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 L'Eglise et l'amour humain

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Céline.
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Céline.


Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Canada

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MessageSujet: L'Eglise et l'amour humain   L'Eglise et l'amour humain Icon_minitimeMer Juil 20 2011, 12:40

L'Eglise et l'amour humain


«Dieu est amour.» Cette prodigieuse réalité n’a été révélée aux hommes que par Jésus. Et c’est au Golgotha, à travers le Cœur transpercé, que cette réalité est devenue évidence. Le Golgotha suivi de la Résurrection.
Désormais tout est clair. La méditation de la première page de la Bible s’illumine comme un splendide paysage à l’aurore: «Dieu créa l’homme à son image et à sa ressemblance.» (Gen 1, 26-27)

Par conséquent, à l’image de Dieu, l’homme est amour. Cependant, en le créant, Dieu lui a fait un don royal et périlleux: celui de la liberté. Qu’aurait servi au Seigneur d’avoir produit un automate? La liberté est l’exigence première de l’amour; celui-ci n’a de prix que s’il est choisi. Et le choix implique son rejet. Aussi, l’amour n’est-il présent dans le cœur de l’homme que sous forme de germe. S’il choisit l’amour, le germe se déploie et finit par remplir le cœur de sa splendeur. S’il le refuse, personne — ni même Dieu — ne peut le contraindre à aimer.
Voilà pour ce qui est de la relation entre le Créateur et ses créatures.

Seconde révélation de Jésus


Il en est de même de la relation entre un homme et une femme. Le choix de la bien-aimée — du bien-aimé — est l’acte le plus essentiel, le plus divin de la vie humaine, car de lui jaillit une nouvelle icône de Jésus. Le couple devient créateur avec le Créateur.
Le couple idéal, c’est Adam et Eve avant la chute. Hélas, le Serpent s’est glissé dans le Jardin d’Eden! Il a tenté Eve et Adam. C’est ainsi que le péché a souillé l’amour humain. Malgré cela Dieu a continué à aimer sa créature. Pourquoi? Encore une révélation capitale de Jésus: Dieu n’a pas rejeté sa créature, parce qu’il est Père. Un Père infiniment bon et miséricordieux. Etant ce qu’il est, c’est-à-dire Amour, il ne pouvait pas ne pas continuer à aimer l’être sorti de ses mains, engendré par son Cœur.
Nous tous qui sommes maculés par le péché, défigurés par la chute du couple initial, nos premiers parents, nous continuons à être aimés par le Père tout-puissant. Tout écorchés, mutilés par le péché que nous sommes, nous pouvons, si nous le voulons, nous blottir contre son Cœur de Père aimant, d’un Père éperdument amoureux de ses enfants, dès lors qu’avec leurs blessures infligées par le péché, ils s’avancent vers Lui, assoiffés de Son amour, murmurant avec la petite sainte Thérèse: «Mon ciel est de sentir en moi la ressemblance du Dieu qui me créa de son souffle puissant; mon ciel est de rester toujours en sa présence, de l’appeler mon Père et d’être son enfant.»

Sexualité et loi divine


Que dit, aujourd’hui, l’Eglise de l’amour humain? En 1984, la Congrégation pour l’Education catholique a publié une «Instruction», dans laquelle elle souligne la sexualité de l’amour entre un homme et une femme: «La sexualité doit être orientée, élevée et intégrée par l’amour qui, seul, la rend vraiment humaine. Préparée par le développement biologique et psychique, elle croît harmonieusement et elle ne se réalise en plénitude que par la conquête de la maturité affective; celle-ci se manifeste dans l’amour désintéressé et dans le don total de soi-même.» (No 6)
La sexualité se traduit par l’attirance irrésistible de la femme vers l’homme et de l’homme vers la femme. La sexualité est bonne, étant l’œuvre de Dieu. Cette attirance implique, pour l’Eglise, un engagement durable.
L’Eglise doit sans cesse rappeler la loi divine de l’indissolubilité du mariage; elle doit le faire sans la moindre concession à l’esprit du monde. Un mariage est indissoluble quand il a été conclu sans contrainte. Le libre consentement constitue le mariage. A partir de là, les deux époux ne forment plus qu’«une seule chair», comme le révèle déjà la Genèse (2, 24) et comme Jésus le rappelle avec force à des pharisiens qui essayaient de lui tendre un piège. (Mc 10,8). «Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni», ajoute-t-il (Mt 19,6).

