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 Le Père Paul Joseph Buguet et les âmes du Purgatoire

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Céline.
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Céline.


Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Canada

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MessageSujet: Le Père Paul Joseph Buguet et les âmes du Purgatoire   Le Père Paul Joseph Buguet et les âmes du Purgatoire Icon_minitimeJeu Juil 21 2011, 12:13

Le Père Paul Joseph Buguet et les âmes du Purgatoire Basilique
Vocation: prêtre diocésain


Pour connaître la mission du Sanctuaire de Montligeon, il est nécessaire de connaître la personnalité de son fondateur, le Père Paul Joseph Buguet. Il est né le 25 mars 1843 à l’orée de la forêt de Bellême (Orne), dans une famille pauvre. Les parents de son ami de classe, les Martins, le prennent en protection; ils lui paient ses études et lui offrent le couvert. Il entend l’appel au sacerdoce en 1855. Après d’excellentes études classiques, il entre en 1862 au grand séminaire de Sées. Dans ses notes, nous lisons: «Il y a surtout trois choses auxquelles je dois tendre: la mortification, l’humilité, et l’esprit intérieur. Avec cela, j’arriverai à être un saint prêtre» et encore: «Il faut que je sois bien saint, bien pur, bien détaché de tout, des joies sensibles et de moi-même.» Il est ordonné prêtre en mai 1865 par l’évêque de Sées. D’abord nommé vicaire à Sainte-Honorine-la-Chardonne, il bataille avec l’administration républicaine et parvient à établir une école chrétienne qui jouira des deniers publics.
Il devient le pasteur de la paroisse de Saires-la-Verrerie. Mais du fait de ses initiatives et de ses prises de parole face au protestantisme libéral, il est muté Curé à La Chapelle Montligeon (12 km de Mortagne) dans la partie Est du diocèse (considérée comme anticléricale à la fin du 19e siècle). Cette bourgade, assise au pied de la forêt de Reno-Valdieu, en Normandie, dans le Perche, est constituée d’agriculteurs, de commerçants, de bûcherons et d’ouvriers du bois. Une petite rivière insouciante serpente aux abords des maisons grises avec au centre l’église au petit clocher pointu (15-16e siècles) à l’aspect bien misérable.
Le premier août 1878, il arrive dans ce village de 770 habitants. Il a 35 ans. Il s’afflige de la pauvreté essentiellement matérielle de la population, si semblable à celle de ses origines. Pour reprendre l’expression biblique, «Il a vu la misère de son peuple», comme Moïse. Aussi, deux préoccupations l’animent: la recherche constante d’un travail pour ses paroissiens, qu’ils n’aient plus à quitter leur village… et le sort des défunts: prier et faire prier pour eux.
En 1880, le nouveau Curé fonde l’Association Saint-François de Sales. Il réunit une vingtaine de jeunes de 16 à 18 ans dans l’association de la Propagation de la foi liée aux cercles catholiques d’Albert de Mun.
Pour les femmes, il tente successivement la fabrication du jersey, de la dentelle, de la ganterie, mais l’arrivée des machines ruine ses diverses tentatives.
Les étapes de maturation vers l’Œuvre


