Marie-denise
Date d'inscription : 13/10/2012 Localisation : Marseille
| Sujet: Bienheureux Pie (Louis) Campidelli Jeu Nov 01 2012, 20:44 | |
| Bx Pie (Louis) Campidelli Religieux c.p. (passioniste) Louis Campidelli naît en 1868 en Italie (Rimini, Romagne). Sa famille est pauvre et très pieuse. Il ne se plaint pas de cette pauvreté, ni de sa santé fragile, ni de son intelligence moyenne, mais il s’applique tant à l’école qu’il devient premier de classe.
Très tôt, il ressent la vocation. À 12 ans, au cours d’une mission, il entend prêcher deux Passionnistes dont l’enthousiasme et la sérénité le fascinent. Il cherche à entrer au couvent passionniste de Casale, mais il est encore trop jeune.
Il y est reçu le 2 mai 1882 à l’âge de 14 ans et fait profession le 30 avril 1884, prenant le nom de Pio di San Luigi. Fidèle à la grâce comme il l’a déjà été dans son enfance, il suit la vie religieuse avec exactitude, disant : « Il faut que je fasse plus souvent des gestes d’amour envers Dieu ». Tel est son propos fondamental. Il vit cette exigence de sainteté dans la joie.
Il s’avance ainsi vers le sacerdoce, mais il ne pourra y parvenir car il tombe malade de tuberculose. Alors, comme il l’avait déjà fait avant sa maladie, il renouvelle, plus souvent encore, l’offrande de sa vie “pour l’Église, pour le Pape, pour la conversion des pécheurs et pour sa chère Romagne natale”.
A sa mère il dit : « Courage Maman, nous nous reverrons au Paradis ». Il meurt en 1889, le 2 novembre comme il l’avait prédit ; il avait 21 ans et demi. Pio di San Luigi Campidelli a été béatifié à Rome, le 17 novembre 1985, par le Saint Père Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), qui a dit de lui : « La vie du Frère Pio, dans laquelle on ne trouve aucun phénomène extraordinaire, nous invite à nous rendre compte du fait que le grand devoir de sanctification est à la portée de tous ».
_________________ Dieu est dans le cœur de l'homme, moi, je le sais. Mais, voyez, Dieu vit dans le cœur de l'homme quand ce cœur vit détaché de tout ce qui n'est pas lui, quand ce cœur se rend compte que Dieu frappe à sa porte (Ap 3,20) et, balayant et astiquant tous ses appartements, il se dispose ainsi à recevoir celui qui seul rassasie vraiment. | |
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