchaient des miracles afin de croire : « Les juifs cherchent des miracles » (1Co 1,22). Ce n'est pas la piscine de Siloé qui a ouvert les yeux de l'aveugle, comme ce n'étaient pas les eaux du Jourdain qui ont purifié Naaman (2R 5,14) : c'est le commandement du Seigneur qui accomplit tout. Bien plus, ce n'est pas l'eau de notre baptême, mais les noms de la Trinité qu'on prononce sur elle qui nous purifient. « Il enduisit ses yeux de boue », afin que les pharisiens nettoient l'aveuglement de leur cœur... Ceux qui voyaient la lumière matérielle étaient conduits par un aveugle qui voyait la lumière de l'esprit ; et, dans sa nuit, l'aveugle était conduit par ceux qui voyaient extérieurement, mais étaient spirituellement aveugles.

L'aveugle a lavé la boue de ses yeux, et il s'est vu lui-même ; les autres ont lavé l'aveuglement de leur cœur, et ils se sont examinés eux-mêmes. Ainsi, en ouvrant extérieurement les yeux d'un aveugle, notre Seigneur ouvrait secrètement les yeux de beaucoup d'autres aveugles... Dans ces quelques mots du Seigneur étaient cachés des trésors admirables, et dans cette guérison, était esquissé un symbole : Jésus, fils du Créateur.

Saint(s) du jour

St Richard, évêque (1197-1253)
St Sixte Ier, pape (117-127)
Agapé, Chionia et Irène Sœurs martyres à Thessalonique (+ 304)
Fare Vierge à Faremoutiers (+ 667)
Joseph l'Hymnographe (+ 886)
Nicétas de Medikion Higoumène au mont Olympe, successeur de saint Nicéphore (+ 824)
Paul le Russe (+ 1683)
Robert Middleton et Trustan Hunt (+ 1601)
Urbice (2ème s.)

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MessageSujet: 04 avril 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeLun Avr 04 2011, 09:02

Le lundi de la 4e semaine de Carême

Livre d'Isaïe 65,17-21.

Parole du Seigneur : Oui, je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se rappellera plus le passé, il ne reviendra plus à l'esprit.
Exultez sans fin, réjouissez-vous de ce que je vais créer. Car je crée une Jérusalem de joie, un peuple d'allégresse.
Je trouverai mon allégresse en Jérusalem, ma joie en mon peuple. On n'y entendra plus de cris ni de pleurs.
On n'y verra plus de nouveau-né emporté en quelques jours, ni d'homme qui ne parvienne pas au bout de sa vieillesse ; le plus jeune mourra centenaire, mourir avant cent ans sera une malédiction.
On bâtira des maisons et on y restera, on plantera des vignes et on pourra en manger les fruits.

Psaume 30(29),2a.3-4.5-6.9.12a.13cd.

Je t'exalte, Seigneur : tu m'as relevé,
Quand j'ai crié vers toi, Seigneur, mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant, sa bonté, toute la vie ;
avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.

Et j'ai crié vers toi, Seigneur,
j'ai supplié mon Dieu :
Tu as changé mon deuil en une danse,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce !


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 4,43-54.

Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée.
(Lui-même avait attesté qu'un prophète n'est pas honoré dans son propre pays.)
Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu'ils étaient allés eux aussi à cette fête.
Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.
Jésus lui dit : « Vous ne pourrez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes et des prodiges ? »
Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.
Pendant qu'il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C'est hier, au début de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté. »
Le père se rendit compte que c'était justement l'heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, avec tous les gens de sa maison.
Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu'il revint de Judée en Galilée.
Le lundi de la 4e semaine de Carême

Commentaire du jour
Baudouin de Ford (?-v. 1190), abbé cistercien
Homélie sur la lettre aux Hébreux 4,12 ; PL 204, 451-453
« L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite »

« La parole de Dieu est vivante » (He 4,12). Toute la grandeur, la force et la sagesse de la parole de Dieu, voilà ce que par ces mots l'apôtre montre à ceux qui cherchent le Christ, parole, force et sagesse de Dieu. Cette parole était au commencement auprès du Père, éternelle avec lui (Jn 1,1). Elle a été révélée en son temps aux apôtres, annoncée par eux et reçue humblement par le peuple des croyants...

Elle est vivante cette parole à qui le Père a donné d'avoir la vie en elle-même, comme lui la possède en lui-même (Jn 5,26). Elle est donc non seulement vivante, mais elle est la vie, comme il est écrit : « Moi, je suis le chemin, la vérité, et la vie » (Jn 14,6). Et puisqu'elle est la vie, elle est vivante et vivifiante, car tout « comme le Père relève les morts et leur donne la vie, le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut » (Jn 5,21). Elle est vivifiante lorsqu'elle appelle Lazare hors du tombeau et lui dit : « Lazare, viens dehors ! » (Jn 11,43) Lorsque cette parole est proclamée, la voix qui la prononce résonne à l'extérieur avec une force qui, perçue à l'intérieur, fait revivre les morts, et en éveillant la foi, suscite de vrais fils à Abraham (Mt 3,9). Oui, elle est vivante cette parole, vivante dans le cœur du Père, dans la bouche de celui qui la proclame, dans le cœur de celui qui croit et qui aime.


Saint(s) du jour

St Isidore, évêque et docteur de l'Eglise (+ 636)
Alex (+ 1100)
Benoît l'Africain Frère lai franciscain (+ 1589)
Georges de Maleon (6ème s.)
Nicolas et François Frères mineurs, martys au Caire (+ 1358)
Pherboutha (6ème s.)
Pierre II Evêque de Poitiers (+ 1115)
Platon Fondateur du monastère de Sakkoudion en Bithynie (+ 814)
Théonas (+ 1541)
Zozime (5ème s.)

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MessageSujet: 05 avril 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMar Avr 05 2011, 07:42





Le mardi de la 4e semaine de Carême

Livre d'Ézéchiel 47,1-9.12.

Au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme qui me guidait me fit revenir à l’entrée du Temple, et voici : sous le seuil du Temple, de l’eau jaillissait en direction de l’orient, puisque la façade du Temple était du côté de l’orient. L’eau descendait du côté droit de la façade du Temple, et passait au sud de l’autel.
L'homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l'extérieur, jusqu'à la porte qui regarde vers l'orient, et là encore l'eau coulait du côté droit.
L'homme s'éloigna vers l'orient, un cordeau à la main, et il mesura une distance de mille coudées ; alors il me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux chevilles.
Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser : j'en avais jusqu'aux reins.
Il en mesura encore mille : c'était un torrent que je ne pouvais traverser, car l'eau avait grossi, il aurait fallu nager : c'était un fleuve infranchissable.
Alors il me dit : « As-tu vu, fils d'homme ? » Il m'emmena, puis il me ramena au bord du torrent.
Et, au retour, voici qu'il y avait au bord du torrent, de chaque côté, des arbres en grand nombre.
Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l'orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux.
En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu'elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.
Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d'arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède.

Psaume 46(45),2-3.5-6.8-9a.10a.

Dieu est pour nous refuge et force,
secours dans la détresse, toujours offert.
Nous serons sans crainte si la terre est secouée,
si les montagnes s'effondrent au creux de la mer ;

Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu,
la plus sainte des demeures du Très-Haut.
Dieu s'y tient : elle est inébranlable ;
quand renaît le matin, Dieu la secourt.

Il est avec nous, le Seigneur de l'univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur,
Il détruit la guerre jusqu'au bout du monde.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,1-16.

A l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades,
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés.
Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche ! ' »
Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? »
Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. »
L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé.
Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.

Le mardi de la 4e semaine de Carême

Commentaire du jour
Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d'hymnes
Hymne « Aux nouveaux baptisés », str. 1-5,19 (trad. SC 283, p. 343s)
Le Carême, dernière préparation de ceux qui seront baptisés à Pâques

Nouveaux baptisés, enfants du baptistère, nous tous qui venons de recevoir la lumière, nous crions en te rendant grâces, Christ Dieu : « Tu nous as illuminés de la lumière de ton visage, tu nous as revêtus de la robe qui convient à tes noces (Ps 4,7; Mt 22,11). Gloire à toi, gloire à toi, car tel fut ton bon plaisir. »

Qui dira, qui montrera au premier créé, Adam, la beauté, l'éclat, la dignité de ses enfants ? Qui racontera aussi à la malheureuse Ève que ses descendants sont devenus rois, vêtus d'une robe de gloire, et qu'avec grande gloire ils glorifient Celui qui les a glorifiés, tout brillants par le corps, l'esprit et le vêtement ?... Et qui les a exaltés ? C'est, bien sûr, notre Résurrection. Gloire à toi, gloire à toi, car tel fut ton bon plaisir...

Tu es brillant, tu es radieux, Adam... En te voyant, ton Adversaire se dessèche et crie : « Qui est celui que je vois ? Je ne sais pas. La poussière a été rénovée (Gn 2,7), la cendre a été divinisée. Le pauvre, l'infime a été invité, il s'est baigné, il est entré pour s'attabler. On l'entraîne au banquet, il a eu l'audace de manger et la hardiesse de boire Celui-là même qui l'a fait. Et qui lui a donné ? C'est, bien sûr, sa Résurrection. –-Gloire à toi, gloire à toi, car tel fut ton bon plaisir.

« De ses fautes anciennes il n'a plus souvenir, de ses premières blessures il ne montre plus la moindre cicatrice. Ses longues années de paralysie, il les a rejetées dans la piscine, comme jadis le paralytique, et maintenant il ne porte plus son lit sur les épaules, mais en vérité il porte sur lui la croix de Celui qui l'a pris en pitié et qui, moi, m'a perdu. Autrefois, l'Ami des hommes (Sg 1,6) a souvent lavé beaucoup d'hommes dans les eaux, et ils n'ont pas brillé ainsi. Ceux-là, leur Résurrection les a rendus éclatants ». –-Gloire à toi, gloire à toi, car tel fut ton bon plaisir...

Te voici recréé, nouveau baptisé, te voici renouvelé ; ne courbe plus le dos sous les péchés. Tu possèdes la croix comme bâton ; appuie-toi sur elle. Apporte-la dans ta prière, apporte-la à table, dans ton lit et partout comme ton titre de gloire... Crie aux démons : « La croix en main, je me tiens debout, chérissant notre Résurrection ». –-Gloire à toi, gloire à toi, car tel fut ton bon plaisir.

Saint(s) du jour

St Vincent Ferrier, o.p. (+ 1419)
Ste Irène, martyre († 304)
Ste Julienne de Cornillon, religieuse augustine († 1258)
Ste Catherine Thomasia (+ 1574)
Georges Martyr (+ 1801)
Gérard de Mauve-majeure Confesseur (+ 1095)
St Panaghiotis, martyr († 1820)
Sts Théodora et Didyme, martyrs en Égypte (IVème s.)
Ste Théodora, moniale à Thessalonique († 879)
Bse Marie-Assunta Pallotta, franciscaine missionnaire de Marie († 1905)




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MessageSujet: 06 avril 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMer Avr 06 2011, 07:51

Le mercredi de la 4e semaine de Carême

Livre d'Isaïe 49,8-15.

Parole du Seigneur à son serviteur :
pour dire aux captifs : « Sortez de votre prison ! » à ceux qui sont dans les ténèbres : « Venez à la lumière ! » Même sur les chemins, mes brebis pourront paître, dans toutes les terres désolées elles trouveront des pâturages.
Elles n'auront plus faim, elles n'auront plus soif, soleil et vent brûlant ne les frapperont plus ; car celui qui a eu pitié d'elles les guidera, et vers les sources il les conduira.
A la place des montagnes je ferai des routes, et les chemins seront remblayés.
Les voilà ! ils viennent de loin : ceux-ci, du nord et de l'occident, et ceux-là, des terres du sud.
Cieux, criez de joie, et que la terre exulte ! Montagnes, éclatez en cris de joie ! Car le Seigneur console son peuple, et de ses pauvres il prend pitié.
Jérusalem disait : « Le Seigneur m'a abandonnée, le Seigneur m'a oubliée. »
Est-ce qu'une femme peut oublier son petit enfant, ne pas chérir le fils de ses entrailles ? Même si elle pouvait l'oublier, moi, je ne t'oublierai pas.

Psaume 145(144),8-9.13cd-14.17-18.

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.

Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Il est proche de ceux qui l'invoquent,
de tous ceux qui l'invoquent en vérité.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,17-30.

Après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : " Mon Père, jusqu'à maintenant, est toujours à l'œuvre, et moi aussi je suis à l'œuvre. "
C'est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le faire mourir, car non seulement il violait le repos du sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l'égal de Dieu.
Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu'il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement.
Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu'il fait. Il lui montrera des œuvres encore plus grandes, si bien que vous serez dans l'étonnement.
Comme le Père, en effet, relève les morts et leur donne la vie, le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut.
Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger,
afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l'a envoyé.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m'a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle et il échappe au Jugement, car il est déjà passé de la mort à la vie.
Amen, amen, je vous le dis : l'heure vient - et c'est maintenant - où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront.
Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d'avoir la vie en lui-même ;
et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu'il est le Fils de l'homme.
Ne soyez pas surpris ; l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux vont entendre sa voix, et ils sortiront :
ceux qui ont fait le bien, ressuscitant pour entrer dans la vie ; ceux qui ont fait le mal, ressuscitant pour être jugés.
Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d'après ce que j'entends, et ce jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.

