Notre monde est assurément "en crise" et "en cris"

Notre monde est assurément « en crise » et « en cris » : humainement ça pourrait nous terrifier. Mais ce monde n’est-il pas d’abord « en Christ » ? Car Dieu ne cesse de nous dire : « CONFIANCE, vous êtes mes bien aimés. Je veux vous combler de mes bénédictions. » Croyons-nous qu’il n’ y a pas d’autre Bonheur que de connaître Jésus et de marcher à sa suite ? Ainsi la promesse faite à Abraham serait bien pour nous aujourd’hui : pour chacun de nous ! Et aussi pour notre pays au milieu de tant de questions et d’autant de défis ? « Par toi se béniront toutes les nations de la terre » (Genèse 12, 3) OUI, les promesses de bénédiction de Dieu sont pour nous aujourd’hui et elles sont immenses ! Nous pouvons et devons le croire à la suite d’Abraham et des générations passées : quoi qu’il advienne, Dieu a son plan d’amour pour nous : sommes-nous prêts à lui laisser un peu de place ? Et à croire que « la Bonne Nouvelle du Royaume sera proclamée dans le monde entier, en témoignage à la face de tous les peuples » (Matthieu 24, 14) Oui, la Bonne Nouvelle du Royaume n’est pas seulement pour « après la mort » : tout commence ici et maintenant ! Notre Dieu a voulu faire de nous ses associés, des co-créateurs. Ceci est particulièrement urgent aujourd’hui où notre mission est de crier notre ESPÉRANCE face à la désespérance. Les blés ne sont-ils pas mûrs pour la moisson ? Alors que certains disent que « la France est la fille aînée de l’indifférence » ! Quand vous lirez ces lignes le Colloque à Paris sur la Nouvelle Évangélisation sera juste passé. Il s’inscrit dans ce « nouvel » élan où notre pape appelle les « nouveaux missionnaires » (on en reparlera dans la Lettre du 15 Novembre). Si Jésus est venu changer nos vies, c’est pour mieux changer le monde. Car nous pouvons nous-mêmes être « bénédiction » au cœur de ce monde : ici et maintenant. Alors rêvons un instant à un pays , le nôtre, dont Jésus serait vraiment le SEIGNEUR ! Par exemple voyons comment nous pouvons nous engager à être un tout petit peu moins pécheurs. La plus grande « catastrophe humanitaire » n’est-elle pas notre désinvolture à l’égard du péché, c’est-à-dire notre refus de Dieu et notre prédilection à vivre sans lui. Si par exemple nous pouvions nous engager - chacun et en groupe - à devenir vraiment Bon Samaritain pour nos frères. seulement une fois par jour ! Cela changerait vraiment la face de la terre ! Mais nous ne le pourrons cependant que dans la grâce et la puissance du Saint Esprit. Alors Père très bon, Abba, nous te demandons ton Saint Esprit pour vivre cela comme une vraie RÉVOLUTION : pour que ce soit une NOUVELLE PENTECÔTE, tous les jours ! Voilà un bien beau « programme » électoral !!!
Soyez bénis, abondamment !

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