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  Après l' attentat et massacre survenu en Norvège : le Monde en état de choc

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AuteurMessage
Mary-ray

Mary-ray


Date d'inscription : 01/09/2010
Localisation : France

 Après l' attentat et massacre survenu en Norvège : le Monde en état de choc Empty
MessageSujet: Après l' attentat et massacre survenu en Norvège : le Monde en état de choc    Après l' attentat et massacre survenu en Norvège : le Monde en état de choc Icon_minitimeLun Juil 25 2011, 06:21

"La Norvège a perdu son innocence"


LEMONDE.FR - 24.07.11 • Mis à jour 13h22



Le premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, console un survivant de la tuerie d'Utoya, le 23 juillet, à Sundvolden.AFP/ODD ANDERSEN

Plus de 90 morts, des disparus et près de 100 blessés : c'est le triste bilan des deux attaques qui ont ensanglanté la Norvège vendredi 22 juillet. Le suspect, un Norvégien de 32 ans interpellé vendredi soir, est présenté par la police comme un "fondamentaliste chrétien".



Un choc pour la Norvège car, comme l'explique Sébastien Miraglia, chercheur à l'Institut norvégien des études de défense, jusqu'à présent "la principale inquiétude relevait du terrorisme d'origine islamiste, du fait de l'engagement de la Norvège en Afghanistan ou plus récemment, en Lybie".



La menace de l'extrémisme semble depuis vendredi être une réalité que l'on n'attendait pas en Norvège. Qu'en est-il exactement ?



Sébastien Miraglia : Comparé aux autres pays européens l'extrémisme en Norvège est particulièrement bas. C'est dans les années 1980 que les premiers "mouvements" extrémistes ont émergé. Il s'agissait de petits groupes, peu organisés et peu fédérateurs du fait d'un manque de hiérarchie et de leader charismatique, qui ne représentaient pas une menace pour la Norvège ou pour son peuple.



En février, la PST (les services de renseignements intérieurs norvégiens) a, dans un rapport, établi que la probabilité d'une attaque issue d'un mouvement extrémiste s'était légèrement accrue. Les conclusions du rapport ont mis en cause le rôle de la crise économique européenne ainsi que la hausse de l'immigration. Elles ont aussi fait part d'indications sur des possibles contacts entre des groupuscules et certains milieux du crime organisé, activant la propagation de violences et facilitant l'accès aux armes à feu. Mais la principale inquiétude relevait du terrorisme d'origine islamiste, du fait de l'engagement de la Norvège en Afghanistan ou plus récemment, en Lybie.



Quelle est l'approche norvégienne en matière d'extrémisme politique ?



Sébastien Miraglia : D'après les déclarations officielles, la surveillance des mouvements extrémistes et la protection des personnalités politiques font partie des quatre priorités des autorités, après la non prolifération nucléaire et le contre-espionnage. La PST travaille à détecter l'apparition de groupuscules radicaux, pour prévenir les comportements violents considérés comme issus des opinions extrêmes.



Comment s'effectue cette prévention ?



Sébastien Miraglia : D'abord par des campagnes de communications, via des vidéos par exemple, qui rappellent les risques sociaux de la radicalisation : isolement, stigmatisation, etc … Ensuite par la police locale qui effectue un véritable travail de proximité. Les Norvégiens parlent à la police, sans que cela soit compris comme de la délation : cela permet d'instaurer un dialogue, avec parfois, l'aide des travailleurs sociaux. Enfin, par la surveillance des réseaux sociaux, puisqu'Internet est un média difficilement contrôlable.



Au printemps dernier, est né un débat relatif à une directive européenne prévoyant de conserver les cyber-traces de chaque individu durant plusieurs mois. Mais le problème de la sécurité et de la confidentialité des données se pose. La Norvège, qui n'appartient pas à l'Union européenne mais en adopte la plupart des législations, voit son opinion publique plus que partagée sur la question. Avec les événements de vendredi, la question reviendra certainement au cœur du débat. Mais pour l'instant, l'heure est à la gestion de crise.



Quelles mesures de sécurité ont été prises pour le moment ?



Sébastien Miraglia: En Norvège, il n'existe pas plan d'alerte semblable au plan Vigipirate français. Ici les mesures de sécurité sont ad hoc. Elles répondent à un besoin identifié au préalable. Habituellement, la police n'est pas armée. Depuis vendredi, elle patrouille en possession d'armes de poing et de fusils d'assaut. La protection des membres du gouvernement et particulièrement du premier ministre a aussi été renforcée.



Quant à l'armée, elle a immédiatement a collaboré avec les forces de police pour secourir les blessés et sécuriser la zone. Cette coopération est fréquente : la garde nationale et la police militaire sont souvent un appui aux forces civiles pour les événements nationaux. La Norvège entretient un lien armée-nation très fort, auquel la population est habituée. Ces mesures restent néanmoins temporaires et d'ailleurs, les services de sécurité ont déjà levé les limitations de l'accès du public au centre-ville.



