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 Homélie de Benoît XVI à Compostelle

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3 participants
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Lily-Anne
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Lily-Anne


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MessageSujet: Homélie de Benoît XVI à Compostelle   Homélie de Benoît XVI à Compostelle Icon_minitimeSam Nov 06 2010, 14:53

Chers amis,

Notre Saint Père frappe très fort pour ne pas dire martèle à nos portes. Je ne vous ai pas mis le début de l'homélie car ce sont des reconnaissances. Il y a beaucoup à méditer.

Ce serait bien que nous relevions chacun une phrase qui nous réveille et que nous la partagions. Nous avons besoin de pétrir la pâte pour devenir levain. Que ce ne soit pas juste un texte pour ne pas dire un de plus qui vient s'ajouter aux autres. L'intervention du Saint Père me semble essentielle à réfléchir. Que nous soyons d'Europe ou d'ailleurs, son discours s'adresse à chacun de nous.

Merci Lily-Anne


Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,

Une phrase de la première lecture affirme avec une admirable simplicité : « Avec beaucoup de puissance, les apôtres rendaient témoignage à la résurrection du Seigneur Jésus » (Ac 4, 33). En effet, au point de départ de tout ce que le christianisme a été et continue d’être ne se trouve pas une initiative ou un projet humain, mais Dieu, qui déclare Jésus juste et saint devant la sentence du tribunal humain qui le condamne comme blasphémateur et subversif ; Dieu, qui a arraché Jésus Christ à la mort ; Dieu qui fera justice à tous ceux qui sont injustement les humiliés de l’histoire.

« Nous sommes témoins de ces choses, nous et l’Esprit Saint que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent » (Ac 5, 32), disent les apôtres. Ainsi, ils donneront eux-mêmes le témoignage de la vie, de la mort et de la résurrection du Christ Jésus qu’ils connurent pendant qu’il prêchait et accomplissait des miracles. A nous, chers frères et sœurs, il incombe aujourd’hui de suivre l’exemple des apôtres, en connaissant le Seigneur chaque jour davantage et en donnant un témoignage clair et courageux de l’Evangile. Il n’y a pas de plus grand trésor que nous puissions offrir à nos contemporains. Ainsi nous imiterons aussi saint Paul qui, au milieu de tant de tribulations, dans les naufrages et les moments de solitude proclamait en exultant : « Ce trésor, nous le portons en des vases d’argile, pour que cet excès de puissance soit de Dieu et ne vienne pas de nous » (2 Co 4,7).

À ces paroles de l’Apôtre des gentils, sont liées les paroles mêmes de l’Evangile que nous venons d’entendre et qui invitent à vivre selon l’humilité du Christ qui, suivant en tout la volonté du Père, est venu pour servir « et donner sa propre vie en rançon pour une multitude » (Mt 20, 28). Pour les disciples qui veulent suivre et imiter le Christ, servir leurs frères n’est pas une simple option, mais une part essentielle de leur être. Un service qui ne se mesure pas sur la base des critères du monde, de l’immédiat, du matériel et de l’apparence, mais qui rend présent l’amour de Dieu pour tous les hommes et dans toutes ses dimensions et qui Lui rend témoignage même à travers les gestes les plus simples. En proposant ce nouveau mode de relation dans la communauté, basé sur la logique de l’amour et du service, Jésus s’adresse aussi aux « chefs des peuples », parce que là où il n’y a pas un engagement pour les autres surgissent des formes de pouvoir absolu et d’exploitation qui ne laissent pas de place à une authentique promotion humaine intégrale. Et je voudrais que ce message rejoigne avant tout les jeunes : c’est précisément à eux que le contenu essentiel de l’Evangile indique la voie pour que, renonçant à un mode de pensée égoïste, à court terme, comme tant de fois cela vous est proposé, et assumant celui de Jésus, vous puissiez vous réaliser pleinement et être germe d’espérance.

