Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
| Sujet: Les apparitions du Christ, au pape Pie XII, le 2 décembre 1954, et en 1958 ? Lun Oct 23 2017, 13:13 | |
| - Citation :
LES APPARITIONS DU CHRIST, AU PAPE PIE XII, LE 2 DÉCEMBRE 1954 ET EN 1958 ?
Soeur Pascalina Lehnert raconte dans son livre-témoignage : « Un soir, -c'était le 1er décembre 1954 -, alors agenouillées autour du lit du Saint Père (qui était sérieusement malade), nous venions d'achever le chapelet et de recevoir sa bénédiction, Pie XII déclara ; « VOILÀ QUE J'AI À NOUVEAU ENTENDU UNE VOIX DISANT QUE J'AURAIS UNE VISION ! » Nous ne comprimes pas ce que le saint Père voulait dire par là. (...) (Le lendemain matin), ayant frappé à la porte sans obtenir de réponse, j'entrai. Mon bonjour, lui aussi, resta sans réponse, et pourtant, je voyais bien que le Saint-Père était allongé dans son lit, les yeux grand ouvert et radieux. Je déposai mon plateau sur la table, et, en m'approchant du pied du lit, je lui demandai, toute étonnée : « Saint-Père, qu'y a-t-il ? » - « Dove sta Lei adesso, c'è stato il Nostro Signore ! » (LÀ OÙ VOUS ÊTES MAINTENANT, SE TENAIT NOTRE SEIGNEUR !) - « Che Signore, Padre Santo ? », demandai-je. - « NOTRE SAUVEUR, JÉSUS-CHRIST ! ».
«J'AI VU LE SEIGNEUR ! CELA A DURÉ UN INSTANT, MAIS JE L'AI VU TRÈS BIEN, IL ÉTAIT TRÈS BEAU.» confia ensuite le pape Pie XII, à Mgr Tardini, le 2 décembre 1954.
Source : Pie XII, Mon privilège fut de le servir, Pascalina Lehnert, Ed Téqui, 1985, p. 183-184.
AUTRE RAPPORT DE L'APPARITION DU CHRIST À PIE XII, LE 2 DÉCEMBRE 1954 :
« Le 28 août 1954, il est frappé à nouveau par une attaque qui ne laisse aucun doute sur son issue à ses médecins. Il songe à démissionner, car il n’envisage pas de diriger l’Église de son lit. Et puis, c’est à nouveau le signe de Dieu. Il confie au cardinal Tardini la vision qu’il vient d’avoir à nouveau : « JE NE LE DIS QU'À VOUS. LES AUTRES POURRAIENT PENSER QU'IL S'AGIT D'HALLUCINATIONS DE MALADE. HIER, J'AI CLAIREMENT ENTENDU UNE VOIX. OH! MAIS SI CLAIREMENT. » Et, ce disant, le pape se touche l’oreille droite : «ET CETTE VOIX DISAIT : « TU VAS AVOIR UNE VISION ». ET PUIS RIEN NE VINT. MAIS CE MATIN, PENDANT QUE J'ASSISTAIS À LA MESSE, J'AI VU LE SEIGNEUR PENDANT UNE COURT INSTANT. RIEN QU'UN INSTANT, MAIS JE L'AI BIEN VU. » Il ajoute : « JE CROYAIS QUE LE SEIGNEUR M'AURAIT RAPPELÉ. ET AU CONTRAIRE... » De nouveau, il prend le petit livre des Exercices de saint Ignace et dit : « VOICI MON RÉCONFORT. »
[…] Le silence de Mgr Tardini à la révélation qu’il lui a faite, tourmente Pie XII. Il éprouve le besoin de se confier à une âme simple, il appelle mère Pascalina, et dressé sur son lit, lui confie : « MADRE, JE VAIS VOUS DIRE UN SECRET. TARDINI LE SAIT, MAIS PEUT-ÊTRE DOUTE-T-IL. J'AI VU LE SEIGNEUR. TOUT LE MONDE ME CROIT PERDU, MAIS MON HEURE N'EST PAS ENCORE VENUE. » Le 11 décembre, il est rétabli, pour instituer la fête de Marie, Reine du Monde, et le 12 décembre, il ordonne la cérémonie de consécration épiscopale de Mgr Montini. » (p. 439-440)
Source : Mgr Georges Roche et Philippe Saint Germain, Pie XII devant l'histoire. Montréal/Paris, Éditions du Jour/Robert Laffont, 1972, 534 pages.
ET LE PHILOSOPHE JEAN GUITTON RAPPORTE ENCORE CECI DONT IL A ÉTÉ TÉMOIN EN 1958 :
« En 1958, quelques mois avant la mort de Pie XII, j'avais été reçu par le pape. (...) Notre entretien, qui portait sur la Bible, fut court et pathétique. Soudain le pape s'arrêta. Il fixa un point de la salle situé dans le fond, comme s'il voyait une personne que je ne voyais pas : certainement un être qui n'était pas de ce monde. Le sachant malade, j'eus peur qu'il n'eût un malaise, qu'il mourut sous mes yeux. Je l'entendis alors qu'il parlait de sa vision; il articulait en latin un verset de l'Évangile que je connaissais bien : "VIENS, SEIGNEUR, PAR DESSUS LES EAUX ." »
Source : Les pouvoirs mystérieux de la foi, Jean Guitton, Jean-Jacques Antier, Ed Perrin, 1999, p. 188-189
Stan _________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
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