Famine et pénurie
Des extases de Marie-Julie ou d'autres grands mystiques dont la véracité n'est plus à prouver, se rapportant à ces sujets seront mis ultérieurement sur le site,
Le 5 janvier 2011. Les prix alimentaires mondiaux au plus haut depuis 2008
La plus forte hausse concerne les oléagineux, notamment les huiles de palme et, ici, de colza. Crédits photo : MICHAEL URBAN/AFP
L'ONU, via sa branche spécialisée, la FAO, redoute des émeutes de la faim dans les pays les plus pauvres.
Nouveau record pour l'indice des prix alimentaires de la FAO. Chaque mois l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) mesure les variations des prix d'un panier de 55 produits dont les céréales, oléagineux, produits laitiers, viande et sucre…
Pour le mois de décembre, cet indice réalisé à l'échelle mondiale s'établit à 214,7 points, soit une hausse de 4,22 %. Il se situe désormais au-dessus de son précédent record de 213,5 points de juin 2008, année des émeutes de la faim dans plusieurs pays en développement. «Les prix ont été dopés par le renchérissement du sucre, des céréales et des oléagineux », souligne Abdolreza Abbassian, économiste à la FAO.
Dans le détail, la plus forte hausse concerne les oléagineux, notamment les huiles de palme et de colza. Leur indice a grimpé de 7,5 %, à 263,0 points, le mois dernier. L'indice du prix du sucre s'est envolé de plus de 6 %. Une augmentation du même ordre que celle qui a affecté les céréales. Leur indice est passé à 237,6 points, son plus haut niveau depuis août 2008.
Acheteurs en Asie
Mais ce qui inquiète le plus la FAO, c'est la durée du phénomène. «Cela fait le sixième mois consécutif que notre indice augmente, remarque Abdolreza Abbassian. Toutefois, contrairement à 2008, les prix du pétrole sont nettement plus bas et les récoltes ont été suffisantes dans bon nombre de pays, comme en Afrique centrale et de l'Est», ajoute l'économiste. En Tanzanie, par exemple, la production de maïs est largement autosuffisante. Au Niger, le pays annonce la meilleure récolte de céréales depuis vingt ans.
Toutefois, si ce phénomène se prolonge dans les deux à trois mois à venir, il pourrait avoir des effets inflationnistes et créer des tensions parmi les populations des pays pauvres. Et rien ne laisse entrevoir un arrêt prochain de cette spirale haussière. La demande ne cesse de croître. Malgré les 245 euros la tonne de blé aujourd'hui, il y a encore des acheteurs en Asie, au Moyen-Orient ou en Afrique du Nord. Alors que l'offre sur les céréales est particulièrement tendue. «Il y a six fois plus d'incidents climatiques qu'il y a cinquante ans », remarque Michel Portier, directeur de la société de conseil spécialisé Agritel. Les inondations en Australie, la sécheresse en Argentine et la canicule en Russie en témoignent. «Cela crée une extrême tension sur les marchés», observe Olivier Duval, d'Offre et demande agricole. Contrairement à ce que l'on peut penser, les agriculteurs, surtout les éleveurs, ne sont pas à la fête. Le président de la FNSEA, Xavier Beulin, s'attend à un premier semestre 2011 «très difficile», en raison de la volatilité des prix.
Le 4 janvier 2011 Australie : les cours du charbon et du blé s'affolent
Près de 75% des mines de charbon sont bloquées par les eaux dans le Queensland, un État qui fournit à lui seul la moitié de la demande mondiale pour la sidérurgie. Les récoltes de blé, elles aussi menacées, font flamber les cours mondiaux.
Si les inondations en Australie sont spectaculaires, leurs conséquences économiques ne vont pas tarder à l'être aussi. Même s'il est encore trop tôt pour en mesurer l'impact exact, les observateurs constatent déjà les effets néfastes sur les cours des matières premières.