Voilà ce que nous rappelle aussi la célébration de cette Année Sainte compostellane. Et c’est ce que, dans leur secret du cœur, le sachant explicitement ou le sentant sans savoir l’exprimer en paroles, vivent tant de pèlerins qui cheminent jusqu’à Saint Jacques de Compostelle pour embrasser l’Apôtre. La fatigue de la marche, la variété des paysages, la rencontre avec des personnes d’une autre nationalité les ouvrent à ce qui nous unit aux hommes dans ce qu’il y a de plus profond et de plus commun : nous sommes des êtres en recherche, des êtres qui ont besoin de la vérité et de la beauté, qui ont besoin de faire une expérience de grâce, de charité et de paix, de pardon et de rédemption. Et au plus profond de tous, résonne la présence de Dieu et l’action de l’Esprit-Saint. Oui, la personne qui fait silence en elle-même et prend de la distance par rapport aux convoitises, aux désirs et à l’action immédiats, la personne qui prie, Dieu l’illumine pour qu’elle le rencontre et reconnaisse le Christ. Qui accomplit le pèlerinage à Santiago, au fond, le fait pour rencontrer par-dessus tout Dieu, manifesté dans la majesté du Christ, qui l’accueille et le bénit à son arrivée au Pórtico de la Gloria.

De ce lieu, en messager de l’Evangile que Pierre et Jacques signèrent de leur propre sang, je désire porter mon regard vers l’Europe qui vint en pèlerinage à Compostelle. Quelles sont ses grandes nécessités, ses craintes et ses espérances ? Quelle est la contribution spécifique et fondamentale de l’Eglise à cette Europe qui, au cours du dernier demi-siècle, a parcouru un chemin vers de nouvelles configurations et vers des projets ? Son apport est centré sur une réalité aussi simple et décisive que celle-ci : Dieu existe et c’est Lui qui nous a donné la vie. Lui seul est l’absolu, l’amour fidèle et immuable, le terme infini qui transparaît derrière tous les biens, derrière la vérité et la beauté merveilleuses de ce monde ; merveilleuses mais insuffisantes pour le cœur de l’homme. Sainte Thérèse de Jésus le comprit bien quand elle écrivit : « Dieu seul suffit ! »

Il est tragique qu’en Europe, surtout au XIXme siècle, se soit affirmée et ait été défendue la conviction que Dieu est le rival de l’homme et l’ennemi de sa liberté. On voulait ainsi mettre une ombre sur la vraie foi biblique en Dieu qui envoie son Fils Jésus dans le monde pour que personne ne meure mais que tous aient la vie éternelle (cf. Jn 3, 16).

L’auteur sacré affirme de façon péremptoire devant un paganisme pour lequel Dieu est jaloux de l’homme et le méprise : comment Dieu aurait-il créé toutes les choses s’il ne les avait pas aimées, Lui qui, dans son infinie plénitude, n’a besoin de rien ? (cf. Sg 11, 24-26). Comment se serait-il révélé aux hommes s’il n’avait pas voulu les protéger ? Dieu est à l’origine de notre être et il est le fondement et le sommet de notre liberté, et non son adversaire. Comment l’homme mortel peut-il être son propre fondement et comment l’homme pécheur peut-il se réconcilier avec lui-même ? Comment est-il possible que soit devenu public le silence sur la réalité première et essentielle de la vie humaine ? Comment se peut-il que ce qui est le plus déterminant en elle soit enfermé dans la sphère privée ou relégué dans la pénombre ? Nous les hommes nous ne pouvons vivre dans les ténèbres, sans voir la lumière du soleil. Alors, comment est-il possible que soit nié à Dieu, soleil des intelligences, force des volontés et boussole de notre cœur, le droit de proposer cette lumière qui dissipe toute ténèbre ? Pour cela, il est nécessaire que Dieu recommence à résonner joyeusement sous le ciel de l’Europe ; que cette parole sainte ne soit jamais prononcée en vain ; qu’elle ne soit pas faussée et utilisée à des fins qui ne sont pas les siennes. Il convient qu’elle soit proclamée saintement ! Il est nécessaire que nous la percevions aussi dans la vie de chaque jour, dans le silence du travail, dans l’amour fraternel et dans les difficultés que les années apportent avec elles.

