Samedi 12 mars 2011
St Louis Orione, prêtre († 1940)
Saint Luigi Orione
Prêtre
(1872-1940)
Luigi Orione est né le 23 juin 1872 à Pontecurone (Italie) dans le diocèse de Tortona. À treize ans, il est reçu au couvent franciscain de Voghera (Pavie) qu'il quittera un an plus tard pour des raisons de santé. De 1886 à 1889, il fut l'élève de saint Jean Bosco au patronage de Valdocco à Turin.
Le 16 octobre 1889, il entre au séminaire de Tortona. Encore jeune séminariste, il se dévoue aux autres, vivant la solidarité envers le prochain dans la Société de secours mutuel de San Marziano et la Conférence saint Vincent. Il ouvre à Tortona le premier patronage pour s'occuper de l'éducation chrétienne des garçons, le 3 juillet 1892. L'année suivante, le 15 octobre 1893, Luigi Orione, séminariste de vingt et un ans, ouvre dans le quartier San Bernardino un collège destiné aux garçons pauvres.
Le 13 avril 1895, Luigi Orione est ordonné prêtre. En même temps, l'évêque remet l'habit clérical à six élèves du collège qu'il a fondé. Très rapidement, Don Orione ouvre de nouvelles maisons à Mornico Losana (Pavie), à Noto en Sicile, à San Remo, à Rome.
Autour du jeune fondateur s'accroît le nombre de clercs et de prêtres qui formeront le noyau de la Piccola Opera della Divina Provvidenza (la Petite Œuvre de la Divine Providence). En 1899, il lance la branche des Ermites de la Divine Providence. L'évêque de Tortona, Mgr Igino Bandi, par décret du 21 mars 1903, reconnût canoniquement les Fils de la Divine Providence (prêtres, frères coadjuteurs et ermites), congrégation religieuse masculine de la Petite Œuvre de la Divine Providence, consacrée à « collaborer pour porter les petits, les pauvres et le peuple à l'Église et au Pape, par les œuvres de charité », émettant un quatrième vœu de « fidélité au Pape ». Dans les premières Constitutions de 1904, parmi les buts de la nouvelle Congrégation, ressort celui de travailler à « obtenir l'union des Églises séparées ».
Animé d'une grande passion pour l'Église et pour le salut des âmes, il s'intéressa activement aux grands problèmes de son temps, comme la liberté et l'unité de l'Église, la question romaine, le modernisme, le socialisme, l'évangélisation des masses ouvrières. D'une manière héroïque, il vint au secours des populations sinistrées des tremblements de terre de Reggio et de Messine (1908) et de la Marsica (1915). Par la volonté de Pie X, il fut vicaire général du diocèse de Messine pendant trois ans.
Vingt ans après la fondation des Fils de la Divine Providence, comme sur un «plant unique avec de nombreuses branches», il fonda le 29 juin 1915 la Congrégation des Petites Sœurs missionnaires de la Charité, animées du même charisme de fondation. Il leur joignit les Sœurs adoratrices Sacramentines (pour accueillir des non voyantes), auxquelles se rajoutèrent par la suite les Contemplatives de Jésus crucifié.
Il organisa les laïcs dans les associations des « Dames de la Divine Providence », des « Anciens élèves » et des « Amis ». Ensuite, prendra forme l'Institut séculier Don Orione et le Mouvement laïc Don Orione.
Après la première guerre mondiale (1914-1918), se multiplieront écoles, collèges, colonies agricoles, œuvres caritatives et œuvres d'assistance. Parmi les œuvres les plus caractéristiques, il créa celles des « Petits Cottolengo » ( du nom de Don Joseph Cottolengo, 1786-1842, prêtre italien, canonisé en 1934) pour les plus souffrants et les personnes abandonnées, institutions construites à la périphérie des grandes villes en tant que « nouvelles chaires » d'où parler du Christ et de l'Église, « phares de la foi et de la civilisation ».
Le zèle missionnaire de Don Orione, qui s'était déjà manifesté par l'envoi de ses premiers religieux au Brésil en 1913, s'étendit ensuite à l'Argentine et à l'Uruguay (1921), à la Palestine (1921), la Pologne (1923), Rhodes (1925), les États-Unis (1934), l'Angleterre (1935), l'Albanie (1936). Lui-même, en 1921-1922 et en 1934-1937, effectua deux voyages missionnaires en Amérique latine, en Argentine, Brésil, Uruguay, poussant jusqu'au Chili.
Il jouissait de l'estime personnelle des Papes et des autorités du Saint-Siège qui lui confièrent de nombreuses missions délicates pour résoudre des problèmes et guérir des blessures aussi bien à l'intérieur de l'Église que dans les rapports avec le monde civil. Il fut prédicateur, confesseur et organisateur infatigable de pèlerinages, de missions, processions, crèches vivantes et autres manifestations populaires de la foi. Plein de dévotion pour la Vierge Marie, il en encouragea le culte par tous les moyens, et, grâce au travail manuel de ses séminaristes, éleva les sanctuaires de Notre-Dame de la Garde à Tortona et de Notre-Dame de Caravaggio à Fumo.
Au cours de l'hiver 1940, pour essayer de soulager les problèmes de cœur et de poumons dont il souffrait, il se rendit à la maison de San Remo même si, comme il disait, « ce n'est pas entre les palmiers que je veux vivre et mourir, mais entre les pauvres qui sont Jésus-Christ ». Après seulement trois jours, entouré de l'affection de ses confrères, Don Orione mourût le 12 mars 1940, en soupirant « Jésus ! Jésus ! Je viens vers toi ».
