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 Interview de Sulema

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AuteurMessage
Anne-Marie

Anne-Marie


Date d'inscription : 24/10/2011

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MessageSujet: Interview de Sulema   Interview de Sulema Icon_minitimeLun Nov 18 2013, 15:15

Courte interview de Sulema parue dans Stella Maris N° 501

Nous devons apprendre à vivre l’aujourd’hui dans la paix
Sulema

Nous poursuivons l’entretien avec Sulema suite à la publication de son livre: «Je viens vous préparer à cet événement: l’illumination des consciences.» (Cf. SM 499, 500)

Sulema, vos messages, vous les écrivez d’abord. Ensuite, ils sont…
J’écris les messages sur une tablette. Après, je fais une dictée à mon époux et il les transcrit sur l’ordinateur. Ensuite, on les sort pour faire les corrections orthographiques ou pour reprendre les tournures de phrases. Par exemple j’écris «mon prochain retour», et il faut dire «mon retour prochain!»

Vos messages, en dehors des prêtres qui vous accompagnent, étaient-ils déjà connus autour de vous par votre entourage, ou est-ce seulement maintenant qu’on connaît votre charisme?
J’étais dans un groupe de prière et, quand je priais sur les personnes, après la messe ou après la communion, le Seigneur parlait. Donc certaines personnes me connaissaient déjà sous cet angle. Mais avec la parution du livre, ce fut une surprise. Je vivais tout cela dans mon cœur et peu de personnes étaient au courant. Le Seigneur m’avait dit: «Ce que tu vis en ce moment, c’est pour toi. A mon heure, je vais le faire connaître.» Alors, voyez-vous, même à mon frère, je n’en ai pas parlé. Ma fille l’a su quand le Seigneur l’a voulu. Pour mon époux, c’est à Medjugorje qu’il a réalisé que ce que je vivais venait du Seigneur. J’ai compris que je n’avais pas à parler. Tout le monde me connaissait et quand le livre est sorti, ils m’ont dit: «Mais comment se fait-il que tu ne nous aies jamais rien dit?» J’ai répondu qu’il ne m’appartenait pas de le dire, mais au Seigneur de le faire à son heure. Ainsi j’ai passé ces années comme une inconnue.

Quand, dans le groupe de prière, vous priiez sur les gens, vous aviez aussi des locutions, des messages pour eux?
Oui, mais les gens pensaient uniquement à des paroles de connaissance, à de petits messages. Le Seigneur a choisi seulement quelques personnes pour être les témoins de ce que je vivais.
Votre charisme est donc resté très caché, en dehors des prêtres et de sœur Claire, avant que la parution du livre ne vous fasse connaître des fidèles.
Oui, et c’est une grâce que le Seigneur m’a donnée pour me rassurer, d’avoir toujours des prêtres proches de moi pour m’accompagner. Ils parlaient aussi avec mon époux qui était comme saint Thomas, jusqu’à ce qu’il voie.

Et par rapport à l’Eglise institution? Votre curé, votre évêque, sont-ils au courant de votre charisme de prophète?
Notre éditeur Christian Laflamme a envoyé un livre à l’Archevêché à l’attention du vicaire général, comme pour les livres de Léandre Lachance. C’est sûr que notre évêque est au courant, comme notre curé qui ne peut pas se prononcer. Je vois que l’Eglise reste neutre. Au moins ils n’ont pas condamné ou défendu la distribution du livre.
Ce que je remarque, c’est que nous sommes de plus en plus invités dans les églises et même lorsque nous allons dans les salles, il y a la sainte messe, parfois avec plusieurs prêtres. Jusqu’à maintenant, il n’y a eu que 2 fois où on n’a pas eu la messe. C’est-à-dire il y a eu la messe à 98%! C’est une bénédiction du Seigneur n’est-ce pas? Plusieurs prêtres nous ont invités pour donner des conférences et des témoignages. Mais comme vous le savez, il y a toutes sortes de messagers, ils sont prudents. Ce qui est en train d’ouvrir leur cœur, c’est que ce livre n’est pas pour faire peur. On me rapporte à ce sujet qu’on y ressent la paix. Plus de cinquante fois, le Seigneur et Maman Marie disent: «N’ayez pas peur!...C’est un livre qui vient pacifier, qui vient nous préparer et nous encourager. Il ne donne pas la première place aux côtés catastrophiques. Ils viennent nous apprendre à rester dans la paix.»