L’Europe doit s’ouvrir à Dieu, sortir sans peur à sa rencontre, travailler avec sa grâce pour la dignité de l’homme que les meilleures traditions avaient découverte : la tradition biblique – fondement de cet ordre -, et les traditions classique, médiévale et moderne desquelles naquirent les grandes créations philosophiques et littéraires, culturelles et sociales de l’Europe.

C’est ce Dieu et c’est cet homme qui se sont manifestés concrètement et historiquement dans le Christ. C’est ce Christ, que nous pouvons trouver sur le chemin qui conduit à Compostelle, par le fait que sur ce chemin, il y a une croix qui accueille et oriente aux carrefours. Cette croix, signe suprême de l’amour porté jusqu’à l’extrême, et en cela, don et pardon en même temps, doit être l’étoile qui nous guide dans la nuit du temps. La Croix et l’amour, la Croix et la lumière ont été synonymes dans notre histoire, parce que le Christ s’est laissé clouer sur elle pour nous donner le suprême témoignage de son amour, pour nous inviter au pardon et à la réconciliation, pour nous enseigner à vaincre le mal par le bien. Ne cessez pas d’apprendre les leçons de ce Christ des carrefours des chemins et de la vie, en Lui nous rencontrons Dieu comme ami, père et guide. O croix bénie, brille toujours sur les terres d’Europe !

Permettez que je proclame depuis ce lieu la gloire de l’homme, que j’avertisse des menaces envers sa dignité par la privation de ses valeurs et de ses richesse originaires, par la marginalisation ou la mort infligée aux plus faibles et aux plus pauvres ! On ne peut rendre un culte à Dieu sans protéger l’homme, son fils, et on ne sert pas l’homme sans s’interroger sur qui est son Père et sans répondre à la question sur lui. L’Europe de la science et des technologies, l’Europe de la civilisation et de la culture, doit être en même temps l’Europe ouverte à la transcendance et à la fraternité avec les autres continents, ouverte au Dieu vivant et vrai à partir de l’homme vivant et vrai. Voilà ce que l’Eglise désire apporter à l’Europe : avoir soin de Dieu et avoir soin de l’homme, à partir de la compréhension qui, de l’un et l’autre, nous est offerte en Jésus Christ.

Chers amis, nous élevons un regard d’espérance vers tout ce que Dieu nous a promis et nous offre. Qu’il nous donne sa force, qu’il stimule cet Archidiocèse de Compostelle, qu’il vivifie la foi de ses enfants et les aide à rester fidèles à leur vocation de semer et de donner vigueur à l’Evangile aussi sur d’autres terres.

En galicien:

Que saint Jacques, l’ami du Seigneur, obtienne d’abondantes bénédictions pour la Galice, pour les autres peuples de l’Espagne, de l’Europe et de tant d’autres lieux par delà les mers où l’Apôtre est signe d’identité chrétienne et promoteur de l’annonce du Christ !

http://www.la-croix.com/Homelie-de-Benoit-XVI-a-Compostelle/documents/2444903/47602
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COQUELICOT

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MessageSujet: Re: Homélie de Benoît XVI à Compostelle   Homélie de Benoît XVI à Compostelle Icon_minitimeSam Nov 06 2010, 16:15

De vraies Saintes Paroles inspirées par l'Esprit Saint !

Que Dieu bénisse abondamment son vicaire, notre cher pape !

Merci à Benoit XVI :

" L’Europe doit s’ouvrir à Dieu, sortir sans peur à sa rencontre"

" Permettez que je proclame depuis ce lieu la gloire de l’homme, que j’avertisse des menaces envers sa dignité par la privation de ses valeurs et de ses richesse originaires, par la marginalisation ou la mort infligée aux plus faibles et aux plus pauvres ! On ne peut rendre un culte à Dieu sans protéger l’homme, son fils, et on ne sert pas l’homme sans s’interroger sur qui est son Père et sans répondre à la question sur lui. "


Que toute l'Europe puisse enfin comprendre et accepter l'union de Dieu et de son peuple !
Prions pour notre cher pape pour qu'il accomplisse sa mission jusqu'au bout !
Amen.
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Lily-Anne
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Lily-Anne


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MessageSujet: Re: Homélie de Benoît XVI à Compostelle   Homélie de Benoît XVI à Compostelle Icon_minitimeSam Nov 06 2010, 17:25

A ta suite Coquelicot, j'aimerais citer un des passages qui suscite mon intérêt :

Citation :
C’est ce Dieu et c’est cet homme qui se sont manifestés concrètement et historiquement dans le Christ. C’est ce Christ, que nous pouvons trouver sur le chemin qui conduit à Compostelle, par le fait que sur ce chemin, il y a une croix qui accueille et oriente aux carrefours. Cette croix, signe suprême de l’amour porté jusqu’à l’extrême, et en cela, don et pardon en même temps, doit être l’étoile qui nous guide dans la nuit du temps. La Croix et l’amour, la Croix et la lumière ont été synonymes dans notre histoire, parce que le Christ s’est laissé clouer sur elle pour nous donner le suprême témoignage de son amour, pour nous inviter au pardon et à la réconciliation, pour nous enseigner à vaincre le mal par le bien. Ne cessez pas d’apprendre les leçons de ce Christ des carrefours des chemins et de la vie, en Lui nous rencontrons Dieu comme ami, père et guide. O croix bénie, brille toujours sur les terres d’Europe !


J'aime ce passage où notre Saint Père oriente notre regard vers une croix d'amour, de sauvetage et d'éducation. Il présente la Trinité en commençant par le Fils (ami), le Père, guide (l'Esprit Saint).

Ce Christ des carrefours des chemins de la vie...quelques mots simples, bien choisis pour nous rappeler qu'IL est là, quelque soit notre horizon, quelque soit l'état de notre existence pour nous rassembler et nous emmener vers le Père.

En Lui, nous rencontrons Dieu comme un ami. Si certaines personnes peuvent être heurtées par le mot Père, personne ne peut repousser un ami. En Lui s'identifie Celui qui vient nous apprivoiser.
Le Saint Père pèse ses mots. Il nous focalise sur l'amitié pour épargner les sensibilités spirituelles. Son style est d'une finesse quasi stratégique. En effet, qui sur terre refuserait un ami ? Qui n'offrirait à cet ami l'hospitalité ?
Dieu s'incarne dans l'amitié pour que l'homme redécouvre qui Il est. La vertu de Dieu est mise en relief : l'humilité. Dieu se fait mendiant de l'amitié de l'homme.

Le Saint Père commence par le Fils et termine par sa Croix. C'est une caractéristique de l'enseignement Paulinien. Il achève par une supplication : " O croix bénie, brille toujours sur les terres d'Europe ! "

Le toujours est une intercession et l'expression d'une crainte.

Ceci évidemment est ma perception de ce passage. Ce n'est pas théologique. C'est une compréhension personnelle qui peut-être, est dans l'erreur totale... Embarassed

Lily-Anne Smile
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Mary-ray

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MessageSujet: Re: Homélie de Benoît XVI à Compostelle   Homélie de Benoît XVI à Compostelle Icon_minitimeDim Nov 07 2010, 08:50

Merci Lily-Anne de nous avoir offert ce texte si riche d'enseignements.

J'ai relevé quelques passages qui me plaisent et qui me parlent :

" Pour les Disciples qui veulent suivre et imiter le Christ , servir leurs frères , n'est pas une simple option , mais une part essentielle de leur être "

Ceci est un appel qui nous est fait pour notre mission de Chrétiens fidèles à Jésus Christ et à à son Egise .

Cet appel aux jeunes :"c'est précisemment à eux, que le contenu essentiel de l'évangile indique la voie, pour que renonçant à un mode de pensée égoïste, à court terme, comme tant de fois cela vous est proposée assumer celui de Jésus, vous puissiez vous réaliser pleinement à être Germe d'Espérance"

Oui! redonnons à notre jeunesse la graine d'Espérance pour qu'elle germe en eux. Espérance = penser à demain!

