Où sont les femmes dans l’Eglise ?

Championnes de l’engagement ecclésial, premières sur le terrain, elles n’ont guère de visibilité aux postes de décision. À Rome comme dans les diocèses. Femme dans l’Église catholique : une évidence, un tabou, un état difficile à vivre, une réalité à faire évoluer ? Après une histoire pleine de malentendus, l’Église a confirmé, avec Jean Paul II (Mulieris dignitatem, 1988), qu’elles étaient d’égale dignité avec les hommes. Les femmes forment la majeure partie des catholiques pratiquants. Elles sont aussi les championnes de l’engagement ecclésial. Outre qu’elles assurent le quotidien de la vie paroissiale, elles constituent en France 90 % de l’effectif des laïcs envoyés en mission par leur évêque, et assurent donc aussi la majeure partie du travail pastoral, dans les diverses aumôneries (santé, prison...) ou dans les services diocésains.


En dépit de ces faits, les femmes n’ont guère de visibilité dans l’Église : ni dans le culte, puisque seuls les hommes peuvent être ordonnés, ni dans le gouvernement de l’institution, prioritairement dévolu aux ministres ordonnés. L’Église ne se différencie pas, sur ce point, de la société civile : les femmes sont sous-représentées dans les instances de décision. Étrange paradoxe et miroir déformant de la réalité du terrain.

Source : http://www.lavie.fr/hebdo/2011/3425/ou-sont-les-femmes-dans-l-eglise-20-04-2011-16064_219.php
http://www.comitedelajupe.fr/
Stan

Citation : "les femmes sont sous-représentées dans les instances de décision".
Cela ne me dérange pas vraiment. Marie est le plus bel exemple dans l'histoire de notre seigneur. Elle nous touche au plus profond de nos coeurs par son humilité. Elle est cachée mais si forte. Tout passe par elle.
Saint Bernard disait "l'humilité est le fondemenrt et la gardienne des vertus"
Maman Marie a été la première et la plus grande disciple de Jésus, elle a vécu et mis en pratique son humilité, et c'est par cette vertu qu'elle a été élevée au-dessus de toutes les créatures.
Ne pas me dévoiler dans l'Eglise, ne me dérange pas. Au contraire, là où je suis, je peux agir simplement et avec tout mon coeur pour le seigneur. J'aime la petitesse de Marie, sa confiance et son abandon total à Dieu et le désir à plaire à son fils.
Je veux imiter son humilité.

Saint François de Sales écrivait " Dieu aime tant l'humilité, qu'il accourt aussitôt où il l'aperçoit ".

candragj
Je me cache derrière le message de candragj.Je n'osais intervenir sur cette rubrique, car au contraire je pense que les femmes de nos jours veulent trop se mettrent en avant,et même dans nos paroisses
Du coup,jalousie,orgueil voir méchanceté.
J'ai du arrêter de faire du kt à cause de ce genre de femmes.Je ne le regrette pas si ce n'est que c'est bien triste de laisser enseigner des femmes qui ne sont pas chrétiennes, et sont des contre témoignage.J''ai décidé de me contenter de laver le linge et l'aube du curé.Je me suis rendue compte que le linge de l'autel se faisait moins nombreux et s'abimait, du coup je me suis mise à en confectionner.Je trouve mon bonheur à travailler avec beaucoup d'amour pour Jésus mais cachée,et dans la prière.Quand j'en ai parlé avec mon père spirituel,il m'a dit que c'était le plus beau travail, "la vie cachée de Nazareth".
Au risque d'en choquer beaucoup, je suis pour la femme humble, effacée, qui s'occupe de son foyer, prie, se fait toute discrète dans la paroisse, impliquée mais effacée.Il y a trop de femmes impliquées dans ma paroisse à l'esprit du monde,j'ai tellement souffert de leur orgueil, moqueries ,méchancetés,que OUI, je suis contre l'idée de les faire plus s'investir
Car du coup, on risque de se retrouver avec des femmes qui justement accourent pour "leur gloire"
Ne me dites pas que c'est au curé d'avoir le discernement,elles portent bien souvent le masque de la piété...
"

Citation :

les femmes sont sous-représentées dans les instances de décision

Et c'est très bien ainsi.
C'est peut-être parce que j'ai eu une très mauvaise expérience.
Quoique bien avant déjà je pensais exactement comme Candragj
Nous manquons de :
Femmes et mère dans les foyers
Femmes humbles et effacées qui prient adorent, et font un travail caché pour Jésus et non pour leur gloire
Femmes qui prennent pour seul modèle la" Vierge Marie" et non comme modèle "les femmes du monde"
Des femmes pour la gloire de DIEU

Citation :

Candragj a écrit :

Saint François de Sales écrivait " Dieu aime tant l'humilité, qu'il accourt aussitôt où il l'aperçoit ".