Et vous, maintenant, vous êtes toute enveloppée de cette paix.
Je pense que le grand succès de ce livre, c’est qu’il vient nous pacifier.

Aujourd’hui, les gens sentent que tout leur échappe… La peur de l’avenir grandit.
Oui, on vit dans la peur. Le Seigneur ne me parle pas «des refuges.» Mais on entend: «Comment va-t-on croire que le Seigneur va juste sauver les personnes qui sont dans ces refuges?» C’est faux! Le Seigneur dit: «Le seul refuge, c’est mon Sacré-Cœur et le Cœur Immaculé de ma Mère!» C’est le seul! Voyez-vous la grande confusion?
Je comprends les prêtres qui sont réservés à ce sujet, c’est normal.

Finalement, quel genre de difficultés rencontrez-vous à exercer votre charisme? Chaque vocation est éprouvée. Pour vous, il semble que tout ait été relativement facile!
Non, ma grande souffrance, c’est que je suis une femme d’écoute, sans dispositions pour parler. Et maintenant le Seigneur m’envoie pour parler! Dernièrement à Québec, il y avait trois cents personnes! Et moi, si je dois parler à deux personnes, je vous avoue que mes genoux applaudissent! J’étais tellement gênée. J’ai soupiré: «Seigneur, que me demandes-tu?» Et il m’a répondu: «Dans chaque personne que tu vas rencontrer et à qui tu vas parler, ce sera devant moi, c’est moi que tu vas voir! Et dans chaque femme, ce sera ma très sainte Mère.» Il m’a dit: «Avec moi, tu parles!» J’ai répondu: «Oui Seigneur, mais c’est différent!» «Non, non, tu vas parler devant mes enfants.» C’était une grande épreuve pour moi. J’ai repris: «Seigneur, d’accord, j’accepte, mais je t’en prie, ne me fais rien préparer.» Et il m’a exaucée, parce que quand je suis invitée, je ne prépare rien. De quoi vais-je parler? Je l’ignore. Mais j’aime beaucoup m’entendre parler, parce que je ne sais jamais ce que je vais dire! Et c’est beau!

C’est le Saint-Esprit qui vous assiste, comme Jésus l’a promis.
J’aime beaucoup m’entendre parler, en ce sens que je me dis: «Ouaaaah! Qu’est-ce que c’est beau ce que je dis!» Je reste dans l’émerveillement de voir ce qu’Il sort de ma bouche et quand j’écris, c’est la même chose, parce que je m’interroge: «Seigneur, pourquoi me parles-tu en français?» «Parce que tu ne connais rien en français.»
Vous voyez, il me fait parler et écrire une langue qui n’est pas la mienne, je n’ai jamais suivi de cours en français. Comme on dit, les choix du Seigneur sont folie pour le monde!

C’est le Seigneur alors qui vous a appris le français, non?
Oui, je peux dire oui, oui. Sabino, mon époux par contre a étudié. Parfois au début, on avait des disputes. Il me faisait voir des conjugaisons, des règles de grammaire… Et je disais: «Non, c’est comme ça qu’on doit l’écrire.» Et on avait des discussions. Mais à la fin, Sabino disait: «Oui, tu as raison.» C’était vraiment des étapes très difficiles. Mais Jésus me disait, ta souffrance vient féconder ta mission.

C’est pourquoi je vous avais interrogé sur vos difficultés.
Ah, oui, mon mari a beaucoup étudié; c’était dur, mais à la fin il comprenait. Quand je lui faisais la dictée, il essayait de l’écrire d’une autre façon. Mais Maman Marie me montre exactement où est l’erreur, où il a changé! C’est étonnant pour moi et pour lui de voir que Maman Marie me montre exactement où. Je lui dis: «Non, non, regarde là!» et il se sent découvert… Je pense que par ces petits gestes, il comprend que ce n’est pas moi. C’est le Seigneur, vraiment qui est bien présent.

Et maintenant, si nous en venions au contenu des messages?
Oui, les messages continuent.

Quelle est la spécificité des messages que le Ciel vous donne?
Maman Marie dit qu’il y a un lien très fort entre Fatima, Medjugorje et le livre.

