L'euthanasie, jusqu'où ? (Teaser)

Bien sur que ça dérive
C'est une loi qui vient du diable c'est tout
C'est écoeurant

Plus que jamais en union de prière pour arrêter cette société de mort !!

 


Reprise des débats sur l’euthanasie pour les mineurs

lit_hopitalLes commissions réunies de la Justice et des Affaires sociales du Sénat reprennent ce mercredi 10 octobre les débats sur la proposition de loi permettant d’ouvrir l’euthanasie aux mineurs « capables de discernement » et aux personnes atteintes de démence.

La loi du 28 mai 2002 autorise, dans un cadre strict et selon des conditions définies, l’euthanasie pour les adultes. Depuis quelques mois, un projet d’extension de cette loi aux mineurs et aux personnes atteintes de maladies mentales dégénératives anime les débats dans le monde politique et dans l’ensemble de la société. En marge du problème éthique que soulève ce complément de loi, l’urgence à vouloir légiférer pose également question. Certains parlementaires espéraient obtenir un vote en session plénière avant les vacances parlementaires, soit un peu avant la fête nationale.

Ce projet des socialistes flamands est soutenu par le CD&V, le PS et le MR. Mais, même au sein de ces partis, plusieurs représentants politiques dont Gérard Deprez (vice-président du MR), ou Marie-Christine Marghem ont récemment fait part de leur réticence. Ces parlementaires libéraux plaident pour un débat serein et rappellent que très peu de cas d’euthanasie de mineurs ont été déclarés depuis 2002 aux Pays-Bas (nos voisins du nord, tout comme le Canada et le Royaume-Uni ont fixé la majorité médicale à 16 ans). Mais surtout, ces élus proposent d’autres voies, celles des soins palliatifs en l’occurrence.

Les Belges seraient favorables à l’élargissement de la loi sur l’euthanasie

Selon le baromètre « Dedicated-La Libre-RTBF », publié le 1er octobre, la très grande majorité des Belges est favorable à l’extension de la loi, y compris du côté des électeurs chrétiens démocrates ou centristes humanistes…

75% des Belges se disent favorables à l’euthanasie pour des mineurs ne pouvant s’exprimer* (car plongés dans un coma irréversible ou en état végétatif). NDLR: Le sondage est, sur ce point, hors débat puisque la loi stipule la condition pour le mineur d’être capable de « discernement ». 38% se disent « tout à fait favorables » et 36% « plutôt favorables ». Les Flamands (40% « très favorables ») y sont un peu plus acquis que les Bruxellois (37%) et surtout que les Wallons (34%). Ils ne sont que 6% à y être tout à fait défavorable.
Même du côté de l’électorat dit « chrétien », c’est une forte majorité qui rejoint une telle autorisation d’euthanasie, même si c’est dans ce camp que les « non » sont les plus nombreux.
Un plus large soutien (près de 80%) se retrouve quant à l’euthanasie de personnes majeures souffrant de démence type Alzheimer ou démence vasculaire grave aux douleurs insupportables. Ils ne sont que 4% à s’y opposer.

L’Eglise belge reste opposée à cette extension de la loi

L’Eglise catholique belge avait fait part de son opposition à ce projet de loi le 6 mars dernier. En demandant au législateur de trouver une autre voie, « sous peine d’euthanasier le lien social ».

« L’euthanasie, jusqu’où? »

A découvrir, un documentaire inédit intitulé « L’euthanasie jusqu’où ». Cette vidéo est le fruit d’un travail de deux années sur le terrain, par une équipe de journalistes et de professionnels de l’audiovisuel qui a cherché à mettre en lumière les dérives du suicide assisté en Belgique.

Cette enquête inédite, boycottée à ce jour par les principales chaînes de télévision, vous est offerte en exclusivité sur Internet.

Vous pourrez ainsi vous faire votre propre opinion et en parler autour de vous. Un documentaire incontournable pour tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à ce sujet de société.

http://www.leuthanasiejusquou.com/leuthanasie-jusquou-le-documentaire/

L’avis d’Etienne Montero

Le professeur Étienne Montero, doyen de la Faculté de droit à l’Université de Namur est l’auteur de « Rendez-vous avec la mort : 10 ans d’euthanasie légale en Belgique », publié en juillet 2013. Sylviane Bigaré a recueilli son avis sur cette éventuelle extension de la loi. Sa réaction par téléphone est à écouter au bas de cet article.

Manu VAN LIER



Lire aussi :

L’euthanasie en débat dans ‘Et Dieu dans tout ça ?’
L’euthanasie et la question du genre
Un enfant de primaire sur deux confronté à la pornographie
Vient de paraître: un bilan critique de 10 années d’euthanasie en Belgique
France: le débat sur la fin de vie est relancé

URL courte: http://info.catho.be/?p=39849

J ai tout lu vos post et avec la plus grande attention. Le video m a fait froid dans le dos. Travaillant dans le milieu medical, nous parlons bien evidemment de ce sujet et c est tres tres souvent que celui-ci revient dans nos discutions .

Je ne suis nullement pour l euthanasie. Quand se sujet est aborde, il me met tres mal a l aise, car c est souvent une personne malade qui en parle et qui la 1er soulage son envie de mettrte fin a son existence qui est devenue trop pesante pour de nombreuses raisons et bien des fois on se dit au plus profond de soi-meme : " c est ca vie et apres toput elle lui appartient.... " bien souvent la raison qui est le plus souvent inoque, c est la perte de dignite.
- " c est tres bien la medecine se felicite que l on devient plus vieux, mais dans quel etat le devient t on ??? "
- " quand on est ronge par la maladie et que l on sait fort bien que cela viendra au point de ne plus savoir qui l on est et ou on est, ca sert a quoi d etre de ce monde ??? "
ETC.........

