| | Messages aux prêtres | |
| | Auteur | Message |
---|
marie-rose
Date d'inscription : 19/03/2011 Localisation : bouches du rhone
| Sujet: Messages aux prêtres Mar Jan 29 2013, 12:22 | |
| - Citation :
- 5 avril 1978 (Verdi-Garandieu, un prêtre, démon humain)
Exorciste: Père Ernest Fischer, ancien missionnaire, Gossau (Saint-Gall - Suisse). Démon : Verdi-Garandieu, démon humain.
L'Abbé Verdi-Garandieu, démon humain, prêtre du diocèse de Tarbes au XVIIème siècle, adresse, par l'entremise de la possédée, ce message pathétique à ses frères dans le Sacerdoce, pour les adjurer - sur l'ordre de la Très Sainte Trinité et de la Vierge Marie - de reprendre la voie étroite de l'Évangile, et leur éviter ainsi de subir à leur tour dans l'Enfer éternel, le sort horrible qui est devenu le sien, à raison de ses infidélités à la grâce.A la suite de l'exorcisme de Léon XIII, utilisé, dans le cas présent, par le P. Fischer, furent prononcées de nombreuses invocations, dont celle de Saint Vincent Ferrier[57], le grand missionnaire dominicain espagnol du XIVème - XVème siècle ; il parcourut l'Espagne, l'Italie, la Suisse et la France, où il mourut à Vannes en 1419. Il fut redoutable au démon, auquel il arracha beaucoup d'âmes[58], par sa vie d'amour et de pénitence, et ses prédications enflammées. En somme: Saint Vincent Ferrier, un modèle à imiter ; l'Abbé Verdi-Garandieu, un exemple à ne pas suivre. Le démon va parler pendant près de deux heures et demie d'affilée. Nous reproduisons ici le texte de ses adjurations, sur l'ordre du Ciel, aux prêtres[59] de notre temps. (Verdi-Garandieu, après avoir fait remarquer que, lui aussi, est devenu «un démon parmi les démons», se met aussitôt à crier, en disant) : Quelle sottise j'ai faite de ne pas correspondre à la grâce, de mener la vie que j'ai menée ! (Puis, en poussant des cris lamentables, il s'écrie, faisant se dresser la possédée) : Pourquoi me suis-je laissé aller ainsi, mais pourquoi ? Pourquoi ai-je accepté de recevoir le sacerdoce, cette charge très lourde, puisque je n'étais pas capable, si je ne me mettais pas en peine de m'élever à la hauteur de ce grand idéal ? Pourquoi ai-je donné le mauvais exemple, comme le font aujourd'hui des milliers et des milliers de prêtres, en ne correspondant pas à mon sacerdoce. Pourquoi n'ai-je pas enseigné le catéchisme, comme j'aurais dû le faire ? J'ai passé mon temps à regarder les robes des femmes plutôt qu'à observer les commandements de Dieu. En vérité, je n'étais ni chaud ni froid, j'étais tiède, et le Seigneur m'a vomi de sa bouche[60]. Dans ma jeunesse, j'étais encore bon, j'ai encore correspondu à la grâce. (Pendant qu'il parlait, nous avons entendu ses cris par la possédée). C'est plus tard que je suis devenu tiède. C'est alors que je suis entré dans la voie large et facile du plaisir et que j'ai abandonné la voie étroite de la vertu, en ne correspondant plus à la grâce ; et puis, je suis tombé de plus en plus bas. Au commencement, je me confessais encore, je voulais me convertir mais je n'ai pas réussi parce que je ne savais plus suffisamment prier. Je n'ai pas correspondu à la grâce parce que de tiède, je descendis jusqu'à devenir froid. Entre la tiédeur et le froid, il n'y a que la distance d'une pelure d'oignon. Si j'avais été chaud et ardent, je n'aurais pas connu ce destin misérable. Si les prêtres ne se reprennent pas de nos jours, eh bien ! Ils connaîtront le même sort que moi. Actuellement, il y a dans le monde des milliers, des dizaines de milliers de prêtres qui sont comme moi, qui donnent le mauvais exemple, qui sont tièdes et qui ne correspondent plus à la grâce de Dieu. Tous, s'ils ne se convertissent pas, n'auront pas un destin meilleur que celui que j'ai eu, moi, Verdi-Garandieu. Ah ! quel destin pour moi que l'enfer ! Si, au moins, je n'étais pas né ![61] Si je pouvais revivre ! Ah ! que j'aimerais retourner sur terre afin de mieux vivre ! Ah! que j'aimerais passer mes nuits et mes jours, à genoux, en prière, en invoquant le Très-Haut ! J'invoquerais Anges et Saints du