Le mercredi de la 4e semaine de Carême

Commentaire du jour
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
La Genèse au sens littéral, 4, 11-13 [21-24] (trad. Bibliothèque Augustinienne, t. 48, DDB 1972, p. 307s rev.)
« Mon Père, jusqu'à maintenant, est toujours à l'œuvre, et moi aussi, je suis à l'œuvre »

Nous voudrions expliquer comment sont également vrais deux textes : celui de la Genèse où il est écrit que Dieu se reposa le septième jour de toutes ses œuvres et celui de l'Évangile où le Seigneur, par qui toutes choses ont été faites, dit : « Mon Père est à l'œuvre jusqu'à maintenant, et moi aussi je suis à l'œuvre »... L'observation du sabbat a été prescrite aux juifs pour préfigurer le repos spirituel que Dieu promettait aux fidèles qui feraient de bonnes œuvres. Repos dont le Seigneur Jésus Christ...a confirmé le mystère par sa sépulture. Car c'est le jour du sabbat qu'il a reposé dans le tombeau...lorsqu'il avait consommé toutes ses œuvres...

On peut penser que Dieu s'est reposé d'avoir créé les divers genres de créatures, parce qu'il n'a plus créé ensuite de nouveaux genres, mais...que, même en ce septième jour, il n'a pas cessé de gouverner le ciel, la terre et tous les autres êtres qu'il avait créés ; sinon, ils auraient aussitôt sombré dans le néant. Car la puissance du Créateur, la force du Tout-Puissant, est la cause par laquelle subsiste toute créature... Il n'en est pas en effet de Dieu comme d'un architecte : la maison est achevée, celui-ci s'en va et...l'œuvre subsiste ; au contraire, le monde ne pourrait subsister, ne serait-ce l'instant d'un clin d'œil, si Dieu lui retirait son appui...

C'est ce que dit l'apôtre Paul quand il est venu annoncer Dieu aux Athéniens : « En lui nous avons la vie, le mouvement et l'être » (Ac 17,28)... En effet, nous ne sommes pas en Dieu comme sa propre substance, au sens où il est dit qu'« il a la vie en lui-même » ; mais, puisque nous sommes autre chose que lui, nous ne pouvons être en lui que parce qu'il agit ainsi : « Sa Sagesse s'étend avec force d'un bout du monde à l'autre et elle gouverne l'univers » (Sg 8,1)...

Les œuvres bonnes que Dieu a faites (Gn 1,31), nous les voyons ; son repos, nous le verrons après avoir accompli nos bonnes œuvres.

Saint(s) du jour

St Marcellin (+ 413)
Sts Timothée et Diogène, martyrs (5ème s.)
Célestin Ier (+ 432)
Cent Vingt Martyrs (+ 344)
Eutyches (+ 565)
Gennard (+ 720)
Grégoire le Sinaïte (+ 1346)
Guillaume Eskill Abbé à Eskill, au Danemark (+ 1202)
Méthode (+ 885)
Michel Rua Premier successeur de saint Jean Bosco (+ 1910)
Notker le Bègue Ecolâtre de Saint-Gall (+ 912)
Paul le Bao Tinh (+ 1857)
Prudence (+ 861)
Vinebaud (+ 623)

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MessageSujet: 07 avril 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeJeu Avr 07 2011, 07:38

Le jeudi de la 4e semaine de Carême

Livre de l'Exode 32,7-14.

Moïse était encore sur la montagne du Sinaï. Le Seigneur lui dit : " Va, descends, ton peuple s'est perverti, lui que tu as fait monter du pays d'Egypte.
Ils n'auront pas mis longtemps à quitter le chemin que je leur avais prescrit ! Ils se sont fabriqué un veau en métal fondu. Ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices en proclamant : 'Israël, voici tes dieux, qui t'ont fait monter du pays d'Égypte. ' »
Le Seigneur dit encore à Moïse : « Je vois que ce peuple est un peuple à la tête dure.
Maintenant, laisse-moi faire ; ma colère va s'enflammer contre eux et je vais les engloutir ! Mais, de toi, je ferai une grande nation. »
Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu en disant : « Pourquoi, Seigneur, ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte par la vigueur de ton bras et la puissance de ta main ?
Pourquoi donner aux Égyptiens l'occasion de dire : 'C'est par méchanceté qu'il les a fait sortir ; il voulait les exterminer dans les montagnes et les balayer de la surface de la terre' ? Reviens de l'ardeur de ta colère, renonce au mal que tu veux faire à ton peuple.
Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Jacob, à qui tu as juré par toi-même : 'Je rendrai votre descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays que j'avais promis, et il sera pour toujours leur héritage. ' »
Le Seigneur renonça au mal qu'il avait voulu faire à son peuple.

Psaume 106(105),4ab.6.19-20.21-22.23.

Souviens-toi de moi, Seigneur,
dans ta bienveillance pour ton peuple ;
Avec nos pères, nous avons péché,
nous avons failli et renié.

A l'Horeb ils fabriquent un veau,
ils adorent un objet en métal :
ils échangeaient ce qui était leur gloire
pour l'image d'un taureau, d'un ruminant.

Ils oublient le Dieu qui les sauve,
qui a fait des prodiges en Égypte,
des miracles au pays de Cham,
des actions terrifiantes sur la mer Rouge.

Dieu a décidé de les détruire.
C'est alors que Moïse, son élu,
surgit sur la brèche, devant lui,
pour empêcher que sa fureur les extermine.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,31-47.

Jésus disait aux Juifs : " Si je me rendais témoignage à moi-même, mon témoignage ne serait pas vrai;
il y a quelqu'un d'autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu'il me rend est vrai.
Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité.
Moi, je n'ai pas à recevoir le témoignage d'un homme, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.
Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire, et vous avez accepté de vous réjouir un moment à sa lumière.
Mais j'ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m'a données à accomplir ; ces œuvres, je les fais, et elles témoignent que le Père m'a envoyé.
Et le Père qui m'a envoyé, c'est lui qui m'a rendu témoignage. Vous n'avez jamais écouté sa voix, vous n'avez jamais vu sa face,
et sa parole ne demeure pas en vous, puisque vous ne croyez pas en moi, l'envoyé du Père.
Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle ; or, ce sont elles qui me rendent témoignage,
et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
La gloire, je ne la reçois pas des hommes ;
d'ailleurs je vous connais : vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu.
Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, celui-là, vous le recevrez !
Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique !
Ne pensez pas que c'est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi, car c'est de moi qu'il a parlé dans l'Écriture.
Mais si vous ne croyez pas ce qu'il a écrit, comment croirez-vous ce que je dis ?


Le jeudi de la 4e semaine de Carême

Commentaire du jour
Saint Jacques de Saroug (v. 449-521), moine et évêque syrien
Homélie sur le voile de Moïse, 12-13 (trad. coll. Pères dans la foi, n°66, Migne 1997, p. 225 rev.)
« Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi car c'est de moi qu'il a parlé »

Moïse a énoncé les mystères, mais sans les expliquer. Il avait en effet la parole difficile et ne parvenait pas à s'exprimer clairement (Ex 4,10). Cette difficulté de parole lui a été conservée à dessein pour que tous ses discours demeurent inexpliqués. Lorsque notre Seigneur est venu, il a délié la langue de Moïse, et aujourd'hui toutes ses paroles sont devenues distinctes, car sa langue ne bégaye plus et ses discours sont transparents comme le jour.

Jusqu'à notre Seigneur, la parole était engourdie, elle restait sans explication, et tout ce qui avait été dit à son sujet demeurait obscur. Le mystère caché se retranchait à la fois derrière le bégaiement et derrière le voile (Ex 34,33; 2Co 3,14), aussi longtemps que n'était pas arrivée l'heure de sa proclamation au grand jour.

Moïse avait demandé à voir le Père (Ex 33,18) ; il pressentait, en effet, que le Fils viendrait en ce monde à découvert. C'est alors que le Père lui a montré le revers de son visage ; il voulait lui enseigner par là que son Fils se manifesterait sous les apparences humaines. L'Éternel fit à son sujet une distinction entre la face et l'envers, pour que Moïse reconnaisse que la terre contemplerait son Fils sous la forme d'un homme... C'est vers lui que Moïse a regardé, et c'est de lui qu'est venu l'éclat dont resplendissait la peau de son visage (Ex 34,29). L'éclat du Fils reposait sur l'ensemble de la prophétie...; lorsque Moïse parlait, c'était lui qui parlait par sa bouche, car il est la Parole qui inspirait toutes les paroles de la prophétie. Sans lui, il n'est pour les prophètes ni parole ni révélation possible, car il est la source première de la prophétie... Mais quand le Crucifié, l'Époux, est venu la prophétie a dévoilé son visage et élevé la voix au milieu de l'assemblée. Le Fils de la Vierge a soulevé le voile de sur les Hébreux ; tout est devenu manifeste, clair et facile à interpréter.

Saint(s) du jour

St Jean-Baptiste de La Salle, prêtre (1651-1719)
Bx Hermann-Joseph (+ 1230)
Aibert (+ 1140)
Aphrate (4ème s.)
Calliope Martyre à Rome (4ème s.)
Chrétien (?)
Daniel de Pereslav (+ 1540)
Georges de Mytilène Evêque de Mytilène (+ 821)
Gilbert (+ 888)
Hégésippe Ecrivain chrétien en Palestine (+ 180)
Sabas de Kalymnos (+ 1948)


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MessageSujet: 08 avril 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeVen Avr 08 2011, 05:32

Le vendredi de la 4e semaine de Carême

Livre de la Sagesse 2,1.12-22.

Les impies ne sont pas dans la vérité lorsqu'ils raisonnent ainsi en eux-mêmes :
Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s'oppose à notre conduite, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d'abandonner nos traditions.
Il prétend posséder la connaissance de Dieu, et s'intitule fils du Seigneur.
Il est un démenti pour nos idées, sa simple présence nous pèse ;
car son genre de vie s'oppose à celui des autres, sa conduite est étrange.
Il nous regarde comme des gens douteux, se détourne de nos chemins comme s'il craignait de se salir. Il proclame bienheureux le sort final des justes, il se vante d'avoir Dieu pour père.
Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira.
Si ce juste est fils de Dieu, Dieu l'assistera, et le délivrera de ses adversaires.
Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience.
Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu'un veillera sur lui. »
C'est ainsi que raisonnent ces gens-là, mais ils s'égarent ; leur méchanceté les a rendus aveugles.
Ils ne connaissent pas les secrets de Dieu, ils n'espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée, ils n'estiment pas qu'une âme irréprochable puisse être glorifiée.

Psaume 34(33),17-18.19-20.21.23.

Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.

Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le Seigneur chaque fois le délivre.

Il veille sur chacun de ses os :
pas un ne sera brisé.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 7,2.10.14.25-30.

La fête juive des Tentes approchait.
Lorsque les frères de Jésus furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
La semaine de la fête était déjà à moitié passée quand Jésus monta au Temple et se mit à enseigner.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N'est-ce pas lui qu'on cherche à faire mourir ?
Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Les chefs du peuple auraient-ils vraiment reconnu que c'est lui le Messie ?
Mais lui, nous savons d'où il est. Or, lorsque le Messie viendra, personne ne saura d'où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s'écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d'où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m'a envoyé dit la vérité, lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais parce que je viens d'auprès de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. »
On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n'était pas encore venue.


Le vendredi de la 4e semaine de Carême

Commentaire du jour
Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 12, pour le mardi avant les Rameaux (trad. Cerf 1991, p. 44 rev.)
« Jésus monta à la fête lui aussi..., mais en secret »

Jésus disait : « Mon temps n'est pas encore venu, tandis que le vôtre est toujours prêt... Vous, montez à la fête ; moi, je ne monte pas à cette fête, parce que mon temps n'est pas encore accompli » (Jn 7,6-8). Qu'est-ce donc que cette fête à laquelle notre Seigneur nous dit de monter et dont le temps est à tout instant ? La fête la plus élevée et la plus vraie, la fête suprême, est la fête de la vie éternelle, c'est-à-dire la félicité éternelle où nous serons vraiment face à face avec Dieu. Cela, nous ne pouvons pas l'avoir ici-bas, mais la fête que nous pouvons avoir, c'est un avant-goût de celle-là, une expérience de la présence de Dieu dans l'esprit par la jouissance intérieure que nous en donne un sentiment tout intime. Le temps qui est toujours nôtre, c'est celui de chercher Dieu et de poursuivre le sentiment de sa présence dans toutes nos œuvres, notre vie, notre vouloir et notre amour. C'est ainsi que nous devons nous élever au-dessus de nous-mêmes et de tout ce qui n'est pas Dieu, ne voulant et n'aimant que lui seul, en toute pureté, et rien autre chose. Ce temps est de tous les instants.

Ce vrai temps de fête de la vie éternelle, tout le monde le désire, d'un désir de nature, car tous les hommes veulent naturellement être heureux. Mais désirer ne suffit pas. C'est pour lui-même que nous devons poursuivre Dieu et le chercher lui-même. L'avant-goût du vrai et grand jour de fête, beaucoup de gens aimeraient bien l'avoir et ils se plaignent qu'il ne leur est pas donné. Quand dans la prière ils ne font pas l'expérience, au fond d'eux-mêmes, d'un jour de fête et ne sentent pas la présence de Dieu, cela les chagrine. Ils prient d'autant moins et le font avec mauvaise humeur, disant qu'ils ne sentent pas Dieu et que c'est pour cela que l'action et la prière les contrarient. Voilà ce que l'homme ne doit jamais faire. Nous ne devons jamais faire aucune œuvre avec un zèle refroidi, car Dieu est toujours là présent, et même si nous ne le sentons pas, il est cependant entré secrètement pour la fête.
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20110408&id=3245&fd=0

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MessageSujet: 11 avril 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeLun Avr 11 2011, 09:16

Le lundi de la 5e semaine de Carême

Livre de Daniel 13,1-9.15-17.19-30.32-62.

