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 Attention aux prédateurs du Net pour nos enfants : Témoignage

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2 participants
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Mary-ray

Mary-ray


Date d'inscription : 01/09/2010
Localisation : France

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MessageSujet: Attention aux prédateurs du Net pour nos enfants : Témoignage    Attention aux prédateurs du Net pour nos enfants : Témoignage  Icon_minitimeJeu Juin 09 2011, 10:42




Prédateurs du Net


La pédophilie envahit l'espace Internet, devenu le terrain de chasse privilégié des criminels sexuels. Face à ce fléau des temps modernes, comment mieux protéger nos enfants?


par Lisa Fitterman.

Maman, s'il te plaît ! Tous mes amis y sont ! »

Pendant des mois, Katrina*, la fille cadette de Marianne, a demandé sans relâche à sa mère la permission de rejoindre la communauté virtuelle Habbo.com, le plus grand réseau social destiné aux adolescents. Un eldorado qui, selon elle, lui permettrait de lier des amitiés dans tout le pays.

« Tu es trop jeune, tu n'as que 11 ans ! argumentait sa mère.
— Tu peux me faire confiance! », rétorquait la fillette.

Katrina a fini par remporter ce bras de fer et a rejoint les 500 000 membres déjà inscrits sur le site aux Pays-Bas. Seules conditions posées par sa mère : ne jamais communiquer son numéro de téléphone ou son adresse e-mail, encore moins l'adresse postale de la famille.
Que risquait-elle dès lors ?

Pourtant, tout bascule un samedi de février 2010. Katrina se rend à un anniversaire mais oublie le téléphone portable que sa mère lui a acheté une semaine plus tôt. Marianne remarque alors un message qui s'affiche à l'écran : « Rendez-vous dans quinze minutes. Je t'aime. »

Marianne est déconcertée: « Rendez-vous où ? Je croyais Katrina invitée chez des amis »
Inquiète, elle consulte l'historique de la correspondance de sa fille. Soixante-dix messages. Tous d'un dénommé éric. La plupart sont déplacés, voire à teneur sexuelle. C'est le coup de massue. Elle compose le numéro dudit Éric sur le portable. Stupeur : son correspondant ne s'appelle pas Éric mais Andreas, et la voix enregistrée sur la boîte vocale n'est pas celle d'un adolescent, mais d'un homme. Elle s'empresse d'appeler son mari au bureau.
« Je crois que Katrina est la proie d'un pédophile.
— Je suis sur le chemin du retour, répond-il. En attendant, vérifie le contenu de son ordinateur. »
L'horreur s'étale alors en plein écran. Marianne découvre de nombreux messages rédigés par Andreas à l'attention de Katrina, dont un évoquant leurs « ébats amoureux » de la semaine passée et ce que l'inconnu compte lui faire lors de leur prochain rendez-vous. L'homme parle de sa fille, son bébé ! Le souffle coupé, prise de nausées, elle tente de garder son sang-froid tout en imaginant les scénarios les plus sordides. Où a-t-elle failli ? Elle et son mari, trop absorbés par leur travail, ont-ils manqué de vigilance ? Katrina savait pourtant qu'on ne doit jamais parler à un inconnu. Ils l'avaient mise en garde, au même titre que leurs trois autres enfants.

De retour à la maison, Katrina tente de nier dans un premier temps. Éric n'est qu'un copain rencontré sur Habbo et Andreas, l'un de ses amis plus âgés.
« Et comment expliques-tu ces messages reçus sur ton ordinateur? l'interroge Marianne. De quoi s'agit-il au juste? Nous allons porter plainte. »