C'est en effet dans la région la plus touchée du nord-est, aussi vaste que la France et l'Allemagne réunie, que se trouvent les plus importantes mines de charbon du pays. Le travail a déjà été interrompu dans 75% des mines de l'État du Queensland. Or ce dernier fournit à lui seul la moitié des besoins mondiaux de coke de charbon, une matière nécessaire à l'industrie sidérurgique. L'an dernier, ce sont même les deux tiers de la production mondiale qui venaient de cette région.
«Les trois-quarts de toutes nos mines ne peuvent plus travailler et ne peuvent donc plus approvisionner le marché. Il devrait y avoir un effet significatif à long terme, pas seulement au niveau national mais aussi à l'international», a déclaré le premier ministre de l'Etat, Anna Bligh. Et d'ajouter qu'il s'agissait d'un «problème énorme pour l'industrie minière».
Les cours du charbon s'affolent
L'industrie mondiale aurait pu faire face au problème si elle disposait d'assez de stocks en réserve. Mais des intempéries avaient déjà touché le Queensland en septembre dernier, forçant les producteurs à écouler leurs stocks sur le marché mondial. «On a assisté à une baisse sensible de la production, à des fermetures de sites. Je ne sais pas quand la production va repartir et à quel rythme», déplore Tom Sartor, analyste chez RBS Morgans.
Cette tension sur l'offre fait craindre le pire aux investisseurs. Comme en 2008, année où l'État du Queensland avait été touché par des inondations entraînant une baisse de 15 millions de tonnes de la production de charbon, les cours grimpent. La tonne de charbon est passée de 225 dollars américains à 253 dollars en trois semaines. Et la hausse se poursuit.
Le blé grimpe
Autre secteur durement frappé par ces pluies: l'agriculture. Le Queensland, le New South Wales et la région de Victoria, tout trois touchés, représentent 42 % de la production de blé et 75 % de la production de colza au niveau national, selon la société de conseil Agritel. L'Australie, acteur majeur sur la scène internationale, exporte environ 15 millions de tonnes de blé chaque année et 1,5 million de tonnes de colza.
Premier problème : quand le blé n'a pas été détruit, sa qualité a été «sérieusement dégradée», selon Agritel, société spécialisée dans la gestion du risque de prix dans le secteur agro-alimentaire. «Dans un contexte déjà tendu sur la scène internationale, les cours des blés de qualité meunière pourraient en 2011 dépasser les plus hauts atteints en 2008. soit près de 300 euros la tonne». Les cours touchent déjà les 257 euros à Paris. Au même moment à Chicago, le boisseau de blé atteint les 818 dollars la tonne, en hausse d'environ 5% en cinq jours. La diminution des exportations devrait toucher de plein fouet plusieurs pays, à commencer par la France, qui «pourrait ne plus avoir de disponibilités dès la fin du mois d'avril 2011».
Deuxième souci : plusieurs pays s'étaient tournés vers le colza d'Australie pour compenser le manque de colza d'origine russe. Or désormais, les exportations australiennes diminuent à vu d'œil. Ainsi, les opérateurs européens, qui espéraient importer 700.000 tonnes de colza d'Australie, ne devraient pouvoir en acheter que la moitié.
Alors que la demande chinoise progresse et que l'Argentine est frappée par la sécheresse, les dégâts australiens laissent envisager une nouvelle flambée des cours des céréales en ce début d'année.
Impact de 0,6% sur le PIB
De son côté, le gouvernement australien s'attend à un impact économique très lourd. La production de charbon devait rapporter 33 milliards de dollars de recettes fiscales à la fin de l'année. Mais le pays ne pense plus être en mesure de fournir les 160 millions de tonnes prévu à la fin de l'année fiscale, poussant les gros acheteurs Chine et Inde en tête - à se tourner vers la concurrence canadienne et russe. Un manque à gagner énorme qui, à lui seul, devrait coûter 0,25% du PIB.
