La solitude et l'abandon de Jésus. Vidéo

Céline

La Passion du Christ est la leçon subliminale de l'abandon et de la solitude aux goûts très amers,
pour se transformer en apogée par l'espérance de la résurrection et de la renaissance de l'être transfiguré aux goûts suaves de la liberté.....!

A la cinquième station, Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa lourde croix,
d'abord dans cet étrange sentiment "d'obligation" en traînant le pied, comme je/nous le fais/ons....,
puis au fur et à mesure que se déroule la montée vers le BUT, une réelle volonté de porter la lourdeur de nos péchés s'établit avec ferveur et désir...!

Arrivé au sommet, Jésus se sent vraiment seul, sans le Père Créateur ABBA...,
Il crie, supplie, demande pardon, souffre et meure "seul" sous le regard silencieux et encourageant de sa mère Marie.....!

Mes frères et soeur,
n'avons-nous cette étrange impression depuis quelques mois, à moindre mesure que le Christ,
d'être plongés dans cette solitude et dans cet abandon où se mêlent amertume, tristesse, lourdeur et pesanteur ...?

J'ai comme l'impression que Dieu le père fait vivre à ses élus rachetés, ceux qu'Il a choisit et ceux qu'Il a donnés à son fils Jésus, le même chemin rédempteur déjà réalisé il y a deux mille ans....!

Durant ce Carême, j'ai eu le sentiment de l'avoir très mal suivi, et aujourd'hui pendant la messe, j'ai eu le sentiment que le Christ me disait :" tu me demandes toujours d'être à mes côtés, dès lors ne t'étonnes pas de ressentir un petit temps, le poids de mon amertume pour tes péchés....! "


Ne perdons pas courage, Christ mort sur la Croix, est réssuscité.....!
après la nuit, même longue, le jour se lève.....!
au bout de nos croix, notre transfiguration, selon la volonté de Dieu...!
au bout de nos croix, notre délivrance !

Donc, en ce moment, j'ai cet immense espoir que ma pesanteur se transformera en joie...... et la vôtre aussi !

TOUT PASSE !

Puget-Théniers, le 9 avril 2012 le blog parousie.over-blog.fr de Patrick Robbles



Poème « La Joie dans la Croix »



Entre le marteau et l’enclume,

Je suis encore dans la brume,

Mon esprit rempli d’amertume,

Ma route est dure comme le bitume,

Au coin de ma bouche est l’écume,

Il faut quand même que j’assume,

Je ne suis pas seul, je présume,

Pourtant bien plus que de coutume,

J’ai tant sali mon beau costume,

Mais je sens que l’Esprit allume

Un Feu ardent qui me consume ;

Je veux que ma vie se résume

À l’amour comme seul bien posthume.