Peu à peu, la jeune fille se met à parler. Éric se serait présenté comme un garçon de 12 ans, avant de transformer le 12 en 14, puis en 18. Il aurait loué une chambre d'hôtel virtuelle avec sa carte de crédit, chambre dans laquelle le « couple » se serait « installé ». Katrina raconte qu'elle l'appelait son « chéri », lui, sa « princesse ». Un jour, il lui aurait proposé de quitter leur nid d'amour virtuel pour se rencontrer, et le passage de la fiction à la réalité se serait opéré tout naturellement. Éric a en réalité 28 ans. Elle s'en moque. Elle explique qu'il venait la chercher après l'école au volant de sa BMW puis l'emmenait à l'hôtel. Un vrai hôtel. Avec un vrai lit. Dans ses bras, elle se sentait femme et belle, et personne dans la famille ne pouvait soupçonner quoi que ce soit, car elle rentrait toujours à l'heure pour dîner. Et Katrina d'avouer : « Je l'aime. »

Marianne apporte l'ordinateur de sa fille au commissariat le plus proche, où elle est invitée à se représenter le lundi. Impensable ! Sa petite fille est victime d'un prédateur sexuel et la police ose lui dire qu'elle n'est pas en mesure d'enregistrer sa plainte, faute d'effectifs le week-end ! Une loi promulguée un mois auparavant ne fait-elle pas du « grooming » (tout acte visant à manipuler un enfant via Internet à des fins sexuelles) une infraction pénale ?
« Qu'allons-nousfaire ? demande-t-elle à son mari, désemparée.
— Nous allons porter plainte ailleurs. Pas question d'attendre. »

Malheureusement, l'affaire Katrina est loin d'être un cas isolé.

Partout en Europe les faits divers relatent des histoires d'enfants pris au piège de la pédophilie sur Internet. Des enfants abordés par le biais d'un réseau social, d'une messagerie instantanée ou d'un jeu en ligne, qui se sont laissé séduire par écran interposé, sans jamais imaginer qu'un criminel pouvait les attendre de l'autre côté du miroir.

A l'image de ce Hongrois de 12 ans qui, pensant avoir rencontré une amie de son âge sur un forum de discussion, s'est rendu au rendez-vous qu'elle lui avait fixé dans un parc pour finir violé par un homme qui prétendait être l'oncle de la fillette. Ou de cette Finlandaise de 14 ans, abusée par un homme de 63 ans qui annonçait en avoir 18. Ou encore de ce Russe baptisé « Oncle Alexey » Alexeev, qui arpentait la Toile à la recherche de jeunes proies et les invitait chez lui pour en abuser, récidivant parfois avec la même victime. Lorsque le pédophile a été arrêté, la police a retrouvé les adresses électroniques de 280 enfants sur son ordinateur.
Cette forme de criminalité a dépassé les frontières des squares et des écoles pour s'étendre au plus grand parc d'attractions au monde : Internet, un espace virtuel où circulent en permanence quelques 14,6 millions d'internautes âgés de moins de 17 ans. Pendant qu'enfants et adolescents surfent sur les nouvelles technologies, les parents, les forces de l'ordre et les pouvoirs publics peinent à se montrer à la hauteur de l'enjeu. Principal écueil : l'absence de données statistiques. Difficile de définir une politique efficace pour éradiquer un fléau dont on ne maîtrise pas les tenants et les aboutissants. Julia Davidson, professeur de criminologie à l'université Kingston de Londres et coauteur de la première étude de la Commission européenne sur le phénomène de « grooming », met en partie cette lacune sur le compte du manque de sanctions pénales effectives à l'encontre des auteurs de tels actes.
« Pour citer l'exemple du Royaume-Uni, seuls soixante-dix délinquants pédophiles purgent actuellement une peine de prison pour des actes de sollicitation d'enfants en ligne, précise-t-elle. Les policiers qui s'infiltrent dans les salons de chat en se faisant passer pour des enfants déclarent être approchés par des centaines d'hommes chaque semaine, mais nous sommes en réalité incapables de mesurer l'ampleur du phénomène. »

Pour l'activiste Yvonne van Hertum, les chiffres importent peu. « En Europe, les pédophiles qui sévissent sur le Net peuvent faire du tourisme sexuel sans être inquiétés », déclare cette défenseur des droits de l'enfant à Rotterdam qui reçoit chaque semaine des appels de parents dont les enfants ont été la cible de prédateurs. Tel est, selon elle, le véritable problème.
Mais comment patrouiller dans un monde où, selon une étude européenne réalisée l'an passé, 49 % des 9-16 ans interrogés naviguent sur la Toile dans leur chambre à coucher, où le contrôle parental est difficile à exercer? Où 59 % des sondés ont un profil sur un réseau social, ouvert à la consultation publique dans plus d'un quart des cas? Où près d'un tiers d'entre eux avoue avoir déjà entretenu une communication en ligne avec un inconnu, et 9 % avoir rencontré en face à face une personne connue sur Internet?