Je vous donne les raisons principales. Mais face a ces raisonnements, et surtout a ces souffrances physiques ou morales, il est difficile de rester insensible .

J ai change de service et depuis plusieurs jours, a chaque fois que je rentrais dans la chambre de Mme X je la voyais couche le regard fixer au plafond et les yeux rempli de larmes, ou assise devant ca fenetre semblant contemple le ciel .
J ai fini par oser lui demande ce qu elle attendait. Elle m a regarde , et m a dit tres simplement : " je regarde si le Bon Dieu m a jete l echelle, pour que je puisse quitter ce monde ou je souffre tant, j ai 94 ans a quoi bon vivre. Je ne peux plus rien faire et je souffre de partout " .

Il faut arrete l hypocritie, cela fait des annees que la pratique de l euthanasie existe. Pour preuve votre video. Comme je vous le dis je ne suis pas pour, mais pas totalement contre PEUT ETRE   Je ne sais pas, si la personne en son ame et conscience demande cela pour des raisons valables , PEUT-ON DIRE NON ???? Enfin Dieu merci je n ai pas encore ete confronte a ce probleme, de toute facon je ne pourrais accepte.

Stan

Oui Stan, je comprend que cette experience soit touchante, voir reconfortante.

Cela me fait penser a une situation que j ai vecu l annee derniere.

Une dame tres agee et ronge par unemaladie qui revenait a grand pas. Quand je suis arrive dans sa chambre pour donner les soins. Elle a vu ma croix et la medaille de vierge. Son visage s est eclairci instantanement. J ai pris sa main dans la mienne et j ai dis une phrase qui m est venue comme ca sans reflechir. Une dame agee m avait dit celle-ci quand j avais du chagrin : " notre dame de la joie priez pour nous "

La dame ne pouvant plus parler, je l ai vu prendre sa medaille et l embrasser en souriant. Et toutes les fois ou j entais dans sa chambre, elle me regardais et embrassait la sainte vierge. Et moi de lui repeter la phrase.

Stan et Elischeva merci pour ce partage.
En vous lisant je me dis qu'il faut bien prier pour nos malades qui n'ont pas la chance de connaitre Jésus ou ont perdu la foi, et prier pour ceux qui les accompagnent,qu'ils soient des "Simon de Cyrène"

C est terrible pour moi quand je me retrouve face a la mort qui vient faire son œuvre.... un pretre m a dit que le mauvais vient terrasser jusqu au bout les malades.... Je trouve trop injuste le fait de devoir mourir et encore plus injuste si cela se passe dans d atroces souffrances.

Quand une personne passe des jours, des mois, des annees parfois a souffrir . Qu elle espere et prie pour que la mort vienne la prendre afin d etre enfin delivre. Il lui faut encore subir affronter Dieu sait quelles epreuves jusqu a ce qu elle puisse enfin quitter ce monde.

Vous me direz , qu il y a la priere, les mots qui apaisent , qui reconfortent. Comme ceux cites par Stan et moi-meme. Mais tout de meme il faut affronter cette mort qui vient vous chercher.
Ceux qui optent librement et en toute ame et conscience pour ecourter cette rude epreuve. Un peu comme pour " faire un pied de nez " a la mort.

elischeva a écrit:

C est terrible pour moi quand je me retrouve face a la mort qui vient faire son œuvre.... (...)
Vous me direz , qu il y a la priere, les mots qui apaisent , qui reconfortent. Comme ceux cites par Stan et moi-meme. Mais tout de meme il faut affronter cette mort qui vient vous chercher.
Ceux qui optent librement et en toute ame et conscience pour  ecourter cette rude epreuve. Un peu comme pour " faire un pied de nez " a la mort.

Chère Elischeva,

Il me semble que ce ne doit pas être la promotion de la mort qu'il faut faire chez les personnes qui ont une maladie terminale; mais plutôt leur donner des soins palliatifs de qualité, comme cela nous est montré dans le vidéoclip ci-dessous, à propos d'une dame qui après avoir demandé assistance au suicide, a complètement changé d'avis, 24 hrs après avoir été admise dans une Unité de Soins Palliatifs.

Les tristes situations de certains grands malades en fin de vie me semblent venir de ce qu'il n'y a pas suffisamment de Centre de Soins Palliatifs pour les malades:

Je suis tout a fait en accord avec vous. Au jour d aujourd hui, on ne donne pas d importance a l ecoute de l autre. Le corps medical prend seul les decisions qu il semble le plus approprie, sans ce soucier du principale concerne qui est le malade.
On lui impose le traitement, sans expliquer le pourquoi du comment. Son etat , on ne lui en parle pas, sous pretexte qu il ne comprend pas. Et si par malheur le malade montre des signes d exitation, un stress. On mets cela sur le compte de sa pathologie, qu il presente des signe de demence , etc...... on ne se pose pas la question, si le malade avait juste besoin qu on lui parle pour le rassurer. On nous persuade que tout est mis en œuvre afin que le malade se sente bien. On voit le malade juste pour les soins,on quitte la chambre, le laissant seul face a ces inquietudes, ses souffrances MORALES. Quand on s adresse au malade, c est juste pour l appeller, afin de voir s il reagit encore   tout cela reste la faute au personnel mal former, le manque de personnel .

Si demain je dois rentre a l hopital pour une maladie grave, j aurais plus peur du corps medical que de la maladie elle -meme.