Il y avait un habitant de Babylone qui se nommait Yoakim.
Il avait épousé une femme nommée Suzanne, fille d'Helkias. Elle était très belle et respectait le Seigneur.
Ses parents étaient des justes, et ils avaient élevé leur fille dans la loi de Moïse.
Yoakim était très riche, et il possédait un parc auprès de sa maison ; les Juifs affluaient chez lui, car il était le plus illustre d'entre eux.
Deux anciens avaient été désignés dans le peuple pour être juges cette année-là ; ils étaient de ceux dont le Seigneur a dit : Le crime est venu de Babylone par des anciens, par des juges qui prétendaient guider le peuple.
Ils fréquentaient la maison de Yoakim, et tous ceux qui avaient des procès venaient les trouver.
Lorsque le peuple s'était retiré, vers midi, Suzanne entrait dans le parc de son mari, et s'y promenait.
Les deux anciens la voyaient chaque jour entrer et se promener, et ils se mirent à la désirer :
ils faussèrent leur jugement, ils détournèrent leurs yeux pour ne plus regarder vers le ciel et ne plus se rappeler ses justes décrets.
Ils guettaient le jour favorable, lorsque Suzanne entra dans le jardin, comme la veille et l'avant-veille, accompagnée seulement de deux jeunes filles ; il faisait très chaud, et elle eut envie de prendre un bain dans le parc.
Il n'y avait personne, en dehors des deux anciens qui s'étaient cachés et qui l'épiaient.
Suzanne dit aux jeunes filles : « Apportez-moi de quoi me parfumer et me laver, puis fermez les portes du parc, pour que je puisse prendre mon bain. »
Dès que les jeunes filles furent sorties, les deux anciens surgirent, coururent vers Suzanne et lui dirent :
« Les portes du parc sont fermées, on ne nous voit pas ; nous te désirons, sois consentante et viens avec nous.
Autrement nous porterons contre toi ce témoignage : il y avait un jeune homme avec toi, et c'est pour cela que tu as renvoyé les jeunes filles. »
Suzanne dit en gémissant : « De tous côtés, je suis prise au piège : si je vous cède, c'est la mort pour moi ; et si je refuse de céder, je n'échapperai pas à vos mains.
Mais je préfère tomber entre vos mains sans vous céder, plutôt que de pécher aux yeux du Seigneur. »
Alors Suzanne poussa un grand cri, et les deux anciens se mirent à crier contre elle.
L'un d'eux courut ouvrir les portes du parc.
Les gens de la maison, entendant crier dans le parc, se précipitèrent par la porte de service pour voir ce qui arrivait à Suzanne.
Quand les anciens eurent raconté leur histoire, les serviteurs furent remplis de honte, car jamais on n'avait dit pareille chose de Suzanne.
Le lendemain, le peuple se rassembla chez Yoakim son mari. Les deux anciens arrivèrent, remplis de pensées criminelles contre Suzanne, et décidés à la faire mourir.
Ils dirent devant le peuple : « Envoyez chercher Suzanne, fille d'Helkias, épouse de Yoakim. » On l'appela aussitôt.
Elle se présenta avec ses parents, ses enfants et tous ses proches.
Tous les siens pleuraient, ainsi que tous ceux qui la voyaient.
Les deux anciens se levèrent au milieu du peuple, et posèrent les mains sur sa tête.
Tout en pleurs, elle leva les yeux vers le ciel, car son cœur était plein de confiance dans le Seigneur.
Les anciens déclarèrent : « Comme nous nous promenions seuls dans le parc, cette femme y est entrée avec deux servantes. Elle a fermé les portes et renvoyé les servantes.
Alors un jeune homme qui était caché est venu vers elle, et a péché avec elle.
Nous étions dans un angle du parc, nous avons vu le crime, et nous avons couru vers eux.
Nous avons vu qu'ils étaient ensemble, mais nous n'avons pas pu nous emparer du jeune homme, car il était plus fort que nous : il a ouvert la porte et il s'est échappé.
Mais elle, nous l'avons appréhendée, et nous lui avons demandé qui était ce jeune homme ;
elle n'a pas voulu nous le dire. De tout cela, nous sommes témoins. » L'assemblée les crut, car c'étaient des anciens du peuple et des juges, et Suzanne fut condamnée à mort.
Alors elle cria d'une voix forte : « Dieu éternel, toi qui pénètres les secrets, toi qui connais toutes choses avant qu'elles n'arrivent,
tu sais qu'ils ont porté contre moi un faux témoignage. Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. »
Le Seigneur entendit sa voix.
Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l'esprit de sainteté chez un tout jeune garçon nommé Daniel,
qui se mit à crier d'une voix forte : « Je suis innocent de la mort de cette femme ! »
Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda : « Que signifie cette parole que tu as prononcée ? »
Alors, debout au milieu du peuple, il leur dit : « Vous êtes donc fous, fils d'Israël ? Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité, vous avez condamné une fille d'Israël.
Revenez au tribunal, car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage. »
Tout le peuple revint donc en hâte, et le collège des anciens dit à Daniel : « Viens siéger au milieu de nous et donne-nous des explications, car Dieu a déjà fait de toi un Ancien. »
Et Daniel leur dit : « Séparez-les l'un de l'autre, je vais les interroger. »
Quand on les eut séparés, Daniel appela le premier et lui dit : « Toi qui as vieilli dans le mal, tu portes maintenant le poids des péchés que tu as commis autrefois en jugeant injustement :
tu condamnais les innocents et tu acquittais les coupables, alors que le Seigneur a dit : Tu ne feras pas mourir l'innocent et le juste.
Eh bien ! si réellement tu as vu cette femme, dis-nous sous quel arbre tu les as vus se donner l'un à l'autre ? » Il répondit : « Sous un sycomore. »
Daniel dit : « Voilà justement un mensonge qui te condamne : l'ange de Dieu a reçu un ordre de Dieu, et il va te mettre à mort.
Daniel le renvoya, fit amener l'autre et lui dit : « Tu es de la race de Canaan et non de Juda ! La beauté t'a dévoyé et le désir a perverti ton cœur.
C'est ainsi que vous traitiez les filles d'Israël, et, par crainte, elles se donnaient à vous. Mais une fille de Juda n'a pu consentir à votre crime.
Dis-moi donc sous quel arbre tu les as vus se donner l'un à l'autre ? » Il répondit : « Sous un châtaignier. »
Daniel lui dit : « Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne : l'ange de Dieu attend, l'épée à la main, pour te châtier, et vous faire exterminer. »
Alors toute l'assemblée poussa une grande clameur et bénit Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui.
Puis elle se retourna contre les deux anciens que Daniel avait convaincus de faux témoignage par leur propre bouche. Conformément à la loi de Moïse, on leur fit subir la peine que leur méchanceté avait imaginée contre leur prochain :
on les mit à mort. Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée.

Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,1-11.

Jésus s'était rendu au mont des Oliviers ;
de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère. Ils la font avancer,
et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus s'était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol.
Comme on persistait à l'interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre. »
Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol.
Quant à eux, sur cette réponse, ils s'en allaient l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de lui.
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-il donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » Le lundi de la 5e semaine de Carême

Commentaire du jour
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 13
« Moi non plus, je ne te condamne pas »

Un psaume dit : « Instruisez-vous, juges de la terre » (Ps 2,10). Ceux qui jugent la terre sont les rois, les gouverneurs, les princes, les juges proprement dits... Qu'ils s'instruisent, car il s'agit de la terre qui juge la terre, mais elle doit craindre celui qui est au ciel. Ils jugent leur égal : un homme juge un homme, un mortel un mortel, un pécheur un pécheur. Si notre Seigneur faisait retentir au milieu de ces juges cette sentence divine : « Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre », est-ce que tous ceux qui jugent la terre ne seraient pas saisis de tremblement ?

Aux pharisiens qui, pour le tenter, lui avaient amené une femme surprise en adultère...Jésus a dit : « Vous voulez lapider cette femme comme la Loi le prescrit. Eh bien, que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre ». Pendant qu'ils le questionnaient, il écrivait sur la terre, pour « instruire la terre » ; mais quand il leur a donné cette réponse, il a levé les yeux, « il a regardé la terre et elle a tremblé » (Ps 103,32). Les pharisiens, confus et tremblants, s'en vont l'un après l'autre...

La pécheresse reste seule avec le Sauveur : la malade avec le médecin, la grande misère avec la grande miséricorde. Regardant cette femme, Jésus lui dit : « Personne ne t'a condamnée ? -–Personne, Seigneur »... Mais elle reste devant un juge qui est sans péché. « Personne ne t'a condamnée ? -–Personne, Seigneur, et si toi-même tu ne me condamnes pas, je suis en sûreté ». Silencieusement, le Seigneur répond à cette inquiétude : « Moi non plus, je ne te condamne pas... La voix de leur conscience a empêché tes accusateurs de te punir ; la miséricorde m'incite à venir à ton secours ». Méditez ces vérités, et « instruisez-vous, juges de la terre ».

Saint(s) du jour

St Stanislas, évêque (+ 1079)
Ste Gemma Galgani, vierge (+ 1903)
Bx Georges Gervase, martyr (+ 1608)
Airy (+ 672)
Guthlac (+ 714)
Jacques de Jelezny-bor (+ 1442)
Antipas Témoin fidèle, dont parle saint Jean dans l'Apocalypse
Callinique de Cernica Moine roumain (+ 1868)
Godeberte (+ 695)




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MessageSujet: 12 avril 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMar Avr 12 2011, 08:17

Le mardi de la 5e semaine de Carême

Livre des Nombres 21,4-9.

Au cours de sa marche à travers le désert, le peuple d'Israël, à bout de courage,
récrimina contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avoir fait monter d'Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n'y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! »
Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d'Israël.
Le peuple vint vers Moïse et lui dit : « Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu'il éloigne de nous les serpents. »
Moïse intercéda pour le peuple, et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent, et dresse-le au sommet d'un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu'ils le regardent, et ils vivront ! »
Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet d'un mât. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu'il regardait vers le serpent de bronze, il conservait la vie !

Psaume 102(101),2-3.16-18.19-21.

Seigneur, entends ma prière :
que mon cri parvienne jusqu'à toi !
Ne me cache pas ton visage
le jour où je suis en détresse !
Le jour où j'appelle, écoute-moi ;
viens vite, réponds-moi !

Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,

il se tournera vers la prière du spolié,
il n'aura pas méprisé sa prière.
Que cela soit écrit pour l'âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :

« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s'est penché ;
du ciel, il regarde la terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,21-30.

Jésus disait aux Juifs : " Je m'en vais; vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller."
Les Juifs disaient : « Veut-il donc se suicider, puisqu'il dit : 'Là où moi je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller' ? »
Il leur répondit : « Vous, vous êtes d'en bas ; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. Si, en effet, vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
Ils lui demandaient : « Qui es-tu donc ? » Jésus leur répondit : « Je n'ai pas cessé de vous le dire.
J'ai beaucoup à dire sur vous, et beaucoup à condamner. D'ailleurs celui qui m'a envoyé dit la vérité, et c'est de lui que j'ai entendu ce que je dis pour le monde. »
Ils ne comprirent pas qu'il leur parlait du Père.
Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien par moi-même, mais tout ce que je dis, c'est le Père qui me l'a enseigné.
Celui qui m'a envoyé est avec moi ; il ne m'a pas laissé seul parce que je fais toujours ce qui lui plaît. »
Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.


Le mardi de la 5e semaine de Carême

Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Catéchèses baptismales, n° 3, 16s (trad. bréviaire rev. ; cf SC 50 bis, p. 160s)
« Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je Suis »

Veux-tu savoir quelle force est cachée dans le sang du Christ ? Vois d'où il a commencé à couler et d'où il a pris sa source : il descend de la croix, du côté du Seigneur. Comme Jésus déjà mort, dit l'Évangile, était encore sur la croix, le soldat s'approcha, « lui ouvrit le côté d'un coup de sa lance et il en jaillit de l'eau et du sang » (Jn 19,33-34). Cette eau était le symbole du baptême, et le sang, celui des mystères eucharistiques... C'est donc le soldat qui lui a ouvert le côté ; il a percé la muraille du temple saint ; et moi, j'ai trouvé ce trésor et j'en ai fait ma richesse...

« Et il jaillit de son côté de l'eau et du sang. » Ne passe pas avec indifférence auprès du mystère... J'ai dit que cette eau et ce sang étaient le symbole du baptême et des mystères eucharistiques. Or, l'Église est née de ces deux sacrements : par ce bain de la renaissance et de la rénovation dans l'Esprit, par le baptême donc, et par les mystères. Or, les signes du baptême et des mystères sont issus du côté. Par conséquent le Christ a formé l'Église à partir de son côté, comme il a formé Ève à partir du côté d'Adam (Gn 2,22).

