Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
| Sujet: Le martyre de Saint Jacques Berthieu Jeu Nov 01 2012, 21:56 | |
| Le martyre de Saint Jacques Berthieu à Madagascar, en 1896. - Citation :
- «La mission progresse, bien que les fruits ne soient encore qu’en espérance en bien des endroits et peu visibles en d’autres. Mais que nous importe, pourvu que nous soyons de bons semeurs : Dieu fera pousser en son temps»
(Extrait d'une lettre de Saint Jacques Berthieu)
- Citation :
- Pasteur, il s’adresse aux chrétiens avec les mots mêmes du Christ : « mes petits enfants » (Jn 13,33) ; quant à ses bourreaux, il les interpelle avec douceur : « ry zanako , mes enfants ». Sa charité était pleine de respect pour autrui, même lorsqu’il devait reprendre un fidèle qui s’égarait ; pourtant, il savait parler fort et ferme, s’il jugeait les intérêts de Dieu et de l’Eglise lésés.
Jacques Berthieu canonisé par le pape par cantal15mCanonisé par le Pape le 21 octobre 2012 - Citation :
- Le martyre de Saint Jacques Berthieu
Les Menalamba l’emmènent pour ce qui sera une longue marche. Blessé au front, Jacques Berthieu dit à ceux qui le conduisent : « Lâchez-moi les mains, que je prenne mon mouchoir dans ma poche pour essuyer le sang au dessus mes yeux car je ne vois pas le chemin. » Plus loin, quelqu’un s’approche et Jacques Berthieu lui demande : « As-tu reçu le baptême, mon enfant ? ». « Non », répond l’autre. Alors, fouillant dans sa poche, Jacques Berthieu en tire une croix et deux médailles qu’il lui donne en ajoutant : « Prie Jésus-Christ tous les jours de ta vie. Nous ne nous reverrons plus, n’oublie pas ce jour, apprends la religion chrétienne et demande le baptême quand tu verras un prêtre ».
Lorsqu’après une dizaine de kilomètres de marche il arrive au village d’Ambohitra où se trouve l’église qu’il avait fondée, quelqu’un déclare qu’il n’est pas possible qu’il entre au camp car il en profanerait les objets sacrés, désignant ainsi les fétiches. A trois reprises, on lui lance une pierre, à la troisième il tombe prosterné. Non loin du village, alors qu’il est en sueur, un Menalamba lui prend son mouchoir, le trempe dans la boue et l’eau souillée et lui en ceint la tête ; des huées s’élèvent : « Voici le roi des Vazaha (Européens) ». Certains vont même jusqu’à l’émasculer, provoquant une nouvelle perte de sang qui l’épuise.
La nuit est proche. A Ambiatibe, village situé à 50km au nord d’Antananarivo, après délibération, décision est prise de le tuer. Le chef rassemble un peloton de six hommes armés de fusils. A cette vue, Jacques Berthieu s’agenouille. Deux hommes tirent ensemble et le manquent. Il se signe et s’incline. Un des chefs s’approche et lui dit : « Renonce à ton odieuse religion, n’égare plus le peuple, nous ferons de toi notre conseiller et notre chef et nous t’épargnerons.». Il réplique : « Je ne puis y consentir, je préfère mourir.». Deux hommes tirent de nouveau. Il s’incline encore pour prier, on le manque. Un autre tire le cinquième coup et l’atteint, sans le tuer. Il reste à genoux. Un dernier coup presque à bout portant achève Jacques Berthieu.
Source : http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/Que-l-Esprit-Saint-nous-donne-de-mettre-en-oeuvre-les-options-de-Jacques-Berthieu-_NG_-2012-10-21-865011 Stan _________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
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