Le mariage, un sacrement


L’importance du mariage est telle que le Christ l’a constitué en sacrement; en effet, l’Eglise professe que les sacrements de la Loi nouvelle ont tous été institués par le Christ lui-même. «Les sacrements sont un chef-d’œuvre de Dieu dans la nouvelle et éternelle alliance.» (Catéchisme cath. 1116).
C’est pour cette raison que le mariage, comme les autres sacrements, est un acte liturgique célébré dans une liturgie publique. Il est un état de vie dans l’Eglise; il crée des droits et des devoirs au sein même de l’Eglise, entre les époux et envers les enfants.
Et le mariage a pour moteur l’amour, reflet de l’amour de Dieu. Un amour chanté merveilleusement dans le Cantique des Cantiques, un feu que les «torrents d’eau ne peuvent éteindre».
Quand Jésus a enseigné l’indissolubilité du lien matrimonial, ses disciples ont accueilli ses paroles comme une exigence irréalisable (voir Mt 19,10). Aussi donne-t-il la force et la grâce pour vivre le mariage, tel qu’il est voulu par Dieu; ainsi ce sacrement est-il un élément constitutif essentiel du Règne de Dieu sur terre.
Dans cette perspective, aimer le conjoint, c’est l’aider à se constituer, à déployer son être et à faciliter son devenir. «Cela pourrait sembler contradictoire, écrit Jean Paul II dans sa Lettre aux familles, mais ce n’est nullement une contradiction. C’est plutôt le grand et merveilleux paradoxe de l’existence humaine: une existence appelée à servir la vérité dans l’amour. L’amour amène l’homme à servir la vérité dans l’amour. L’amour amène l’homme à se réaliser par le don désintéressé de lui-même.»

Relation sexuelle: de l’animalité à l’amour


La relation sexuelle peut être la meilleure ou la pire des relations entre l’homme et la femme. C’est la meilleure quand elle vise la procréation d’un nouvel être immortel créé à l’image de Dieu. C’est la pire quand elle se borne à assouvir la pulsion d’un instinct primordial; en cela, l’autre devient un objet, il ou elle est chosifié. L’Eglise, Corps éternellement jeune, car elle est le Corps du Christ, a une vision haute et belle de l’union sexuelle. Celle-ci ne prend son sens que dans une relation définitive entre un homme et une femme, relation consacrée par le sacrement du mariage. La «Lettre d’Orientations éducatives sur l’amour humain» de la Congrégation pour l’Education catholique éclaire les contours de cette relation dès lors qu’elle s’insère dans le plan divin: «Les relations sexuelles en dehors du mariage constituent un désordre grave, car elles sont une expression réservée à une réalité qui n’existe pas ou pas encore, elles sont un langage qui ne se vérifie pas dans la réalité de la vie de deux personnes qui n’ont pas ou pas encore constitué une communauté définitive avec la reconnaissance et la garantie nécessaires de la société civile et, pour les conjoints catholiques, de la société religieuse» (No 95).
La communauté conjugale catholique indissoluble est-elle autre chose que le reflet de la Communion d’amour de la Sainte Trinité? Celle-ci est un lien durable qui unit le Père, source de la Trinité, et le Fils dans le Saint-Esprit. Et ce lien d’altérité est au cœur même du Dieu trinitaire; l’Amour qui s’y échange est l’amour caritas, l’amour-charité.
Au plan de la vie humaine, l’amour entre l’homme et la femme constitue chacun des deux comme personne, reconnaissant la singularité de l’autre, son espace et sa subjectivité. Chacun est renvoyé à l’autre, il n’a plus sa fin en lui-même, car avec le conjoint, il peut faire jaillir une nouvelle vie, devenu ainsi créatrice avec Dieu.