Nos jeunes modélés par la société actuelle veulent tout... de suite ; ils ne pensent pas à demain, ils veulent vivre pleinement le moment présent.

J'aime beaucoup aussi ce passage d'où ils parlent du "Pélerin de Compostelle"
Silence, illumination dans le christ.

Dieu seul suffit! Espérance!

"Dieu est le soleil des intelligences" tout ce crée par Lui.

Il nous faut revenir à la lecture de la Bible.


Ce texte est vraiment très beau!


Je vous mets ci-dessous la déclaration du Pape à Barcelone


http://news.fr.msn.com/m6-actualite/article.aspx?cp-documentid=155186137

_________________
Le Seigneur est mon rempart , Marie est ma Mère , le Saint Esprit est mon phare
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MessageSujet: Re: Homélie de Benoît XVI à Compostelle   Homélie de Benoît XVI à Compostelle Icon_minitimeDim Nov 07 2010, 12:42


Amen Lily-Anne !

Non seulement l'Esprit Saint a soufflé au pape le message de Dieu le Père tout en rappelant l'unique voie à suivre celle du Fils Jésus-Christ !

"Ce Christ des carrefours des chemins de la vie..."

C'est tout simplement prophétique !!!!

le pèlerinage du pape à Saint Jacques de Compostelle le 6 et 7 novembre 2010 est prophétique !

Je le comprends de cette manière : Ne sommes-nous pas au carrefour de notre fiat ?

Il me semble que Dieu pointe l'urgence de notre réponse.......à Lui donner !

C'est le temps du choix, de notre témoignage, de notre attachement, de notre fidélité !

Alors,
ensemble disons "oui " au Dieu Trine !
ensemble disons "oui " au Fils Jésus !
ensemble disons " oui " à leur Esprit Saint !


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Lily-Anne
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Lily-Anne


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MessageSujet: Re: Homélie de Benoît XVI à Compostelle   Homélie de Benoît XVI à Compostelle Icon_minitimeDim Nov 07 2010, 13:01

Oui Coquelicot, je partage entièrement cette révélation prophétique de notre Saint Père.

@ Tous, je vous mets un extrait de l'homélie de Benoît XVI à la Sagrada Familia de Barcelone et Angélus

Dimanche matin 7 novembre à Barcelone, le pape a présidé la messe au cours de laquelle il a consacré l'église de la Sagrada Familia élevée par l'architecte catalan Gaudi

" La joie que j’éprouve de pouvoir présider cette célébration a encore grandi quand j’ai su que cet édifice sacré, depuis ses origines, est étroitement lié à la figure de saint Joseph. Ce qui m’a particulièrement ému, c’est l’assurance avec laquelle Gaudí, face aux innombrables difficultés qu’il devait affronter, s’exclama plein de confiance en la divine Providence : « Saint Joseph complétera l’église ». Par conséquent, il n’est pas sans signification maintenant que ce soit un Pape dont le nom de baptême est Joseph qui en fasse la dédicace.

Que signifie faire la dédicace de cette église ? Au cœur du monde, sous le regard de Dieu et devant les hommes, dans un acte de foi humble et joyeux, nous avons élevé une imposante masse de matière, fruit de la nature et d’un incalculable effort de l’intelligence humaine qui a construit cette œuvre d’art. Elle est un signe visible du Dieu invisible, à la gloire duquel s’élancent ces tours, flèches qui indiquent l’absolu de la lumière et de celui qui est la Lumière, la Grandeur et la Beauté mêmes.

Dans ce cadre, Gaudí a voulu unir l’inspiration qui lui venait des trois grands livres dont il se nourrissait comme homme, comme croyant et comme architecte : le livre de la nature, le livre de la Sainte Écriture et le livre de la Liturgie. Ainsi il a uni la réalité du monde et l’histoire du salut, comme elle nous est racontée dans la Bible et rendue présente dans la Liturgie. Il a introduit dans l’édifice sacré des pierres, des arbres et la vie humaine, afin que toute la création converge dans la louange divine, mais, en même temps, il a placé à l’extérieur les retablos, pour mettre devant les hommes le mystère de Dieu révélé dans la naissance, la passion, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Il collabora ainsi de manière géniale à l’édification d’une conscience humaine ancrée dans le monde, ouverte à Dieu, illuminée et sanctifiée par le Christ. Et il réalisa ce qui est aujourd’hui une des tâches les plus importantes : dépasser la scission entre conscience humaine et conscience chrétienne, entre existence dans ce monde temporel et ouverture à la vie éternelle, entre la beauté des choses et Dieu qui est la Beauté. Antoni Gaudí n’a pas réalisé tout cela uniquement avec des paroles, mais avec des pierres, des lignes, des superficies et des sommets. En réalité, la beauté est la grande nécessité de l’homme ; elle est la racine de laquelle surgissent le tronc de notre paix et les fruits de notre espérance. La beauté est aussi révélatrice de Dieu, parce que, comme Lui, l’œuvre belle est pure gratuité, elle invite à la liberté et arrache à l’égoïsme.

Nous avons dédié cet espace sacré à Dieu, qui s’est révélé et donné à nous dans le Christ pour être définitivement Dieu parmi les hommes. La Parole révélée, l’humanité du Christ et son Église sont les trois expressions les plus grandes de sa manifestation et de son don aux hommes. « Que chacun prenne garde à la façon dont il construit. Les fondations, personne ne peut en poser d’autres que celles qui existent déjà : ces fondations, c’est Jésus Christ » (1 Co 3, 10-11), dit saint Paul dans la deuxième lecture. Le Seigneur Jésus est la pierre qui soutient le poids du monde, qui maintient la cohésion de l’Église et qui recueille dans une ultime unité toutes les conquêtes de l’humanité. En lui nous avons la Parole et la Présence de Dieu, et de Lui l’Église reçoit sa vie, sa doctrine et sa mission. L’Église ne tire pas sa consistance d’elle-même ; elle est appelée à être signe et instrument du Christ, dans une pure docilité à son autorité et entièrement au service de son mandat. L’unique Christ fonde l’unique Église ; il est le rocher sur lequel se base notre foi. Fondés sur cette foi, nous cherchons ensemble à montrer au monde le visage de Dieu, qui est amour et qui est l’unique qui peut répondre à l’ardent désir de plénitude de l’homme. Telle est la grande tâche, montrer à tous que Dieu est un Dieu de paix et non de violence, de liberté et non de contrainte, de concorde et non de discorde. En ce sens, je crois que la consécration de cette église de la Sagrada Familia, à une époque où l’homme prétend édifier sa vie en tournant le dos à Dieu, comme s’il n’avait plus rien à lui dire, est un événement de grande signification. Par son œuvre, Gaudí nous montre que Dieu est la vraie mesure de l’homme, que le secret de la véritable originalité consiste, comme il le disait, à revenir à l’origine qui est Dieu. Lui-même, ouvrant ainsi son esprit à Dieu, a été capable de créer dans cette ville un espace de beauté, de foi et d’espérance, qui conduit l’homme à la rencontre de Celui qui est la vérité et la beauté même. L’architecte exprimait ainsi ses sentiments : « Une église [est] l’unique chose digne de représenter ce que ressent un peuple, puisque la religion est ce qu’il y a de plus élevé dans l’homme ».

Cette affirmation de Dieu porte en soi la suprême affirmation et sauvegarde de la dignité de tout homme et de tous les hommes : « N’oubliez pas que vous êtes le temple de Dieu… Le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c’est vous » (1 Co 3, 16-17). Ici sont unies la vérité et la dignité de Dieu à la vérité et la dignité de l’homme. Par la consécration de l’autel de cette église, gardant présent à l’esprit que le Christ est son fondement, nous présentons au monde Dieu qui est l’ami des hommes, et nous invitons les hommes à être amis de Dieu. Comme l’enseigne l’épisode de Zachée, dont parle l’évangile d’aujourd’hui (cf. Lc 19, 1-10), si l’homme laisse entrer Dieu dans sa vie et dans son monde, s’il laisse le Christ vivre dans son cœur, il ne le regrettera pas, mais au contraire il fera l’expérience de la joie de partager sa vie même, étant destinataire de son amour infini.