Le 1er novembre 1876, Auguste, frère du Père Buguet, meurt accidentellement, écrasé par la chute de la cloche de l’église de Mortagne. Cet événement l’impressionne fortement. Il s’interroge: «Et son âme?» Peu avant il avait confié à un ami prêtre «qu’il se sentait commandé par une voix intérieure de fonder une œuvre pour la délivrance des âmes délaissées du purgatoire». Il avait reçu cette inspiration de façon très nette au sanctuaire de St-Joseph, près du monastère des Sœurs de la Sainte-Famille à Sées. Après l’accident, il confesse: «Voilà bien un avertissement comme je tremblais d’en recevoir un.» Et à sa sacristine qui lui trouve triste mine: «Oui, les âmes du purgatoire m’ont encore tourmenté cette nuit.» En juin et juillet 1897, il perd successivement ses deux nièces, Pauline et Marthe. La destinée des âmes défuntes l’habite sans cesse.
Dans ses méditations de 1876-1877, le Père Buguet écrit:
«Mon Dieu, faites-moi la grâce de me bien pénétrer de cette pensée: Expiation — Ah! si je comprenais ce qu’il y a de douceur dans ce mot, je n’aurais pas de la mortification la crainte que j’en ai. J’aimerais la pénitence et elle serait pour moi une consolation…»
«Eh bien! Pour diminuer le purgatoire, faisons des pénitences. Pour cela, on peut tout offrir; depuis son lever jusqu’à son coucher, toutes ses afflictions, chagrins, inquiétudes… Une conséquence à tirer de ce que je viens de méditer, c’est la nécessité de soulager les âmes du purgatoire, car si tout doit être expié, que penser des grandes souffrances de ceux qui n’ont obtenu leur réconciliation qu’à la mort? Puisque l’absolution n’efface pas la peine, il est facile de comprendre combien triste est leur sort. Il faut que je travaille à délivrer ces âmes…».
Il en était là de ses réflexions, quand un signe lui est donné. Il écrit:
«Depuis longtemps, j’aimais à célébrer la messe le lundi pour l’âme la plus délaissée du purgatoire, et je m’apercevais que ces âmes m’obtenaient bien des faveurs…
Une mystérieuse visite


En mai 1884, une personne que je ne connaissais pas vint me demander de célébrer une messe à ses intentions. Son visage indiquait qu’elle était d’un âge d’environ 50 ans; elle était alors vêtue très modestement, portant le costume d’une femme du peuple, son air inspirait respect et confiance. Huit jours après, à cette messe que je célébrais suivant sa demande et selon ses intentions à 8 h et au jour indiqué, je fus surpris de la voir au bas de l’église, vêtue d’une robe bleu ciel et la tête couverte d’un long voile blanc descendant jusqu’à la ceinture
Qui était-ce? Je ne l’ai jamais su et personne n’a pu me renseigner à ce sujet. Longtemps, elle pria devant l’autel de la Sainte Vierge. Comment et par quel endroit a-t-elle disparu? Je l’ignore, et quoique sa présence à l’église eût à ce point éveillé l’attention, les personnes venaient pendant cette matinée à l’église pour la voir, personne n’a pu connaître par où elle avait dirigé ses pas.»
Il précisera à de proches amis que cette dame inconnue l’avait remercié de «cette charité qu’il avait de dire chaque lundi la messe pour l’âme la plus délaissée», ce qui l’avait ému, car il était, jusqu’alors, le seul à le savoir.
Plus tard la sacristine et le petit enfant de chœur témoignèrent:
«Cette femme communia les deux fois qu’elle vint à Montligeon. La messe finie, elle demeura là. Les heures passaient et elle ne sortait pas. La curiosité s’éveilla. On vint pour voir… Invitée à venir déjeuner au presbytère par la sacristine de la part du Père Buguet, elle refusa par ces paroles assez singulières: «Madame, je vous rends grâce», et elle se replongea dans ses méditations. Elle sortit enfin. Il était entre deux et trois heures. Elle repartit dans la direction de Saint-Mard-de-Reno, par le sentier des prés. Une dizaine de personnes la suivaient des yeux. Elle disparut sans qu’il fût possible de savoir par où elle avait dirigé ses pas. Elle disparut tout à coup. Elle disparut comme une fumée…»
Très impressionné, le Curé écrit: «Depuis cette visite, j’étais très tourmenté et poussé intérieurement à rédiger les statuts fort simples qui devaient être la base de l’Œuvre Expiatoire.»
Si bien que le 3 septembre suivant, il demande à son évêque l’autorisation de lancer une Œuvre visant à «faire célébrer des messes pour les défunts, sous le patronage de “Marie Libératrice”» moyennant une cotisation d’un sou par an. Il y joint sa rédaction des statuts. Mgr Trégaro déposera son cachet et sa signature le 4 octobre 1884 en déclarant au Père: «Eh bien! Si vous ne réussissez pas, vous en aurez le mérite; et si Dieu le veut, rien n’arrêtera votre œuvre.»
Mgr Trégaro modifie seulement l’article 2 des statuts en mettant la phrase au pluriel: «Deux messes seront dites chaque semaine les lundi et mardi pour les âmes les plus délaissées du purgatoire». Le Père Buguet pouvait entreprendre son apostolat en leur faveur. Les premiers pèlerinages débutent en 1885.
Montligeon, sanctuaire marial


