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 Le Rosaire vivant refleurit, Pauline Jaricot sera béatifiée à Lyon le 22 mai 2022

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Lumen Spei

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Date d'inscription : 01/09/2021
Localisation : France

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MessageSujet: Le Rosaire vivant refleurit, Pauline Jaricot sera béatifiée à Lyon le 22 mai 2022   Le Rosaire vivant refleurit, Pauline Jaricot sera béatifiée à Lyon le 22 mai 2022 Icon_minitimeMar Oct 05 2021, 16:12

Le Rosaire vivant refleurit

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Pauline Jaricot et le renouveau missionnaire:


« Quelle superbe initiative que le Rosaire vivant ! Il met le Je vous salue Marie, trésor de l’Église, sur toutes les bouches. Cette prière est missionnaire, car elle est profonde et simple. » Paroissienne de la bien nommée Notre-Dame-du-Rosaire, église de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), Martine médite chaque jour une dizaine de chapelet, en communion avec son groupe de prière. Par son entremise et celle d’une jeune femme, Magdelena, le Rosaire vivant trouve une place dans la paroisse en septembre 2019. « J’ai grandi dans une grande dévotion à la Vierge », confie Magdalena, d’origine polonaise. « Avec mon mari, nous avons souvent pris appui sur le chapelet. Ensemble, nous nous fortifions les uns les autres. »

Un deuxième groupe de vingt associés devrait bientôt voir le jour dans la paroisse. Chacun médite quotidiennement un mystère parmi les vingt passages joyeux, glorieux, douloureux et lumineux de la vie de Jésus. Ainsi, un rosaire entier est récité chaque jour. Cette belle idée de Pauline Jaricot (1799-1862) n’est pas tombée en désuétude.

En France, on redécouvre l’héritage de cette Lyonnaise au feu missionnaire, proclamée bienheureuse l’an dernier. Parmi les zélateurs du Rosaire vivant figurent les Équipes du rosaire (1), rattachées à l’ordre dominicain, et les missionnaires du Rosaire vivant (2). C’est en octobre 2005 qu’une mère de famille lyonnaise, Élisabeth d’Escayrac, discerne un appel à fonder ce dernier mouvement. « Nous allons tous les ans à Lourdes avec nos enfants, explique-t-elle. En arrivant à Lyon, j’ai découvert Pauline Jaricot. Avec quelques fidèles, nous avons repris ses intuitions, en proposant vingt mystères et non plus quinze, puisque Jean-Paul II a ajouté les lumineux. En disant le chapelet, nous revisitons la vie du Christ, nous annonçons l’Évangile. »

Les missionnaires du Rosaire vivant ont été rapidement soutenus par le cardinal Philippe Barbarin. L’abbé Pierre Peyret, aumônier diocésain du mouvement auquel une cinquantaine de groupes, à majorité lyonnaise, sont aujourd’hui rattachés, explique : « Les laïcs prennent un engagement simple, prier une dizaine chaque jour, où ils veulent, quand ils le veulent. Ils prient ainsi dans la communion des saints, sous le manteau de la Vierge. N’importe qui peut s’y associer. Pauline Jaricot désirait toucher les plus pauvres et rassembler. » Chaque groupe de vingt porte les intentions du pape et du diocèse.

C’est une étonnante œuvre d’évangélisation que Pauline Jaricot fait éclore en 1826. Fille de fortunés marchands de soie, elle choisit de partager la misère des canuts, ouvriers à qui elle témoigne du Christ. Résolue à ne pas laisser le chapelet « aux dévotes de profession », elle organise son association de manière très précise (comme elle l’a fait pour les quêtes de la Propagation de la foi). « Négociantes, rentières, simples ouvrières » s’unissent dans la prière, soutenues par l’ardeur de Pauline pour l’évangélisation, la conversion des pécheurs et la conservation de la foi dans l’Église. « Quinze charbons, un seul est bien allumé, trois ou quatre le sont à demi et les autres non. Rapprochez-les, c’est un brasier », écrit à son sujet un jésuite. Depuis la colline de Fourvière, le Rosaire vivant rayonne dans le monde en 1862, à la mort de Pauline, on compte plus de deux millions d’associés.


« une vraie prière communautaire »

Comment se montent aujourd’hui les groupes de Rosaire vivant ? Une zélatrice se charge de regrouper vingt personnes et un prêtre pour les accompagner. Ce nombre, essentiel, fait écho au désir de Pauline que le rosaire soit complet. À Lyon, en 2008, Anne Boucharlat de Chazotte se voit confier une nouvelle fondation. « J’avais peur qu’il ne soit trop difficile pour un prêtre de s’engager », se souvient cette jeune grand-mère, particulièrement attachée aux Je vous salue Marie qu’elle a pris l’habitude d’égrener. « Pourtant, le premier à qui j’ai fait la demande m’a répondu immédiatement oui. Les prêtres sont nombreux à témoigner du soutien que ce chapelet, récité en communion avec les fidèles, apporte à leur ministère. »

À La Roche-sur-Yon, un groupe de rosaire s’était monté en septembre dernier sous l’impulsion de Jean-Jacques Riou (3). Le paroissien vient de fonder une nouvelle communauté de prière : « L’enjeu est dans la fidélité à cette dizaine récitée chez soi, qui devient une vraie prière communautaire. Recevoir l’eucharistie et prier le chapelet offre une protection spirituelle inouïe. »

En son temps, la bienheureuse Pauline Jaricot se réjouissait de voir le rosaire « encourager la ferveur » et « réveiller la foi ». La jeune Lyonnaise compare le rosaire à « une harpe divine à deux cordes », le Pater et l’Ave. « Manne de l’Église », ils abritent « sous les dehors de la monotonie, la plus riche, la plus aimable variété ». Un siècle et demi plus tard, Thérèse, retraitée, témoigne du réconfort apporté par cette prière commune : « Cette dizaine de chapelet est un stimulant qui nous invite à prier davantage. »

Cet engagement a secoué la vie spirituelle de Marie, étudiante : « Maintenant, je dis ma prière du soir tous les jours. Le Rosaire vivant m’a permis de renouer les liens avec Dieu. » À Saint-Maur-des-Fossés, Martine souligne : « La méditation d’un mystère colore mon mois, il lui donne une tonalité qui met en lumière certains aspects de ma vie. » La nouvelle génération a repris le flambeau de Pauline Jaricot. À Lyon, l’abbé Laurent Spriet a la responsabilité d’un « Rosaire vivant des jeunes », initiative étudiante fondée en 2010. Chaque mois, à l’église Saint-Georges, les jeunes prient un chapelet médité devant le Saint-Sacrement, puis écoutent un topo. « Une heure d’adoration eucharistique durant laquelle nous contemplons, avec la Vierge Marie, le visage du Christ », précise le prêtre en reprenant l’expression de saint Jean-Paul II. « Nous prions pour la nouvelle évangélisation et la conversion des cœurs. » Parmi ces jeunes figurait Clotilde, désormais mariée. Après Lyon, elle a fondé à Paris, il y a trois ans, un groupe similaire. « Je constate un vrai combat avant de réciter le chapelet, témoigne-t-elle. Quand on le prie, on reçoit une grande paix, on apprend la confiance. Plus on récite cette prière du pauvre, plus le désir de faire la volonté du Seigneur grandit, plus le Seigneur nous façonne par les mains de la Sainte Vierge. »





Pauline Jaricot a été une femme d'action et une spirituelle, engagée pour la justice sociale. Elle a eu des intuitions géniales pour lutter contre la pauvreté et mettre à portée de tous la prière. Son oeuvre continue aujourd'hui à porter du fruit. Catherine Masson est l'auteur d'une biographie de référence sur Pauline Jaricot parue au Cerf. Elle vient nous en parler, et expliquer plus particulièrement les origines du Rosaire vivant.
Portrait gravure de Pauline Jaricot : https://drive.google.com/file/d/1O9Ps...
Portrait peinture de Pauline Jaricot : https://drive.google.com/open?id=1dNa...
Gravure Lorette : https://drive.google.com/open?id=1pKu...
Tableau du Rosaire vivant : https://drive.google.com/open?id=114Z...

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Lumen Spei

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Pauline Jaricot sera béatifiée à Lyon le 22 mai 2022

La grande nouvelle de la béatification prochaine de la Lyonnaise Pauline Jaricot - vénérable, désormais bienheureuse - est arrivée ce 4 octobre 2021. Une annonce officielle transmise par les OPM.

Le Rosaire vivant refleurit, Pauline Jaricot sera béatifiée à Lyon le 22 mai 2022 Pauline_jaricot_vatican_news
Pauline Jaricot sera béatifiée à Lyon le 22 mai 2022.  - Vatican News




La cérémonie de béatification de Pauline Jaricot (1799-1862) se déroulera à Lyon le 22 mai 2022, déclare Gaëtan Boucharlat de Chazotte, secrétaire général des Œuvres pontificales missionnaires (OPM) France dans une vidéo publiée le 4 octobre 2021. Le pape François lui a confié la nouvelle à l’occasion de l’assemblée générale des OPM qui se tenait à Rome du 1er au 3 octobre.

La messe sera présidée par le cardinal Luis Antonio Tagle, préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des peuples, organisation à laquelle se réfèrent les OPM. La Lyonnaise Pauline Jaricot est la fondatrice de l’Œuvre de la propagation de la foi, qui deviendra par la suite les Œuvres pontificales missionnaires à la demande du pape Pie IX en 1862. 

Son procès de canonisation a été lancé par Pie XI en 1926, et a abouti à la reconnaissance de ses vertus héroïques par Jean XXIII en 1963. Le 27 mai 2020, la Congrégation pour les causes des saints avait annoncé la béatification de Pauline Jaricot après l’attribution d’un miracle. La date de la cérémonie n’avait pas été annoncée en raison de la pandémie.




Pauline Jaricot, la faiseuse de plans:

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