L’initiative de la construction de cette église est due à l’Association des Amis de saint Joseph, qui voulut la dédier à la Sainte Famille de Nazareth. Depuis toujours, le foyer formé par Jésus, Marie et Joseph a été considéré comme une école d’amour, de prière et de travail. Les promoteurs de cette église voulaient montrer au monde l’amour, le travail et le service réalisés devant Dieu, comme les vécut la Sainte Famille de Nazareth. Les conditions de vie ont profondément changés et avec elles on a progressé énormément dans les domaines techniques, sociaux et culturels. Nous ne pouvons pas nous contenter de ces progrès. Ils doivent toujours être accompagnés des progrès moraux, comme l’attention, la protection et l’aide à la famille, puisque l’amour généreux et indissoluble d’un homme et d’une femme est le cadre efficace et le fondement de la vie humaine dans sa gestation, dans sa naissance et dans sa croissance jusqu’à son terme naturel. C’est seulement là où existent l’amour et la fidélité, que naît et perdure la vraie liberté. L’Église demande donc des mesures économiques et sociales appropriées afin que la femme puisse trouver sa pleine réalisation à la maison et au travail, afin que l’homme et la femme qui s’unissent dans le mariage et forment une famille soient résolument soutenus par l’État, afin que soit défendue comme sacrée et inviolable la vie des enfants depuis le moment de leur conception, afin que la natalité soit stimulée, valorisée et soutenue sur le plan juridique, social et législatif. Pour cela, l’Église s’oppose à toute forme de négation de la vie humaine et soutient ce qui promeut l’ordre naturel dans le cadre de l’institution familiale.

Contemplant avec admiration ce saint espace d’une beauté fascinante, avec tant d’histoire de foi, je demande à Dieu qu’en cette terre catalane se multiplient et se fortifient de nouveaux témoins de sainteté, qui offrent au monde le grand service que l’Église peut et doit rendre à l’humanité : être une image de la beauté divine, une flamme ardente de charité, un canal pour que le monde croie en Celui que Dieu a envoyé (cf. Jn 6, 29).

Chers frères, en consacrant cette splendide église, je supplie en même temps le Seigneur de nos vies qu’à partir de cet autel, qui va maintenant être oint avec l’huile sainte et sur lequel se consumera le sacrifice d’amour du Christ, jaillisse un fleuve incessant de grâce et de charité sur cette ville de Barcelone et sur ses habitants, ainsi que sur le monde entier. Que ces eaux fécondes remplissent de foi et de vitalité apostolique cette Église archidiocésaine, ses Pasteurs et ses fidèles.

En catalan :

Je désire enfin confier à la protection aimante de la Mère de Dieu, Marie la Très Sainte, Rosa d’abril, Mare de la Mercè, vous tous qui êtes ici présents et toutes les personnes qui en paroles et en actes, dans le silence ou la prière, ont rendu possible ce miracle architectural. Qu’elle présente aussi à son divin Fils les joies et les souffrances de ceux qui viendront à l’avenir dans ce lieu sacré, pour que, selon la Liturgie de la dédicace des églises, les pauvres puissent trouver miséricorde, les opprimés obtenir la vraie liberté et tous les hommes se revêtir de la dignité d’enfants de Dieu. Amen.Homélie de Benoît XVI à Compostelle Pix_trans

Angélus



Homélie de Benoît XVI à Compostelle Pix_trans En espagnol :

Frères et Sœurs dans le Seigneur Jésus Christ,

Hier, à Porto Alegre, au Brésil, a eu lieu la cérémonie de béatification de la Servante de Dieu María Bárbara de la Santísima Trinidad, fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Cœur Immaculé de Marie. Que la foi profonde et la charité ardente avec lesquelles elle a suivi le Christ suscitent chez beaucoup le désir de consacrer pleinement leur vie à la plus grande gloire de Dieu et au service généreux de leurs frères, surtout des plus pauvres et des plus nécessiteux !