Son corps, retrouvé intact lors de la première exhumation en 1965, a été mis en honneur dans le sanctuaire de Notre-Dame de la Garde de Tortona après que le Pape Jean-Paul II, le 26 octobre 1980, ait inscrit Don Luigi Orione au livre des Bienheureux. Ce même Pape le canonisa le 16 mai 2004.
Site officiel du Vatican - Copyright © Libreria Editrice Vaticana
*****************************************************************************************************************
Fêtes du jourSt-Bernard de Carnola Natif de Capoue, en Italie, il est nommé évêque de Forum Claudii (+ 1109)
Ste-Egdune Martyre sous le règne de Dioclétien (+ 303)
St-Elphège l'Ancien Évêque de Winchester (+ 951)
Ste-Justine Bezzoli (Bienheureuse) Jeune fille native d’Arezzo, en Toscane, elle est baptisée sous le nom de Francuccia. À l’âge de 13 ans, devient moniale bénédictine d’abord au monastère de Saint-Marc dans sa ville natale où elle prend le nom de Justine puis au couvent de Tous les Saints. Elle se retire ensuite pendant un certain temps pour vivre comme recluse à Civitella, mais retourne à la communauté de Tous les Saints (+ 1319)
Sainte-Justine Bezzoli est invoquée par les personnes atteintes de paralysie qui souhaitent retrouver l’usage de leurs jambes.
St-Maximilien de Theveste En 295, le proconsul Dion se rend à Theveste, une ville de la Numidie (territoire actuel de l’Algérie) afin de recruter des soldats pour la troisième légion qui y était basée. À cette époque, l’engagement était principalement volontaire, mais obligatoire pour les fils des vétérans. Maximilien était l’un de ceux-là (il était le fils du vétéran Fabius Victor). Au moment où il fut présenté à l’agent recruteur, il lui dit qu’il ne peut pas devenir soldat parce qu’il est chrétien. Lorsqu’on lui indique qu’il devra choisir entre l’engagement ou la mort il n’hésite pas une seconde et choisit la mort, précisant même que c’était ce qu’il désirait ardemment; il fut donc exécuté (+ 295)
Saint-Maximilien de Theveste est le protecteur des objecteurs de conscience.
St-Paul Aurélien Fils d’une illustre famille du Pays de Galles. Dès l’âge de 5 ans, il est placé sous la direction de l’abbé Iltud (un disciple de
Saint-Germain d’Auxerre), qui se charge de son éducation. À 15 ans, il décide de se retirer, accompagné par douze de ses compagnons d’école. Il bâtit donc une petite chapelle sur des terres appartenant à son père et il commence à y mener une vie très austère. Sa réputation de sainteté se répand bientôt jusqu’aux contrées voisines et les visiteurs affluent en grand nombre pour lui demander conseils et pour se recommander à ses prières. À 22 ans, il est ordonné prêtre par l’évêque de Winchester. Quelque temps après, il est appelé par l’un des rois de l’île, Marc, qui souhaite se faire instruire de la religion chrétienne. Vers l’an 522, il décide de traverser la Manche et aborde l’île d’Ouessant, où il bâtit un monastère. Après six mois, il reprend la mer et se rend jusqu’à l’île de Batz, où il rend la vue à trois aveugles, la parole à deux muets et l’usage des jambes à un paralytique. Le comte des lieux (nommé Witur), impressionné par ses miracles, le supplie alors de délivrer l’île d’un dragon énorme qui y cause de nombreux ravages et dévore les hommes. Après avoir passé la nuit en prière, le saint se rend jusqu’à la caverne du dragon, revêtu de ses habits sacrés, et lui commande de sortir et d’aller se jeter dans la mer; sans la moindre résistance, la bête obéit et ce lieu porte depuis lors le nom d’« Abîme du serpent ». Le comte, reconnaissant, offre son palais à Saint-Paul pour qu’il le transforme en monastère. Quelque temps après, il est nommé évêque de la ville d’Occismor, où s’est retiré le comte, non loin de là. Durant son épiscopat, Saint-Paul bâtit de nouvelles églises et fait édifier plusieurs monastères. Cependant, il est toujours attiré par la solitude et sa charge lui devient si insupportable qu’il décide de s’en défaire pour la remettre à Saint-Joavan, son neveu, qui décède au bout d’un an; c’est ensuite au tour de Tiernomaël de devenir évêque, mais lui aussi décède rapidement. Paul est donc obligé de reprendre sa charge, mais devenu âgé et affaibli il s’en démet une seconde fois, fait élire Cétomérin, l’un de ses douze premier disciples, et se retire dans son ancien monastère de l’île de Batz où il termine sa vie (492- vers 575)
Les personnes muettes adressent des prières à Saint-Paul Aurélien pour retrouver l’usage de la parole.
Source de l'image : Saints we Share, sur le site Cowethas Peran Sans
Ste-Séraphine (ou Fine) Jeune vierge italienne dont la courte vie est marquée par la maladie et les souffrances. Elle ne devient jamais religieuse, mais continue de vivre dans la maison familiale en suivant sous l’obédience de la règle bénédictine. Dans une vision, le pape Grégoire le Grand lui apparaît et lui annonce sa mort prochaine, qui doit survenir dans sa 15e année (1238-1253)