Pas de fatalisme pour autant. La pédocriminalité sévit sous de multiples formes, et de réels progrès sont à mettre au crédit de la police, notamment dans la lutte contre la production et la diffusion d'images à caractère pornographique sur Internet. La base de données d'Interpol, directement accessible aux enquêteurs spécialisés de 25 pays, a ainsi permis de secourir 2100 enfants dans le monde entier. En mars 2011, l'office de police européen Europol et le Centre de protection contre l'exploitation des enfants en ligne (CEOP) ont démantelé le plus vaste réseau de pédophilie via Internet jamais découvert, dont les milliers de membres partageaient des photos de pornographie infantile par des systèmes de chats sécurisés.
S'agissant du « grooming », en revanche, l'Europe ne dispose d'aucune politique harmonisée. Seuls quelques pays, dont le Royaume-Uni, la Norvège et la Suède, ont adopté une législation spécifique à ce type d'infraction.
La plupart des polices nationales sont dotées d'un petit corps d'agents préposés à la surveillance du Web et des forums de chat en ligne, mais repérer un crime en préparation est ardu. Les enquêteurs doivent déterminer si une remarque à première vue anodine revêt une forme menaçante. Ce qui explique que la plupart des pays n'engagent de poursuites à l'encontre des « groomers » qu'une fois l'abus commis, que ces poursuites portent sur des chefs d'accusation allant du délit de corruption au détournement de mineur, et que les peines prononcées varient d'une simple amende à dix mois d'emprisonnement, pour ce Finlandais de 63 ans, ou cinq ans pour le multirécidiviste « Oncle Alexey ». Placé en détention en 2008, le Russe pourrait être libéré prochainement pour bonne conduite.

Trop souvent, les lourdeurs administratives et le manque de personnel freinent les enquêtes.
Le cas de Quentin, cet adolescent de 13  ans du sud-ouest de la France, en est un exemple éloquent : en 2008, un prédateur se faisant passer pour une jeune fille le convainc de se déshabiller et de se masturber face à sa Webcam. Lorsque sa mère apprend la manipulation, elle se rend au commissariat. Les enquêteurs découvrent vite que l'homme vit dans un autre département et transfèrent le dossier à la gendarmerie. Il y dormira pendant trois ans. L'auteur ne sera jamais arrêté. Entendre un procureur expliquer qu'il a trop de cas à traiter pour se consacrer à un dossier en particulier : voilà de quoi indigner des parents.

En 2009, un projet de législation communautaire proposé par le Parlement européen est resté lettre morte faute d'entente entre les États membres. Principale pierre d'achoppement : l'âge du « consentement sexuel », qui varie de 13  ans en Espagne à 17  ans en Irlande.

Aujourd'hui, les eurodéputés reviennent avec une nouvelle proposition de directive. Le texte, inspiré d'un traité ratifié l'an passé par le Conseil de l'Europe, organisation de défense des droits de l'homme regroupant 47  pays membres, vise tous les types d'abus sexuel d'enfants, du tourisme sexuel à la « sollicitation » (« grooming ») au sens large, pour y inclure les actes commis hors du Web. Il définit l'âge du consentement sexuel comme étant l'âge minimum légal pour entretenir une relation sexuelle avec un adulte sans que cet adulte commette une infraction pénalement répréhensible au regard de la législation nationale. Et prévoit une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement pour les adultes ne respectant pas l'âge du consentement sexuel. Par ailleurs, l'usage, par un adulte, des technologies de l'information et de la communication pour entrer en contact avec un mineur à des fins d'abus sexuel est également passible d'un an d'emprisonnement. Enfin, ce texte contraint les États membres à bloquer l'accès aux sites Internet contenant de la pédopornographie.

