LE SAINT PÈRE EST CONTRE LE NOUVEL ORDRE MONDIAL TEL QUE DÉFINI PAR LES MONDIALISTES BABELISTES ! Le Pape n'est pas pour un Gouvernement Mondial d'après sa dernière Encyclique : Caritas in VeritateLa plupart des journaux et autres médias d’information n’ont retenu qu’une seule phrase de la nouvelle encyclique de Benoît XVI, et titrent en grosses lettres: Le Pape est pour une «Autorité politique mondiale», ou même un «Gouvernement Mondial». En réalité, si on lit clairement l’encyclique, Benoît XVI parle directement contre un tel Gouvernement Mondial qui abolirait tous les États nationaux.
Le paragraphe de l’encyclique qui, cité hors contexte, peut laisser un certain doute, se lit comme suit (n. 67): «Pour le gouvernement de l’économie mondiale, pour assainir les économies frappées par la crise, pour prévenir son aggravation et de plus grands déséquilibres, pour procéder à un souhaitable désarmement intégral, pour arriver à la sécurité alimentaire et à la paix, pour assurer la protection de l’environnement et pour réguler les flux migratoires, il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale telle qu’elle a déjà été esquissée par mon Prédécesseur, le bienheureux Jean XXIII».
Cependant, au paragraphe 41, le Saint-Père explique ce concept d’«Autorité politique mondiale» qui, loin d’abolir l’État-Nation, renforcit plutôt le rôle des États: « Ainsi doit-on promouvoir une autorité politique répartie et active sur plusieurs plans. L’économie intégrée de notre époque n’élimine pas le rôle des États, elle engage plutôt les gouvernements à une plus forte collaboration réciproque. La sagesse et la prudence nous suggèrent de ne pas proclamer trop hâtivement la fin de l’État (comme certaines groupes financiers occultes le souhaiteraient). Lié à la solution de la crise actuelle, son rôle semble destiné à croître, tandis qu’il récupère nombre de ses compétences. Il y a aussi des nations pour lesquelles la construction ou la reconstruction de l’État continue d’être un élément clé de leur développement.»
Plus loin dans l’encyclique, au paragraphe 57, Benoît XVI explique justement qu’un Gouvernement Mondial unique avec un seul dirigeant serait dangereux et totalitaire, et il oppose à la centralisation extrême son contraire, la décentralisation, ou subsidiarité (un principe de la doctrine sociale de l’Église qui enseigne que les niveaux supérieurs de gouvernements ne doivent pas faire ce que les niveaux inférieurs, plus près de l’individu, peuvent faire):«Pour ne pas engendrer un dangereux pouvoir universel de type monocratique, la " gouvernance" de la mondialisation doit être de nature subsidiaire, articulée à de multiples niveaux et sur divers plans qui collaborent entre eux. La mondialisation réclame certainement une autorité, puisque est en jeu le problème du bien commun qu’il faut poursuivre ensemble; cependant cette autorité devra être exercée de manière subsidiaire et polyarchique pour, d’une part, ne pas porter atteinte à la liberté et, d’autre part, être concrètement efficace.»
Pour ne pas être malhonnêtes, et sembler faire dire au Pape ce qu’en réalité il n’a pas dit, les médias qui ont rapporté la nouvelle auraient dû citer le paragraphe 67 en entier, dès le début: «Face au développement irrésistible de l’interdépendance mondiale, et alors que nous sommes en présence d’une récession également mondiale, l’urgence de la réforme de l’Organisation des Nations Unies comme celle de l’architecture économique et financière internationale en vue de donner une réalité concrète au concept de famille des Nations, trouve un large écho».
L’autorité mondiale ayant besoin de réforme, dont parlait Jean XXIII dans
Pacem in terris et Paul VI dans
Populorum progressio, ce sont les Nations-Unies. Il ne s’agit pas de transformer les Nations-Unies en un gouvernement mondial qui élimine les États-nations, mais bien de créer un lieu de rencontre international qui respecte le concept de «famille des nations», chaque pays continuant d’exister et de conserver sa souveraineté.
SOURCE : Reçu par courriel,
Merci N