A genoux : deux gestes existent dans la liturgie : s’agenouiller et faire une génuflexion.
L’agenouillement manifeste une attitude de pénitence, un regret d’avoir peiné quelqu’un. Cela peut aller jusqu’à la prosternation (on parle de "métanie" - la métanoia, c’est-à-dire la conversion du cœur). En nous abaissant devant Dieu, nous reconnaissons notre petitesse (la racine du mot humilité rejoint le mot humus).
La génuflexion est une sorte d’agenouillement bref. Elle est née au Moyen Age de la belle réaction de ceux qui ne voulaient pas faire moins devant leur Seigneur Jésus que devant le seigneur du lieu. Aujourd’hui, elle est souvent remplacée par l’inclination profonde de tout le buste et non seulement de la tête. N’oublions pas que cela veut dire que nous reconnaissons que nous sommes en présence de quelqu’un de plus grand que nous.
Il est obligatoire de s'agenouiller durant la prière eucharistique.
Ceux qui ne s’agenouillent pas pour la consécration feront une inclination profonde pendant que le prêtre fait la génuflexion après la consécration. Là où il est de coutume que le peuple demeure à genoux depuis la fin du Sanctus jusqu’à la fin de la Prière eucharistique, et avant la communion quand le prêtre dit Ecce Agnus Dei (Voici l’Agneau de Dieu), il sera bon de conserver cette coutume.