Chers membres, bonjour.
Suite au fil prière de délivrance et de guérison concernant la généalogie, je me suis dit qu'il serait intéressant que je vous partage cet enseignement en plusieurs parties car il est long et je ne souhaite pas vous ennuyer :Qu’est-ce que la psychogénéalogie ? :
Savoir d’où je viens.
C’est toute notre histoire avant que nous naissions. Quels sont les héritages qui peuvent se transmettre ? Quels sont les liens qui se tissent ?
Cette Saga familiale
est une histoire sainte. Elle constitue un épisode de l’humanité de Dieu :
- histoire temporelle qui commence dans le péché originel
- histoire temporelle qui se termine par le Salut.
Y-a-t-il une influence psychologique dans les générations ?
Il n’est pas nécessaire de faire une enquête,
on utilise ce dont on se souvient.
La famille va projeter des étiquettes, des ressemblances, des idées sur nous.
Nous pouvons aussi devenir prisonniers d’un ensemble de processus et parfois nous faisons tout le contraire.
Comment fait-on pour en prendre conscience ? on parle d’influences possibles mais non de déterminismes.
Les liens transgénérationnels : ce sont les liens psychologiques qui se nouent d’une génération à l’autre, voire même plusieurs générations.
L’arbre généalogique est constitué par : les dates de naissance, de mariage, de profession, de maladie, de mort.
Des blancs peuvent apparaître ou trous de mémoire qui parlent plus sûrement de ce que la famille veut oublier.
On peut établir des coïncidences étonnantes, des évènements, des dates, cela s’appelle :
l’arbre génosociogramme.
C’est une reconstitution facile à faire : connaître le contenu socioculturel (guerre, Mai 1968, déportations… tout ce qui peut marquer une personne)
On peut modifier une chaîne de transmission dévoyée. Cette recherche doit être faite
de mémoire. Ce qui est important, c’est ce que les membres de la famille ont retenu.
Notre identité : Matthieu chapitre 1 nous fait découvrir l’importance de la généalogie terrestre de Jésus (savoir d’où nous venons).
Jean chapitre : 1 choisit de nous faire découvrir la nature divine de Jésus.
Quand nous faisons connaissance nous donnons : nom, prénom, âge, social (père et mère) géographique et parfois notre appartenance religieuse.
Les enfants établissent leur lien de filiation dès l’âge de 4 ans : filiation sociale, psychologique et familiale.
L’enfant perçoit sa filiation à travers le mariage.
Mais il peut y avoir des filiations singulières : absence ou mort de l’un des parents, enfant adopté, abandonné. Dans ce cas, on remarque des difficultés de comportements marginaux.
L’enfant se sent déraciner, l’arbre ne peut pas pousser.
Le prénom est important : on nous donne 2, voire 3 prénoms (aïeuls, parrain, marraine, souvenir d’enfance, mixte, les modes)
Exemple : une mère, qui rêve d’avoir un garçon, a une fille. Elle lui donne un prénom mixte.
Nous venons de deux cultures : le père et la mère.
Un des deux dominera l’autre et s’effacera.
Ex. : en cas de divorce quand une culture est exclue : l’enfant est amputé de son identité.
Les loyautés : désignent tous les échanges d’amour d’argent de services etc. Comment on se donne en famille ? Comment circule le don dans ma famille ?
Il y a comptabilité parfois consciente et inconsciente.
Nous devons notre rang social à notre famille, à notre religion. Nous pouvons avoir rendu des services. Il est normal d’aider sa famille. En même temps il y a un compte de tous ces échanges. Si nous manquons à nos dettes, nous nous sentons coupables. Dans le cas contraire ce sont les autres qui sont coupables vis-à vis de nous.
Lorsque je me sens coupable vis-à vis d’un membre de ma famille, il y a peut-être une loyauté en attente.
La loyauté bloquée : ex. : une célibataire soigne sa mère un peu malade et ne se marie pas.
Quand on est en manque, c’est une frustration.
Le don c’est la vie, et la vie doit circuler. Quand c’est figé, comment le débloquer ? Parfois il est possible de la rendre à d’autres.
Les loyautés inconscientes : Elles sont malsaines et psychologiques.
Ex : il est parfois très difficile pour un enfant de dépasser le niveau d’études de ses parents qui a pour conséquence des trous de mémoire, maladie. La personne renonce inconsciemment à ses études pour sa famille.
Autre exemple : une réussite fulgurante peut entraîner un échec fulgurant : Bernard Tapie…
L’enfant a besoin d’être aimé. Les parents doivent donner une sorte d’autorisation et garantir l’enfant. Quel que soit le fossé qui se créé, sa famille doit l’accueillir.
Le ressentiment : peut naître par une injustice faite à un membre de la famille et parfois pour plusieurs générations (ex : un terrain volé, une spoliation d’héritage, une trahison).
Ce qui a pour conséquence que ces personnes ressassent le mal. Leur ressentiment est lié à l’injustice qu’ils ont perçue. Nous avons chacun une balance des comptes à équilibrer en permanence.
Tous ces échanges doivent obéir à certaines règles :
Ex : - dans certaine famille les garçons font des études contrairement aux filles.
- l’aîné reprend les affaires familiales.
Ces règles qui les dictent ? Qui est le Patriarche ? (le père, l’oncle, le grand-père)
Ces règles anciennes ont quelqu’un pour les dire. On perçoit fortement ces règles lors d’un deuil.
Pour que personne ne se sente lésé, il faut un partage équilibré : s’approprier les demandes, les obligations. La loyauté de la famille est déterminée par l’équilibre de la justice.
Les loyautés inconscientes à nos ancêtres sont nécessaires de les rendre visibles, conscientes pour les mettre en lumière et éventuellement de
pardonner. Comment circule l’amour de nos familles ?
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