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 La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte)

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Stan

Stan


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MessageSujet: La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte)   La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) Icon_minitimeVen Juin 19 2020, 15:49

Citation :

La damnation des Élus –
Réflexions sur les accusations portées
contre le Père Georges Finet

La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) Foyer-finet

Un de plus, est-on tenté de dire… C’est au tour du Père Finet, fondateur avec
Marthe Robin des Foyers de Charité, de faire l’objet d’accusations, accusations
portant sur des comportements déplacés à l’égard de jeunes filles. Mais peut-
être un de trop, si l’on en juge par la teneur du rapport de synthèse de l’enquête,
dont certains éléments pourraient laisser soupçonner d’autres intentions que
celle de faire la vérité sur les agissements Père Finet.

Tous les six mois, on en sort un ! Surtout mort ! Parce que vivant, il pourrait
se défendre. Mort, il ne peut plus parler ; on peut donc tout dire contre lui. Tous
les six mois, celui que l’on sort est un «élu» qui, pendant sa vie, a aidé un grand
nombre de personnes à retrouver joie et espérance. Il devient une cible, et on
le fait descendre aux enfers. Face à la justice des hommes, il devient le damné
du «ciel» faute de l’avoir été sur terre. C’est ce qui s’appelle faire la «vérité»
sur les faits !

Le dévoilement des faits


Le modérateur général des Foyers de Charité1, le Père Moïse Ndione, nous
informe qu’entre 2018 et 2019, il a reçu à plusieurs reprises des plaintes au
sujet du Père Georges Finet et qu’en septembre 2019, il a créé une commission
d’enquête «indépendante», en accord avec le Dicastère pour les laïcs, la famille
et la vie2 et en lien avec la Conférence des évêques de France.

Une commission indépendante présidée par Françoise Gaussen3 et comprenant
huit membres a donc été créée. Qui sont ces huit membres ? Nous avons beau
regarder les documents livrés par les Foyers de charité, nous ne voyons que le
nom de Madame Gaussen. Pourquoi ce secret ? Par contre, ce qui n’est pas dit,
c’est que le déclenchement de l’enquête a été provoqué suite à une émission de
France Culture, le 22 février 2012, par un homme accusant le Père Finet d’avoir
abusé celle qui est devenue sa femme alors qu’elle était élève à Châteauneuf-de-
Galaure4. Celle-ci venait de se suicider : est-on sûr de l’existence d’un lien de
causalité, comme l’affirment habituellement les médias ?

À partir de cet événement, trois femmes membres d’un foyer autre que celui de
Châteauneuf ont fait pression sur le Père modérateur pour qu’il ouvre une
commission d’enquête. Ce qui fut fait le 19 septembre 2019. Le rapport de la
commission Gaussen (du nom de la présidente) a été remis au Père Moïse Ndione
le 16 mars dernier, et une synthèse a été rendue publique le 7 mai 2020.

La création de cette commission, qui a été relayée sur les sites internet, a
déclenché un courrier de 146 lettres, dont la majorité «apportent un témoignage
de reconnaissance envers le Père Finet».

Parmi les lettres de réaction,
la grande majorité apportent
des témoignages positifs,
témoignages que la commission
classe dans une rubrique «déni
et reconnaissance».


Le premier Foyer de Charité, celui de Châteauneuf-de-Galaure, a été fondé en
1936 et le Père Finet est mort en 1990. Jusqu’à quel âge a-t-il prêché des retraites ?
Quand il était en bonne forme, combien y avait-il de personnes à venir l’entendre ?
Certainement au moins 100 par retraite, donc au moins 1 000 par année. Ce qui
signifie qu’a minima, durant ce long temps de ministère, la prédication du Père
Finet a touché près de 50 000 personnes. Et il n’y eut que 146 lettres de réaction ?
Et parmi elles, la grande majorité apportent des témoignages positifs, témoignages
que la commission classe dans une rubrique «déni et reconnaissance», un
amateurisme psychologisant inquiétant que l’on retrouve souvent dans des
pseudo-enquêtes dans l’Église.

Sur ces 146 lettres, 26 jeunes collégiennes et lycéennes, âgées de 10 à 14 ans,
ont fait état soit de questions intrusives sur leur «sexualité», soit, pour 14
d’entre elles, de «gestes déplacés». Selon le rapport de la commission, ces
témoignages seraient concordants et «permettent de caractériser le mode
opératoire habituel du père Finet pendant les confessions». N’est-ce pas une
conclusion sans doute hâtive et surtout interprétative ?

Le «mode opératoire habituel» du Père Finet

Bien que des «gestes déplacés» sur une seule personne soient déjà de trop,
14 jeunes filles en cinquante ans, c’est un peu juste ! Ce chiffre est-il représentatif
des nombreuses autres qui se taisent par pudeur, par dégoût, par un sentiment
de défense pour avoir tourné la page ? Qui sait ? Cependant, si c’était là le «mode
opératoire habituel» de confesser du Père Finet, le «secret» aurait explosé bien
avant 2019. Car ces choses-là se disent et se répandent. La rumeur concernant
le Père Preynat à Lyon le précédait bien avant qu’elle n’atteigne le cardinal
Decourtray ! Ou alors, Châteauneuf aurait pratiqué un énorme «cover-up», pire
que celui que l’on reproche au cardinal Law à Boston5 ou aux évêques de P
ennsylvanie attaqués dans le Rapport du Grand Jury de Pennsylvanie6.

Toute personne qui a fait une retraite
à Châteauneuf à cette époque et qui se
confessait au Père Finet le faisait dans
son bureau attenant à sa chambre.


La directrice générale de la chaîne de télévision KTO, Philippine de Saint-Pierre,
dans l’interview qu’elle a faite du Père Moïse le dimanche 10 mai, se montre
choquée de cette inconvenance gravissime qui consiste à faire venir des jeunes
filles dans «sa chambre» pour se confesser, et cela tard dans la soirée. Mais toute
personne qui a fait une retraite à Châteauneuf à cette époque et qui se confessait
au Père Finet le faisait dans son bureau attenant à sa chambre – bureau près
de la chapelle – et combien de fois après 22 heures. C’était habituel pendant
les retraites. Et, après qu’il eut fait un accident cardiaque, c’est-à-dire après 1975,
suivant en cela les conseils de son médecin, il s’étendait sur un canapé, entre les
longues conférences qu’il devait donner. Passionnantes ces conférences données,
disait-il, en avance sur l’heure espagnole !