Du coup grâce à ces femmes le Seigneur répandra ses grâces en abondance pour nos églises où se trouvent trop de "corrompus, comme l'a dit notre pape

Bonjour à tous

Ce que vous dites ici, chère Candradj et chère Marie-Rose, me touche profondément, ayant été enseigné par un Père mariste, qui est devenu mon père spirituel ici-bas, ma foi est donc profondément mariale.

Il est vrai aussi que tout ce qui est fait dans l'ombre touche infiniment plus le Seigneur, a bien plus de valeur à ses yeux. Je pense d'ailleurs qu'un bon chrétien, s'il occupe un poste visible parce que c'est un homme, ne doit pas s'en flatter son égo. Ainsi que le dit saint Paul, "considérez les autres comme supérieur à vous" (Phil 2:3), et donc, faire ce que l'on a à faire en toute humilité, non comme une récompense mais comme une charge, pour le Seigneur, les fonctions "en vue" pouvant être un piège à cet égard

Il faut prendre garde à ne pas céder à l'esprit propre à notre époque, de l'égalitarisme à tout prix, avec l'esprit d'orgueil et d'indépendance qui s'y rattache.

Personnellement, et bien que je sois un homme , je préfère servir le bon Dieu dans l'ombre, persuadé qu'il m'en bénira infiniment plus que si j'en tirai une satisfaction personnelle pour mon égo.



Que Dieu vous bénisse

Fabrice

et fabrice!Ce soir je fais lire ce message à mon époux qui partage tes points de vue

Stan

stan!!! J'ai p ensé à cela bien souvent,mais comment discerner ce que Dieu attend,et je vous en donne un exemple
Hier à la basilique du sacré cœur de Marseille, dès que la procession du saint sacrement a commencé je me suis mise à pleurer,mon mari m'a demandé ce qui n'allait pas et je lui ai expliqué que je me suis rappelée soudainement en voyant Jésus passer que mon travail à la paroisse n'avait pas été terminé.
J'avais eu une petite discussion avec le prêtre sur l'adoration du saint sacrement, et du coup il avait mis en place une adoration tous les premiers vendredi du mois.Une feuille pour s'inscrire au fond de l'église était mise afin,qu'à chaque heure Jésus ne soit pas seul.Evidemment la feuille ne se remplissait pas assez, et du coup par amour pour Jésus, je restais plusieurs heures, afin de maintenir l'adoration tous les mois.Bien évidemment rester avec Jésus plusieurs heures me plaisais bien, même si de mauvaises femmes me traitaient de "bouche trou."tant mieux!!!boucher les trous pour Jésus lui enlevait les clous qu'elles lui plantaient.Mais le prêtre a préféré tout stopper, plus d'adoration.Ensuite, j'avais envie de faire un coin spécial pour le sacré cœur, j'avais fait une quête pour la statue et du coup le vicaire nous en a offerte une,mais le coin n'est pas terminé,il y a beaucoup de choses à faire, tout est resté en plan.J'aurais bien aimé d'ailleurs que le curé bénisse la statue, consacre la paroisse au sacré cœur.Mon père spirituel me demande de ne plus travailler dans ma paroisse avec ces "minables", c'est le terme qu'il emploie pour ces femmes.Mais pourquoi hier à la messe, j'avais tellement de regret de souffrances, j'avais l'impression d'avoir laissé tomber un projet.Comment savoir si c'est bien Dieu qui le veut?Mon mari a eu cette réponse."Tu peux rien faire dans cette paroisse, de Jésus ils n'en veulent pas,ils sont là pour leur gloire à eux, tu vas encore te faire broyer".
Merci de prier que mon père spirituel m'éclaire, je le vois samedi prochain, ces gens là ne vont quand même pas empêcher un projet qui viendrait de Dieu:bxez,:

Marie-Rose écrit:

Chère Marie-Rose,

Il me semble que c'est la Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran (dont c'était hier, le 7 juin, la Fête liturgique) qui est le plus en mesure de comprendre ce que vous vivez de pénible en conséquence des misères qui vous ont été faites dans votre paroisse; puisqu'elle a vécut le même genre d'humiliations que vous vivez à cause de certaines personnes intrigantes. Voir un petit résumé de la vie de cette Bienheureuse, ci-dessous:

Citation :

La Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran
Fondatrice de la congrégation de Marie-Auxiliatrice (✝ 1889)

Née à Castelnaudary, elle désirait se faire carmélite.

