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 Miséricorde Divine dans l' histoire du Salut

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AuteurMessage
Mary-ray

Mary-ray


Date d'inscription : 01/09/2010
Localisation : France

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MessageSujet: Miséricorde Divine dans l' histoire du Salut   Miséricorde Divine dans l' histoire du Salut Icon_minitimeMar Déc 20 2011, 13:02

Miséricorde Divine dans l’Histoire du Salut
Cardinal Ph. Barbarin

Demain, mercredi 21 décembre, lors de l’eucharistie, nous entendrons le récit de la Visitation.


Voici un commentaire de ce récit, prononcé par le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon (eucharistie du 3 octobre 2011 - Deuxième Congrès mondial de la Miséricorde à Lagiewniki)


________________________________________

Miséricorde Divine dans l’Histoire du Salut

Dans le récit de la Visitation, nous venons d’entendre le plus beau cantique évangélique, celui que nous chantons chaque soir, à l’heure de Vêpres. Malgré les violences et les souffrances de ce monde, malgré les difficultés et les péchés de leurs vies, l’Église veut garder ses enfants dans l’action de grâce. Elle les invite à reprendre les mots de Marie pour remercier Dieu de tout ce qu’ils ont vu et reçu, au long de la journée qui arrive à son terme.

Chargé de commenter les textes de cette Messe, au début du Congrès mondial de la Miséricorde, je voudrais expliquer que la phrase principale, le pivot du Magnificat, si l’on peut dire, c’est justement le verset où Marie proclame la miséricorde de Dieu : « Et misericordia ejus a progenie in progenies.

Repartons de Nazareth. Profondément troublée par l’irruption de l’Ange Gabriel et l’annonce de l’Incarnation, la Vierge Marie n’a pas craint de lui poser librement sa question : « Comment cela se fera-t-il puisque je ne connais point d’homme ? » Dans la réponse mystérieuse qui n’a pas dû beaucoup l’éclairer, elle a, par chance, entendu le nom de sa vieille parente, Élisabeth : « Elle en est à son sixième mois ! » Ainsi donc, après s’en être remise à Dieu, dans un admirable acte de foi : « Je suis la servante du Seigneur, que tout se passe pour moi selon ta parole », Marie prend le chemin du village de Zacharie, dans la montagne de Juda. Elle a hâte de retrouver celle dont elle vient d’apprendre que Dieu la réjouit aussi d’une maternité inespérée.

Mais l’Évangile de la Visitation nous prend de vitesse. A peine Marie a-t-elle dit quelques mots de salutation, et avant même que les mères n’aient eu le temps d’échanger, l’enfant a tressailli dans le sein d’Élisabeth qui s’écrie : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » A sa jeune parente, elle adresse ensuite une Béatitude qui nous concerne tous, et que nous aimerions ajouter dans chacun de nos « Je vous salue, Marie » : « Oui, bienheureuse celle qui a cru à l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ».

On a le sentiment que se produit alors en Marie un choc psychologique. Dans son corps, son âme et son esprit, elle est bouleversée par la grandeur de Dieu : Magnificat ! Elle laisse alors libre cours à sa joie, un bonheur que toutes les générations proclameront. Mais on peut aussi deviner son combat intérieur : est-il possible que Dieu ait jeté les yeux sur une si petite servante ? Comment va-t-elle faire pour ne pas continuer à être déstabilisée par cette rencontre entre la sainteté de Dieu et sa petitesse ? Comment assumer ce choix inexplicable et presque insupportable, qui fait d’elle, une humble fille de Nazareth, la mère du Messie ? Tant d’autres, peut-être, auraient espéré accueillir cette destinée unique !

C’est alors qu’elle proclame : Sa Miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent ». Si Dieu agit ainsi pour elle, de manière totalement imprévue, c’est qu’il procède toujours de la sorte. Détournant le regard d’elle-même, Marie va orienter l’attention de ceux qui l’écoutent vers la grandeur de Dieu.

C’est Lui qui devient le sujet de toutes les phrases suivantes : Il déploie la force de son bras ; Il disperse les superbes ; Il renverse…, Il élève…, Il comble…, Il renvoie…, Il relève… Marie ne dit plus un mot d’elle, elle ne parle plus que de Dieu. Elle élève la voix pour montrer que Dieu entend le cri de toutes les souffrances humaines et que sa miséricorde agit en faveur des humiliés et des affamés pour leur apporter le respect auquel ils dont droit, le réconfort et la paix. Mais que l’on ne s’y trompe pas, c’est encore et toujours par miséricorde que Dieu « disperse les superbes » et « renverse les puissants de leurs trônes ».

Et quand Il « renvoie les riches les mains vides », n’est ce pas encore un don qu’Il leur fait de pouvoir vivre cette expérience nouvelle et libératrice pour eux, de la pauvreté ?