C'est pourquoi Paul dit : « Nous sommes de sa chair et de ses os » (cf Ac 17,29; Gn 2,23), désignant par là le côté du Seigneur. De même en effet que le Seigneur a pris de la chair dans le côté d'Adam pour former la femme, ainsi le Christ nous a donné le sang et l'eau de son côté pour former l'Église. Et de même qu'alors il a pris de la chair du côté d'Adam pendant l'extase de son sommeil, ainsi maintenant il nous a donné le sang et l'eau après sa mort..., car désormais la mort n'est plus qu'un sommeil. Vous avez vu comment le Christ s'est uni son épouse ? Vous avez vu quel aliment il nous donne à tous ? C'est de ce même aliment que nous sommes nés et que nous sommes nourris. Ainsi que la femme engendre de son propre sang et nourrit de son lait ses enfants, de même le Christ nourrit constamment de son sang ceux qu'il a engendrés.

Saint(s) du jour

St Sabas le Goth, martyr (334-372)
St Jules Ier, pape (+ 352)
Alfier (+ 1050)
Ange de Civasso (+ 1495)
Anthouse (+ 811)
Artémon (4ème s.)
Basile de Riazan (+ 1295)
Constantin (+ 455)
Erkembode (+ 742)
Isaac le Syrien (+ 550)
Joseph Moscati (+ 1927)
St Victor de Braga, (4ème s.)
Zénon de Vérone Évêque de Vérone, martyr (+ 380)




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MessageSujet: 13 avril 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMer Avr 13 2011, 07:35

Le mercredi de la 5e semaine de Carême

Livre de Daniel 3,14-20.91-92.95.

Le roi Nabucodonosor parla ainsi dans sa colère : « Est-il vrai, Sidrac, Misac et Abdénago, que vous refusez de servir mes dieux et d'adorer la statue d'or que j'ai fait ériger ?
Êtes-vous prêts, maintenant, à vous prosterner pour adorer la statue que j'ai dressée, quand vous entendrez le cor, la flûte, la cithare, la harpe, la lyre, la cornemuse et tous les autres instruments de musique ? Si vous n'adorez pas cette statue, vous serez immédiatement jetés dans la fournaise ; et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? »
Sidrac, Misac et Abdénago dirent au roi Nabucodonosor : « Ce n'est pas à nous de te répondre.
Si notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer, il nous délivrera de la fournaise et de ta main, ô roi.
Et même s'il ne le fait pas, sois-en bien sûr, ô roi : nous ne servirons pas tes dieux, nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as dressée. »
Alors Nabucodonosor fut rempli de fureur contre Sidrac, Misac et Abdénago, et son visage s'altéra. Il ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu'à l'ordinaire.
Puis il ordonna aux plus vigoureux de ses soldats de ligoter Sidrac, Misac et Abdénago et de les jeter dans la fournaise.
Le roi Nabucodonosor les entendit chanter. Stupéfait, il se leva précipitamment et dit à ses conseillers : « Nous avons bien jeté trois hommes, ligotés, au milieu du feu ? » Ils répondirent : « Assurément, ô roi. »
Il reprit : « Eh bien moi, je vois quatre hommes qui se promènent librement au milieu du feu, ils sont parfaitement indemnes, et le quatrième ressemble à un être divin. »
Et il s'écria : « Béni soit le Dieu de Sidrac, Misac et Abdénago, qui a envoyé son ange et délivré ses serviteurs ! Ils ont mis leur confiance en lui, et ils ont désobéi à l'ordre du roi, ils ont livré leur corps plutôt que de servir et d'adorer un autre dieu que leur Dieu. »

Livre de Daniel 3,52.53.54.55.56.

Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères,
A toi, louange et gloire éternellement !
Béni soit ton nom de gloire et de sainteté,
A toi, louange et gloire éternellement !
Béni sois-tu au temple saint de ta gloire,
A toi, louange et gloire éternellement !
Béni sois-tu sur le trône de ton règne,
A toi, louange et gloire éternellement !
Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes,
A toi, louange et gloire éternellement !
Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim,
A toi, louange et gloire éternellement !
Béni sois-tu dans le ciel, au firmament,
A toi, louange et gloire éternellement !

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,31-42.

Jésus disait à ces Juifs qui maintenant croyaient en lui :
« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
Ils lui répliquèrent : « Nous sommes les descendants d'Abraham, et nous n'avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : 'Vous deviendrez libres' ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : tout homme qui commet le péché est esclave du péché.
L'esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.
Donc, si c'est le Fils qui vous rend libres, vous serez vraiment libres.
Je sais bien que vous êtes les descendants d'Abraham, et pourtant vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole n'a pas de prise sur vous.
Je dis ce que moi, j'ai vu auprès de mon Père, et vous, vous faites aussi ce que vous avez entendu chez votre père. »
Ils lui répliquèrent : « Notre père, c'est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous êtes les enfants d'Abraham, vous devriez agir comme Abraham.
Et en fait vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Abraham n'a pas agi ainsi.
Mais vous, vous agissez comme votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas des enfants illégitimes ! Nous n'avons qu'un seul Père, qui est Dieu. »
Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car moi, c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c'est lui qui m'a envoyé. Le mercredi de la 5e semaine de Carême

Commentaire du jour
Catéchisme de l'Église catholique
§ 214-219
« Vous connaîtrez la vérité »

Du milieu du buisson ardent Dieu révèle son nom à Moïse : « Je suis Celui qui Est » (Ex 3,14). Dieu, « Celui qui Est », s'est révélé à Israël comme celui qui est « riche en grâce et en fidélité » (Ex 34,6). Ces deux termes expriment de façon condensée les richesses du nom divin. Dans toutes ses œuvres Dieu montre sa bienveillance, sa bonté, sa grâce, son amour ; mais aussi sa fiabilité, sa constance, sa fidélité, sa vérité. « Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité » (Ps 137,2)...

Dieu est Vérité : « Vérité, le principe de ta parole ! Pour l'éternité, tes justes jugements » (Ps 118,160). « Oui, Seigneur Dieu, c'est toi qui es Dieu, tes paroles sont vérité » (2S 7,28) ; c'est pourquoi les promesses de Dieu se réalisent toujours. Dieu est la Vérité même, ses paroles ne peuvent pas tromper. C'est pourquoi on peut se livrer en toute confiance à la vérité et à la fidélité de sa parole en toutes choses. Le commencement du péché et de la chute de l'homme a été un mensonge du tentateur qui induit à douter de la parole de Dieu, de sa bienveillance et de sa fidélité (Gn 3,1).

La vérité de Dieu est sa sagesse qui commande tout l'ordre de la création et du gouvernement du monde. Dieu qui, seul, a créé le ciel et la terre, peut seul donner la connaissance véritable de toute chose créée dans sa relation à lui. Dieu est vrai aussi quand il se révèle : l'enseignement qui vient de Dieu est « une doctrine de vérité » (Ml 2,6). Quand il enverra son Fils dans le monde ce sera « pour rendre témoignage à la vérité » (Jn 18,37) : « Nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu'il nous a donné l'intelligence afin que nous connaissions le Véritable » (1Jn 5,20).

Dieu est Amour...: l'amour de Dieu pour Israël est comparé à l'amour d'un père pour son fils (Os 11,1). Cet amour est plus fort que l'amour d'une mère pour ses enfants (Is 49,14-15). Dieu aime son peuple plus qu'un époux sa bien-aimée (Is 62,4-5) ; cet amour sera vainqueur même des pires infidélités ; il ira jusqu'au don le plus précieux : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » (Jn 3,16).


Saint(s) du jour

St Hermenegild, martyr (+ 586)
St Martin Ier, pape et martyr (+ 655)
Bse Ida (1040-1113)
Agathonica Martyre à Pergame (+ 251)
Baudouin de Boucle Abbé bénédictin (+ 1205)
Carpus Martyr à Pergame (+ 251)
Eleuthère le Perse (4ème s.)
Jacques de Certaldo Religieux camaldule (+ 1292)
Mars (+ 530)
Maxime (4ème s.)
Papylus Martyr à Pergame (+ 251)
Romain (+ 489)




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MessageSujet: 14 avril 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeJeu Avr 14 2011, 06:39

Le jeudi de la 5e semaine de Carême

Livre de la Genèse 17,3-9.

Abraham tomba la face contre terre et Dieu lui parla ainsi :
« Voici l'Alliance que je fais avec toi : tu deviendras le père d'un grand nombre de peuples.
Au lieu d'être appelé Abram, comme jusqu'ici, ton nom sera désormais Abraham, car je fais de toi le père d'un grand nombre de peuples.
Je te ferai porter des fruits à l'infini, de toi je ferai des peuples, et des rois sortiront de toi.
J'instituerai mon Alliance entre moi et toi, et après toi avec ta descendance, de génération en génération ; ce sera une Alliance perpétuelle par laquelle je serai ton Dieu, et celui de ta descendance après toi.
A toi et à ta descendance après toi je donnerai tout le pays de Canaan - ce pays où tu es venu en immigré - pour que tu en aies la possession perpétuelle, et je serai votre Dieu. »
Dieu lui dit aussi : « Tu observeras mon Alliance, toi et ta descendance après toi, de génération en génération.

Psaume 105(104),4-5.6-7.8-9.

Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face ;
souvenez-vous des merveilles qu'il a faites,
de ses prodiges, des jugements qu'il prononça,

vous, la race d'Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu'il a choisis.
Le Seigneur, c'est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l'univers.

Il s'est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac,


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,51-59.

Jésus disait aux Juifs : " Amen, amen, je vous le dis : si quelqu'un reste fidèle à ma parole, il ne verra jamais la mort. "
Les Juifs lui dirent : « Nous voyons bien maintenant que tu es un possédé. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : 'Si quelqu'un reste fidèle à ma parole, jamais il ne connaîtra la mort. '
Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi. Qui donc prétends-tu être ? »
Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n'est rien ; c'est mon Père qui me glorifie, lui que vous appelez votre Dieu,
alors que vous ne le connaissez pas. Mais moi, je le connais, et, si je dis que je ne le connais pas, je serai un menteur, comme vous. Mais je le connais, et je reste fidèle à sa parole.
Abraham votre père a tressailli d'allégresse dans l'espoir de voir mon Jour. Il l'a vu, et il a été dans la joie. »
Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n'as pas cinquante ans, tu as vu Abraham ! »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu'Abraham ait existé, moi, JE SUIS. »
Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.
Le jeudi de la 5e semaine de Carême

Commentaire du jour
Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies IV, 5-7 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 146 ; cf SC 100)
« Abraham a vu mon jour, et il a été dans la joie »

Comme Abraham était prophète, il voyait dans l'Esprit le jour de la venue du Seigneur et le dessein de sa Passion, par laquelle lui-même et tous ceux qui comme lui croiraient en Dieu seraient sauvés. Et il a tressailli d'une grande joie. Le Seigneur n'était donc pas inconnu d'Abraham, puisque celui-ci a désiré voir son jour... Il a désiré voir ce jour afin de pouvoir lui aussi embrasser le Christ, et l'ayant vu de façon prophétique par l'Esprit, il a exulté.

C'est pourquoi Syméon, qui était de sa postérité, accomplissait la joie du patriarche et disait : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser s'en aller ton serviteur en paix selon ta promesse ; car mes yeux ont vu ton salut que tu prépares à la face des peuples »... Et Élisabeth a dit [selon certains manuscrits]: « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur ». L'exultation d'Abraham descendait de la sorte sur ceux qui veillaient, qui voyaient le Christ et qui croyaient en lui. Et de ses enfants, cette exultation remontait vers Abraham...

C'est donc à bon droit que le Seigneur lui rendait témoignage en disant : « Abraham votre Père a exulté à la pensée de voir mon jour : il l'a vu et il s'est réjoui ». Et ce n'est pas seulement à propos d'Abraham qu'il a dit cela, mais de tous ceux qui, depuis le commencement, ont acquis la connaissance de Dieu et ont prophétisé la venue du Christ. Car ils ont reçu cette révélation de la part du Fils lui-même, ce Fils qui dans ces temps qui sont les derniers s'est fait visible et palpable et a conversé avec les hommes pour susciter à partir des pierres des fils d'Abraham et rendre sa postérité semblable aux étoiles du ciel.

(Références bibliques : Gn 17,17; Lc 2,29s; Lc 1,46; He 1,2; Ba 4,38; Mt 3,9; Gn 15,5)


Saint(s) du jour

St Pierre Gonzalez (1190-1246)
Ste Lidwine (1380-1433)
St Bénézet (1165-1184)
St Maxime, Tiburce et Valérien, martyrs (+ Ier siècle)
Ardelion (4ème s.)
Aristarque (1er s.)
Bernard d'Abbeville Ermite, bénédictin (+ 1117)
Christophe (+ 797)
Dimitrios (1803)
Jean (+ 1342)
Lambert de Lyon Evêque (+ 688)
Prétextat (+ 588)
Tomaide (5ème s.)


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MessageSujet: Re: Évangile au quotidien: Du jour.   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeVen Avr 15 2011, 05:53

Le vendredi de la 5e semaine de Carême

Livre de Jérémie 20,10-13.

Moi, Jérémie, j’ai entendu les menaces de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, l’homme qui voit partout la terreur ! » Mes amis eux-mêmes guettent mes faux pas et ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire… Nous réussirons, et nous prendrons notre revanche ! »
Mais le Seigneur est avec moi, comme un guerrier redoutable : mes persécuteurs s'écrouleront, impuissants. Leur défaite les couvrira de honte, d'une confusion éternelle, inoubliable.
Seigneur de l'univers, toi qui scrutes l'homme juste, toi qui vois les reins et les cœurs, montre-moi la revanche que tu prendras sur ces gens-là, car c'est à toi que j'ai confié ma cause.
Chantez le Seigneur, alléluia ! Il a délivré le pauvre du pouvoir des méchants.

Psaume 18(17),2-3.5-7.

Je t'aime, Seigneur, ma force :
Seigneur, mon roc, ma forteresse,
Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !

Les liens de la mort m'entouraient,
le torrent fatal m'épouvantait ;
des liens infernaux m'étreignaient :
j'étais pris aux pièges de la mort.

Dans mon angoisse, j'appelai le Seigneur ;
vers mon Dieu, je lançai un cri ;
de son temple il entend ma voix :
mon cri parvient à ses oreilles.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,31-42.

Les Juifs allèrent de nouveau chercher des pierres pour lapider Jésus.
Celui-ci prit la parole : « J'ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? »
Les Juifs lui répondirent : « Ce n'est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, c'est parce que tu blasphèmes : tu n'es qu'un homme, et tu prétends être Dieu. »
Jésus leur répliqua : « Il est écrit dans votre Loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux.
Donc, ceux à qui la parole de Dieu s'adressait, la Loi les appelle des dieux ; et l'Écriture ne peut pas être abolie.
Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : 'Tu blasphèmes', parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu.
Si je n'accomplis pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
Mais si je les accomplis, quand bien même vous refuseriez de me croire, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
Les Juifs cherchaient de nouveau à l'arrêter, mais il leur échappa.
Il repartit pour la Transjordanie, à l'endroit où Jean avait commencé à baptiser. Et il y demeura.
Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n'a pas accompli de signe ; mais tout ce qu'il a dit au sujet de celui-ci était vrai. »
Et à cet endroit beaucoup crurent en lui. Le vendredi de la 5e semaine de Carême

Commentaire du jour
Saint Thomas More (1478-1535), homme d'État anglais, martyr
Traité sur la Passion, Le Christ les aima jusqu'au bout, homélie 1 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 218)
Le Christ donne sa vie pour ses ennemis

Méditons profondément sur l'amour du Christ notre Sauveur, qui « a aimé les siens jusqu'au bout » (Jn 13,1), à tel point que pour leur bien, volontairement, il a souffert une mort douloureuse et a manifesté le plus haut degré d'amour qui puisse exister. Car il a dit lui-même : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13). Oui, c'est bien là le plus grand amour qu'on ait jamais montré. Et pourtant notre Sauveur en donna un plus grand encore, car il donna cette preuve d'amour à la fois pour ses amis et pour ses ennemis.

Quelle différence entre cet amour fidèle et les autres formes d'amour faux et inconstant que l'on trouve dans notre pauvre monde !... Qui peut être sûr, dans l'adversité, de garder beaucoup de ses amis, quand notre Sauveur lui-même, lorsqu'il a été arrêté, est resté seul, abandonné des siens? Quand vous partez, qui voudra partir avec vous? Seriez-vous roi, votre royaume ne vous laisserait-il pas partir seul pour vous oublier aussitôt? Même votre famille ne vous laisserait-elle pas partir, comme une pauvre âme abandonnée qui ne sait où aller?

Alors, apprenons à aimer en tout temps, comme nous devrions aimer : Dieu par-dessus toute chose, et toutes les autres choses à cause de lui. Car tout amour qui ne se rapporte pas à cette fin, c'est-à-dire à la volonté de Dieu, est un amour tout à fait vain et stérile. Tout amour que nous portons à un être créé quelconque et qui affaiblit notre amour envers Dieu est un amour détestable et un obstacle à notre marche vers le ciel... Donc, puisque notre Seigneur nous a tant aimés pour notre salut, implorons assidûment sa grâce, de crainte qu'en comparaison de son grand amour, nous soyons trouvés remplis d'ingratitude.


Saint(s) du jour

St Paterne, évêque (Vème siècle)
Bx Luchésio (1185-1250)
Stes Basilisse et Anastasie, martyres (v. 68)
César de Bus, Prêtre en Avignon, fondateur (+ 1607)
Crescent (4ème s.)
Mstislav (+ 1132)
Munde (+ 962)
Soukias (2ème s.)

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MessageSujet: Re: Évangile au quotidien: Du jour.   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeSam Avr 16 2011, 07:19

Le samedi de la 5e semaine de Carême

Livre d'Ézéchiel 37,21-28.

La parole du Seigneur me fut adressée : " Tu diras aux gens de ton peuple : Ainsi parle le Seigneur Dieu. J'irai prendre les fils d'Israël parmi les nations où ils sont allés. Je vais les rassembler de partout et les ramener sur leur terre.
J'en ferai une seule nation dans le pays, sur les montagnes d'Israël. Ils n'auront tous qu'un seul roi ; ils ne formeront plus deux nations ; ils ne seront plus divisés en deux royaumes.
Ils ne vont plus se souiller avec leurs idoles et leurs horreurs, avec toutes leurs révoltes. Je les sauverai en les retirant des lieux où ils ont péché, je les purifierai. Ils seront mon peuple et je serai leur Dieu.
Mon serviteur David régnera sur eux ; ils n'auront tous qu'un seul berger ; ils obéiront à mes décrets, ils observeront fidèlement mes commandements.
Ils habiteront le pays que j'ai donné à mon serviteur Jacob, le pays que leurs pères ont habité. Ils l'habiteront, eux-mêmes et leurs enfants, et les enfants de leurs enfants, pour toujours. David, mon serviteur, sera leur prince pour toujours.
Je conclurai avec eux une Alliance de paix, une Alliance éternelle. Je les rétablirai, je les multiplierai, je mettrai mon sanctuaire au milieu d'eux pour toujours.
Ma demeure sera chez eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
Alors les nations sauront que je suis le Seigneur, celui qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera au milieu d'eux pour toujours. »

Livre de Jérémie 31,10.11-12ab.13.

Écoutez, nations, la parole du Seigneur,
annoncez-la dans les îles lointaines :
celui qui disperse Israël le rassemblera
et le gardera, comme un berger son troupeau.
"Le Seigneur a libéré Jacob,
l'a racheté des mains d'un plus fort.
Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion :
Ils affluent vers la bonté du Seigneur.
"La jeune fille se réjouit, elle danse ;
jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !
Je change leur deuil en joie,
les réjouis, les console, après la peine."

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 11,45-57.

Quand Lazare fut sorti du tombeau, les nombreux Juifs qui étaient venus entourer Marie sa sœur et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui.
Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu'il avait fait.
Les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent donc le grand conseil ; ils disaient : « Qu'allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
Si nous continuons à le laisser agir, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
Alors, l'un d'entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n'y comprenez rien ;
vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse pas. »
Ce qu'il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, comme il était grand prêtre cette année-là, il fut prophète en révélant que Jésus allait mourir pour la nation.
Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés.
A partir de ce jour-là, le grand conseil fut décidé à le faire mourir.
C'est pourquoi Jésus ne circulait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d'Éphraïm où il séjourna avec ses disciples.
Or, la Pâque des Juifs approchait, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la fête.
Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu'en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »
Les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu'on puisse l'arrêter. Le samedi de la 5e semaine de Carême

Commentaire du jour
Saint Robert Bellarmin (1542-1621), jésuite, évêque et docteur de l'Église
La Montée de l'âme vers Dieu (trad. rev. Tournay)
« A partir de ce jour-là, le grand conseil fut décidé à le faire mourir »

Ô Seigneur, tout ce que tu nous enseignes pourrait sembler trop difficile, trop lourd, si tu parlais d'une autre tribune ; mais puisque tu nous instruis plus par l'exemple que par la parole, toi qui es « Seigneur et Maître » (Jn 13,14), comment oserons-nous dire le contraire, nous qui sommes les serviteurs et les élèves ? Ce que tu dis est parfaitement vrai, ce que tu ordonnes parfaitement juste ; cette croix d'où tu parles l'atteste. Ce sang qui coule à flots témoigne aussi ; il crie de toutes ses forcesn(Gn 4,10). Et enfin, cette mort même : si elle a pu déchirer à distance le voile du Temple et fendre les pierres les plus dures (Mt 27,51), comment ne ferait-elle pas de même, et plus encore, pour le cœur des croyants ; comment ne les amènerait-elle pas à se soumettre ?

Seigneur, nous voulons te rendre amour pour amour ; et si le désir de te suivre ne procède pas encore de notre amour pour toi, car il est bien faible, qu'il vienne du moins de notre amour de ton amour. Si tu nous attires après toi, « nous courrons à l'odeur de tes parfums » (Ct 1,4 LXX) : nous ne désirons pas seulement t'aimer, te suivre, mais nous sommes résolus à mépriser ce monde...lorsque nous voyons que toi, notre chef, tu n'as pas accaparé les joies de cette vie. Nous te voyons affronter la mort, non dans un lit, mais sur le bois qui rend la justice ; bien que roi, tu ne veux pas avoir d'autre trône que ce gibet... Entraînés par ton exemple de roi plein de sagesse, nous repoussons l'appel de ce monde et de son luxe, et prenant ta croix sur nos épaules, nous nous proposons de te suivre, toi seul... Accorde-nous seulement l'aide nécessaire ; rends-nous assez forts pour te suivre.

Saint(s) du jour

St Benoît-Joseph Labre (1748-1783)
Agape (4ème s.)
Callixte et Charise (3ème s.)
Druon Ermite à Sebourg, près de Valenciennes (+ 1189)
Encratide Martyre à Saragosse (4ème s.)
Fructueux de Braga Évêque (+ 665)
Galina (3ème s.)
Hervé Confesseur (+ 1021)
Joachim de Sienne (+ 1303)
Magne d'Orkney Prince viking, martyr (+ 1115)
Michel de Bourla (+ 1772)
Optat de Saragosse et ses dix-huit compagnons martyrs (+ 304)
Paterne d'Avranches (+ 565)
Thuribe (+ 460)
Vaize (+ 490)




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MessageSujet: 17 avril 11   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeDim Avr 17 2011, 13:44


l'ÉVANGILE AU QUOTIDIEN
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


dimanche 17 avril 2011
Dimanche des Rameaux et de la Passion

Saint(s) du jour : Bse Claire Gambacorti (1362-1419)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Bède le Vénérable : « Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29)

Livre d'Isaïe 50,4-7.

Dieu mon Seigneur m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire, pour que je sache à mon tour réconforter celui qui n'en peut plus. La Parole me réveille chaque matin, chaque matin elle me réveille pour que j'écoute comme celui qui se laisse instruire.
Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n'ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats.
Le Seigneur Dieu vient à mon secours ; c'est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c'est pourquoi j'ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.

Psaume 22(21),8-9.17-18a.19-20.22c-24a.

Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu'il le délivre !
Qu'il le sauve, puisqu'il est son ami ! »

Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m'entoure.
Ils me percent les mains et les pieds ;
je peux compter tous mes os.

Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !

Mais tu m'as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.



Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,6-11.

Le Christ Jésus, lui qui était dans la condition de Dieu, n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ;
mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement,
il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix.
C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms,
afin qu'au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l'abîme, tout être vivant tombe à genoux,
et que toute langue proclame : « Jésus Christ est le Seigneur », pour la gloire de Dieu le Père.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 26,14-75.27,1-66.