A cela s'ajoute les pertes agricoles, l'impact sur le tourisme et sur les petites entreprises. Au total, les premières estimations évoquent un impact d'environ 0,6% du PIB sur une période de 12 mois. En revanche, sur le long terme, les économistes sont plus optimistes: «Il va falloir remplacer les moquettes, les rideaux, et il y aura d'importants travaux à réaliser. Il y aura des effets négatifs à court terme, mais à long terme il faut compter sur les travaux de reconstruction. Sur l'année entière, les effets vont s'annuler les uns les autres», assure Craig James, économiste chez CommSec.
Le 29 décembre 2010. Oignon, coco, palme : flambée des prix en Asie
Les gouvernements s'inquiètent de l'inflation sur ces produits de base de la cuisine locale.
Depuis quelques jours, l'inquiétude retombe peu à peu dans les multiples marchés du nord de Bombay. «À 85 roupies (1,40 euro) le kilo d'oignon, les gens sont encore très mécontents, mais ce n'est plus la panique», commente Lalu sur l'un des plus gros étals du marché. Le cours de l'oignon semble enfin se stabiliser après la flambée du mois de décembre. En quelques jours, le prix au kilo de cet aliment essentiel de la cuisine indienne est passé de 40 roupies (70 cents) à près de 90 roupies (1,50 euro) !
La forte inflation des produits alimentaires est certes un problème récurrent de l'économie indienne. Mais la rapidité et l'ampleur de l'envolée des prix de l'oignon ont semé l'affolement dans tout le pays. Depuis, les médias indiens commentent chaque jour le phénomène, certains grands journaux n'hésitant pas à suggérer des recettes traditionnelles sans oignons et vont même jusqu'à lister les échoppes qui pratiquent les prix les moins chers.
En cause, des pluies saisonnières qui ont fortement touché les récoltes des régions indiennes productrices, mais également l'attitude des grossistes, pas mécontents de gonfler artificiellement les prix. Une accusation dont ils se défendent, mettant en cause l'effet de panique et l'offre raréfiée : «Les camions remplis d'oignons ont diminué de 40 % à l'entrée de certaines villes, notamment dans le sud du pays. C'est pour cela que les prix augmentent aussi vite !» justifie VR Sundarajan, conseiller de l'association des grossistes d'oignons et de pommes de terre.
Risque électoral.
Le phénomène est pris très au sérieux par les autorités indiennes. Le premier ministre, Manmohan Singh, lui-même est monté au créneau, faisant état de sa «grave préoccupation». Personne au gouvernement n'a oublié les conséquences de ce que les Indiens appellent «le facteur oignon». En 1998, les commentateurs politiques avaient ainsi imputé la défaite électorale du parti nationaliste hindou (BJP) à la forte hausse du prix de ces bulbes. Problème similaire en 1980. Le parti Janata avait perdu des élections en raison du mécontentement populaire lié à la flambée des prix de l'oignon. Les mesures n'ont donc pas tardé, avec notamment la suppression des taxes d'importation, afin de fluidifier le marché. Certaines villes du Nord ont d'ailleurs tenté de limiter cette inflation en fixant des prix maxima.
Plus généralement, l'envolée des prix de certains produits alimentaires de base pose de nombreux problèmes aux pays de la région, avec bien souvent les mêmes conséquences néfastes pour les gouvernements en place.
Au Sri Lanka, c'est le prix de la noix de coco, utilisée dans tous les plats quotidiens, qui a doublé, obligeant le gouvernement à réagir au pied levé. Prix fixé par les autorités, suppression des taxes d'importation pour les produits en provenance de l'Inde, tout est fait pour tenter de limiter le phénomène.
Au Bangladesh, le mécontentement populaire provient de la flambée du prix de l'huile de cuisson - et notamment de l'huile de palme, dont le prix a progressé de plus de 20 % en une seule journée, il y a quelques semaines.
Le 16 décembre 2010. Pénurie de sucre au Portugal
Les cours du sucre se sont envolés à des niveaux jamais atteints depuis près de 30 ans. Crédits photo : LUIS ALVAREZ/ASSOCIATED PRESS
La tension sur les approvisionnements du sucre au niveau mondial est à son comble. Première victime sur le Vieux Continent, le pays de Vasco de Gama où la ruée des consommateurs a vidé les rayons.