Vision divine lente à se faire réalité vécue


Si l’on connaît bien l’histoire l’on se rend compte que le mariage chrétien a été la source principale de la civilisation et du progrès humain. C’est l’Evangile qui a été le facteur déterminant, le Christ étant à la fois continuation et rupture entre l’ancien et le nouveau. Continuation dans la mise en œuvre du plan de Dieu et rupture avec des lois fabriquées par les hommes.
Dès les premiers siècles, ce sont des couples chrétiens qui ont voulu se marier librement et par amour.
Le mariage chrétien a toujours impliqué le libre choix des partenaires, leur consentement mutuel, l’égalité de dignité entre l’homme et la femme, l’exigence de la fidélité.
Mais là comme partout, là surtout, «le Prince de ce monde, meurtrier de l’être humain depuis le commencement» (Jn 8,44), s’est acharné à saccager l’ordre divin. On pourrait en donner des exemples. En voici deux:
Le premier porte sur le refus par la France du Décret du Concile de Trente sur le mariage. Le second concerne la vision réductrice au sein de l’Eglise sur la relation sexuelle dans le mariage.
Le Concile de Trente réaffirmait la liberté totale du consentement de la femme autant que de l’homme concernant le lien définitif impliqué par le sacrement du mariage. Or, au XVIe siècle la société française vivait sous une loi non écrite concernant le mariage: seuls les parents en décident. Encore en 1730, une ordonnance royale assimilait le mariage sans l’accord des parents à «un rapt par séduction». Et un tel mariage était passible des tribunaux.
La conception que l’on avait très largement au sein de l’Eglise, encore au long de la première moitié du XXe siècle, de l’union sexuelle des époux, était réductrice, indigne de l’œuvre du Créateur. La relation sexuelle était considérée comme une concession au mal, au péché, dans l’homme. Aussi n’était-elle permise qu’en vue de la procréation. Elle était interdite en dehors de ce but. Et quantité de prêtres parmi les meilleurs se faisaient les âpres défenseurs de cette interdiction, qui a éloigné bien des couples de l’Eglise, ou du moins les hommes au sein des couples. Que de dégâts ont été causés par cette aberration!
J’ai en mémoire un homme très attachant, bon chrétien et père de famille, dont l’épouse, très pieuse, était sous l’influence d’un prêtre rigoriste — un saint homme par ailleurs — qui lui interdisait tout rapport sexuel en dehors du désir de procréation. Le drame éclata après la ménopause. Elle refusa tout rapport. Résultat: le mari se mit à boire pour noyer son chagrin. Il finit par être une loque, lui qui auparavant irradiait le bonheur et l’optimisme.
La sexualité a, bien entendu, comme premier but la procréation. Dans le mariage, elle a aussi un but second, qui est le maintien de l’harmonie au sein du couple; elle est l’expression concrète de l’attrait entre les deux sexes qui, à son sommet de félicité, cherche à réaliser la fusion des êtres. Et elle touche à chaque fois à ce but un court instant, sans l’atteindre dans une durable étreinte.
C’est ce but secondaire de maintien de l’harmonie dans le couple qui n’a été compris que sur le tard. Et c’est à un prophète de l’amour conjugal qu’était réservée la découverte de la plénitude de l’œuvre du créateur qui, en créant l’homme à son image, les a «créés homme et femme». (Gn 1,27) Ce prophète: le Père Henri Caffarel. Un incomparable maître spirituel! Fondateur des Equipes Notre-Dame, en 1938, il les a constituées, explicitement, en mouvement de spiritualité conjugale et familiale en 1947. L’abbé Caffarel a publié une revue magnifique: «L’Anneau d’Or», dans laquelle mon épouse et moi-même nous avons puisé la vision globale et optimiste du lien sacré qui nous unit. Encore aujourd’hui, il m’arrive souvent, en observant — en contemplant — mon épouse dans ses activités quotidiennes, de me dire: «Je suis lié à cette femme, et à nulle autre, par un sacrement.» Ce mot vient du latin sacramentum qui traduit le mot grec mysterion, signifiant une réalité inaccessible, mais dont nous pouvons saisir quelques lueurs. Le sacrement du mariage est, comme tout sacrement, «un signe et un moyen d’opérer l’union intime avec Dieu». (Lumen Gentium,
Vatican II) A travers l’union
intime avec l’épouse, l’époux comprend et facilite son union intime avec Dieu!