Les cœurs éprouvés par la souffrance et la perte d’êtres chers se tournent naturellement vers leur Mère. L’Abbé Buguet choisit d’établir le siège de l’Œuvre à la chapelle de la Vierge de l’église paroissiale Saint-Pierre, la plus petite des deux nefs inégales. N’y a-t-il pas un vitrail de la Renaissance présentant la Vierge de pitié avec l’inscription latine: «Mère de Dieu Souviens-toi de moi»? Il y fit placer une statue de la Vierge libératrice. Sur son bras gauche, Marie tient son fils et de sa main droite, elle brise les chaînes qui retiennent les âmes au purgatoire. Sur le sol, une inscription: «Œuvre Expiatoire Délivrance des âmes délaissées du purgatoire». Cette petite nef devient la chapelle Notre-Dame de la Délivrance.
Dans les années 1900, il commande une statue de Notre-Dame libératrice au sculpteur romain Tadolini. Arrivée à la veille de la guerre, la statue ne sera mise en place qu’en 1919, derrière le maître-autel de la basilique et couronnée le 19 septembre 1935.
Le Père Buguet commence par passer de maison en maison, parlant avec son cœur des âmes qu’on oublie, de leur détresse, de leur attente. Et il quête: «Je vous demande un sou! On ne refuse pas un sou, n’est-ce pas?». Il parcourt son diocèse puis les diocèses alentour.
Une expansion fulgurante


Avec l’aide de son sacristain l’Abbé Buguet entreprend un travail d’imprimerie. Par des tracts, des images, il fait connaître son Œuvre. Avec un Curé voisin, il peut assurer la publication d’un petit bulletin de 4 pages…
Au bout de trois ans, l’Œuvre est connue de tous les diocèses de France, mais aussi à l’étranger où l’on traduit les feuilles de l’Association. Tant les Semaines religieuses diocésaines que la grande presse se font écho de l’Œuvre. Le nombre des associés explose: 22000 en 1886, 105 000 en mai 1888, 215 000 en 1889, et 3 millions en 1894! Des offrandes et des dons divers arrivent de partout, des ex-voto couvrent bientôt les murs de la petite église. Dans chaque ville, paroisse, communauté, pensionnat ou collège où il passe, comme dans ses voyages à l’étranger, il désigne un responsable, en s’adaptant aux réalités locales.
Le cinquième pèlerinage a lieu sur l’emplacement de la future église. La bénédiction divine, la protection de la Vierge Marie et de saint Joseph, alliés au zèle et aux dons d’organisateur de leur prêtre missionnaire, expliquent le développement prodigieux de l’Œuvre. Le Père doit ouvrir un secrétariat; des religieuses, des prêtres viennent accueillir les pèlerins. Le 4 octobre 1893, le pape encourage l’abbé Buguet en érigeant l’Œuvre Expiatoire pour les âmes délaissées du purgatoire en Archiconfrérie. Une chapellenie est officiellement établie à Montligeon. Le 19 juin 1895 Léon XIII déclare l’Œuvre: «Archiconfrérie «prima primaria» (de premier ordre). Elle devient l’Œuvre Mère de toutes les associations dédiées aux âmes du purgatoire. Le cardinal Parocchi est nommé protecteur. De 1895 à 1899, l’abbé Buguet sillonne les routes d’Europe et d’Amérique. En 1898 une Procure est établie à la Piazza del Popolo à Rome. Une chapelle latérale à la Basilique Sainte- Marie-in-Monte-Santo est consacrée à l’Œuvre expiatoire. Chaque jour l’office des défunts y est célébré et un secrétariat est mis en place. Les Romains, mais aussi les pèlerins du monde entier viennent y prier pour les défunts et s’agréger à l’Œuvre.
Une cathédrale dans les champs


En 1890, le Père forme le projet de bâtir l’église des âmes délaissées à Montligeon. Le bulletin l’annonce aux associés. Au début de 1894, les sommes reçues s’élèvent à 50’000 F. Le Père Buguet va demander l’autorisation à son évêque pour entreprendre les travaux:
— Combien avez-vous en caisse?
— 50’000 francs
— Eh bien, mon cher Curé, quand vous aurez 100’000 francs, vous commencerez.