«Je suis allé à Intermarché ce matin à Pombal, il n'y avait plus de sucre dans les rayons. Il ne nous reste plus qu'un kilo dans les placards, c'est embêtant mais on fera avec», commente fataliste Casimir, habitant de cette petite ville du centre du Portugal située à mi distance entre Lisbonne et Porto. Une situation de pénurie partagée par l'ensemble des 10 millions de portugais. Tout a commencé quand l'une des trois raffineries du pays en manque de sucre a invité la grande distribution a rationné la vente de sucre à deux à trois kilos par personne. Un appel qui a déclenché la panique chez les consommateurs à l'approche de Noël. «Les clients ont acheté 10 kilos quand normalement il en achète seulement un», explique Ana Isabel Trigo Morais, directeur général de l'Association portugaise des entreprises de commerce de détail».
Pourquoi alors une telle pénurie? «La situation est très tendue aussi bien en Europe que plus généralement au niveau mondial, commente Cyril Moine, responsable des marchés européens chez le leader mondial Sucres et Denrées. Il n'y a plus de sucre disponible à vendre à court terme, 80% des contrats ayant été conclus entre juin et septembre sur une base annuelle. Il n'est pas exclu que des industriels connaissent de vrais problèmes d'approvisionnement», poursuit-il. En fait après les moindres performances du Brésil, premier producteur mondial, mais aussi de l'Australie et l'Afrique du Sud, l'offre disponible sur le marché mondial a cru moins vite que la demande. Le spécialiste du secteur, Jonathan Kingsman du cabinet de conseils éponyme à Lausanne parlant même de risque de pénuries dans d'autres grands pays consommateurs tels l'Égypte et le Pakistan.
Résultat les cours se sont envolés et stabilisés à des niveaux jamais atteints depuis près de 30 ans. «Le cours sur le marché mondial sont toujours aussi fermes, explique Vincent Geiger chez New Edge. À New-York, la livre cote 30,5 pour livraison mars. Il y a de la demande partout au meilleur payeur».
Dans ce contexte, les fournisseurs habituels du Portugal comme le Mozambique par exemple qui bénéficient pourtant des accords préférentiels réservés par l'Europe aux pays de la zone ACP (Afrique Caraïbe Pacifique) ou des PMA (pays les moins avancés), préfèrent vendre leur sucre à des pays voisins au cours internationaux. Actuellement les prix du marché européen sont nettement en dessous des cours mondiaux.
Depuis la réforme de 2006 provoquée par l'OMC, pour favoriser le commerce avec les pays PMA ainsi que ceux de la zone ACP, l'Europe est devenue importatrice nette de sucre. À hauteur de 3 millions de tonnes. Pour atteindre cet objectif l'ensemble des pays de l'Union européenne ont réduit leur capacité de production. Le Portugal, marché modeste avec 300.000 tonnes consommées par an par rapport à 16 millions pour l'Europe des 27, a même du cesser toute production de betteraves à sucre et est devenu totalement dépendant de l'extérieur. «Le pays a du fermer son unique de fabrication et est désormais alimentée par l'exportation de sucres roux pour satisfaire les besoins de son marché domestique», souligne Bruno Hot, président du syndicat de producteurs de sucre français. Selon le responsable, une telle situation n'est pas transposable en France, plus gros producteur de sucre en Europe, avec un quota exportateur net de sucre. En revanche pour éviter que la situation portugaise ne fasse tache d'huile à d'autres pays importateurs de sucre «il existe des solutions pour apaiser les tensions au niveau européen», remarque Cyril Moine. Autoriser l'importation d'un quota au cours du sucre mondial ou alors plus logiquement suspendre la pénalité de 500 euros la tonne pour permettre à du sucre européen hors quota de pouvoir être commercialisé dans l'un des États membres.
En attendant le consommateur portugais devra s'armer de patience. La situation devrait toutefois revenir à la normale en fin de semaine.
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