Aujourd’hui j’ai eu la grande joie de consacrer cette église à Celui qui, Fils du Très-Haut, s’est dépouillé de lui-même en se faisant homme et, protégé par Joseph et Marie, dans le silence de la maison de Nazareth, nous a enseigné sans paroles la dignité et la valeur essentielle du mariage et de la famille, espérance de l’humanité, dans laquelle la vie est accueillie, de sa conception à son terme naturel. Il nous a aussi enseigné que toute l’Église, en écoutant et mettant en pratique sa Parole, se transforme en sa Famille. Et, encore plus, il nous a confié la mission d’être des semences d’une fraternité qui, semée dans tous les cœurs, nourrit l’espérance.

Imprégné de la dévotion à la Sainte Famille de Nazareth, que saint José Manyanet a répandue dans le peuple catalan, le génie d’Antoni Gaudí, inspiré par l’ardeur de sa foi chrétienne, a réussi à transformer cette église en une louange à Dieu faite de pierre. Une louange à Dieu qui, ainsi qu’il arriva à la naissance du Christ, a eu comme protagonistes les personnes les plus humbles et les plus simples. En effet, Gaudí, par son œuvre, voulait porter l’Évangile à tout le peuple. Pour cela il conçut les trois portiques à l’extérieur de l’église comme une catéchèse sur Jésus-Christ, comme un grand rosaire, qui est la prière des simples, où l’on peut contempler les mystères joyeux, douloureux et glorieux de Notre Seigneur. Mais aussi, en collaboration avec le curé, l’abbé Gil Parés, il dessina et finança avec ses propres économies la création d’une école pour les fils et les filles des maçons et pour les enfants des familles les plus humbles du quartier, alors faubourg marginal de Barcelone. Il faisait ainsi devenir réalité la conviction qu’il exprimait par ces paroles : « Les pauvres doivent toujours trouver accueil dans l’église, qui est la charité chrétienne ».

En catalan :

Ce matin j’ai eu aussi la satisfaction de déclarer cette église Basilique mineure. Des hommes et des femmes de tous les continents admirent la façade de la Nativité. Maintenant, méditons le Mystère de l’Incarnation et élevons notre prière à la Mère de Dieu avec les paroles de l’Ange, lui confiant notre vie et celle de toute l’Église, tout en implorant le don de la paix pour tous les hommes de bonne volonté. "

http://www.la-croix.com/Homelie-de-Benoit-XVI-a-la-Sagrada-Familia-de-Barcelone/documents/2444951/47602

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Lily-Anne
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MessageSujet: Re: Homélie de Benoît XVI à Compostelle   Homélie de Benoît XVI à Compostelle Icon_minitimeDim Nov 07 2010, 13:17

J'aimerais mettre en relief trois points :

- Notre Saint Père replace la " Famille de la terre " au coeur de la Famille de Nazareth pour lui redonner une dimension saine et sainte et lui faire redécouvrir les valeurs fondamentales.

Citation :
Depuis toujours, le foyer formé par Jésus, Marie et Joseph a été considéré comme une école d’amour, de prière et de travail

- Mais pour comprendre ce rôle du foyer, il nous rappelle qui nous sommes :
[quoteN’oubliez pas que vous êtes le temple de Dieu… Le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c’est vous » (1 Co 3, 16-17). ][/quote]

- Il développe son enseignement d'hier et le commente : la réciprocité d'une amitié avec Dieu et le fruit de ce bonheur.
Citation :
nous présentons au monde Dieu qui est l’ami des hommes, et nous invitons les hommes à être amis de Dieu. Comme l’enseigne l’épisode de Zachée, dont parle l’évangile d’aujourd’hui (cf. Lc 19, 1-10), si l’homme laisse entrer Dieu dans sa vie et dans son monde, s’il laisse le Christ vivre dans son cœur, il ne le regrettera pas, mais au contraire il fera l’expérience de la joie de partager sa vie même, étant destinataire de son amour infini.

Cette homélie est toute pleine d'espérance, de foi et de charité.
Le Saint Père nous montre Celui vers qui notre regard doit se tourner.

Lily-Anne
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