Ciel, afin qu'ils m'aident à quitter le chemin de la perdition, mais je ne peux plus faire marche arrière, je suis condamné (termine-t-il d'une voix lamentable). Hélas, les prêtres ne savent pas ce que c'est qu'être condamné à l'enfer et ce qu'est l'enfer. Actuellement, presque tous, sur la terre, suivent le chemin de moindre résistance. Ils veulent goûter aux plaisirs de la vie. Ils sont convaincus que faire de l'humanisme, comme ils disent, et être de la mentalité de son époque, est une chose qui est maintenant acquise à jamais. Évêques, Cardinaux et Abbés ne donnent pas un meilleur exemple que celui donné par leurs subordonnés. Vivent-ils selon la simplicité que le Christ pratiquait dans ses repas et dans sa table ? Comme dit l'Évangile, Jésus-Christ a, certes, participé à des banquets, invité par tel ou tel, mais, à ces repas, il ne mangeait pas beaucoup. Et s'il a un peu mangé au cours de ces banquets, il faut bien souligner que bien des fois, il a préféré souffrir de la faim. La Sainte Famille et les Apôtres, aussi, ont beaucoup jeûné. Autrement, ils n'auraient pas reçu toutes les grâces dont ils ont bénéficié. Et pourtant, Jésus n'avait pas besoin d'acquérir la grâce, puisqu'il était lui-même l'Auteur de la grâce, mais il voulut donner un exemple: à ses Apôtres, bien sûr, mais aussi à tous les Cardinaux, Évêques et prêtres de tous les siècles. Mais à quoi bon, puisque de nos jours, Cardinaux, Évêques et prêtres sont à table dans un décor luxueux et goûtent des mets délicieux. Ils vont jusqu'à gâter leur santé en poursuivant cette manière de vivre, mais ils s'imaginent que cela revient à leur position épiscopale, Cardinalice ou juridictionnelle. Pauvres cuisinières, qui s'imaginent que du fait qu'elles servent des Évêques ou des personnalités, elles doivent présenter à table des choses compliquées. Elles s'imaginent, les pauvres, que ce serait pour elles une honte de ne pas pouvoir porter tous ces mets sur la table. Elles oublient qu'ainsi, elles n'aident pas les Évêques à l'imitation du Christ, pas plus que les prêtres. Il vaudrait mieux que ces cuisinières puissent dire à ces personnalités que le Christ avait vécu et a vécu beaucoup plus simplement. Ceux d'En-Haut (il montre en haut) tiennent à ce que soit respectée l'Imitation de Jésus-Christ ; et ce que l'on fait actuellement est tout à fait le contraire de l'Imitation de Jésus-Christ. On vit dans le raffinement, le luxe, l'abondance, jusqu'au débordement, jusqu'au péché même. Le péché, souvent, a déjà commencé par la table. On commence déjà à pécher, quand on devrait pratiquer un certain ascétisme et que l'on s'y refuse. Le refus de l'esprit de sacrifice, c'est non pas le péché, mais la porte ouverte au péché, par laquelle il peut entrer. C'est le manque d'ascétisme qui conduit lentement au péché. Entre les deux, il n'y a qu'une pelure d'oignon. Si le prêtre ne suit pas les enseignements de l'Église, c'est nous qui venons le tirer par un bout de sa robe[62] pour l'amener sur nos sentiers. Pendant un moment, ce n'est qu'un petit bout de la robe que nous prenons, mais avec l'espérance de rafler tout l'habit. Pendant longtemps, j'avais bien l'intention de devenir un bon prêtre; mais il faut remarquer que les prêtres sont attaqués par nous bien plus que les laïques. Certes, les laïques sont aussi en danger, surtout ceux qui s'efforcent d'être des justes, et ceux qui ont une charge importante. Mais, comme le prêtre a une très grande puissance de bénédiction, nous attaquons de préférence le prêtre, d'abord lui. Pour ce qui est de moi, je me rappelais que j'étais prêtre et, au début, j'exerçais mon sacerdoce avec sérieux. Et puis, avec le temps, j'ai trouvé cela monotone et, oubliant la prière, j'ai oublié aussi le célibat. J'ai supprimé la prière, d'abord parce que je me croyais très occupé, et puis, d'autres jours, je la reprenais, et puis, finalement, je l'ai complètement abandonnée. Je pensais que ces longues prières du bréviaire étaient fastidieuses, inutiles, et, finalement, j'ai perdu le goût de la prière[63]. .