Corps, Cœur et Esprit


Jean Paul II, le pape des grandes et éclairantes synthèses, s’est appliqué dès le début de son pontificat à déployer, dans ses catéchèses du mercredi, une spiritualité du corps humain intégrant pleinement la sexualité. Son but, c’est d’enseigner aux époux «à mieux vivre en leur corps» selon l’idéal évangélique. Saint Paul nous enseigne, ce que dit déjà le magnifique chapitre 5 de l’Evangile selon saint Matthieu, que la pureté évangélique n’est ni mépris du corps, ni refus de la sexualité. A la lumière de l’amour, la sexualité permet à l’homme et à la femme d’assumer pleinement leur corps; ainsi deviendra-t-il langage de deux cœurs qui s’offrent l’un à l’autre conformément aux appels de l’Esprit, qui rappelle sans cesse à la conscience les buts premiers du Créateur.
La communauté homme-femme dans le mariage est un symbole de l’alliance d’amour entre Dieu et les hommes. C’est en Jésus-Christ que cette alliance trouve son achèvement définitif. C’est par conséquent toute la bonne nouvelle de l’amour de Dieu pour les hommes que le mariage chrétien signifie et dont il témoigne.
Dans son Exhortation Apostolique Familiaris Consortio du 22 novembre 1981, le pape parle de la famille chrétienne dans le monde d’aujourd’hui. Ses propos, qui datent donc d’il y a une bonne vingtaine d’années, sont toujours d’actualité, car la société dans laquelle nous vivons est de plus en plus paganisée; et dans cette société, les valeurs chrétiennes sont à contre-courant. La sexualité païenne est débridée; le partenaires est réduit à un organe dont l’unique fonction est de satisfaire une pulsion. Le lien entre partenaire est soumis aux aléas des événements, des humeurs, des circonstances; il est fragile et remplaçable. Nulle référence à Dieu, nul souci du divin dans une union conclue dans l’esprit de ce monde. Ce genre de couple est replié sur lui-même. L’étonnant, c’est que certains réussissent à le faire durer. La progression alarmante des divorces, dont les enfants, s’il y en a, sont les victimes innocentes, témoigne dramatiquement de la fragilité du lien conjugal, s’il est noué dans une perspective purement terrestre et humaine.

L’Eglise garante de l’amour humain


Dès l’origine, l’Eglise a enseigné la grandeur de l’union conjugale. Saint Paul est allé jusqu’à se servir de celle-ci comme image symbolique de l’union du Christ et de son Eglise. L’apôtre a eu l’audace d’avoir recours à cette comparaison symbolique; cela témoigne de la grandeur du mariage chrétien. Une telle union n’existe que par l’amour, qui est d’essence divine, et pour son déploiement vers un sommet d’où jaillit une vie nouvelle. De même l’Eglise n’existe que par l’amour du Christ et pour lui; elle est, en lui, jaillissement perpétuel de vie nouvelle.
Il faut relire avec une justesse qui mène à l’émerveillement, le passage de la Lettre aux Ephésiens qui traite de l’amour conjugal (Eph 5, 22-33). Ce merveilleux texte dont on ne saurait dissocier aucune partie est devenu obstacle pour certains à cause du verbe «soumettre» appliqué à l’épouse. A quelle sorte d’époux doit-elle être soumise? Non pas à un époux tyran, dominateur et égoïste, mais uniquement à l’époux qui aime son épouse comme le Christ aime son Eglise. Un tel époux a pour elle un amour total qui est tendresse, prévenance, respect, extrême délicatesse des sentiments. Et un tel époux doit être prêt à sacrifier sa vie pour son épouse, comme le Christ l’a fait pour son Eglise. La soumission de l’épouse exige la soumission de l’époux à ces exigences qui sont de l’ordre du divin.
Ainsi le mariage n’est pas seulement de l’ordre de la nature, il est, en soi, encore une fois, un «grand mystère», c’est-à-dire qu’il participe de la Sagesse cachée de Dieu et révélée par Jésus-Christ, et en lui. On ne saurait aller plus loin dans une comparaison par analogie qu’en prenant pour exemple les liens qui unissent le Christ et son Eglise. Le Christ est la vie même de l’Eglise. Il en est de même de l’homme et de la femme qui décident de s’unir devant Dieu et devant les hommes. Ce lien qui transcende la faiblesse humaine est fort de la puissance de Dieu. Avec l’apôtre, les époux peuvent dire: «lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort» (2Cor 12,10). Faible de ma faiblesse humaine, et fort de la puissance de Dieu qui agit en moi, en nous époux et épouse. C’est avec la force de Dieu et non pas sa propre force que le couple chrétien surmonte les inévitables épreuves qui l’assaillent.

Trésors accumulés au long des siècles


Vous qui êtes mariés, depuis peu ou depuis de longues années, et qui lisez ces propos, avez-vous conscience de votre pauvre faiblesse humaine et aussi de la force de Dieu qui réside en vous? Faites-vous appel à la puissance divine chaque fois que vous êtes exposés au danger de votre faiblesse? Portez-vous l’un sur l’autre le regard de tendresse, de dévouement, d’oubli de soi qui seul fait grandir votre amour? Car c’est alors que, faible de nature, vous êtes fort de la force de Dieu. Par grâce et non pas par mérite.
Un dernier mot: le choix du conjoint est la décision la plus importante de la vie. Il en conditionne la qualité. Le mariage chrétien n’est épanouissant qu’au cas où mari et femme partagent la même foi, car dans le couple, on doit pouvoir tout partager, et surtout l’essentiel qui est la foi. Une réalité qui par ailleurs devient de plus en plus essentielle à mesure que le temps passe. Je serai toujours reconnaissant à ma mère qui n’a cessé de répéter cette vérité première, au long des années qui ont précédé mon mariage. Mon choix a été dicté par ce critère capital. Imitez cet exemple si vous avez des enfants à l’approche du mariage. Ainsi ne seront-ils pas livrés à la fragilité de la nature humaine. Cette fragilité sera enrobée dans la puissance divine; elle sera invincible.
En ce qui concerne le mariage, nous vivons à une époque de plénitude. Très
lentement, au rythme des siècles, se sont constitués une liturgie du mariage, un droit canonique du mariage, une théologie du sacrement de mariage et, plus récemment, une spiritualité du mariage intégrant la sexualité.
Les membres de l’Eglise d’aujourd’hui font partie de la troisième génération qui bénéficie de ces trésors. Qu’ils en prennent conscience! Et répandons cette bonne nouvelle autour de nous. Nous sommes riches, la plupart du temps sans le savoir, de la richesse accumulée au long des siècles.
Enfin réservons, dans nos prières, une place pour ceux et celles qui sont engagés dans le sacrement du mariage indissoluble, source de bonheur, de paix et de joie dans le Christ.
«Renouvelle chaque jour, Seigneur, le regard que les époux se portent mutuellement, de sorte que leur amour ne cesse de croître. Fais-leur prendre conscience des trésors dont ils disposent pour faire de leur vie un chemin de lumière, toi qui es la Lumière du monde.»

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Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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