J’ai constaté que dans le livre, il y a plusieurs références à Fatima.
Maman Marie demande qu’on revienne à ce qu’elle a demandé à Fatima: la dévotion des cinq premiers samedis du mois, la communion réparatrice, et comme à Medjugorje, les cinq «petits conseils» qu’il faut suivre. Presque toujours Maman Marie se présente comme Marie, Reine de la paix.

Mais au début, vous avez bien dit Notre-Dame des Douleurs?
Oui, c’était quand je l’ai vue pour la première fois, lorsque j’avais 6 ou 7 ans. Mais depuis, elle se présente comme Marie, Reine de la Paix ou comme l’Immaculée Conception. Ce sont les deux vocables qu’elle donne. Elle fait beaucoup de références à ce qu’elle demande à Medjugorje; par exemple, la confession, lire la Bible, l’Eucharistie, la prière du rosaire, prier pour les incroyants, le jeûne. Et surtout elle insiste beaucoup pour que nous demeurions dans la paix; parce qu’elle dit qu’en ce moment, le combat le plus fort et le piège où l’on tombe, c’est celui de la peur. Parce qu’avec la peur, on se bloque; la grâce ne passe plus; si on a la peur, on ne peut plus recevoir la force, le courage de continuer.
Je pense que le livre veut nous apprendre à revenir au Seigneur en lui faisant confiance. On parle partout de faire des provisions, parce que les jours de famine s’en viennent. Elle dit toujours que nous devons faire des provisions, mais pour elle, les provisions sont: l’huile de la foi, la prière et l’adoration.

C’est l’actualité de la parabole des vierges sages qui ont de l’huile et des vierges folles qui n’ont plus d’huile!
Voyez-vous, Maman Marie vient mettre les choses en ordre. Elle répète: «Le seul refuge, c’est le Sacré-Cœur de Jésus et mon Cœur Immaculé. Les provisions que vous devez faire sont celles de votre foi et de votre prière. N’ayez pas peur, c’est la paix qu’on doit garder.» Elle vient combattre la curiosité qui réside chez un grand nombre de ses enfants qui cherchent à connaître l’avenir en curieux. C’est pour cela qu’elle dit: «Je viens vous préparer. Cela veut dire que nous devons apprendre à vivre dans la paix et vivre l’aujourd’hui.

Donc dans le titre: «Je viens vous préparer à cet événement: l’illumination des consciences», le plus important: «c’est je viens vous préparer à cet événement"»?
Oui, l’important, ce n’est pas l’illumination des consciences, mais «je viens vous préparer à cet événement». Maman Marie a annoncé que le Père a donné une onction spéciale de paix, de libération, de conversion et quelques fois de guérison à ce livre. Et de fait, on entend partout dire qu’on sent la paix en le lisant.

Puisque vous parlez de Dieu le Père, comment identifiez-vous les personnes divines entre elles, comment trouvez-vous le Père?
Oh!... Avant j’avais peur du Père, parce que mon père m’a abandonnée. Mon époux aussi; pendant seize ans il a voyagé, assez souvent, de longues périodes. Aussi, je vivais seule et j’ai vécu une grande solitude ici. Alors, je priais Jésus, le Saint-Esprit, Maman Marie, mais pas le Père. C’est mon «papa», le Père Marcel Doré qui m’a appris à le connaître et à l’aimer et surtout à me laisser aimer. Et quand je L’ai découvert, moi je vous dis que chaque fois que je sens qu’il me parle, oh! mon Dieu…, c’est… comment vous dire, lorsque c’est Jésus qui me parle, je le sais à l’avance, je sens sa joie, son grand amour, sa paix… mais le Père, je ne peux pas l’expliquer avec des mots humains, c’est un amour, une tendresse incroyable, une majesté… C’est différent. Moi, je n’avais pas connu la tendresse, mais avec lui, il me la fait éprouver.
Le Père, cela me fait penser à ce que saint Jean a écrit: «Dieu est Amour, Dieu est Lumière». D’entendre cette parole me vient l’amour du Père. Et ce qui m’a fait mal à ce moment-là, c’est de voir qu’on ne veut pas le connaître et surtout qu’on ne veut pas se laisser aimer par lui. Et le Père, que veut-il? Qu’on se laisse aimer par lui, qu’on le connaisse comme un Père aimant, comme un Père qui aime ses enfants.