Quant à confesser des élèves de l’école après 22 heures, cela paraît difficile à
admettre. Comment Marie-Thérèse Gille, la directrice de l’école (ou l’un ou l’autre
des professeurs) aurait-elle laissé une jeune fille sortir, quitter le dortoir, traverser
la cour et se rendre jusqu’au bureau du Père, lequel était à l’extrémité droite de
l’édifice du Foyer, bien séparé de l’école qui était à l’extrémité gauche ? On voit mal
une femme comme Marie-Thérèse Gille permettre à une enfant de 10 ans une
telle escapade de nuit pour aller se confesser au Père Finet ! Et ajoutons qu’à cette
époque, quel que soit son âge, on se confessait à genoux, et non à 1 mètre de
distance, assis dans un fauteuil. Cela n’avait rien de libidineux !

Les gestes déplacés
et les interrogatoires intrusifs


Les gestes qui sont reprochés au Père Finet sont caractérisés par «un toucher
du corps, sur le cou, sur les seins, la poitrine, le sternum, sur le dos, sur les bras,
sur les fesses sur les cuisses, sur les genoux. Il y eut parfois déboutonnage et
reboutonnage des vêtements de la pénitente7.» Il est difficile, en partant de cette
description, de faire la part entre le toucher qui est une caresse et le toucher qui
serait qualifié pénalement de harcèlement sexuel.

On ne manifeste pas uniquement
sa tendresse par des paroles.
La tendresse fait ouvrir les bras
comme signe de l’ouverture du cœur.


Toucher les bras, mettre la main sur le cou, toucher le dos et même les cuisses
et les genoux, ce ne sont pas spécifiquement des gestes de harcèlement sexuel.
Ce peuvent être des gestes de «tendresse». On ne manifeste pas uniquement
sa tendresse par des paroles. La tendresse fait ouvrir les bras comme signe de
l’ouverture du cœur et, comme le dit si bien saint Jean-Paul II et que reprend le
pape François comme un leitmotiv, pour faire comprendre que les sentiments sont
au même point. Faudra-t-il en arriver aux interdits auxquels certains prêtres
américains sont soumis par leur évêque, qui défend pour tout son diocèse le
moindre toucher physique vis-à-vis de l’enfant, même une croix sur le front ou
même le geste paternel d’encouragement qui se traduit par l’appui de la main
sur le dos ?

Restent les fesses et la poitrine, et peut-être les tentatives de caresses sur le sein.
Évidemment, pour toucher les seins sur la peau, il fallait déboutonner et reboutonner.
Il y a, on en convient, un déplacement des mains inconvenant et même prohibé.
Les mains d’un prêtre ne sont pas faites pour aller palper les seins d’une jeune fille,
ni pour s’amuser à lui caresser les fesses.

Cependant, la seule mention matérielle du fait ne suffit pas à le juger et à le
qualifier d’agression sexuelle, ou même de péché grave contre le sixième
commandement commis en confession et considéré par le Droit canonique comme
un délit grave, et même gravissime (canons 1395 et 1387). Par exemple, voir
une personne prendre un pistolet et tirer une balle sur quelqu’un et le tuer ne
constitue pas le fait d’ «homicide8». Révéler les gestes «déplacés» d’un prêtre,
écouter les témoignages de la victime ou des tiers ne constitue pas ces actes,
qui sont peut-être des faits en forme de délit ou de crime. Le dévoilement du fait
n’est pas le dévoilement de la «vérité» du fait.

Une information incomplète

En ce qui concerne les actes supposément «libidineux» du Père Finet sur des
mineurs, ce qui ferait de lui non seulement un criminel pédophile, mais un
dangereux prédateur pervers, il nous faudrait plus d’informations que n’en
donne le rapport de synthèse. Il nous faut considérer plusieurs autres éléments :

Nous ne savons rien de l’expertise des écoutants.
Tout ce qu’on nous délivre est
la prétendue connaissance des faits,
qui n’en sont pas.


   Ce rapport de synthèse ne nous dit pas grand-chose. Il ne fait que mentionner
les actes qui auraient perturbé quelques jeunes filles de l’école. Mais il en dit
suffisamment pour jeter le doute et la suspicion tant sur le Père Finet que sur
toute l’œuvre des Foyers fondée par lui à la demande et au choix de Marthe Robin.
Il existe cependant un véritable rapport d’enquête. Est-il uniquement entre les
mains du Père Moïse et des quatre laïcs qui ont établi avec lui le document de
synthèse ? Les membres du Conseil international de cette association ont-ils reçu
et lu ce rapport d’enquête ? Que contient-il de plus que ce que nous dit la synthèse ?
Probablement rien de plus, mais il permettrait de mieux comprendre la manière
dont l’enquête de la commission a été conduite. On ne s’improvise pas
«enquêteur», surtout lorsqu’on laisse entendre que l’affaire est entendue.

La matière sur laquelle la commission a travaillé est constituée uniquement
des témoignages des «victimes». Ce sont des femmes qui ont aujourd’hui entre
60 et 80 ans. La seule et unique chose qu’elles peuvent nous livrer, ce sont les
«émotions» qui s’attachent aux prétendus gestes commis contre elles par le
Père Finet. Or ces émotions ne sont pas les réactions originelles. Ce sont celles
que le cerveau a gardées et qui ont été élaborées par les organes du système
limbique pour se constituer en trouble de stress post-traumatique (TSPT). Elles
nous disent leur trouble, leur sentiment de honte ou de culpabilité, rarement
les émotions positives – (si, comme le rapporte la synthèse, c’était un honneur
que de se confesser au Père Finet, cela pouvait être aussi une joie secrète que d
’être caressée par lui, surtout si les caresses n’étaient pas franchement sexuelles).
Elles nous disent ce qu’elles ressentent encore aujourd’hui, ce qu’elles n’ont pas
oublié, leurs luttes et l’élaboration de leurs «défenses» pour s’en sortir et pour
tourner la page. Ce qu’elles nous disent, c’est ce que les recherches en
maltraitance de l’enfant – incluant l’agression sexuelle – appellent un trauma
complexe (TSPT-C)9, c’est-à-dire des réponses variées affectant les comportements
individuels psychologiques et sociaux (par exemple divers échecs) qui, à
première vue, semblent n’avoir que peu de liens entre elles, mais dont la cause
n’est pas à rechercher dans un seul acte de maltraitance, mais dans une
permanence d’actes malveillants et volontaires.

