Elle pose un cierge et se brûle gravement dans une église du Havre

Le même incident m'est arrivé au cours d'une Réunion de Prière Charismatique dans une Communauté de religieuses, alors que, à la demande du prêtre célébrant, j'avais un ciboire dans les mains pour distribuer la communion, et alors que j'étais trop prêt de la table servant d'autel sur laquelle un cierge très court était allumé; la partie arrière de ma chemise s'est enflammée; mais une religieuse, à laquelle je venais de donner une hostie, est rapidement intervenue de sa main pour éteindre ce feu; résultat: aucune brûlure d'épiderme, mais ma chemise était foutue.

Ce n'est pas sans humour que le prêtre a ensuite commenté l'incident en rappelant que Dieu veut que nous nous tenions proche de son autel pour que nous nous laissions enflammer par le feu charitable et purifiant de son amour qui se fait présent sur cet autel... (Je répète ici en mes mots le propos de ce prêtre).

Ceci dit, l'accident de cette dame, dans l'article ci-dessus, est franchement dramatique! Je ne parviens pas à imaginer la parole chrétienne qu'un prêtre pourra dire à cette dame à la suite de cette affaire.

Citation :

Dans la Bible, le feu est souvent une image de la sainteté scrutatrice de Dieu, qui consume tout ce qui n’est pas en accord avec Dieu, mais purifie tout ce qui est fait pour sa gloire (Deut. 4, 24; És. 10, 17; 33, 14; Héb. 12, 29). Sa sainteté est non seulement exprimée par le cri «Saint, saint, saint» des séraphins ou des quatre animaux, mais aussi par les sept lampes de feu qui brûlent devant son trône et qui sont également un type du Saint Esprit (És. 6, 3; Apoc. 4, 4-8). Lors de sa première rencontre avec Dieu, Moïse vit, comme figure d’Israël, le peuple élu de l’Éternel, un buisson en feu qui n’était pas consumé par les flammes (Ex. 3, 2). Quand Dieu, lors de la consécration de la tente d’assignation, consuma le premier sacrifice par le feu du ciel, il donna par là son approbation au saint service qui avait été établi selon ses ordonnances sous la direction de Moïse (Lév. 9, 24). Lorsque l’holocauste, l’offrande de gâteau ainsi que la graisse du sacrifice de prospérités et du sacrifice pour le péché, qui parlent en type de Christ et de son œuvre, étaient offerts (Lév. 1, 9; 2, 2; 3, 5; 4, 31), le feu faisait monter une odeur agréable de ces offrandes qui glorifient Dieu. De même que l’or est purifié par le feu, de même notre foi est purifiée par l’épreuve afin que celle-ci soit à la louange, à la gloire et à l’honneur du Seigneur Jésus (1 Pierre 1, 7). Un jour l’ouvrage de chaque racheté sera éprouvé par le feu devant le tribunal de Christ (1 Cor. 3, 12-15). Tout ce qui est précieux pour lui sera récompensé et, sans mélange de faiblesse ou même de péché, resplendira éternellement à sa gloire (or, argent, pierres précieuses). En revanche, tout ce qui n’a pas de caractère durable à ses yeux (bois, foin, chaume) brûlera au feu, mais le croyant lui-même sera sauvé, «toutefois comme à travers le feu». (...)

Source : http://www.bibliquest.org/Remmers/Remmers-Images_et_types.htm

Stan

Cher Stan, merci de nous partager ce souvenir qui - pour toi - s'est bien terminé.

Dans ma paroisse, il m'est arrivée quelque fois d'éteindre un début de feu dans les cheveux des enfants en procession tenant un cierge allumé ou sur l'autel. La Maman du curé avait fait une confection avec des herbes provençales mais celles-ci était trop proches du cierge. Pendant la messe, cela sentait les bonnes odeurs de la garrigue !  

En effet, comment un prêtre peut-il interprété l'accident de cette pauvre Dame   

Je pense aussi aux âmes du Purgatoire qui sont dans ce feu purificateur