C’est vraiment le drame de l’humanité!
Il demande qu’on le fasse découvrir, qu’on sache qu’il est là pour nous. C’est pour cela que j’aime beaucoup l’image qui est sur la couverture du livre, parce que là, on y voit le Père.
Et alors, percevez-vous une différence dans les enseignements entre le Père, le Fils, Maman Marie.
Maman Marie, sa voix est plus douce, d’une douceur et d’une tendresse incroyable.

C’est une maman!
Plus qu’une Maman!

Comment pourriez-vous nous résumer les demandes du Ciel?
C’est pour se faire connaître et pour nous faire comprendre qu’ils ne sont pas loin, qu’ils sont parmi nous, qu’ils sont avec nous comme Jésus l’a promis, qu’il sera avec nous jusqu’à la fin des temps.

Pourquoi ce message a-t-il été donné?
Jésus dit que cette génération est celle qui a été la plus privilégiée à recevoir des messages célestes. Et à mon avis, c’est pourquoi il nous a donné ces messages, parce qu’il veut nous préparer à ce qui va venir, parce que nous allons le vivre et nous ne sommes pas prêts. Il a dit aussi que ce livre est un des derniers.

Est-ce que la diffusion du livre se fait bien?
Oui, cela passe par des prêtres qui l’annoncent dans les églises, par la revue «En route» et beaucoup par le bouche à oreille. Ils sont aussi en vente en librairie. Nous sommes aussi en train de préparer un site.

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Anne-Marie

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Date d'inscription : 24/10/2011

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MessageSujet: Re: Interview de Sulema   Interview de Sulema Icon_minitimeLun Nov 18 2013, 16:02





A propos de confession

“Confessez vos péchés les uns les autres et priez les uns pour les autres, afin d'être guéris"  Jacques 5.16
Nous réagissons tous de manières différentes lorsque nous subissons des blessures intérieures. Certains d'entre nous jouent les insouciants, prétendant ne pas en être affectés, d'autres nourrissent leur blessure en exprimant sans cesse leur colère aux oreilles de tout un chacun. D'autres encore sombrent dans l'alcool ou la drogue, laissant la dépression les miner lentement. Mais le plus souvent nous les enfouissons sous une couche de faux optimisme, espérant que le temps émoussera la souffrance. Le problème c'est qu'un jour, tôt ou tard, un déclic fera éclater la souffrance au grand jour. L'amertume accumulée sera alors difficile à maîtriser et vos émotions impossibles à raisonner. Les blessures émotionnelles trop longtemps cachées risquent d'affecter aussi votre santé physique. David n'a-t-il pas dit : “Tant que je me taisais, mon corps dépérissait, je gémissais toute la journée” (Psaume 32.3) ?
C'est pourquoi la confession de nos fautes est le point de départ du processus de guérison. D'abord à Dieu. David, confronté à son crime, déclara : “Je suis coupable devant le Seigneur, je le reconnais” (2 Samuel 12.13). Ensuite à soi-même. Admettre ses faiblesses est relativement facile une fois faite la confession devant Dieu, mais la troisième étape est souvent négligée. Jacques ajoute : “Confessez vos péchés les uns les autres et priez les uns pour les autres...” Admettre ses fautes à ses frères et ses sœurs en Christ, mais aussi les blessures cachées au fond de son cœur, ou l'amertume qui couve suite au refus de pardonner quelqu'un... etc, est nécessaire pour que ces derniers puissent prier. La prière suit la confession puis vient la guérison. Confesser à qui ? Il n'est pas nécessaire que ce soit un pasteur, un prêtre ou un ancien de l'église. Vous pouvez confesser vos blessures et vos fautes à un ami par exemple, à condition qu'il sache faire preuve de tact et ne pas colporter ici ou là des détails concernant votre confession. Remarquez d'ailleurs que la confession n'est pas source d'absolution. Le pardon de nos péchés nous est déjà acquis par le sang de Christ à la croix.
Dieu avait pardonné à David avant même d'envoyer Nathan lui rappeler sa faute. Le prophète déclara : “Dieu a pardonné ton péché, tu ne mourras pas...” Ouvrez donc votre cœur et la guérison pourra commencer ! D'après Bob Gass
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