Nous ne savons rien de la manière dont l’enquête a été menée auprès des
14 femmes qui ont bien voulu témoigner et dire ce qu’elles ont voulu dire. Mais
qu’ont-elles dit ? Nous n’en savons rien ! Nous ne savons rien de l’expertise des
écoutants. Tout ce qu’on nous délivre est la prétendue connaissance des faits,
qui ne sont pas des faits, mais des émotions ressenties à la suite d’actes
perturbateurs, dont aucun contre-interrogatoire ne pourrait établir la réalité
objective.

Nous ne savons pas si les actes rapportés se sont passés plusieurs fois, si le
comportement du Père Finet se répétait chaque fois que ces filles se confessaient à
lui. Après tout, elles étaient libres d’y retourner ou de ne pas y retourner. Ce qui
provoque le trouble (TSPT), c’est la fréquence et la répétition des gestes, et non pas
un geste unique. Or, ces jeunes filles sont en «internat». Elles se retrouvent dans
leur famille à chaque congé scolaire et pour les grandes vacances d’été. Elles n’ont
rien dit, rien laissé entendre ? Possible ! Mais quand elles sont revenues à
Châteauneuf, les «confessions» ont-elles repris ? Et les «chatouilles» également ?

Venons-en aux questions intrusives posées par le confesseur sur leur sexualité.
On relèvera qu’une «famille a manifesté son mécontentement sur les questions
insistantes posées à leur fille en confession, questions qui l’avaient profondément
perturbée11». Possible ! Mais on doit tenir compte aussi que, dans les années 1980-
1990, parler de sexualité était non seulement mal vu, mais frisait la condamnation.
J’en sais quelque chose ! Mais, dans le rapport de synthèse, on affirme ceci :
«Les plus jeunes collégiennes, encore à l’âge de l’innocence et en pleine construction,
étaient ainsi conduites à devoir aborder des réalités sexuelles dont elles ne
connaissaient même pas l’existence». Il faut relever les mots «encore à l’âge de
l’innocence et en pleine construction». Quel âge avaient donc ces «enfants» ? À part
la jeune de 10 ans, la plupart avaient entre 12 et 14 ans et ne connaissaient rien
des «réalités sexuelles» ? Certaines parmi elles, qui devaient bien avoir leur «règles»,
en étaient encore au stade psychologique de l’enfance pré-pubère ? Si à 13 ans ou
14 ans on a ses règles et qu’on ne connaît rien des réalités sexuelles, alors que pour
les plus douées, on est près d’avoir son bac – que l’on obtenait presque à coup sûr
à Châteauneuf – quelles sortes de familles et de parents étaient ceux de cette génération ?

Derrière les réponses ou les souvenirs
des victimes se dresse une «façon»
de les interpréter.


Il faut ajouter autre chose. La façon cryptée dont on relate le questionnement du
confesseur ne vient pas uniquement des réponses ou des souvenirs des victimes.
Derrière leurs dires se dresse une «façon» de les interpréter. Cette façon on la
trouvera dans premières pages du livre de Michel Foucault, Histoire de la sexualité,
qui travestissent et «surinterprètent» les directives données par le concile de
Trente, les prescriptions d’Alphonse de Liguori, et les «manuels à l’usage du
confesseur» en une insistance malsaine pour connaître les détails libidineux d’un
acte sexuel afin d’en savourer le désir12. Ce désir de la saveur du sexe, sans l’acte,
a fait la fortune du marquis de Sade, comme le souligne Foucault. Mais cela justifie-
t-il l’application générale qu’en fait ce dernier à tous les confesseurs ? Et est-il juste,
sans le dire, de faire du Père Finet un émule de Sade ?

Car enfin, que nous raconte-t-on ? Quelle histoire est-on en train de vouloir nous
faire avaler ? À l’heure actuelle, elle ne passerait plus quand on sait que c’est à
10 ans que l’enfant visionne son premier film pornographique. La génération des
jeunes filles pensionnaires à Châteauneuf-de-Galaure se délectait, elle, de la seule
lecture des livres de la Comtesse de Ségur ? Elles étaient une classe privilégiée
puisqu’elles ne lisaient que Les Petites filles modèles, demeurant à l’âge de l’innocence
et de l’ignorance des réalités sexuelles ? C’étaient pourtant ces «jeunes filles»
drapées de pureté que l’on aurait laissées sortir le soir, après 22 heures, pour aller
voir le «saint» prêtre «dans sa chambre», afin de se confesser ! Basta !

Un autre but que celui annoncé


On se gardera d’appliquer au rapport de la commission Gaussen ce que Peter
teinfels13 disait du rapport du Grand Jury de Pennsylvanie : «inaccurate, unfair and
misleading» (inacceptable, injuste et trompeur), mais on retiendra le titre qu’il
donne à sa protestation. Comme le rapport du Grand Jury, mais en pire, le rapport
de la commission Gaussen n’est pas ce qu’il semble être : il semble être un rapport
qui nous donnera la vérité sur les actes «délictueux» du Père Finet, mais en réalité,
il cherche à nous persuader que «le père Finet semble être une figure emblématique
d’abus de pouvoir sur des personnes influençables, dans un système problématique14».
La relation des «faits» concernant les actes du Père Finet ne prend que deux pages
du rapport. Le reste (de la page 9 à la page 21) décrit l’œuvre des Foyers comme
celle d’un prêtre imbu de lui-même, clérical, appartenant à un autre âge. Bref, le
Père Georges Finet est un clérical achevé et, comme tel, puisque le pape François
l’aurait dit, un abuseur sexuel complet.

Comme je l’ai dit plus haut, on ne relate pas des faits uniquement en recueillant
des émotions et les symptômes de troubles. Les «faits» doivent nous permettre
de connaître l’objet de l’agir, l’intention de l’agir et les circonstances. Alors,
interrogeons les faits.