On peut dire que Marie disparaît dans l’océan de la Miséricorde, où elle n’est plus qu’une goutte d’eau (1). C’est ce regard contemplatif qui lui apporte enfin la sérénité et lui rend la joie. Ce que Dieu fait dans la vie de Marie, pour étonnant que ce soit, s’inscrit dans la logique de son amour pour son peuple.
Il prend soin de sa servante, comme il a toujours pris soin du peuple élu, comme il a souvent « pris en main » Israël, « son garçon », quand celui-ci avait besoin d’être conduit, relevé et parfois même « contré ».
Le Seigneur se souvent des exigences de sa miséricorde : c’est même une promesse, rappelle Marie, qu’il a « faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa postérité à jamais ».
Le long chemin de la Miséricorde trouve son achèvement dans l’Incarnation du Verbe, la vie de ce Fils bien-aimé, en qui Dieu a mis tout son amour (cf. Mt 3,17) et que Marie porte, pour le donner au monde.

« Sa miséricorde s’étend d’âge en âge ». Cette phrase, entendons-là aujourd’hui, non seulement comme le centre du Magnificat, mais comme un résumé de toute la Bible, qui nous vient des lèvres de Marie, « la Toute-Sainte ! ».

En quelques mots simples, elle présente des siècles d’engagement et d’amour du Père pour ses enfants : Dieu n’est que miséricorde !

Pourquoi m’étonnerais-je que notre première lecture, tirée de l’épître aux Éphésiens, exprime, avec d’autres mots, la même conviction de foi. « Dieu est riche en miséricorde. A cause du grand amour dont il nous a aimés, alors que nous étions morts à cause de nos fautes… ».
« Dives in misericordia », c’est le titre que le Bienheureux pape Jean-Paul II, après avoir consacré sa première encyclique au Rédempteur de l’homme, a donné à la seconde, en 1980.
Pour nous dévoiler ce qu’il percevait du mystère de Dieu, il a choisi cette porte d’entrée. On comprend qu’il ait affirmé plus tard que la miséricorde est « le fil rouge » de tout son pontificat (2).

Ici même, à Cracovie, lors de son dernier voyage dans sa terre natale, en août 2002, nous l’avons entendu expliquer, dans l’homélie de la Messe de consécration du nouveau sanctuaire de Lagiewniki, que la miséricorde n’est pas seulement un attribut ou une qualité de Dieu, mais qu’elle est son nom.

On permettra à un évêque français de ne pas oublier que le 1er octobre, l’Église fête sainte Thérèse de l’Enfant-jésus, une sœur si proche de sainte Faustine. Toutes deux avaient reçu de Jésus la mission d’être messagères de sa miséricorde (3).

La petite Thérèse, comme on l’appelle, savait bien qu’il existe plusieurs familles spirituelles « afin d’honorer spécialement chacune des perfections du Bon Dieu. A moi, écrit-elle, Il a donné sa Miséricorde infinie et c’est à travers elle que je contemple et adore les autres perfections Divines !... Alors, toutes m’apparaissent rayonnantes d’amour (4). ».

C’est pourquoi, le 9 juin 1895, en la fête de la Très sainte Trinité, cette « petite fleur blanche toujours accompagnée par la miséricorde » ayant « reçu de comprendre plus que jamais combien Jésus désire être aimé » a voulu faire son « Acte d’offrande à l’Amour miséricordieux : « Je m’offre comme Victime d’holocauste à votre AMOUR MISERICORDIEUX, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous et qu’ainsi je devienne Martyre de votre Amour, ô mon Dieu ! »
.
Prions pour que, dans la joie de notre Congrès qui commence, l’élan si vigoureux du Magnificat de la Vierge Marie, Mater misericordiae, et l’exemple de la petite Thérèse nous entraînent sur ce chemin.

Car le service de la miséricorde, en notre monde, a besoin de cœurs assez purs pour voir Dieu et pour jeter résolument en Lui tous les crimes et toutes les souffrances, « comme une goutte d’eau dans un brasier ardent ».
________________________________________
(1) C’est l’une des étymologies possibles de son nom : mar, la goutte et yam, la mer.
(2) « Le message de la miséricorde m’a toujours été cher et familier. C’est comme si l’histoire l’avait inscrit dans l’expérience tragique de la seconde guerre mondiale. En ces années difficiles, il a été mon soutien particulier et une source inépuisable d’espérance, non seulement pour les habitants de Cracovie, mais pour toute la nation. Telle a été aussi mon expérience personnelle, que j’ai apportée avec moi sur le siège de Pierre et qui, en un sens, dessine l’image de mon pontificat » (Discours devant le tombeau de la Bienheureuse Faustine, juin 1997).
(3) « Dis à l’humanité douloureuse de se blottir dans mon Cœur miséricordieux et je la comblerai de paix » (Le Petit Journal de Sr Faustine, 1074) ou « L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers ma miséricorde » (ibid. 300).
(4) Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Manuscrit A, 84
(5) Dans les Derniers Entretiens, Sainte Thérèse dit à sa sœur Pauline : « Dites bien, ma Mère, que si j’avais commis tous les crimes possibles, j’aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d’offenses serait comme une goutte d’eau jetée dans un brasier ardent » (Carnet Jaune, 11 juillet 1897).



SOURCE : http://www.congresmisericordefrance.catholique.fr/spip.php?article132


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