Dernière édition par Charles-Edouard le Jeu 13 Sep 2012 - 23:42, édité 2 fois
_________________
. Re: Message aux prêtres - Exhortations à revenir à la vie de l'Évangile par Charles-Edouard le Jeu 13 Sep 2012 - 23:14
.Quand j'ai supprimé le bréviaire, je suis tombé dans le péché d'impureté et, dès ce moment-là, je n'avais plus de goût à dire la messe. Ce fut un enchaînement de réactions. Quand je suis tombé dans l'impureté, ce fut l'enchaînement des réactions. Je ne disais plus la messe avec piétée, du fait que je n'étais plus dans l'état de grâce. Dans cet état, la lecture de la Bible et de l'Évangile, en particulier, et aussi la vue des commandements de Dieu, m'étaient devenues un reproche. C'était là un avertissement pour moi et, parce que je ne tenais pas compte de l'avertissement, je prenais la résolution de ne pas enseigner les enfants comme j'aurais dû les enseigner. Comment aurais-je pu leur apprendre le bien, si moi-même je ne le pratiquais pas ? Mais ceux qui, aujourd'hui, s'appellent humanistes et modernistes, savent bien cela, comme moi-même. Comment imposeraient-ils aux laïques et aux enfants, des choses qu'ils ne croient pas et qu'ils ne pratiquent pas eux-mêmes ? Comment pourraient-ils supporter de les enseigner comme ils devraient, sachant que leur enseignement ne correspond pas à leur intérieur, et qu'ils diraient alors d'énormes mensonges ? Chez beaucoup, avec le temps, le cœur est devenu comme un abîme de mort. Il y en a beaucoup plus qu'on ne pense qui se trouvent dans cet état. Ce sont des pommes pourries; comment une pomme pourrie pourrait-elle donner une bonne odeur ? Il n'y a qu'un prêtre qui s'efforce à la vertu qui puisse toucher les âmes et leur donner ce dont elles ont besoin. Si les prêtres donnaient un exemple de vertu, en particulier aux jeunes, nous aurions un monde tout à fait différent de celui que nous connaissons. Vous auriez un monde mille fois mieux, et davantage, que celui que vous avez actuellement. Comment voulez-vous répandre le bien, si vous ne l'avez pas en vous ? Comment parler de l'Esprit-Saint, si je suis heureux moi-même de ne pas L'écouter? Comment présenter le chemin à suivre, quand soi-même on l'a quitté? C'est d'un tragique beaucoup plus profond que vous ne pouvez l'imaginer. Le tragique, c'est que c'est au moment où le prêtre quitte le chemin de la vertu, qu'il est tenté d'entraîner beaucoup d'âmes à sa suite. Cela commence par le Saint Sacrifice de la Messe, que, du commencement à la fin, on dit sans goût. Par conséquent, on n'en bénéficie pas soi-même. En tout cas, pour moi il en a été ainsi, et je conçus une aversion pour la messe et ses textes sacrés qui sont, pour quelqu'un qui se tient mal, un reproche permanent. Pour ce qui est de moi, comme pour des milliers d'autres prêtres, il y avait au moins la transsubstantiation, ce qui permettait aux fidèles d'assister vraiment à la messe, parce que ces gens ne peuvent pas connaître le fond du cœur d'un prêtre ; mais malheur aux prêtres qui ne disent plus ce qu'ils doivent dire pour assurer la messe, et qui n'en vivent plus. Malheur à qui conduit les fidèles sur le chemin de l'erreur. Ils feraient mieux, ces prêtres, de crier du haut de la chaire, en public : «J'ai péché, je ne suis plus capable de pratiquer la vertu. Priez pour moi, que je puisse me convertir et, de nouveau, enseigner les voies de la vertu». Ce serait beaucoup mieux de parler ainsi, et nous n'aurions plus, nous les démons, cette puissance pour dominer ces prêtres, parce qu'ils auraient fait un acte d'humilité. Même si quelques-uns devaient concevoir du mépris pour un prêtre qui parlerait ainsi, la plupart de ceux qui l'entendraient seraient édifiés de son humilité et pourraient l'aider à se reprendre. La plupart des fidèles auraient de l'estime pour un prêtre qui s'exprimerait de cette manière; ce serait beaucoup mieux que de continuer dans la voie du mensonge et de l'hypocrisie. A quoi cela sert-il de célébrer la messe face au peuple, et de dire aux gens : «Approchez ! Dieu vous pardonne tous vos péchés, Il vous comprend. Approchez du Père des lumières; et si vous êtes dans les ténèbres, il vous remettra de nouveau dans la grâce». Tous ceux-là oublient qu'il faut faire quelque chose auparavant, afin que le Père vous reprenne dans ses bras et vous remette dans sa grâce. C'est vrai que le Père reprend ses enfants dans ses bras, mais auparavant, il faut le repentir et la promesse de changer de direction de vie. Il faut éviter les chemins qui mènent à la perdition. Le prêtre doit penser: «Je dois commencer par moi-même. Ce serait le seul moyen d'être le modèle pour chacun, et de pouvoir prêcher l'enseignement de l'Esprit-Saint et de Jésus-Christ à toute la communauté. Telle serait aussi la mission que le Très-Haut estime que je dois prêcher et remplir auprès du peuple». .
. | |
| | | Lily-Anne membre
Date d'inscription : 01/09/2010 Localisation : France - Provence
| Sujet: Re: Messages aux prêtres Mar Jan 29 2013, 15:05 | |
| | |
| | | Lily-Anne membre
Date d'inscription : 01/09/2010 Localisation : France - Provence
| Sujet: Re: Messages aux prêtres Mer Jan 30 2013, 11:56 | |
| | |
| | | marie-rose
Date d'inscription : 19/03/2011 Localisation : bouches du rhone
| Sujet: Re: Messages aux prêtres Mer Jan 30 2013, 12:35 | |
| Et dire que ce texte m'avait perturbée et même rendue triste gardons confiance en Jésus prions et offrons des sacrifices pour nos prêtres. - Citation :
- Il a horreur que ses agissements soient mis à la lumière.
Quel trompeur!! et en sa Sainte Eglise Lily Anne | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Messages aux prêtres | |
| |
| | | | Messages aux prêtres | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |