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 L’assomption de Notre-Dame

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Céline.
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Céline.


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MessageSujet: L’assomption de Notre-Dame   L’assomption de Notre-Dame Icon_minitimeVen Juin 24 2011, 23:19

L’assomption de Notre-Dame


Sens et définition


Bernard Balayn


Littérature de Bernard Balayn

L’assomption de Notre-Dame Assomption

Chaque été le calendrier liturgique nous ramène à la pieuse célébration de ce dogme récent, qui s’appuie sur une tradition de foi ancienne. Mais que sait-on au juste de la proclamation, du sens profond et de la portée du dogme marial accompli par Pie XII en 1950? Il est bon de réveiller et d’affermir notre foi en cette vérité si belle et si consolante, qui précède et annonce le triomphe de la maternité de Marie.
Dans un article forcément court, nous irons droit à l’essentiel. (Pour la crédibilité de notre démarche, nous ne pouvons suivre ici que les données de la Révélation et des documents magistériels)1.

Les origines du dogme


La définition du dogme de l’Assomption entre dans la mission foncière de Marie: sa maternité divine, dans la connaissance de son histoire et des voeux préparatoires à la proclamation.
La Bulle pontificale dit clairement que tout repose, en dernière analyse, sur la maternité de Notre-Dame: tout ce que la Trinité a fait en elle et par elle l’a été pour la gloire de Dieu et le salut des âmes, par l’Incarnation du Fils en son Sein virginal en vue du salut universel.
L’histoire de Marie est donc connexe. Les privilèges de son Immaculée conception (Rome, 1854), de sa virginité perpétuelle (Latran I, 649), de sa maternité divine (Ephèse, 431), sans exclusivité des autres dogmes attendus, sont autant d’étapes sur son chemin glorieux. La plus grande gloire de la Vierge, qui résume toutes les autres, est d’avoir accompli sa mission jusqu’au bout et sans faille. La reconnaissance de son assomption couronne donc son parcours de la Femme du Protévangile et de l’Apocalypse johannique totalement associée à l’oeuvre de la Rédemption et de la Réparation.
Historiquement, après l’Ascension, Marie fut recueillie par saint Jean et attendit d’être réunie à jamais à son Fils. Elle vécut cette attente dans la foi, l’espérance, l’amour et la prière, exerçant sa dernière vocation terrestre: la tutelle maternelle de l’Eglise, à commencer par celle de l’évangélisation apostolique. Puis, au terme fixé par la Trinité, la Vierge s’apprêta à quitter cette vie. Là commence le mystère de son Assomption.
Sans retracer l’histoire de l’élaboration du dogme, signalons-en plutôt la progression.
Très tôt, le peuple chrétien, tant dans les mondes byzantin que barbare, eut la conviction que la Théotokos ne pouvait avoir connu la corruption du tombeau. De siècle en siècle, dès la fin du Ve en Orient, on fêtait le 15 août la «Dormition» de la Vierge; dès la fin du VIIIe en Occident, une liturgie propre s’élaborait avec vénération de l’icône mariale et processions. Saint Jean Damascène apparaît comme le chantre du début du Moyen Age en ce domaine, saint Albert le Grand celui du XIIIe, le siècle de l’apogée médiéval et marial.
Une fois le principe de la croyance acquis, restait à en obtenir l’officialisation par l’Eglise souveraine. (V. plus loin). Ainsi naquirent et se précipitèrent les voeux pour que le Magistère se prononce. Comme il est d’usage dans l’Eglise, la Papauté attendit que la chose mûrisse par l’intervention de l’Esprit-Saintà travers les souhaits de la chrétienté. Les premières demandes de proclamation du dogme datent de 1849. Le processus s’accéléra à partir de la proclamation de 1854, jusqu’à ce qu’en 1942, sous Pie XII, une somme de 2000 pages fasse état des suppliques adressées au Saint-Père par les théologiens et les évêques.
Alors, le 1er mai 1946, le pape se décida et demanda à tous ces derniers leur avis sur l’opportunité de proclamer le dogme de l’Assomption de Notre-Dame. La quasi unanimité se prononça pour. C’est en août 1950 que le Pontife annonça l’imminence de la proclamation.

L’élaboration et la proclamation du dogme



Il faut en dire un mot pour montrer qu’une telle décision ne se fait pas à la légère, surtout à notre époque où celui que Jésus, à l’inverse de Marie, «vit tomber comme la foudre», s’agite follement.

La confrontation de la recherche théologique et de la piété populaire



Le problème de départ est simple. Pour valider le voeu de la chrétienté, les textes scripturaires et la tradition patristique et ecclésiale ne suffisent pas (par ex. l’Evangile ne parle pas de l’Assomption). Après les études et la prière requises, la justification et la décision de l’acte doivent émaner de l’autorité suprême: le Vicaire du Christ, appuyé sur la collégialité épiscopale. Autrement dit, le pape tient compte des intuitions du peuple chrétien, des recherches théologiques et de l’impact de la vérité nouvelle répandue dans la chrétienté tout entière (catholiques et autres confessions). C’est pourquoi, mû par une grande prudence, le Pontife peut demander à la Providence des signes. L’auctoritas doit donc l’emporter sur la ratio.
L’argumentaire est également simple. En résumé, si Marie a été créée indemne du péché originel qui a introduit le mal ici-bas avec, parmi ses séquelles, la mort corporelle; si son corps virginal a enfanté, par l’Esprit Pur, le Sauveur du monde, son sauveur à Elle aussi (par anticipation des mérites de sa Passion); si Marie s’est parfaitement associée à toute la vie de son Fils jusqu’à sa résurrection, il est alors impensable qu’au moment de son trépas, son corps puisse subir le misérable sort des pécheurs et qu’il n’entre pas dans la gloire éternelle uni à son esprit, immédiatement et totalement, par le privilège exceptionnel et unique qu’il postule et mérite.
Ces «rationes» (ou arguments théologiques) anciens (et pérennes) sont accompagnés depuis le XIVe s. par les «pie creditur», c’est-à-dire les affirmations venues de la foi intime des croyants, auteurs, saints ou fidèles. Parce que, selon la tradition de l’Eglise, la recherche théologique, non moins que l’Ecriture, ne peuvent faire abstraction des signes forts que Dieu envoie pour accréditer dans le peuple les démonstrations des chercheurs de la foi. Ainsi, «La théologie médiévale a accumulé les raisons de convenance qui recommandent l’Assomption, par suite du consentement commun des fidèles», dit dom B. Capelle, o.s.b. En effet, si étrange que cela puisse paraître, l’Ecriture n’atteste pas l’assomption de Notre-Dame. Prenons un simple exemple: Siméon prophétise la douleur de Marie, mais ne va pas plus loin Nous n’avons que des percées indirectes, telles que la vision de la Vierge en gloire de saint Jean à Patmos, mais pas d’affirmation réelle. Il faut donc puiser au-delà. D’où la confrontation des divers apports évoqués plus haut.
Et pour faire jaillir la vérité de toutes les données accumulées, le Pape prit enfin sa décision. Il la fit connaître d’abord aux cardinaux et évêques au cours d’un Consistoire, le 30 octobre 1950.

La proclamation



Mais avant de prendre sa décision, le Pape demanda des signes au Ciel. Marie en envoya deux, un de France, à travers un enfant innocent (1), l’autre de Rome même, à travers la communication de la Vierge de Tre Fontane. En effet, apparue en 1947 à un humble traminot de la banlieue romaine, la « Vierge de la Révélation » lui déclara à un moment donné : « Mon corps ne pouvait se décomposer et il ne s’est pas décomposé. Mon Fils et les anges vinrent me prendre au moment de mon trépas …». Mgr F. Rossi, l’auteur du récit, conclut : « Tandis que le pape Pie IX eut, quatre ans avant la définition, la plus haute confirmation du dogme de l’Immaculée Conception depuis la Grotte de Massabielle, celui de l’Assomption reçut une impulsion inespérée de la Vierge elle-même par un obscur travailleur de Rome, trois ans auparavant»(2). Après avoir obtenu les signes désirés, le pape choisit le 1er novembre de la grande Année Mariale pour effectuer sa proclamation, Marie étant la Reine de tous les saints. La cérémonie eut lieu en présence d’un maximum de prélats, et d’une foule évaluée à 500 000 fidèles. C’est donc en vertu de l’auctoritas suprême que lui donne l’infaillibilité pontificale en matière de foi (et de morale) héritée du Concile Vatican I, que Pie XII, répondant à la sollicitation du cardinal Tisserant, doyen du Sacré-Collège, et de tous les évêques, après avoir imploré l’Esprit-Saint, proclama urbi et orbi le dogme de l’Assomption de Marie, disant dans la partie terminale: «C’est pourquoi, après avoir adressé à Dieu d’incessantes et suppliantes prières..., nous proclamons, déclarons et définissons que c’est un dogme divinement révélé que Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste...».
Le lendemain était publiée la Constitution Apostolique correspondante «Munificentissimus Deus»: «Dans sa munificence, Dieu... adoucit... les souffrances des peuples en y mêlant des joies [comme celle de l’Assomption]...»
Le Concile Vatican II reprend naturellement cette doctrine dans Lumen Gentium. De même Paul VI dans sa Profession de foi du 30 juin 1968. 1) Le petit Gilles Bouhours, introduit auprès de Pie XII par le futur Paul VI, le 1er mai 1950, et qui intervint dans le sens de la proclamation du dogme.
2) Précisons pour mémoire que le Vicariat de Rome autorisa le culte public des Trois Fontaines en 1955 (ce qui équivalait à une reconnaissance de fait).

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Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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