L'eurodéputée italienne Roberta Angelilli, engagée dans la défense des droits de l'enfant, reconnaît que certaines problématiques méritent encore d'être débattues, en particulier la question du blocage des sites Internet pédophiles. Elle ne saurait en revanche tolérer que des désaccords justifient l'inaction, rappelant que les abus d'enfants sont des traumatismes indélébiles et que la plupart de ces actes sont commis dans un cadre transfrontalier. « Combattre le "grooming" est un des premiers enjeux de la directive », conclut-elle.

Theo Noten a été témoin de l'horreur sous toutes ses formes. En sa qualité de membre du conseil d'administration européen du réseau ECPAT, organisme international à but non lucratif voué à la protection de l'enfance, il a eu à connaître des cas comme celui de Katrina : des enfants heureux et insouciants qui voulaient lier de nouvelles amitiés sur la Toile et se sont fait piéger par naïveté ; des enfants vulnérables abusés au sein même de leur foyer, qui n'ont pas osé contester l'autorité d'un adulte.

« Il n'existe pas de solution unique, aucune loi ne peut à elle seule venir à bout de ce fléau, observe Noten. Le problème doit être abordé sous différents angles. A commencer par celui de la prévention. »

La première étape: cerner le profil psychologique des agresseurs
Manipulateurs et fins psychologues, ils changent de visage au gré de leurs rencontres, jouant tour à tour le rôle du meilleur ami, du confident, ou encore du parent de substitution, une fois percée à jour la personnalité de leurs victimes. Ainsi, au Royaume-Uni, un père de famille âgé de 36 ans a séduit une jeune fille de 13 ans en comprenant très vite que celle-ci était en quête d'un référent paternel. Passé le stade des préliminaires sur Internet, ils se sont rencontrés six fois en six mois. L'homme emmenait l'adolescente dans un hôtel, et il abusait d'elle en lui faisant croire que c'était ça, l'amour.
« Cette gamine avait vécu une enfance difficile. L'homme savait ce qu'il faisait. Les prédateurs tentent d'apprivoiser leurs victimes pour mieux parvenir à leurs fins », souligne la criminologue Julia Davidson.

Selon elle, les études réalisées à ce jour montrent que les « groomers » ont généralement un QI élevé, un faible niveau d'études et de bonnes connaissances informatiques. Ils s'inscrivent sous deux cents à trois cents identités différentes sur les sites des réseaux sociaux afin de multiplier leurs chances d'appâter des âmes innocentes. Éconduits par la plupart de leurs cibles, ils attirent surtout dans leurs filets des jeunes filles d'une dizaine d'années, souvent évoluant dans un contexte familial difficile.

« La question est comment axer les programmes de sensibilisation sur ce petit groupe d'enfants vulnérables », résume Julia Davidson.

Mieux informer, grâce à des programmes d'éducation ciblés et à des campagnes de prévention financées par les pouvoirs publics, est une démarche nécessaire, mais pas suffisante. Charge aux sites Web, aussi, de prendre le problème à bras-le-corps et de se montrer plus responsables vis-à-vis des risques auxquels ils exposent ces enfants. Actuellement, ils se contentent de traiter les plaintes et, selon certains experts, de surveiller d'un œil les données qui circulent dans les forums de discussion qu'ils hébergent. « Ils pratiquent la politique de l'autruche », fustige Rebecca Newton, experte en sécurité Internet pour les enfants. Cette ex-agent de sécurité chez Habbo en témoigne : « Jeunes ou adultes, les psychopathes ne manquent pas sur Internet. Mais les propriétaires des sites refusent d'admettre que de tels individus puissent sévir chez eux. »

L'experte pointe le manque de personnel qualifié pour assurer la sécurité des sites. Et puis, l'œil humain n'est pas infaillible. Pas plus que la recherche par mot-clé ou par profil comportemental, poursuit Rebecca Newton. Les prédateurs sont intelligents. Ils savent comment passer à travers les mailles du filet. Ce qui doit amener les sociétés concernées à s'astreindre, elles aussi, à renforcer l'efficacité de leurs logiciels de filtrage. Au fond, n'est-il pas dans l'intérêt de tous de faire d'Internet un espace aussi sécurisé que possible ?
Quels que soient les efforts déployés par les pouvoirs publics et les entreprises du Net, il incombe en premier lieu aux parents et à leurs enfants de faire montre d'un comportement plus responsable. En tant que parents, nous sommes les premiers garde-fous, rappelle Noten, du réseau ECPAT. « Nous devons prendre le temps d'aborder tous ces problèmes avec nos enfants ; leur expliquer que le danger est aussi sur Internet, où les pervers sévissent de façon plus insidieuse mais bien réelle. Nous devons leur apprendre à dire non. »
Les parents de Katrina l'ont appris à leurs dépens. Plus d'un an après la découverte du message, la famille vit encore dans le traumatisme. Au tribunal, Andreas a prétendu qu'il ne cherchait qu'une aventure et croyait Katrina plus âgée. Un affront pour la mère, scandalisée qu'un abus sexuel et un délit de sollicitation d'enfant ne soient punis que de deux ans de prison et de six mois de mise à l'épreuve.

Katrina, aujourd'hui âgée de 12  ans, suit une psychothérapie. Encore sous l'emprise de son abuseur, elle reproche à ses parents d'avoir mis fin à leur relation et de l'avoir dénoncé à la police. Elle refuse de renoncer à son amour pour Andreas, tout en étant consciente du mal qu'il a fait. Ses nuits sont ponctuées d'insomnies et peuplées de cauchemars.

De leur côté, les parents affrontent un double sentiment de culpabilité et d'échec. Avant le drame, ils formaient une famille normale. Aujourd'hui, Marianne et son mari vivent dans la peur. La peur de l'inconnu. La peur de laisser sortir leurs enfants ; la peur d'Internet. Tout en étant conscients de leurs responsabilités de parents, ils tentent de ne pas les surprotéger pour autant. Ils ont, pour l'heure, confisqué l'ordinateur de Katrina. « Nous allons nous en sortir, promet Marianne. Si nous devions donner un conseil aux autres parents, nous leur dirions d'arrêter de penser que cela n'arrive qu'aux autres. »

*Les noms ont été modifiés.

> Comment protéger vos enfants

1. Installez un logiciel de contrôle parental comme K9 Web Protection (en anglais) sur l'ordinateur familial. Il filtre tous les sites au contenu répréhensible.

2. Le site français e-enfance (www.e-enfance.org) propose du matériel pédagogique destiné aux 5-17 ans pour apprendre à naviguer en toute sécurité et de précieux conseils pour les parents.
3. Parlez à vos enfants ! Demandez-leur de vous alerter s'ils se sentent mal à l'aise ou menacés par un contenu ou le comportement d'un internaute. Rappelez-leur qu'ils ne doivent jamais communiquer des informations personnelles sans votre accord.
• Expliquez-leur que certains internautes peuvent mentir sur leur âge et leur identité.
• Demandez-leur de vous apprendre à utiliser les logiciels que vous ne maîtrisez pas.
Faire prendre conscience des risques à vos enfants et leur donner les moyens de les identifier est la meilleure protection que vous pouvez leur apporter













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Date d'inscription : 06/09/2010
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MessageSujet: Re: Attention aux prédateurs du Net pour nos enfants : Témoignage    Attention aux prédateurs du Net pour nos enfants : Témoignage  Icon_minitimeJeu Juin 09 2011, 12:47

Bons conseils très explicites mais la difficulté réside surtout dans la compréhension réelle de chaque enfant devant toute sorte de danger et dans la manière de lui faire accepter la réalité !!!!

comment convaincre un jeune ado qui se croit mature et qui est complètement naïf ?

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