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 Les derniers instants sur terre de Sainte Angèle de Foligno

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AuteurMessage
Lily-Anne
membre
Lily-Anne


Date d'inscription : 01/09/2010
Localisation : France - Provence

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MessageSujet: Les derniers instants sur terre de Sainte Angèle de Foligno   Les derniers instants sur terre de Sainte Angèle de Foligno Icon_minitimeMer Jan 04 2012, 04:50

Chers amis,

Ceci est un "hasard" de Dieu. Je vous promets que je ne suis absolument pas intervenue dans le déroulement de ces volets consacrés à cette Sainte que j'aime beaucoup. Aujourd'hui je termine par son testament et sa mort et c'est le jour de sa fête. C'est le post de Céline qui m'a mis devant "ce fait accompli" pour ma plus grande joie. En effet, Dieu guide nos interventions et c'est un grand bonheur !

Marcher à son pas et le laisser gérer notre temps. Avec le Seigneur, tout est synchro ! Smile

L-A


LE TESTAMENT ET LA MORT


Quand notre mère Angèle se sentit près de la mort, Angèle qui, sur terre, vécut loin de la terre, elle fit son testament, et enseigna pour la dernière fois ses fils, et leur dit : «Mes chers enfants, je vous parle pour l’amour de Dieu, suivant la promesse que j’ai faite : je ne veux rien emporter avec moi, rien vous cacher, qui puisse vous être utile. Car Dieu a dit à l’âme : « Tout ce qui est à moi est à toi ». Par quelle vertu peut-il se faire que tout ce qui est à Lui soit à nous ; je vous le dis, en vérité, c’est la charité qui fait cela. Les paroles que je vais prononcer ne sont pas de moi, elles sont de Dieu.

«Car il a plu au Seigneur de me donner l’amour et la sollicitude de tous ses fils et de toutes ses filles, de tout ce qui respire sur le globe, en deçà et au delà de la mer. Je les ai gardés comme j’ai pu, et j’ai souffert pour eux les douleurs que personne ne sait. O mon Dieu, je les remets aujourd’hui entre vos mains, vous suppliant par votre ineffable charité de les préserver de tout mal, et de las affermir dans tout bien, dans l’amour de la pauvreté, du mépris et de la douleur, de transformer leur vie en votre vie, et de les introduire dans la perfection dont vos paroles et vos actions nous ont donné le modèle quand vous viviez dans la vie humaine.

« O mes fils chéris, écoutez la parole suprême, la parole et la prière de l’adieu. Voici cette parole : « Mes enfants, soyez humbles mes enfants, soyez doux ! » Je ne parle pas de l’acte extérieur ; je parle des profondeurs du coeur ; mes enfants, soyez doux dans le fond. Soyez en vérité les disciples de Celui qui a dit : «Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur. » Ne vous inquiétez ni des honneurs ni des dignités. O mes enfants, soyez petits pour que le Christ vous exalte dans sa perfection et dans la vôtre. Soyez humbles, et que votre néant soit immobile devant vos yeux. Les dignités qui enflent l’âme sont vanités qu’il faut maudire. Fuyez-les ! Car elles sont dangereuses ; mais écoutez ! Écoutez ! Elles sont moins dangereuses que les vanités spirituelles. Montrer qu’on sait parler de Dieu, comprendre l’Ecriture, accomplir des prodiges, faire parade de son coeur abîmé dans le divin, voilà vanité des vanités, et les vanités temporelles sont après cette vanité suprême de petits défauts vite corrigés. Oh ! comptez-vous pour rien ! O Rien inconnu ! ô Rien inconnu ! En vérité l’âme ne peut avoir une science pli profonde ni une vision plus haute que de voir son Rien et de s’y tenir.

«O mes enfants, efforcez-vous d’avoir la charité sans laquelle le salut n’est pas, ni le mérite. O mes chers enfants, et mes pères, et mes frères, aimez-vous les uns les autres ! Voilà la condition de l’héritage promis ; et que votre amour ne soit pas borné à vous, qu’il embrasse toutes les nations. Je vous le dis, mon âme plus reçu de Dieu, quand j’ai pleuré et souffert pour les péchés des autres plus que pour les miens. Le monde rirait, si je disais que j’ai pleuré les péchés des autres plus que les miens car cela n’est pas naturel. Mais la charité n’est pas née du monde. O mes enfants, aimez et ne jugez pas; et si vous voyez un homme pécher mortellement, ayez horreur du péché, mais ne jugez pas l’homme, et ne méprisez personne car vous ne savez pas les jugements de Dieu. Beaucoup semblent damnés qui sont sauvé devant Dieu. Beaucoup semblent sauvés qui sont damnés devant Dieu. Je puis vous dire que, parmi ceux que vous méprisez, il en est à qui je crois que Dieu tendra la main.

«Je ne vous laisse pas d’autre testament : Aimez-vous les uns les autres, et que votre humilité soit profonde. Je vous laisse tout ce que je possède, tout ce que je tiens de Jésus-Christ, la pauvreté, l’opprobre et la douleur, en un mot la vie de l’Homme-Dieu. Ceux qui accepteront mon héritage seront mes enfants ; car ce sont les enfants de Dieu, et’ la vie éternelle les attend. »

Elle fit silence, puis imposa la main sur chaque tête, et dit : « Soyez bénis, mes enfants, par le Seigneur et par moi. Soyez bénis, vous qui êtes présents, soyez bénis, vous qui êtes absents. Suivant l’ordre du Seigneur, je donne aux présents et aux absents ma bénédiction pour l’éternité, et que Jésus-Christ vous la donne en même temps ; soyez bénis par la main qui a été élevée sur la croix.»

Angèle, brisée par la mort qui venait, et plus profondément absorbée qu’à l’ordinaire dans l’abîme sans fond de la Divinité, ne prononça que quelques paroles interrompues et rares. Ces paroles, nous qui étions là, nous avons essayé de les recueillir. Les voici à peu près.

Elle mourut vers le temps de Noël, vers la dernière heure: « Le Verbe s’est fait chair », dit-elle. Puis après un long silence, comme une personne qui revient d’un long voyage

« Oh ! Toute créature est en défaut, l’intelligence des anges ne suffit pas. »

Quelqu’un lui demanda : « Pourquoi toute créature est-elle en défaut? Pourquoi l’intelligence des anges ne suffit-elle pas? »

Angèle répondit: «Pour comprendre

Et puis plus tard : « Oh ! En vérité, voici mon Dieu qui fait ce qu’il a dit. Jésus-Christ me présente au Père. » Un instant auparavant elle venait de dire : « Vous savez que pendant la tempête Jésus-Christ était dans le navire? En vérité, il est ainsi dans l’âme quand il permet les tentations, quand il semble dormir. Et il ne met fin aux tentations et aux tempêtes que quand tout l’homme est broyé. Telle est sa conduite vis-à-vis de ses enfants véritables. »

Puis dans un autre moment:

«O mes enfants, je vous dirais quelques paroles, si j’étais certaine de n’être pas trompée. »

Elle pensait à la certitude actuelle de sa mort, et craignait de la voir encore retarder. Angèle désirait.

Elle ajouta : « Je vous parle, mes enfants, uniquement pour vous engager à. poursuivre ce que je n’ai pas poursuivi. » Et un instant après : «Mon âme a été lavée et purifiée dans le sang du Christ, qui était chaud comme au moment de sa mort. Et il fut dit à mon âme «Voici le purificateur. Et mon âme répondit : « O mon Dieu, serai-je trompée ?» Et il me répondit: «Non

Puis elle ajouta : « Jésus-Christ, Fils de Dieu, m’a présentée au Père, et j’ai entendu ces paroles :

«O mon épouse et mon amour ! O celle que j’ai aimée en vérité, je ne veux pas que tu viennes à moi chargée de douleurs, mais parée de la joie inénarrable. Que la reine revête le manteau royal, puisque voici le jour de ses noces ! »

Et on me montra un manteau, semblable au cadeau de noces, gage d’un long et grand amour ; il n’était ni de pourpre ni d’écarlate, mais de lumière et capable de vêtir une âme.

«Et alors Dieu me montra son Verbe, de sorte que maintenant je sais ce que c’est que le Verbe, je sais ce que c’est que de proférer le Verbe, le Verbe qui voulut être incarné pour moi. Et le Verbe passa par moi, me toucha, m’embrassa et me dit : «Venez, ma bien-aimée, que je n’ai pas aimée d’un amour trompeur. Venez : car dans la joie tous les saints vous attendent. »

Et il ajouta: « Je ne vous confierai ni aux anges, ni aux saints ; je viendrai en personne, et je vous enlèverai moi-même. Vous êtes telle qu’il faut pour paraître devant la Majesté. »

La veille de sa mort, elle disait à chaque instant «Père, je remets mon âme et mon esprit dans vos mains » Une fois elle ajouta :

«Je viens d’entendre cette réponse : « Ce qui fut imprimé pendant ta vie sur ton coeur, il est impossible que tu ne possèdes pas cela dans ta mort. »

— Et nous ! Vous voulez donc, mère, partir et nous quitter? »

Mais elle : « Je vous l’ai caché ; mais je ne vous le cache plus, mes enfants, je vais mourir » Le même jour toute douleur cessa. Les souffrances, depuis quelques jours, étaient nombreuses et horribles. Mais le corps entra dans un repos profond, et l’âme dans un océan de délices, et Angèle semblait goûter d’avance la joie promise. Quelqu’un lui demanda s’il en était ainsi: « Oui », répondit-elle.

Dans cette paix du corps, dans cette joie de l’esprit, Angèle demeura le samedi soir, entourée des frères, qui lui montraient l’office du jour.

Ce jour-là même, octave de la fête des saints innocents, à la dernière heure de la soirée, comme quelqu’un qui s’endort d’un sommeil léger, Angèle, notre mère, s’endormit dans la paix.

Dégagée des liens de la chair, son âme très pure, absorbée dans l’abîme de la Divinité insondable, reçut des mains de son Epoux, pour régner éternellement avec lui, la robe d’innocence et d’immortalité.

Par la vertu de la croix, par les mérites de la Vierge, par l’intercession de notre mère Angèle, que le Seigneur Jésus-Christ nous conduise là où elle est. Amen.

La servante de Jésus-Christ, Angèle de Foligno, sauvée du naufrage de ce monde, s’envola vers les joies célestes, depuis longtemps promises à ses désirs, l’an 1309 de l’ère chrétienne, dans les premiers jours de janvier, sous le pontificat du pape Clément V.


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