L'un des douze Apôtres de Jésus, nommé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres
et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui proposèrent trente pièces d'argent.
Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : 'Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples. ' »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il leur déclara : « Amen, je vous le dis : l'un de vous va me livrer. »
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l'un après l'autre : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
Il leur répondit : « Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer.
Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! »
Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C'est toi qui l'as dit ! »
Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples, en disant : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »
Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, en disant :
« Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés.
Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où je boirai un vin nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. »
Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
Mais après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
Jésus reprit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m'auras renié trois fois. »
Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples en dirent autant.
Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Restez ici, pendant que je m'en vais là-bas pour prier. »
Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi. »
Il s'écarta un peu et tomba la face contre terre, en faisant cette prière : « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. »
Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi ?
Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l'esprit est ardent, mais la chair est faible. »
Il retourna prier une deuxième fois : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
Revenu près des disciples, il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
Il les laissa et retourna prier pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles.
Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer ! La voici toute proche, l'heure où le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs !
Levez-vous ! Allons ! Le voici tout proche, celui qui me livre. »
Jésus parlait encore, lorsque Judas, l'un des Douze, arriva, avec une grande foule armée d'épées et de bâtons, envoyée par les chefs des prêtres et les anciens du peuple.
Le traître leur avait donné un signe : « Celui que j'embrasserai, c'est lui : arrêtez-le. »
Aussitôt, s'approchant de Jésus, il lui dit : « Salut, Rabbi ! », et il l'embrassa.
Jésus lui dit : « Mon ami, fais ta besogne. » Alors ils s'avancèrent, mirent la main sur Jésus et l'arrêtèrent.
Un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main à son épée, la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille.
Jésus lui dit : « Rentre ton épée, car tous ceux qui prennent l'épée périront par l'épée.
Crois-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Père, qui mettrait aussitôt à ma disposition plus de douze légions d'anges ?
Mais alors, comment s'accompliraient les Écritures ? D'après elles, c'est ainsi que tout doit se passer. »
A ce moment-là, Jésus dit aux foules : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus m'arrêter avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais assis dans le Temple où j'enseignais, et vous ne m'avez pas arrêté.
Mais tout cela est arrivé pour que s'accomplissent les écrits des prophètes. » Alors les disciples l'abandonnèrent tous et s'enfuirent.
Ceux qui avaient arrêté Jésus l'amenèrent devant Caïphe, le grand prêtre, chez qui s'étaient réunis les scribes et les anciens.
Quant à Pierre, il le suivait de loin, jusqu'au palais du grand prêtre ; il entra dans la cour et s'assit avec les serviteurs pour voir comment cela finirait.
Les chefs des prêtres et tout le grand conseil cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le faire condamner à mort.
Ils n'en trouvèrent pas ; pourtant beaucoup de faux témoins s'étaient présentés. Finalement il s'en présenta deux,
qui déclarèrent : « Cet homme a dit : 'Je peux détruire le Temple de Dieu et, en trois jours, le rebâtir. ' »
Alors le grand prêtre se leva et lui dit : « Tu ne réponds rien à tous ces témoignages portés contre toi ? »
Mais Jésus gardait le silence. Le grand prêtre lui dit : « Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Messie, le Fils de Dieu. »
Jésus lui répond : « C'est toi qui l'as dit ; mais en tout cas, je vous le déclare : désormais vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir sur les nuées du ciel. »
Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant : « Il a blasphémé ! Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous venez d'entendre le blasphème !
Quel est votre avis ? » Ils répondirent : « Il mérite la mort. »
Alors ils lui crachèrent au visage et le rouèrent de coups ; d'autres le giflèrent
en disant : « Fais-nous le prophète, Messie ! qui est-ce qui t'a frappé ? »
Quant à Pierre, il était assis dehors dans la cour. Une servante s'approcha de lui : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen ! »
Mais il nia devant tout le monde : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. »
Comme il se retirait vers le portail, une autre le vit et dit aux gens qui étaient là : « Celui-ci était avec Jésus de Nazareth. »
De nouveau, Pierre le nia : « Je jure que je ne connais pas cet homme. »
Peu après, ceux qui se tenaient là s'approchèrent de Pierre : « Sûrement, toi aussi, tu fais partie de ces gens-là ; d'ailleurs ton accent te trahit. »
Alors, il se mit à protester violemment et à jurer : « Je ne connais pas cet homme. » Aussitôt un coq chanta.
Et Pierre se rappela ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq chante, tu m'auras renié trois fois. » Il sortit et pleura amèrement.
Le matin venu, tous les chefs des prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire condamner à mort.
Après l'avoir ligoté, ils l'emmenèrent pour le livrer à Pilate, le gouverneur.
Alors Judas, le traître, fut pris de remords en le voyant condamné ; il rapporta les trente pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens.
Il leur dit : « J'ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Qu'est-ce que cela nous fait ? Cela te regarde ! »
Jetant alors les pièces d'argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.
Les chefs des prêtres ramassèrent l'argent et se dirent : « Il n'est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c'est le prix du sang. »
Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le Champ-du-Potier pour y enterrer les étrangers.
Voilà pourquoi ce champ a été appelé jusqu'à ce jour le Champ-du-Sang.
Alors s'est accomplie la parole transmise par le prophète Jérémie : Ils prirent les trente pièces d'argent, le prix de celui qui fut mis à prix par les enfants d'Israël,
et ils les donnèrent pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.
On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur, qui l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus déclara : « C'est toi qui le dis. »
Mais, tandis que les chefs des prêtres et les anciens l'accusaient, il ne répondit rien.
Alors Pilate lui dit : « Tu n'entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
Mais Jésus ne lui répondit plus un mot, si bien que le gouverneur était très étonné.
Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demandait.
Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.
La foule s'étant donc rassemblée, Pilate leur dit : « Qui voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ? ou Jésus qu'on appelle le Messie ? »
Il savait en effet que c'était par jalousie qu'on l'avait livré.
Tandis qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : « Ne te mêle pas de l'affaire de ce juste, car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
Les chefs des prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus.
Le gouverneur reprit : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Ils répondirent : « Barabbas ! »
Il reprit : « Que ferai-je donc de Jésus, celui qu'on appelle le Messie ? » Ils répondirent tous : « Qu'on le crucifie ! »
Il poursuivit : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Ils criaient encore plus fort : « Qu'on le crucifie ! »
Pilate vit que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le désordre ; alors il prit de l'eau et se lava les mains devant la foule, en disant : « Je ne suis pas responsable du sang de cet homme : cela vous regarde ! »
Tout le peuple répondit : « Son sang, qu'il soit sur nous et sur nos enfants ! »
Il leur relâcha donc Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et le leur livra pour qu'il soit crucifié.
Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans le prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d'un manteau rouge.
Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s'agenouillaient en lui disant : « Salut, roi des Juifs ! »
Et, crachant sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.
Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène, et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix.
Arrivés à l'endroit appelé Golgotha, c'est-à-dire : Lieu-du-Crâne, ou Calvaire,
ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ;
et ils restaient là, assis, à le garder.
Au-dessus de sa tête on inscrivit le motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
En même temps, on crucifie avec lui deux bandits, l'un à droite et l'autre à gauche.
Les passants l'injuriaient en hochant la tête :
« Toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! »
De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant :
« Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! C'est le roi d'Israël : qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui !
Il a mis sa confiance en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant s'il l'aime ! Car il a dit : 'Je suis Fils de Dieu. ' »
Les bandits crucifiés avec lui l'insultaient de la même manière.
A partir de midi, l'obscurité se fit sur toute la terre jusqu'à trois heures.
Vers trois heures, Jésus cria d'une voix forte : « Éli, Éli, lama sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Quelques-uns de ceux qui étaient là disaient en l'entendant : « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
Aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge qu'il trempa dans une boisson vinaigrée ; il la mit au bout d'un roseau, et il lui donnait à boire.
Les autres dirent : « Attends ! nous verrons bien si Élie va venir le sauver. »
Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l'esprit.
Et voici que le rideau du Temple se déchira en deux, du haut en bas ; la terre trembla et les rochers se fendirent.
Les tombeaux s'ouvrirent ; les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent,
et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et se montrèrent à un grand nombre de gens.
A la vue du tremblement de terre et de tous ces événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent saisis d'une grande crainte et dirent : « Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu ! »
Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient à distance : elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
Le soir venu, arriva un homme riche, originaire d'Arimathie, qui s'appelait Joseph, et qui était devenu lui aussi disciple de Jésus.
Il alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre.
Prenant le corps, Joseph l'enveloppa dans un linceul neuf,
et le déposa dans le tombeau qu'il venait de se faire tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla.
Cependant Marie Madeleine et l'autre Marie étaient là, assises en face du tombeau.
Quand la journée des préparatifs de la fête fut achevée, les chefs des prêtres et les pharisiens s'assemblèrent chez Pilate,
en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : 'Trois jours après, je ressusciterai. '
Donne donc l'ordre que le tombeau soit étroitement surveillé jusqu'au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : 'Il est ressuscité d'entre les morts. ' Cette dernière imposture serait pire que la première. »
Pilate leur déclara : « Je vous donne une garde ; allez, organisez la surveillance comme vous l'entendez. »
Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du tombeau en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église
Sermon n°23 (trad. Tournay rev.)

« Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29)


Vers l'Agneau de Dieu monte l'hosanna du peuple : tous ceux qui le pressent dans la foule le louent dans une seule et même confession de foi : « Hosanna au fils de David ! » (Mt 21,9) Dans cette louange résonne déjà le chœur des saints qui chante : « Le salut est donné par notre Dieu qui est assis sur le trône et par l'Agneau ! » (Ap 7,10) Il monte là où tous les jours il va donner son dernier enseignement (Lc 20,47). C'est là qu'il va consommer le sacrement de la Pâque juive, observée fidèlement jusque là. Lui-même il va donner la Pâque nouvelle aux siens quand, sorti au Mont des Oliviers, il va être mis à l'épreuve par ses ennemis et mis en croix le lendemain. Tel l'agneau pascal, le voilà aujourd'hui qui aborde le lieu de sa Passion et accomplit la prophétie d'Isaïe : « Comme une brebis, le voilà conduit à l'abattoir, comme un agneau qui se tait devant celui qui le tond » (53,7).

Cinq jours avant sa Passion, il veut arriver en sa ville ; il prouve par là qu'il est bien l'agneau immaculé qui vient enlever le péché du monde (Jn 1,29) ; il est bien l'agneau pascal qui, immolé, libère le nouvel Israël de son esclavage d'Égypte (Ex 12) ; c'est bien cinq jours avant sa Passion, que ses ennemis décident sa mort de façon irréductible. Aujourd'hui, il nous signifie par là qu'il va nous racheter tous par son sang (Ap 5,9) ; dès aujourd'hui, dans la joie jubilante d'un peuple qui l'entoure et qui l'acclame, il entre dans le Temple de Dieu (Mt 21,12). Le « médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ » (1Tm 2,5) va souffrir pour le salut du genre humain : c'est pour cela qu'il est descendu du ciel sur la terre, et aujourd'hui il veut approcher du lieu de sa Passion. Ainsi sera-t-il évident pour tous qu'il va supporter sa Passion de son plein gré, nullement par force.




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MessageSujet: Re: Évangile au quotidien: Du jour.   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeLun Avr 18 2011, 08:32

Le lundi saint

Livre d'Isaïe 42,1-7.

Ainsi parle le Seigneur : Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui j’ai mis toute ma joie. J’ai fait reposer sur lui mon esprit; devant les nations, il fera paraître le jugement que j’ai prononcé.
Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, on n'entendra pas sa voix sur la place publique.
Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit, il fera paraître le jugement en toute fidélité.
Lui ne faiblira pas, lui ne sera pas écrasé, jusqu'à ce qu'il impose mon jugement dans le pays, et que les îles lointaines aspirent à recevoir ses instructions.
Ainsi parle Dieu, le Seigneur, qui crée les cieux et les déploie : il dispose la terre avec sa végétation, il donne la vie au peuple qui l'habite, et le souffle à ceux qui la parcourent :
Moi, le Seigneur, je t'ai appelé selon la justice, je t'ai pris par la main, je t'ai mis à part, j'ai fait de toi mon Alliance avec le peuple et la lumière des nations ;
tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et de leur cachot ceux qui habitent les ténèbres.

Psaume 27(26),1.2.3.13-14.

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

Si des méchants s'avancent contre moi
pour me déchirer,
ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires,
qui perdent pied et succombent.

Qu'une armée se déploie devant moi,
mon cœur est sans crainte ;
que la bataille s'engage contre moi,
je garde confiance.

J'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 12,1-11.

Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, celui qu'il avait ressuscité d'entre les morts.
On donna un repas en l'honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était avec Jésus parmi les convives.
Or, Marie avait pris une livre d'un parfum très pur et de très grande valeur ; elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu'elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie par l'odeur du parfum.
Judas Iscariote, l'un des disciples, celui qui allait le livrer, dit alors :
« Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d'argent, que l'on aurait données à des pauvres ? »
Il parla ainsi, non parce qu'il se préoccupait des pauvres, mais parce que c'était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait pour lui ce que l'on y mettait.
Jésus lui dit : « Laisse-la ! Il fallait qu'elle garde ce parfum pour le jour de mon ensevelissement.
Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. »
Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu'il avait ressuscité d'entre les morts.
Les chefs des prêtres décidèrent alors de faire mourir aussi Lazare,
parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s'en allaient, et croyaient en Jésus.

Le lundi saint

Commentaire du jour
Pape Benoît XVI
Homélie du 02/04/2007 à l'occasion du 2ème anniversaire de la disparition de Jean Paul II (trad. © Libreria Editrice Vaticana)
« La maison fut remplie par l'odeur du parfum »

Ce récit évangélique confère un intense climat pascal à notre méditation : le repas de Béthanie est un prélude à la mort de Jésus, sous le signe de l'onction que Marie a accompli en hommage au Maître et qu'il a accepté en prévision de sa sépulture. Mais c'est également l'annonce de la résurrection, à travers la présence même de Lazare ressuscité (cf Jn 11,44), témoignage éloquent du pouvoir du Christ sur la mort. Outre l'importance de la signification pascale, le récit du repas de Béthanie porte en lui un écho déchirant, empli d'affection et de dévotion, un mélange de joie et de douleur...

Pour nous, réunis en prière dans le souvenir de mon vénéré prédécesseur, le geste de l'onction de Marie de Béthanie est riche d'échos et de suggestions spirituelles. Il évoque le témoignage lumineux que Jean-Paul II a offert d'un amour pour le Christ sans réserve et sans s'épargner. Le « parfum » de son amour « a empli la maison », c'est-à-dire toute l'Église. Certes, nous en avons profité, nous qui avons été proches de lui, et nous en rendons grâces à Dieu, mais tous ceux qui l'ont connu de loin ont également pu en profiter, parce que l'amour du Pape Wojtyla pour le Christ s'est déversé, pourrait-on dire, dans toutes les régions du monde, tant il était fort et intense. L'estime, le respect et l'affection que les croyants lui ont exprimés à sa mort n'en sont-ils pas le témoignage éloquent ?... L'intense et fructueux ministère pastoral, et plus encore le calvaire de l'agonie et la mort sereine de notre bien-aimé pape, ont fait connaître aux hommes de notre temps que Jésus Christ était véritablement son « tout »...

« La maison fut remplie par l'odeur du parfum. » Le parfum de la foi, de l'espérance et de la charité du pape a rempli sa maison, a rempli la place Saint-Pierre, a rempli l'Église et s'est répandu dans le monde entier. Ce qui est arrivé après sa mort a été, pour ceux qui croient, l'effet de ce « parfum » qui est parvenu à chacun, qu'il soit près ou loin, et qui l'a attiré vers un homme que Dieu avait progressivement configuré à son Christ... Que le Totus tuus du bien-aimé pontife nous incite à le suivre sur la route du don de nous-mêmes au Christ par l'intercession de Marie.

Saint(s) du jour

Bse Marie de l'Incarnation (Barbara Avrillot) - 1545-1618
St Parfait, Prêtre et martyr (+ 850)
Éléonore de Provence (1222-1291 ou 1298)
Agapit Ier Pape (+ 536)
André Hibernon (+ 1602)
Apollonius Martyr romain (+ 185)
Athanasie (9ème s.)
Aye (8ème s.)
Cosmas (9ème s.)
Éleuthère (+ 130)
Euthyme de Carelie (+ 1435)
Francois Régis Clet (+ 1820)
Gaudin (+ 1176)
Jean de Joannina (+ 1526)
Jubin (+ 1082)
Naucrace (+ 848)






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« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Jn 6, 68






Madame, Monsieur, Chers abonnés,





Pâques approche !

Toute l’équipe de l’Evangile au Quotidien vous souhaite une très sainte semaine ; que nous nous laissions conduire jusqu’au pied de la Croix, afin qu’en nous associant à la Passion et à la mort du Christ, nous puissions mieux encore partager la joie de Sa résurrection et de la rédemption.

A la joie prochaine de Pâques se mêle, pour l’équipe de l’Evangile au Quotidien, la joie d’avoir rencontré le Saint Père le 13 avril dernier. En effet, l’équipe de l’association internationale Evangelizo qui anime les dix versions linguistiques de l’Evangile au Quotidien est allée fêter à Rome son dixième anniversaire. Durant l’audience générale du 13 avril, le Saint Père nous a fait l’honneur et le bonheur d’évoquer Evangelizo en ces termes :

« J'accueille avec joie les pèlerins de langue française, particulièrement les membres de l'Association Evangelizo ! En diffusant quotidiennement la Parole de Dieu, vous offrez aux baptisés la possibilité de se configurer au Christ. Je vous encourage dans cette noble mission. »


Ces paroles nous encouragent à poursuivre le développement du service dans de nouvelles versions linguistiques, ainsi que son amélioration technique. C’est d’ailleurs dans un souci d’amélioration technique que nous adressons à certains d’entre vous actuellement des demandes de confirmation d’abonnement. Il est important d’y répondre. Merci.


Quant au développement du service dans de nouvelles versions linguistiques, nous lançons un appel. Nous souhaitons proposer le service en chinois (mandarin), hindi et bengali et nous recherchons des personnes, laïcs ou religieux catholiques, souhaitant participer à la création de ces nouvelles versions d’Evangelizo. Le service existe à ce jour en dix versions linguistiques : allemand, anglais, arabe, arménien, espagnol, français, néerlandais, polonais, portugais et italien. L’équipe de traducteurs, répartie dans le monde entier, est composée pour partie de religieux appartenant à divers ordres : Cistercien, Bénédictin, Jésuite, Rédemptoriste, Carmélites déchaussées, Fraternités Monastiques de Jérusalem. Prendre contact via la page « Nous contacter ». Merci.


Nous tenons à remercier également tous ceux qui, par leur contribution au financement du service, permettent son fonctionnement et son développement. Vos contributions servent notamment à soutenir les monastères qui nous aident dans la sélection et les traductions quotidiennes des commentaires, ainsi qu'à financer les outils informatiques. C'est par ce lien réel entre vies actives et vies contemplatives que l'Evangile au Quotidien fonctionne. ( faire un don ).


Chers abonnés, l’Evangile au Quotidien n’est qu’un média, mais il véhicule la Parole de Dieu. Nous espérons que l’Evangile au Quotidien puisse aider certains à vivre dans l’intimité du Christ, particulièrement en cette Semaine Sainte.


Recevez, chers abonnés, l'assurance de nos sentiments dévoués et fraternels,

L'Equipe française de l'Evangile au Quotidien,
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MessageSujet: Re: Évangile au quotidien: Du jour.   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMar Avr 19 2011, 06:46


Le mardi saint

Livre d'Isaïe 49,1-6.

Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J'étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m'a appelé ; j'étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom.
Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m'a protégé par l'ombre de sa main ; il a fait de moi sa flèche préférée, il m'a serré dans son carquois.
Il m'a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je me glorifierai. »
Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c'est pour le néant, c'est en pure perte que j'ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait aux yeux du Seigneur, ma récompense auprès de mon Dieu.
Maintenant le Seigneur parle, lui qui m'a formé dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob et que je lui rassemble Israël. Oui, j'ai du prix aux yeux du Seigneur, c'est mon Dieu qui est ma force.
Il parle ainsi : « C'est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et ramener les rescapés d'Israël : je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre. »

Psaume 71(70),1-2.3.5a.6.15ab.17.

En toi, Seigneur, j'ai mon refuge :
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.

Sois le rocher qui m'accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc, c'est toi !

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m'as choisi dès le ventre de ma mère ;
tu seras ma louange toujours !

Ma bouche annonce tout le jour
tes actes de justice et de salut ;
Mon Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse,
jusqu'à présent, j'ai proclamé tes merveilles.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13,21-33.36-38.

A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, au cours du repas qu'il prenait avec ses disciples, il fut bouleversé au plus profond de lui-même, et il attesta : " Amen, amen, je vous le dis : l'un de vous me livrera. "
Les disciples se regardaient les uns les autres, sans parvenir à comprendre de qui Jésus parlait.
Comme il y avait à table, tout contre Jésus, l'un de ses disciples, celui que Jésus aimait,
Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler.
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? »
Jésus lui répond : « C'est celui à qui j'offrirai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l'Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit le sens de cette parole.
Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d'acheter ce qu'il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.
Quand Judas eut pris la bouchée, il sortit aussitôt ; il faisait nuit.
Quand Judas fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l'homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire ; et il la lui donnera bientôt.
Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps, et vous me chercherez. J'ai dit aux Juifs : Là où je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller. Je vous le dis maintenant à vous aussi.
Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je m'en vais, tu ne peux pas me suivre pour l'instant ; tu me suivras plus tard. »
Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour toi ! »
Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m'aies renié trois fois.

Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur la conversion prononcées à son retour de la campagne, n°1 (trad. DDB 1978, p. 32)
« Judas sortit aussitôt, il faisait nuit »


Judas avait exprimé son repentir : « J'ai péché en livrant un sang innocent » (Mt 27,4). Mais le démon, qui avait entendu ces paroles, a compris que Judas était sur la bonne voie et cette transformation l'a effrayé. Puis il a médité : « Son maître est bienveillant, pensait-il ; au moment où il allait être trahi par lui, il a pleuré sur son sort et l'a adjuré de mille façons ; il serait étonnant qu'il ne le reçoive pas au moment où il se repent de toute son âme, qu'il renonce à l'attirer à lui s'il se relève et reconnaît ainsi sa faute. N'est-ce pas pour cela qu'il a été crucifié ? » Après ces réflexions, il a jeté un trouble profond dans l'esprit de Judas ; il a fait monter en lui un immense désespoir, propre à le déconcerter, l'a harcelé jusqu'à ce qu'il parvienne à le pousser au suicide, à lui ravir la vie après l'avoir dépouillé de ses sentiments de repentir.

Il ne fait aucun doute que s'il avait encore vécu, il aurait été sauvé : il n'y a qu'à prendre l'exemple des bourreaux. En effet, si le Christ a sauvé ceux qui l'ont crucifié, si, même sur la croix, il priait encore le Père et intercédait auprès de lui pour le pardon de leur faute (Lc 23,34), comment n'aurait-il pas accueilli le traître avec une bienveillance totale, pourvu qu'il ait prouvé la sincérité de sa conversion ?... Pierre s'est rétracté trois fois après avoir participé à la communion des mystères saints ; ses larmes l'ont absous (Mt 26,75; Jn 21,15s). Paul, le persécuteur, le blasphémateur, le présomptueux, Paul qui a persécuté non seulement le Crucifié mais aussi tous ses disciples, est devenu apôtre après s'être converti. Dieu ne nous demande qu'une pénitence légère pour nous consentir la remise de nos péchés.

Saint(s) du jour

St Elphège, archevêque et martyr (954-1012)
Ste Emma de Sangau, veuve (+ 1045)
Bse Odette (1131-1156)
Agathange Martyr (+ 1819)
Caius (4ème s.)
Conrad d'Ascoli (+ 1289)
Expedit (4ème s.)
Garnier (+ 1287)
Jean le Paléolaurite Moine (9ème s.)
Léon IX Pape (150 ème) (+ 1054)
Marcel Callo (+ 1945)
Théodore de Perge (2ème s.)
Timon (1er s.)
Ursmar Evêque de confesseur à Lobbes, bénédictin (+ 713)
St Vincent de Collioure, martyr (v. 304)
Werner Enfant, prétendu martyr des juifs (+ 1287)




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MessageSujet: Re: Évangile au quotidien: Du jour.   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeMer Avr 20 2011, 07:39

Le mercredi saint

Livre d'Isaïe 50,4-9.

Dieu mon Seigneur m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire, pour que je sache à mon tour réconforter celui qui n'en peut plus. La Parole me réveille chaque matin, chaque matin elle me réveille pour que j'écoute comme celui qui se laisse instruire.
Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n'ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats.
Le Seigneur Dieu vient à mon secours ; c'est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c'est pourquoi j'ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
Il est proche, celui qui me justifie. Quelqu'un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble. Quelqu'un a-t-il une accusation à porter contre moi ? Qu'il s'avance !
Voici le Seigneur Dieu qui vient prendre ma défense : qui donc me condamnera ?

Psaume 69(68),8-10.21-22.31.33-34.

C'est pour toi que j'endure l'insulte,
que la honte me couvre le visage :
je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.

L'amour de ta maison m'a perdu ;
on t'insulte, et l'insulte retombe sur moi.
L'insulte m'a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
j'espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n'en ai pas trouvé.

A mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j'avais soif, ils m'ont donné du vinaigre.
Mais je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.

Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n'oublie pas les siens emprisonnés.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 26,14-25.

L'un des douze Apôtres de Jésus, nommé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres
et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui proposèrent trente pièces d'argent.
Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : 'Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples. ' »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il leur déclara : « Amen, je vous le dis : l'un de vous va me livrer. »
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l'un après l'autre : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
Il leur répondit : « Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer.
Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! »
Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C'est toi qui l'as dit ! »

Le mercredi saint

Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
La Prière de l'Église (trad. Paris 1955, p. 19-22; cf Source cachée, p. 54)
« Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? »

Nous savons par les récits évangéliques que le Christ a prié comme un juif croyant et fidèle à la Loi... Il prononça les vieilles prières de bénédiction, que l'on récite encore aujourd'hui, pour le pain, le vin et les fruits de la terre, comme en témoignent les récits de la dernière Cène, toute consacrée à l'accomplissement d'une des plus saintes obligations religieuses : le solennel repas de la Pâque, qui commémorait la délivrance de la servitude d'Égypte. Peut-être est-ce là que nous est donnée la vision la plus profonde de la prière du Christ, et comme la clef qui nous introduit dans la prière de toute l'Église...

La bénédiction et le partage du pain et du vin faisaient partie du rite du repas pascal. Mais l'un et l'autre reçoivent ici un sens entièrement nouveau. Là prend naissance la vie de l'Église. Sans doute est-ce seulement à la Pentecôte qu'elle naît comme communauté spirituelle et visible. Mais ici, à la Cène, s'accomplit la greffe du sarment sur le cep qui rend possible l'effusion de l'Esprit. Les anciennes prières de bénédiction sont devenues dans la bouche du Christ paroles créatrices de vie. Les fruits de la terre sont devenus sa chair et son sang, remplis de sa vie... La Pâque de l'ancienne Alliance est devenue la Pâque de l'Alliance nouvelle.

Saints du jour

Ste Agnès de Montepulciano (+ 1317)
St Géraud d'Aurillac (1070-1120)
Anastase d'Antioche (+ 599.)
Athanase des Météores (+ 1380)
Gabriel (+ 1690)
Gaucher (+ 1130)
Géraud de Salles (+ 1120)
Hildegonde (+ 1188)
Hugues (+ 928)
Les Martyrs Anglais (+ 1602)
Marcellin d'Embrun Evêque (+ 374)
Théodore Trichinas (4ème s.)
Théotime Philosophe devenu prêtre, puis évêque de Thomes, en Scythie (Asie Mineure) (5ème s.)

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MessageSujet: Re: Évangile au quotidien: Du jour.   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeJeu Avr 21 2011, 06:35

Le jeudi saint : Messe du soir du Jeudi-saint en mémoire de la Cène du Seigneur

Livre de l'Exode 12,1-8.11-14.


Dans le pays d'Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
« Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l'année.
Parlez ainsi à toute la communauté d'Israël : le dix de ce mois, que l'on prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l'agneau d'après ce que chacun peut manger.
Ce sera un agneau sans défaut, un mâle, âgé d'un an. Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour du mois. Dans toute l'assemblée de la communauté d'Israël, on l'immolera au coucher du soleil.
On prendra du sang, que l'on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c'est la Pâque du Seigneur.
Cette nuit-là, je traverserai le pays d'Égypte, je frapperai tout premier-né au pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'au bétail. Contre tous les dieux de l'Égypte j'exercerai mes jugements : je suis le Seigneur.
Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d'Égypte.
Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C'est une loi perpétuelle : d'âge en âge vous la fêterez. »

Psaume 116(115),12-13.15-16ac.17-18.

Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple,


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,23-26.

Frères, moi, Paul, je vous ai transmis ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13,1-15.

Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout.
Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l'intention de le livrer,
Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu'il est venu de Dieu et qu'il retourne à Dieu,
se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu'il se noue à la ceinture ;
puis il verse de l'eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait à la ceinture.
Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! »
Jésus lui déclara : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi. »
Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ; et c'est pourquoi il disait : « Vous n'êtes pas tous purs. »
Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ?
Vous m'appelez 'Maître' et 'Seigneur', et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous.


Le jeudi saint : Messe du soir du Jeudi-saint en mémoire de la Cène du Seigneur

Commentaire du jour
Jean-Paul II
Homélie (trad. L'Osservatore romano rev.)
« Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne »

« Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, ayant aimé les siens..., les aima jusqu'à la fin. » Et voilà que, pendant le repas pascal, la dernière avant son départ vers le Père, se révèle un signe nouveau : le signe de la Nouvelle Alliance. « Jusqu'à la fin » veut dire : jusqu'à se donner lui-même pour eux. Pour nous. Pour tous. « Jusqu'à la fin » veut dire : jusqu'à la fin des temps. Jusqu'à ce que lui-même revienne une autre fois.

Depuis cette soirée de la dernière Cène, nous tous, fils et filles de la Nouvelle Alliance dans le sang du Christ, nous rappelons sa Pâque, son départ grâce à la mort sur la croix. Mais nous ne nous la rappelons pas seulement. Le sacrement du Corps et du Sang rend présent son sacrifice. Il nous y fait participer toujours de nouveau. Dans ce sacrement, le Christ crucifié et ressuscité est constamment avec nous, constamment il revient à nous sous la forme du pain et du vin, jusqu'à ce qu'il vienne de nouveau, afin que le signe fasse place à la réalité ultime et définitive. Que rendrai-je pour l'amour « jusqu'à la fin » ?

Saint(s) du jour

St Anselme de Cantorbéry (1033-1109)
Anastase Higoumène au Mont-Sinaï (7ème s.)
Conrad de Porzham Frère capucin (+ 1894)
Maximien (+ 434)
Siméon (+ 345)
Wolbodon (+ 1021)

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MessageSujet: Re: Évangile au quotidien: Du jour.   Évangile au quotidien: Du jour. Icon_minitimeVen Avr 22 2011, 07:52

Le vendredi saint : Célébration de la Passion du Seigneur

Livre d'Isaïe 52,13-15.53,1-12.

Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s'élèvera, il sera exalté !
La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu'il ne ressemblait plus à un homme ; il n'avait plus l'aspect d'un fils d'Adam.
Et voici qu'il consacrera une multitude de nations ; devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce qu'on ne leur avait jamais dit, ils découvriront ce dont ils n'avaient jamais entendu parler.
Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? A qui la puissance du Seigneur a-t-elle été ainsi révélée ?
Devant Dieu, le serviteur a poussé comme une plante chétive, enracinée dans une terre aride. Il n'était ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n'avait rien pour nous plaire.
Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne ; et nous l'avons méprisé, compté pour rien.
Pourtant, c'étaient nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu'il était châtié, frappé par Dieu, humilié.
Or, c'est à cause de nos fautes qu'il a été transpercé, c'est par nos péchés qu'il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui, et c'est par ses blessures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.
Maltraité, il s'humilie, il n'ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n'ouvre pas la bouche.
Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s'est soucié de son destin ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à cause des péchés de son peuple.
On l'a enterré avec les mécréants, son tombeau est avec ceux des enrichis ; et pourtant il n'a jamais commis l'injustice, ni proféré le mensonge.
Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. Mais, s'il fait de sa vie un sacrifice d'expiation, il verra sa descendance, il prolongera ses jours : par lui s'accomplira la volonté du Seigneur.
A cause de ses souffrances, il verra la lumière, il sera comblé. Parce qu'il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés.
C'est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu'il recevra, car il s'est dépouillé lui-même jusqu'à la mort, il a été compté avec les pécheurs, alors qu'il portait le péché des multitudes et qu'il intercédait pour les pécheurs.

Psaume 31(30),2ab.6.12-14ad.15-16.17.25.

En toi, Seigneur, j'ai mon refuge ;
garde-moi d'être humilié pour toujours.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.

Je suis la risée de mes adversaires
et même de mes voisins,
je fais peur à mes amis
s'ils me voient dans la rue, ils me fuient.

On m'ignore comme un mort oublié,
comme une chose qu'on jette.
J'entends les calomnies de la foule :
ils s'accordent pour m'ôter la vie.

Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s'acharnent.

Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur !


Lettre aux Hébreux 4,14-16.5,7-9.

Frères, en Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a pénétré au-delà des cieux; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi.
En effet, le grand prêtre que nous avons n'est pas incapable, lui, de partager nos faiblesses ; en toutes choses, il a connu l'épreuve comme nous, et il n'a pas péché.
Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le Dieu tout-puissant qui fait grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.
Pendant les jours de sa vie mortelle, il a présenté, avec un grand cri et dans les larmes, sa prière et sa supplication à Dieu qui pouvait le sauver de la mort ; et, parce qu'il s'est soumis en tout, il a été exaucé.
Bien qu'il soit le Fils, il a pourtant appris l'obéissance par les souffrances de sa Passion ;
et, ainsi conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 18,1-40.19,1-42.
Après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples.
Judas, qui le livrait, connaissait l'endroit, lui aussi, car Jésus y avait souvent réuni ses disciples.
Judas prit donc avec lui un détachement de soldats, et des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s'avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C'est moi. » Judas, qui le livrait, était au milieu d'eux.
Quand Jésus leur répondit : « C'est moi », ils reculèrent, et ils tombèrent par terre.
Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »
Jésus répondit : « Je vous l'ai dit : c'est moi. Si c'est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
(Ainsi s'accomplissait la parole qu'il avait dite : « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés ».)
Alors Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira du fourreau ; il frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l'oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. Est-ce que je vais refuser la coupe que le Père m'a donnée à boire ? »
Alors les soldats, le commandant et les gardes juifs se saisissent de Jésus et l'enchaînent.
Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne, beau-père de Caïphe, le grand prêtre de cette année-là.
(C'est Caïphe qui avait donné aux Juifs cet avis : « Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour tout le peuple. »)
Simon-Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand prêtre,
mais Pierre était resté dehors, près de la porte. Alors l'autre disciple - celui qui était connu du grand prêtre - sortit, dit un mot à la jeune servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
La servante dit alors à Pierre : « N'es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme-là ? » Il répondit : « Non, je n'en suis pas ! »
Les serviteurs et les gardes étaient là ; comme il faisait froid, ils avaient allumé un feu pour se réchauffer. Pierre était avec eux, et se chauffait lui aussi.
Or, le grand prêtre questionnait Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine.
Jésus lui répondit : « J'ai parlé au monde ouvertement. J'ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n'ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi me questionnes-tu ? Ce que j'ai dit, demande-le à ceux qui sont venus m'entendre. Eux savent ce que j'ai dit. »
A cette réponse, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C'est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
Jésus lui répliqua : « Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal ; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
Anne l'envoya, toujours enchaîné, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer ; on lui dit : « N'es-tu pas un de ses disciples, toi aussi ? » Il répondit : « Non, je n'en suis pas ! »
Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, insista : « Est-ce que je ne t'ai pas vu moi-même dans le jardin avec lui ? »
Encore une fois, Pierre nia. A l'instant le coq chanta.
Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au palais du gouverneur. C'était le matin. Les Juifs n'entrèrent pas eux-mêmes dans le palais, car ils voulaient éviter une souillure qui les aurait empêchés de manger l'agneau pascal.
Pilate vint au dehors pour leur parler : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » Ils lui répondirent :
« S'il ne s'agissait pas d'un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré. »
Pilate leur dit : « Reprenez-le, et vous le jugerez vous-mêmes suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n'avons pas le droit de mettre quelqu'un à mort. »
Ainsi s'accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ?
Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. »
Pilate lui dit : « Qu'est-ce que la vérité ? » Après cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
Mais c'est la coutume chez vous que je relâche quelqu'un pour la Pâque : voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
Mais ils se mirent à crier : « Pas lui ! Barabbas ! » (Ce Barabbas était un bandit.)
Alors Pilate ordonna d'emmener Jésus pour le flageller.
Les soldats tressèrent une couronne avec des épines, et la lui mirent sur la tête ; puis ils le revêtirent d'un manteau de pourpre.
Ils s'avançaient vers lui et ils disaient : « Honneur à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient.
Pilate sortit de nouveau pour dire aux Juifs : « Voyez, je vous l'amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Alors Jésus sortit, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit : « Voici l'homme. »
Quand ils le virent, les chefs des prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Reprenez-le, et crucifiez-le vous-mêmes ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Les Juifs lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu'il s'est prétendu Fils de Dieu. »
Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans son palais, et dit à Jésus : « D'où es-tu ? » Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher, et le pouvoir de te crucifier ? »
Jésus répondit : « Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l'avais reçu d'en haut ; ainsi, celui qui m'a livré à toi est chargé d'un péché plus grave. »
Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais les Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n'es pas ami de l'empereur. Quiconque se fait roi s'oppose à l'empereur. »
En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade à l'endroit qu'on appelle le Dallage (en hébreu : Gabbatha).
C'était un vendredi, la veille de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. »
Alors ils crièrent : « A mort ! A mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les chefs des prêtres répondirent : « Nous n'avons pas d'autre roi que l'empereur. »
Alors, il leur livra Jésus pour qu'il soit crucifié, et ils se saisirent de lui.
Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha.
Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu'il fit placer sur la croix, avec cette inscription : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »
Comme on avait crucifié Jésus dans un endroit proche de la ville, beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, qui était libellé en hébreu, en latin et en grec.
Alors les prêtres des Juifs dirent à Pilate : « Il ne fallait pas écrire : 'Roi des Juifs' ; il fallait écrire : 'Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs'. »
Pilate répondit : « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. »
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique ; c'était une tunique sans couture, tissée tout d'une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l'aura. » Ainsi s'accomplissait la parole de l'Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C'est bien ce que firent les soldats.
Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l'Écriture s'accomplisse jusqu'au bout, Jésus dit : « J'ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d'une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d'hysope, et on l'approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit.
Comme c'était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d'autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu'on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l'on avait crucifiés avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau.
Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu'il dit vrai.)
Tout cela est arrivé afin que cette parole de l'Écriture s'accomplisse : Aucun de ses os ne sera brisé.
Et un autre passage dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
Nicodème (celui qui la première fois était venu trouver Jésus pendant la nuit) vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès pesant environ cent livres.
Ils prirent le corps de Jésus, et ils l'enveloppèrent d'un linceul, en employant les aromates selon la manière juive d'ensevelir les morts.
Près du lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n'avait encore mis personne.
Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.

Le vendredi saint : Célébration de la Passion du Seigneur

Commentaire du jour
Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), moniale bénédictine
Les Exercices, VII none (trad. SC 127, p. 281s rev.)
« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime » (Jn 15,13)

Ô Amour, tu retiens mon Jésus, mon doux salut, si fortement attaché à la croix, qu'expirant sous ta main, il meurt d'amour. Amour, que fais-tu ? Tu ne t'épargnes pas et tu ne te donnes pas de repos, que tu n'aies secouru les malheureux. Tu n'assignes aucune mesure à l'amour... Amour, ton savoir-faire a touché le cœur de mon Jésus avec tant de force que, brisé par l'amour, ce cœur s'est flétri. Amour, te voilà content, te voilà désormais satisfait, puisque mon Jésus est suspendu, mort devant tes yeux : mort, vraiment mort, afin que j'aie, moi, la vie en abondance ; mort, afin que le Père m'adopte pour enfant avec plus de tendresse ; mort afin que moi je vive plus heureusement...

Ô mort qui porte tant de fruits, de grâce, que sous ta protection, ma mort soit tranquille et sans crainte. Mort du Christ qui apportes la vie, de grâce, puissé-je me fondre sous tes ailes (Ps 35,8). Mort d'où découle la vie, fais qu'une très douce étincelle de ton action vivifiante brûle en moi à jamais. Mort glorieuse, mort fructueuse, mort somme de tout mon salut, aimable contrat de mon rachat, pacte très ferme de ma réconciliation, mort triomphale, douce et pleine de vie, en toi brille pour moi une charité telle qu'au ciel et sur terre on n'en a pas trouvé de comparable.

Ô mort du Christ que j'aime de tout mon cœur, tu es la confiance spirituelle de mon cœur. Mort très aimante, en toi sont contenus pour moi tous les biens. Prends-moi, je t'en prie, sous ta bienveillante protection, afin qu'à ma mort, doucement je repose sous ton ombre (Ct 2,3). Mort très miséricordieuse, toi tu es ma vie très heureuse. Toi, tu es mon meilleur partage (Ps 15,5). Toi, tu es ma rédemption surabondante. Tu es mon très précieux héritage.

Saint(s) du jour

St Soter, Pape et martyr (+ 175)
Saint Caïus, Pape (28ème) et martyr (+ 296)
St Léonide (+ 202)
Acepsimas (+ 378)
Adelbert d'Ostrevent Seigneur d'Ostrevent (+ 790)
Épipode, Martyr à Lyon (+ 177)
Frou (8ème s.)
Léon (+ 541)
Opportune Abbesse bénédictine, sœur de saint Chrodegang, évêque de Séez (+ 770)

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