Citation :

« De quatorze à dix huit ans, le bon Dieu subjugua entièrement mon cœur... L’oraison sur la vie et les mystères de notre Seigneur m’était facile et douce ; j’y recevais de vives lumières sur la vie intérieure, le prix de la souffrance connue de Dieu seul…l’abandon à la sainte volonté. Dès ce moment le bon Dieu s’est attaché mon cœur…Oui les charmes de son amour ont ravi mon cœur…. Je reçus de vives lumières sur la beauté du travail apostolique. Je compris l’abnégation qu’exigeait ce travail tout divin et combien il est nécessaire de s’y dépenser sans cesse, sans rien retenir pour soi-même, avec un soin tout particulier de tout rapporter à Dieu….La grâce d’une grande dévotion au Sacré Cœur de Jésus me fut donnée, une douce confiance en la très sainte Vierge… Mon âme désirait très vivement le carmel, parce que l’on y est à Dieu sans partage… »

A vingt ans, obéissante envers son père spirituel, qui avait en tête de fonder un béguinage à Castelnaudary, elle va s'initier à ce genre de vie en Belgique. A son retour, elle fonde la congrégation de Sainte Marie du Béguinage qui, en 1863, deviendra celle de Marie-Auxiliatrice, vouée à l'éducation des enfants pauvres et au soin des malades.

En 1869, entre dans la congrégation une prétendue veuve, madame Riché, qui fait profession sous le nom de soeur Marie-François de Borgia. Intrigante, elle devient assistante générale, fait déconsidérer l'humble Marie-Thérèse, prend sa place et la chasse de la congrégation.

Citation :

« Le 9 février, tout se brisait pour moi,
la tempête me sépara violemment
de tout ce qui m’était le plus cher ici-bas…
Je fus rejetée sans asile, chargée de la responsabilité
de tout ce qui s’effondrait,
accusée par tous, de tous les malheurs
prêts à fondre sur Marie Auxiliatrice. »

Après quelque temps de désarroi, soeur Marie-Thérèse entre dans la maison parisienne de Notre-Dame de la Charité (1874), y fait profession religieuse et y vit quinze ans, très effacée, même méprisée.

Citation :

« Maintenant, écrit-elle en 1879, dans l’oubli, l’inaction, la nullité la plus complète, je me passionnerai de Notre-Seigneur Lui-même »

Elle meurt de phtisie ne laissant apparemment personne inconsolable.

Quant à la soi-disant veuve Riché, elle gouverne la congrégation pendant quinze années alors que son mari, toujours en vie, courait partout pour la retrouver. L'imposture ne prit fin qu'en 1890. La mère Marie-François disparut sans laisser trace et mourut dans une grande solitude. Les Sœurs de Marie-Auxiliatrice passent par hasard au cimetière de Villepinte au moment où le cercueil de Julie Richer était déposé dans une tombe voisine de celle de la Mère de Soubiran* et l'on commença à vénérer soeur Marie-Thérèse.

En 1946, la fondatrice est proclamée bienheureuse par le pape Pie XII. (Les Sœurs de Marie-Auxiliatrice à Evry)

Source : http://marieauxiliatrice.cef.fr/Marie-Therese-de-Soubiran
http://www.paris.catholique.fr/7-juin-Bienheureuse-Marie-Therese.html

Chère Marie-Rose,

Je vous avoue que je suis moi-même étonné de constater les lourdes et humiliantes épreuves que Dieu permet parfois pour ses serviteurs et ses servantes.... Mais Dieu n'a-t-il pas en vérité le pouvoir d'écrire droit avec les lignes courbes (des épreuves et des humiliations) de nos vies ?

En espérant que l'exemple de la Bienheureuse Marie-Thérèse vous encouragera dans votre patience en face à cette épreuve que vous vivez...

Bon courage, Marie-Rose!

Stan

Et bien stan, je ne connaissais pas du tout Marie Thérèse Soubiran,

Citation :

dont c'était hier, le 7 juin, la Fête liturgique

En plus !
Je vais essayer d'en savoir plus sur elle,quelle injustice elle a vécu!Quelle histoire! je vais la prier!
Quelle souffrance,mais quelle joie aussi de pouvoir être si proche dans le cœur de Jésus
Après tout! si le prix à payer pour être plus attaché à Jésus est de subir toutes sortes d'injustices et d'humiliations
Un prêtre qui connaissait bien mon attirance pour Jésus couronné d'épines,qui savait que j'aimais prié devant l'image "ecce homo"un jour me fait cadeau de son retour de Lourdes une statue"ecce homo"En me la donnant il me dit"Voilà Marie-Rose, si vous voulez servir à la paroisse,attendez vous à devenir comme lui" Ce prêtre est mon parrain de confirmation et aujourd'hui mon père spirituel
Et tous les matins j'ai l'habitude d'embrasser à mon lever" la tête couronnée d'épines de Jésus"

Citation :

Maintenant, écrit-elle en 1879, dans l’oubli, l’inaction, la nullité la plus complète, je me passionnerai de Notre-Seigneur Lui-même »

C'est étrange,car lorsque je me suis rendue compte qu'elles étaient trop nombreuses et tellement manipulatrices et menteuses, j'ai pensé qu'il me fallait dorénavant ne regarder que Jésus et essayer de m'approcher encore bien plus de lui,avec sa grâce bien sur, et l'aide de mon père spirituel, être plus prêt de son cœur. Merci encore stan d'avoir pris le temps de me répondre et en plus me faire connaitre cette femme extraordinaire