Quel est donc l’objet des actes du fondateur du Foyer quand Marthe lui demande, l
ui qui est du diocèse de Lyon, de venir prendre en charge, dans le diocèse de
Valence, cette petite école de campagne autour de laquelle seront bâtis le Foyer
de Charité de Châteauneuf et tous les autres ? Le rapport Gaussen l’énonce ainsi :

   l’unité autour de la «paternité», de sa paternité ;
   le culte de la Vierge Marie ;
   le dévouement à toute épreuve et le culte de l’obéissance ;
   l’exaltation de la vocation des membres comme moyen de recrutement ;
   sous la caution mystique de Marthe Robin.

Voilà un objet complètement «gouroutique». Mais comment peut-on «expliquer»
que les retraites spirituelles ont eu tant de «succès» et qu’elles ont donné un
enseignement de foi, de lumière et d’amour ? Les personnes qui venaient à
Châteauneuf ne venaient pas suivre un gourou, ni entrer en contact avec une
mystique, mais chercher Dieu, et ils Le trouvaient.

On ne sortait pas de chez Marthe
tel que l’on y était entré. Rien ne
sensible ne s’était passé,
mais la vie avait changé.


Quelle était l’intention des fondateurs des Foyers, Marthe Robin et Georges Finet ?
Le succès charismatique ou l’évangélisation ? Qui a rencontré Marthe plus d’une fois
– et je l’ai rencontrée plus d’une fois – ne trouvait en elle ni exaltation, ni désir
de louange, de publicité ou d’admiration. On trouvait une femme équilibrée,
malgré l’appel à devenir, dans son corps, le signe de l’Offrande éternelle du Sauveur
devant le Père, une femme pleine de bon sens, qui n’avait aucune allure de mystique.
Mais on ne sortait pas de chez Marthe tel que l’on y était entré. Rien ne sensible
ne s’était passé, mais la vie avait changé, comme la goutte d’eau qui va vers
l’océan change l’océan, disait Mère Teresa.

J’ai vu une ou deux fois Marthe avec le Père Finet. Entre eux, il y avait cette
amitié de charité qui rend l’œuvre sainte. Comment accepter cette image caricaturale
que nous donne le rapport Gaussen ? D’un homme imbu de lui-même, d’un culte
de la personnalité, d’une autorité intransigeante, d’une difficulté à se remettre en
cause, d’un manque de prudence et d’humilité ? Comment tirer ce type de conclusion
sur la base de si peu de témoignages et sans avoir d’explication de la part de
l’intéressé ? Il est plus simple de le faire entrer dans une case préconçue. À vrai dire,
on pourrait aussi dire cela de Paul de Tarse, d’Ignace de Loyola, de Vincent de Paul,
de François de Sales, de Grégoire VII. Car la personnalité va avec l’œuvre que Dieu
charge celui qu’il choisit d’accomplir. Et ce n’est pas toujours commode. Mais notre
époque apprécie paradoxalement des personnalités molles et impulsives davantage
que des personnalités fortes, structurées et à la parole claire.

Que reste-t-il aux Foyers maintenant que l’on a tellement détruit ou que l’on veut
détruire l’œuvre ? La réponse est toute prête : la nostalgie d’une époque. L’époque
de gloire est terminée. Il faut vivre au présent. Quel est ce présent ? Il est étonnant
que les seuls livres que ce rapport conseille – les deux seuls – sont celui de Véronique
Margron Un moment de vérité et l’ouvrage collectif Scandales dans l’Église1, qui
devraient guider le Père Moïse dans l’orientation et la reconstruction des Foyers.

L’ouvrage collectif Scandales
dans l’Église est la totale destruction
du prêtre comme signe de Jésus Christ,
tête de l’Église.

On connaît l’œuvre de la «bonne mère» dominicaine qui parcourt les diocèses pour
annoncer une réforme dans l’Église en se croyant chargée de l’accomplir, dans une
synodalité sans communion hiérarchique. On connaît moins bien le livre sur les
scandales dans l’Église, que j’ai lu attentivement. C’est la totale destruction du prêtre
comme signe de Jésus Christ, tête de l’Église. C’est la promotion d’un sacerdoce
des fidèles laïcs ayant pour but de détruire le sacerdoce ministériel, c’est la promotion
de l’égalité des baptisés du seul sacrement qui fait les chrétiens, c’est la suspicion
du prêtre qui se voudrait supérieur aux fidèles parce qu’il célèbre l’Eucharistie. Bref,
on croirait lire La captivité de Babylone, œuvre pilier de la Réforme ! Et c’est dans
ce livre que l’on trouve que l’Église catholique est devenue le lieu propre du clerc
agresseur d’enfants.

Le Conseil international des Foyers doit faire attention à ce qu’il fait. Les Pères
de Foyers doivent étudier minutieusement le véritable rapport de la commission
Gaussen, sans se laisser leurrer par l’apparente méthode scientifique. Les faits
sont loin d’être établis. On ne peut interroger les morts, mais on doit juger l’arbre
aux fruits qui demeurent ! À condition que les fruits demeurent.


Aline Lizotte

Source : https://srp-presse.fr/index.php/2020/05/15/accusations-portees-contre-le-pere-georges-finet/?fbclid=IwAR13L36OPGKeQPcVBk442ZKnhollLOLrMUHODMOAUQm_MSwuC6DSJ8Pa52Q



Stan

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MessageSujet: Re: La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte)   La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) Icon_minitimeVen Juin 19 2020, 18:28

Cher Stan, je m'abstiens de tout commentaire au sujet de cette énième "affaire ". Je retiens le conseil que m'a donnée mon ancien conseiller spirituel en retraite aujourd'hui et très âgé : " Apprenons à cultiver la juste distance ".

L-A

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La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) Jc_6_b10


Dernière édition par Lily-Anne le Lun Juin 22 2020, 11:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte)   La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) Icon_minitimeSam Juin 20 2020, 15:45

Lily-Anne a écrit:

Cher Stan, je m'abstiens de tout commentaire au sujet de cette énième "affaire ". Je retiens le conseil que m'a donnée mon ancien conseiller spirituel en retraite aujourd'hui et très âgé : " Apprenons à cultiver la juste distance ".