C’est alors qu’une bienfaitrice offre une enveloppe pour l’église. A l’intérieur, 50 billets de mille francs! Ah! la Providence! Le lendemain, M. le Curé retourne à l’évêché… et le 22 septembre 1894 les premiers coups de pioche des terrassiers marquent le coup d’envoi de la future Basilique.
Vient à passer un amiral qui voyant les plans de la future église (plutôt modeste), avise le fondateur de ne pas bâtir une église sans rapport avec la grandeur de l’Œuvre. Il encourage à la confiance totale pour une telle Œuvre. De fait il arrive que la caisse se trouve à sec. Ceci n’altère pas l’extraordinaire confiance du bon Père Buguet en la Providence, par l’intercession des âmes du purgatoire. Il se met à prier et faire prier, parfois il emprunte pour quelques jours seulement et il rembourse ponctuellement.
La première pierre est bénite le 4 juin 1896 par Mgr Trégaro en présence de 200 prêtres et de 6000 personnes. En 1897, pour trouver les finances, le fondateur part quêter aux Etats-Unis et au Canada.
L’église sera vaste: 74 mètres de long, 32 mètres de largeur au transept, 26 dans la nef. La large façade de 33 mètres est encadrée de deux flèches qui s’élèvent à 60 mètres. L’intérieur est partagé en trois nefs bordées de 17 chapelles. Elle peut contenir 1200 personnes.
La bénédiction de l’Eglise


L’Eglise se montre très sensible pour l’extraordinaire travail du Curé de Montligeon. En février 1902, par un bref, Léon XIII «nomme, établit et déclare» Prélat romain le fondateur de l’Œuvre de Montligeon, forte alors de 10 millions d’associés, de tous pays. Avec ses seules ressources, l’Œuvre fait célébrer 210 000 messes en 1901. Le 13 juin 1904, Pie X nomme le Père Buguet Protonotaire apostolique.
Le 1er juin 1911, la messe est célébrée à l’intérieur de l’église bénite la veille par Mgr Buguet et le 23 octobre 1916, le siège de l’Œuvre est transféré de l’église paroissiale à la nouvelle église.
En 1917 Mgr Buguet souffre d’angine de poitrine à plusieurs reprises. Espérant un climat plus clément, il se rend à Rome pour l’hiver. Il y meurt le 14 juin 1918. Le 16 novembre 1921, jour où dans le diocèse de Sées se fête Notre-Dame libératrice, titulaire du Sanctuaire de Montligeon, le corps de Mgr Buguet est inhumé dans la crypte sous la basilique. Au-dessus de ses cendres, un monument funéraire s’élève dans la première des six chapelles du côté gauche.
Le 28 août 1928, 50 ans après l’arrivée de l’abbé Buguet, 15’000 personnes assistent à la consécration de l’église Notre-Dame libératrice. Le lendemain, le Pape Pie XI lui confère le titre de Basilique mineure avec tous les honneurs et privilèges qui appartiennent à ce titre et à cette dignité.
Outre ce premier cinquantenaire, Mgr Lemée sollicita celui de la fondation officielle de l’Œuvre Expiatoire. Il sera marqué par le couronnement de Notre-Dame libératrice. A cette occasion, le Cardinal Pacelli envoya une lettre à Mgr Pasquet: «Inspiré par un profond esprit de foi en la justice de Dieu qui exige que les âmes oubliées acquittent leur dette temporelle, cette œuvre supplée à l’indifférence de ceux qui ne vivent que pour les choses de la terre et n’ont aucun souci de l’Eglise souffrante. En provoquant les suffrages de toutes sortes et en particulier la célébration du Saint Sacrifice de la Messe, elle favorise parmi les fidèles l’exercice de la charité évangélique dans sa forme la plus élevée et la plus urgente, et elle ouvre aux vivants eux-mêmes les trésors de la miséricorde divine, si largement promise par Notre-Seigneur à ceux qui auront fait miséricorde.»

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Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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