Les leçons pour les autorités norvégiennes ?



Sébastien Miraglia : Le peuple norvégien se caractérise par sa résilience, sa capacité à encaisser les chocs. Nous sommes dans ce cas de figure. Les jeunes travaillistes qui ont survécu à l'attaque sur l'île Utoya sont déterminés à réorganiser leur université d'été au même endroit l'année prochaine.

Le premier ministre, Jens Stoltenberg, a déclaré vouloir "plus d'ouverture, plus de démocratie et plus de débat", sans mentionner une volonté d'entrer dans un Etat policier. L'objectif est d'affirmer la force de la social-démocratie norvégienne. Il y aura sûrement un avant et après 22 juillet 2011. Est-ce que cela va changer la politique de sécurité du pays ? Il est trop tôt pour l'affirmer. Ce qui est certain, c'est que la Norvège a perdu son innocence.



Propos recueillis par Jean-Marc Maurin

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Journée de deuil en Norvège

Oslo était ce dimanche 24 juillet le centre du deuil national après le carnage du vendredi dernier. Après la messe solennelle avec la participation de la famille royale et du gouvernement, pendant toute la journée une foule dense accédait à la cathédrale en silence pour rendre hommage aux victimes du massacre.

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Rfi.fr - samedi 23 juillet 2011 -

Le double attentat a tué au moins 93 personnes

La Norvège est sous le choc au lendemain de la mort de 86 personnes abattues par un homme déguisé en policier lors d'un rassemblement de jeunes partisans du Parti travailliste, au pouvoir, sur une île au nord d'Oslo. Quelques heures auparavant, un attentat à la bombe a dévasté le quartier abritant le coeur du pouvoir dans la capitale norvégienne, faisant au moins sept morts.



La police a arrêté l'auteur des coups de feu sur l'île et soupçonne ce Norvégien de 32 ans d'être impliqué dans l'attentat à Oslo.



On en sait un peu plus ce samedi 23 juillet 2011 sur ce qui s'et passé hier vendredi en Norvège. Les deux attaques perpétrées à quelques heures d'intervalle seraient bien liées et viseraient le gouvernement travailliste du premier ministre Jens Stoltenberg.



Le premier attentat, à la bombe, a visé le bâtiment du gouvernement. Une très violente explosion, probablement d'une voiture piégée, a ravagé l'imposante tour grisâtre qui abrite les bureaux du Premier ministre ainsi que tous les immeubles alentours. La rédaction d'un tabloïd se trouve tout à côté.



Un des journalistes de ce journal raconte avoir vu des dizaines de personnes ensanglantées et d'autres choquées, sortir du siège du gouvernement dévasté et des immeubles environnants. Le bilan de sept morts et d'une dizaine de blessés est presque miraculeux quand on voit l'état de dévastation du quartier.



Mais la folie meurtrière ne s'est pas arrêtée là. Peu de temps après, un homme qui portait un gilet de la police s'est présenté sur l'ile d'Utoeya près d'Oslo où se tenait l'université d'été du Parti travailliste du Premier ministre. Il a demandé aux participants de se rassembler pour des raisons de sécurité et a ensuite ouvert le feu, tuant au moins 80 personnes selon le dernier bilan de la police. Il semble que des participants à cette université d'été se soient échappés en se jetant à l'eau.



Toute la communauté internationale a réagit à ces deux attentats. Et d'abord l'Union européenne dont la Norvège est membre. Le président de la Commission européenne, Herman Von Rompuy, se dit « choqué ». En Grande-Bretagne, David Cameron est pour sa part « révolté », Nicolas Sarkozy condamne avec « la plus grande fermeté », au Canada, Stephen Harper est « horrifié ».









De l'Australie à l'Amérique Latine, les réactions sont nombreuses. Pour Barack Obama, ces attaques viennent rappeler qu'il faut « empêcher de tels actes de terrorisme » et la nécessité de coopérer dans le domaine du renseignement car bien sûr ces attentats rappellent le 11-Septembre, les attentats de Londres ou de Madrid.



Mais ce n'est pourtant pas le sens des premiers éléments de l'enquête. La police a arrêté un suspect de 32 ans dont elle refuse de donner l'identité car la législation norvégienne est très stricte sur le sujet. Mais selon la presse norvégienne, l'homme serait Norvégien de souche et posséderait deux armes enregistrées à son nom. Il aurait posté sur internet des commentaires antimusulmans et d'extrême droite. « Il est trop tôt pour dire si cela a été un motif pour son geste », a déclaré le commissaire de police Sveinung Sponheim à la télévision publique NRK.

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