L-A

Citation :

Chère Lily,

Le «Apprenons à cultiver la juste distance», de ton ancien conseiller spirituel,
m'apparait comme un conseil général de sagesse et de prudence (à retenir).
Et tout l'article d'Aline Lizotte m'a fait me ressouvenir spontanément
la parole biblique suivante :

Citation :

La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) Careme2017-lapinbleu-16jeudi2

Mais il me semble y avoir exceptions
à la Règle de sagesse et de prudence
de la "juste distance", dont t'a parlé
ton ancien conseiller spirituel ?

(C'est du moins l'expérience que j'en ai vécue)

Pour ma part, je garde un souvenir marquant du jour où, pendant une réunion de prière
charismatique, un médecin présent (âgé + ou - de 35 ans ?), qui priait sur moi avec
deux religieuses, m'a soudainement enlacé la taille de ses bras pour me faire une forte
et brève étreinte qui n'avait plus rien à voir avec une "juste distance", et qui n'était
pourtant pas un geste licencieux de sa part
; il s'agissait plutôt d'un geste prophétique
porteur de sens et d'une interpellation que Dieu me faisait à ce moment là
; j'ai en effet
tout de suite reconnu, en son geste d'étreinte, à travers donc les bras de ce médecin, les bras
de mon père qui m'avait fait (quelques mois avant sa mort) ce même "solide câlin" lors de
notre dernier échange de Voeux pour le Nouvel An; il s'agissait, de sa part, d'une étreinte
d'affection et de réparation
d'une blessure qu'il m'avait infligée en un temps où l'homme
blessé qu'il était pouvait devenir blessant. Or je n'avais malheureusement pas réagi quand
mon père m'avait pris dans ses bras... Mais je pense que Dieu, par l'intermédiaire du
médecin en question, a voulu me signifier, lors de la soirée de prière charismatique,
que je devais maintenant arrêter de ruminer les vieilles blessures du passé
... et oublier
(pardonner) le mal provenant d'un humain dont le coeur, (comme chez beaucoup d'autres
humains) était «compliqué et malade. » (Jérémie 17,5-10)



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MessageSujet: Re: La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte)   La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) Icon_minitimeLun Juin 22 2020, 11:27

Cher Stan,

Il peut exister en effet que selon certaines circonstances - comme celles que tu décris - il y ait eu un geste fraternel appuyé  Very Happy qui venait de notre Seigneur.

Mais cultiver cette juste distance dont mon conseiller m'a parlée, était pour le sacrement de confession et la manière dont nous devions nous comporter avec un prêtre et vice versa.

Je te donne un exemple. Je ne suis pas pour faire la bise à un prêtre sauf... si celui-ci le demande. En règle générale, je serre la main.

Un prêtre est d'abord un être humain et a besoin de témoignages d'amitié mais à la condition que ceux-ci soient sains. 

L-A

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MessageSujet: Re: La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte)   La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) Icon_minitimeMar Juin 23 2020, 16:04

Lily-Anne a écrit:

Cher Stan,

Il peut exister en effet que selon certaines circonstances - comme celles que
tu décris - il y ait eu un geste fraternel appuyé  Very Happy qui venait de notre Seigneur.

Mais cultiver cette juste distance dont mon conseiller
m'a parlée, était pour le sacrement de confession et la manière dont nous
devions nous comporter avec un prêtre et vice versa.

Je te donne un exemple. Je ne suis pas pour faire la bise à un prêtre sauf...
si celui-ci le demande
. En règle générale, je serre la main.

Un prêtre est d'abord un être humain et a besoin de témoignages d'amitié
mais à la condition que ceux-ci soient sains. 

L-A


Citation :

Chère Lily,

Je pense que ce que tu as écris, ci-dessus, est une saine bienséance à propos
de la "juste distance"
qu'il est bon d'établir dans nos rapports avec des prêtres...
et bien sûr qu'il y aura toujours moyen de leur manifester notre amitié....
mais une amitié qui m'apparaît quand même "plombée"
par de malheureux scandales
.

Ceci dit, je te raconte un exemple de recherche en discernement
sur les difficultés que j'ai vécues en voulant initier une relation avec un diacre.

Voici le commencement de "l'histoire" :

Citation :

La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) 84121230_3160769560628489_5141953113525487470_n.jpg?_nc_cat=106&ccb=2&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=znvNHsPP9iYAX8igGhz&_nc_ht=scontent.fymy1-2

"La sainteté,
c'est la grâce de faire
les plus humbles choses
sous le signe de l'éternité.
"

Raoul Follereau



Cela se passait avant l'obligation du confinement sanitaire; alors que j'étais
dans notre église paroissiale pour y vivre la messe; j'ai vu arriver dans la nef
un africain en col romain (diacre ou prêtre?)
qui, dans son banc d'église, a
aussitôt pris une attitude de prière qui m'a "saisi"; il me semblait en effet
qu'une vie surnaturelle rayonnait à travers lui
. Et l'envie m'en prit de lui
exprimer, au moment qui serait opportun, mon estime, ma reconnaissance
et mon encouragement, pour le don qu'il faisait de sa vie comme diacre
(ou comme prêtre) au service de Dieu et des fidèles que nous sommes
.
(Je te laisse, ci-dessous, la photo de ce diacre dont je te parle, une photo que
j'ai trouvé sur le web et qui est pour moi un reflet de ce que j'ai vu de lui en
prière dans l'église).
La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) 105957317_3139159309456181_5327638955480355788_n.jpg?_nc_cat=105&ccb=2&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=GhndmZTxJ4UAX-q0h1V&_nc_ht=scontent.fymy1-2
Léandre Syrieix

Voici maintenant les 4 ou 5 options de moyens que je considérais
dans le but de lui dire ma reconnaissance en question
; des options
que j'avais retenues (non sans un brin d'humour pour certaines), des
options que je considérais comme des amorces de contact avec lui,
des options que j'illustre ici par les questions et les photos ci-dessous...

Voici les questions que je me posais  :

Vais-je donc ne lui donner qu'une poignée
de main commerciale, simplement... et sans plus ?


La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) Poignee-de-main-commerciale

être ok

Ou bien vais-je lui sauter au cou ?


La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) 105584762_3142093412496104_3830009040457630171_n.jpg?_nc_cat=111&ccb=2&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=tT_QJm4MKZIAX85scn8&_nc_ht=scontent-lga3-1

s\'interroger

Ou bien lui donner un baiser sur la main
(à la manière des russes orthodoxes) ?


La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) 106284029_3147144881990957_8406435262297025231_n.jpg?_nc_cat=109&ccb=2&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=bM2KfHMdtaYAX_NJ1kz&_nc_ht=scontent-lga3-1

ange

Ou bien poser (pendant une seconde)
mon front sur son épaule, comme
le fait ce lépreux qui rencontre
saint François d'Assise,
dans l'image ci-dessous ?

La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) 105940546_3137885109583601_7165301619961603334_n.jpg?_nc_cat=109&ccb=2&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=7JHMVisiKcIAX8HyB2y&_nc_ht=scontent-lga3-1

ange priant

Ou bien serait-il préférable, pour lui et moi, que je renonce à toutes ces options,
en ce temps où les scandales ne manquent pas dans l'Église; le risque me
semblant ici accru qu'un geste maladroit de ma part puisse être mal interprété,
bien que je me sente  "nickel chrome" dans cette démarche que j'avais pensé
faire auprès de lui ?


Quoi qu'il en soit, c'est par paresse, et dans le but de m'éviter (et de lui éviter)
le risque d'une situation compliquée, que j'ai d'abord renoncé à mon projet de
rencontre avec lui qui, le dimanche suivant, se tenait à l'arrière de l'église,
pour saluer les gens qui en sortaient. « Eh bien, Seigneur Jésus,
si vous voulez vraiment que je le rencontre, arrangez-vous S.V.P. pour que
cela se fasse dans des conditions favorables »
, ai-je dis finalement à Jésus.

Et voilà que le dimanche suivant, alors que je m'avançais par une allée de côté
dans l'église, j'ai vu le diacre en question venir vers moi, vêtu d'une dalmatique
dorée; avec sa main tendue vers moi,... sa main que j'ai saisie volontiers; ce
qui me donnait ainsi l'occasion de lui dire ma parole de sympathie et
d'encouragement (sans avoir à poser mon front sur son épaule) : " Que le Bon
Dieu vous bénisse; vous faites du bon travail ! "
, lui ai-je dis. Mission accompli !
Je lui avais bien dit ce que je devais lui dire ...; et je n'ai vu, par la suite,
rien d'autre que je pouvais lui apporter, à part l'aide de ma prière pour lui.
Ce diacre que j'ai ainsi rencontré, sera ordonné prêtre, le 24 juin 2020, dans
la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec; son nom est Léandre Syrieix.
N'oublions pas de prier pour lui afin qu'il vive un heureux sacerdoce
!

Tout ceci étant dit par moi afin d'illustrer comment il est devenu difficile,
aujourd'hui, de sortir des sentiers battus et des conventions sociales (banalisées)
quand vient le temps d'exprimer plus personnellement notre admiration, notre
reconnaissance et notre tendresse, à des personnes qu'on estime; oui, je trouve
difficile de manifester ces sentiments qui n'ont rien à voir avec un
attendrissement déplacé
; et qui n'ont pas affaire non plus avec une quelconque
confusion des sentiments
. N'est-il pas dommage que nos rapports humains avec
les prêtres soient maintenant "plombés" (à cause des scandales), cela au point que
nous sommes en train d'en perdre une limpidité relationnelle avec eux, une limpidité
que je retrouve pourtant dans le comportement des personnes de la vidéo ci-dessous
?



note maxi


Mais je veux terminer ici mon commentaire
en oubliant pas de dire qu'il peut aussi arriver
qu'il y ait parfois des excès d'affection
et de bisous qui font bien rigoler  Very Happy  :



fou



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MessageSujet: Re: La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte)   La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) Icon_minitimeMer Juin 24 2020, 11:56

Stan a écrit:

Quoi qu'il en soit, c'est par paresse, et dans le but de m'éviter (et de lui éviter)
le risque d'une situation compliquée, que j'ai d'abord renoncé à mon projet de
rencontre avec lui qui, le dimanche suivant, se tenait à l'arrière de l'église,
pour saluer les gens qui en sortaient. « Eh bien, Seigneur Jésus,
si vous voulez vraiment que je le rencontre, arrangez-vous S.V.P. pour que
cela se fasse dans des conditions favorables »
, ai-je dis finalement à Jésus.

Et voilà que le dimanche suivant, alors que je m'avançais par une allée de côté
dans l'église, j'ai vu le diacre en question venir vers moi, vêtu d'une dalmatique
dorée; avec sa main tendue vers moi,... sa main que j'ai saisie volontiers; ce
qui me donnait ainsi l'occasion de lui dire ma parole de sympathie et
d'encouragement (sans avoir à poser mon front sur son épaule) : " Que le Bon
Dieu vous bénisse; vous faites du bon travail ! "
, lui ai-je dis. Mission accompli !
Je lui avais bien dit ce que je devais lui dire ...; et je n'ai vu, par la suite,
rien d'autre que je pouvais lui apporter, à part l'aide de ma prière pour lui.

Cher Stan, 

Au fur et à mesure que je lisais tes interrogations, à la dernière me fut donnée la réponse : laissez venir le prêtre à toi car c'est toujours Dieu qui fait le premier pas, qui prend l'initiative.

Lorsque tu as demandé conseil à Jésus, Il t'a guidé vers l'essentiel :
- le prier en premier, pour éviter de commettre un impair
- c'est Lui qui a créé la rencontre
- de ce fait, elle est saine et sans ambiguïté 

Stan a écrit:

N'est-il pas dommage que nos rapports humains avec les prêtres soient maintenant "plombés" (à cause des scandales), cela au point que nous sommes en train d'en perdre une limpidité relationnelle avec eux

Je vais te présenter une analogie purement théorique pour illustrer mon point de vue.
Retour en arrière... imaginons que tu sois à l'école et que tu rencontres (Sainte) Marie âgée de 14 ans. Tu la traites comme une camarade d'école et de jeux... 
Tu la vois 2 ans plus tard, elle porte dans ses bras Bébé Jésus qui est notre messie, Fils de Dieu et Dieu Lui-même ; aurais-tu avec elle, le même comportement qu'autrefois ?
A l'Annonciation, l'Ange Gabriel s'agenouille devant la Vierge Marie. Il ne la touche pas.

Je pense que la fonction (divine) que donne Dieu dans le sacrement de l'Ordre ou la Sainteté, ne nous permet plus la même approche. C'est un peu comme au Mont Thabor où les disciples préférés restent à l'écart et observent la Lumière et la Gloire de Dieu qui se manifestent. Jésus en a fait des témoins. Ils contemplent. 

L'Eglise est entrain de vivre, comme chacun de nous, une grande purification. Cela a comme conséquence une autre approche de nos comportements avec les prêtres en apprenant ou réapprenant la juste distance. Un prêtre a été choisi parmi les hommes pour être un envoyé spécial de Dieu, sans pour cela en faire un être d'exception. Jésus et Marie sont des êtres d'exception.

Un prêtre est le représentant de Jésus. C'est donc lui qui prend l'initiative de la distance ou pas. Nous parlons essentiellement des relations saines bien évidemment ! On ne tape pas sur l'épaule d'un prêtre comme sur celle de son frère. Ceci est mon point de vue bien sûr et notre discernement peut être différent.  je ne sais pas

L-A

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MessageSujet: Re: La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte)   La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) Icon_minitimeJeu Juin 25 2020, 00:15

Lily-Anne a écrit:


Cher Stan, 

Au fur et à mesure que je lisais tes interrogations, à la dernière me fut donnée la réponse : laissez venir le prêtre à toi car c'est toujours Dieu qui fait le premier pas, qui prend l'initiative.

Lorsque tu as demandé conseil à Jésus, Il t'a guidé vers l'essentiel :
- le prier en premier, pour éviter de commettre un impair
- c'est Lui qui a créé la rencontre
- de ce fait, elle est saine et sans ambiguïté 

Stan a écrit:

N'est-il pas dommage que nos rapports humains avec les prêtres soient maintenant "plombés" (à cause des scandales), cela au point que nous sommes en train d'en perdre une limpidité relationnelle avec eux

Je pense que la fonction (divine) que donne Dieu dans le sacrement de l'Ordre ou la Sainteté, ne nous permet plus la même approche. C'est un peu comme au Mont Thabor où les disciples préférés restent à l'écart et observent la Lumière et la Gloire de Dieu qui se manifestent. Jésus en a fait des témoins. Ils contemplent. 

L'Eglise est entrain de vivre, comme chacun de nous, une grande purification. Cela a comme conséquence une autre approche de nos comportements avec les prêtres en apprenant ou réapprenant la juste distance. Un prêtre a été choisi parmi les hommes pour être un envoyé spécial de Dieu, sans pour cela en faire un être d'exception. Jésus et Marie sont des êtres d'exception.

Un prêtre est le représentant de Jésus. C'est donc lui qui prend l'initiative de la distance ou pas. Nous parlons essentiellement des relations saines bien évidemment ! On ne tape pas sur l'épaule d'un prêtre comme sur celle de son frère. Ceci est mon point de vue bien sûr et notre discernement peut être différent.  je ne sais pas

L-A



Tu fais de très utiles et intéressantes réflexions, Lily !
Merci pour ton commentaire qui met l'accent sur la sacralité
qui doit être respectée chez le prêtre. Je comprends
ton point de vue en ce temps difficile qu'affronte notre
Église. Tu as raison! Il est en effet préférable d'éviter tout
ce qui, à l'heure actuelle, peut faire des vagues
par des gestes qui paraitraient familiers, ou qui, même en
étant des plus honnêtes, pourraient avoir des apparences
d'inconvenances et d'ambiguïté au regard de certains chrétiens,
alors que les mêmes gestes dans d'autres cultures (du moyen-
orient ?) sont considérés comme étant ordinaires et corrects
du point de vue de la bienséance.

Je suppose, par exemple, que l'apôtre saint Jean
ne pourrait pas avoir au Québec (ou en France)
le comportement familier qu'il eût lors de la dernière Cène ,
quand il s'est permis d'appuyer sa tête sur le Christ... (?);
puisque, selon les normes d'aujourd'hui, cette proximité de
saint Jean avec Jésus enfreindrait, au regard de notre mentalité
occidentale, la règle-barrière d'une "saine distance" qu'il est
conseillé de garder devant la sacralité de la personne du Christ
....qui est le Dieu Saint par excellence.
La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) 106093795_3147289578643154_8513190142672620707_n.jpg?_nc_cat=102&ccb=2&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=mTod3cPmEE4AX87bdZT&_nc_ht=scontent.fymy1-1

Et je pense comprendre, maintenant, que personne au Québec
(ou en France) ne répètera le geste du pape François que la
photo ci-dessous nous montre en train de donner un baiser
dans la paume des mains d'un nouveau prêtre (?) :
La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) 105565784_3147182808653831_7113741702141434051_n.jpg?_nc_cat=105&ccb=2&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=70CKrutSfaEAX85A--p&_nc_ht=scontent.fymy1-2

Merci, Lily, pour ton commentaire qui enrichie ma réflexion !

Stan

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MessageSujet: Re: La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte)   La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) Icon_minitimeMer Juil 01 2020, 10:58

Stan a écrit:

Merci, Lily, pour ton commentaire qui enrichie ma réflexion !
Et bien cher Stan, nous nous enrichissons ensemble  Very Happy

Développons : en ce qui concerne la première photo de la Cène de Jésus avec ses apôtres, l'apôtre Jean pose sa tête contre le coeur de Jésus (Jean 13,23).
C'est un geste sain en humanité et saint en divinité car très significatif dans le contexte et son symbolisme qui traverse les siècles. 
Mystiquement, nous avons tous au moins posé une fois notre tête sur le cœur de Jésus ou l'embrasser.
Ce Sacré-Cœur est aussi notre salut et notre rédemption.

Seconde photo le Pape : Il se baisse pour embrasser la main du prêtre car celle-ci est consacrée. Je pense que le Saint Père, mystiquement, embrasse la Main de Jésus.

Le cœur et la main sont deux outils indispensables en spiritualité catholique et l'un ne va pas sans l'autre.

J'ignore si ce que je dis est juste mais c'est l'écho de ma compréhension.  je ne sais pas

L-A

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MessageSujet: Re: La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte)   La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) Icon_minitimeJeu Juil 02 2020, 00:49

Lily-Anne a écrit:

Et bien cher Stan, nous nous enrichissons ensemble  Very Happy

Développons : en ce qui concerne la première photo de la Cène de Jésus avec ses apôtres, l'apôtre Jean pose sa tête contre le coeur de Jésus (Jean 13,23).
C'est un geste sain en humanité et saint en divinité car très significatif dans le contexte et son symbolisme qui traverse les siècles. 
Mystiquement, nous avons tous au moins posé une fois notre tête sur le cœur de Jésus ou l'embrasser.
Ce Sacré-Cœur est aussi notre salut et notre rédemption.

Seconde photo le Pape : Il se baisse pour embrasser la main du prêtre car celle-ci est consacrée. Je pense que le Saint Père, mystiquement, embrasse la Main de Jésus.

Le cœur et la main sont deux outils indispensables en spiritualité catholique et l'un ne va pas sans l'autre.

J'ignore si ce que je dis est juste mais c'est l'écho de ma compréhension.  je ne sais pas

L-A

Citation :


Chère Lily,

Citation :

La damnation des Élus – Réflexions sur les accusations portées contre le Père Georges Finet (Aline Lizotte) 105996804_3152170948155017_2571253115497062556_n.jpg?_nc_cat=106&ccb=2&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=LcS1JWsAthEAX-Ras_y&_nc_ht=scontent.fymy1-2

"On s'est trompé au sujet de Dieu.. De mauvaises traductions
nous ont privé de la tendresse de Dieu...On nous a appris la
crainte là où était proposé l'éblouissement
" on a confondu
"frémir d'amour " et "frémir de trouille" "L'essentiel d'une vie
c'est d'apprendre à voir dans l'autre la divinité qui l'habite
"


(Stan Rougier)



Il n'est pas assuré ici que je vais réussir à bien exprimer mes idées sur le sujet difficile
des rapports interpersonnels, en ce qui concerne les "gestes sains en humanité" que
ces rapports peuvent impliquer... Je crains ici de m'emmêler dans mes idées et de
manquer de clarté en voulant te les exprimer

Ceci dit, je puis bien te dire, à prime abord, que "l'écho de ta compréhension
essentiellement mystique" de l'image de saint Jean qui appuie sa tête sur Jésus, et celle
du pape donnant un baiser dans la main d'un nouveau prêtre, me semble correcte.
Mais j'ajoute que je reste quand même sous l'impression (une impression qui ne veut
pas s'embarquer dans la polémique) que ta réflexion laisse un peu dans l'ombre le
mystère de l'incarnation du Christ qui a assumé les complications
de notre humanité blessée.

Le mieux que je pense pouvoir faire, pour essayer de te faire comprendre mon point
de vue, est de te donner ci-dessous, trois exemples concrets et bien réels de rapports
qui ont été... ou bien embarrassants, ...ou bien périlleux, ...ou bien corrects... alors
même qu'était évacuée "la juste distance" entre les personnes concernées"; cette
"juste distance" dont t'a parlé ton ancien conseiller spirituel.

1er exemple embarrassant de manque de juste distance : Un prêtre m'a
raconté que, lors de son ordination sacerdotale, il est arrivé qu'une de ses tantes,
très pieuse, a voulu donner un baiser à ses mains de prêtre.. après la bénédiction
qu'il venait de lui faire; et le prêtre en question m'a précisé ceci, avec une émotion
et un trouble encore évidents: « Ma tante Monique M'A MANGÉ les mains...! »

2ème exemple périlleux de manque de juste distance : le témoignage du
jeune prêtre de la vidéo dont je te laisse le lien ci-dessous (vers la 42ème minute
de la vidéo); le prêtre en question a pris le risque de perdre sa réputation, en tenant
longuement la main d'un autre homme, au vu et au su de plusieurs personnes, alors
que cet homme transpirait de peur dans l'avion qui se préparait à quitter la piste d'envol.

Voir le lien https://www.facebook.com/watch/live/?v=573625750258993

3ème exemple d'une absence de juste distance entre humains; ces deux
hommes qui s'étreignent longuement (dans la vidéo ci-dessous), parce que l'un
des deux porte le coeur transplanté de la fille décédée de l'autre homme; il s'agit
ici de la relation d'un papa qui veut surtout étreindre le coeur de sa fille, qui bat
dans l'autre homme en question ..  Et c'est en ce 3ème exemple que je
reconnais le désir ponctuel que j'ai eu aussi un jour d'étreindre le prêtre
africain dont je voyais la prière rayonnante en l'église que je fréquente,
cette prière du prêtre... qui me révélait le Coeur de Jésus présent en lui,
le Sacré Coeur que je voulais moi aussi embrasser en posant mon front sur
l'épaule de ce prêtre.... que je ne voulais pas accaparer... ni mettre
dans le trouble
.



Je ne sais pas si ce que je t'écris ici te fera comprendre que, pour moi, les relations
humaines sont parfois difficiles à discerner et à gérer... cela se passant toujours
dans l'épaisseur et les complications de notre nature humaine.

Stan



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Citation :
Je ne sais pas si ce que je t'écris ici te fera comprendre que, pour moi, les relations
humaines sont parfois difficiles à discerner et à gérer... cela se passant toujours
dans l'épaisseur et les complications de notre nature humaine.

Stan

Bien sûr Stan, tu as tout à fait raison. Rien n'est blanc, rien n'est noir, les couleurs ont des nuances.

Il y a toujours l'exception qui confirme la règle. 

Je pense qu'entre le curé de mon enfance avec son col bien amidonné dans sa soutane et mon curé actuel, habillé comme tout le monde et une simple croix sur le vêtement, il y a 50 ans qui se sont passés, je n'ai pas la même approche même si je respecte pour les deux cette juste distance qui ne se manifeste pas de la même manière.

Les apôtres avaient essayé de tenir les enfants à l'écart de Jésus. Jésus leur a dit :

Citation :
Matthieu 19
13 Alors on lui amena des petits enfants, afin qu'il leur imposât les mains et priât pour eux. Mais les disciples les repoussèrent. 14 Et Jésus dit: Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. 15 Il leur imposa les mains, et il partit de là.

Interrogeons-nous sur l'esprit de l'enfant qui commet des erreurs mais le fait innocemment en sachant que : L'Esprit Saint sonde les cœurs et les reinsApocalypse 2:23

L-A

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