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 Je n'ai pas voulu m'affranchir bruyamment des règles de la croissance.

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AuteurMessage
LucJos
Admin
LucJos


Date d'inscription : 28/05/2013
Localisation : BE

Je n'ai pas voulu m'affranchir bruyamment des règles de la croissance. Empty
MessageSujet: Je n'ai pas voulu m'affranchir bruyamment des règles de la croissance.   Je n'ai pas voulu m'affranchir bruyamment des règles de la croissance. Icon_minitimeMar Avr 18 2017, 12:49

Maria Valtorta,
tome 1, chapitre 63, page 237

«JE N'AI PAS VOULU M'AFFRANCHIR BRUYAMMENT DES RÈGLES DE LA CROISSANCE»

Jésus dit :


Je t'ai consolée, mon âme, avec une vision de ma petite enfance heureuse dans sa pauvreté,
parce que entourée de l'affection de deux saints, les plus grands que le monde ait possédé.


On dit que Joseph fut mon nourricier. Bien sûr, il n'a pas pu, puisqu'il était homme, me donner le lait comme Marie qui m'en a nourri,
mais il s'est fatigué au travail pour me procurer le pain et des aliments fortifiants. Il a eu pour Moi la tendresse d'une vraie mère.
J'ai appris de lui -et jamais élève n'eut un meilleur maître- tout ce qui d'un bambin fait un homme et un homme qui doit gagner son pain.

Si mon intelligence de Fils de Dieu était parfaite, il faut réfléchir et croire que je n'ai pas voulu m'affranchir bruyamment des règles de la
croissance. Rabaissant donc la perfection de mon intelligence divine au niveau de la compréhension humaine, je me suis assujetti à avoir
pour maître un homme et à avoir besoin d'un maître. Que si par la suite j'ai appris rapidement, cela ne m'enlève pas le mérite de m'être
mis sous la dépendance d'un homme, ni à cet homme juste le mérite d'avoir nourri ma petite intelligence
des connaissances nécessaires à la vie.

Les doux moments passés à côté de Joseph qui comme en jouant m'amenait à être capable de travailler, je ne les oublierai pas, même
maintenant que je suis au Ciel. Et, quand je revois mon père putatif, et le petit jardinet et l'atelier enfumé, il me semble voir apparaître
la Maman avec son sourire qui rendait le logis merveilleux et me comblait de joie.


Combien les familles auraient à apprendre de cette perfection d'époux
qui s'aimèrent comme nuls autres ne se sont aimés !


Joseph était le chef. Indiscutée et indiscutable son autorité dans la famille. Devant elle s'inclinait respectueusement celle de l'Epouse
et Mère de Dieu et le Fils de Dieu s'y assujettissaient. Tout était bien fait, de ce que Joseph décidait de faire, sans discussions, sans
objections, sans résistances. Sa parole était notre petite loi que nous suivions. Et, malgré cela, en lui quelle humilité !
Jamais un abus de pouvoir, jamais un vouloir déraisonnable venant du fait de son autorité.


L'épouse était sa douce conseillère et si dans son humilité profonde elle se considérait comme la servante de son conjoint,
lui tirait de la sagesse de Celle qui était pleine de Grâce, la lumière qui le guidait en toutes circonstances.

Et Moi, je grandissais comme une fleur protégée par deux arbres vigoureux,
entre deux amours qui s'entrelaçaient au-dessus de Moi, pour me protéger et m'aimer.


Non, tant que ma jeunesse me fit ignorer le monde, je ne regrettais pas le Paradis.
Dieu le Père et le Divin Esprit n'étaient pas absents parce que Marie en était remplie, et les anges avaient là leur demeure
car rien ne les éloignait de cette maison. L'un d'eux, pourrais-je dire, s'était incarné et c'était Joseph, âme angélique, libérée du poids
de la chair uniquement occupé à servir Dieu et ses intérêts et à l'aimer comme l'aiment les séraphins.


Le regard de Joseph !
Tranquille et pur comme la lumière d'une étoile qui ignore les concupiscences de la terre.
C'était notre repos, notre force.


Beaucoup s'imaginent que je n'ai pas humainement souffert quand s'éteignit le regard de ce saint qui veillait sur notre maison.
Si j'étais Dieu et si je connaissais comme tel le sort heureux de Joseph, et si, pour cette raison, je n'étais pas affligé de son départ,
qui après un court séjour aux Limbes lui devait ouvrir le Ciel, comme Homme, j'ai pleuré dans la maison privée de son affectueuse présence.
J'ai pleuré sur l'ami disparu. Et n'aurais-je pas dû pleurer sur ce saint qui m'était si proche, sur le coeur duquel j'avais dormi tout petit
et qui pendant tant d'années m'avait entouré de son amour ?


Enfin je fais observer aux parents comment sans le secours d'une formation pédagogique, Joseph sut faire de Moi un brave
travailleur. A peine arrivé à l'âge où je pouvais manier les outils, il ne me laissa pas moisir dans l'oisiveté, il me mit au travail, et de
mon amour pour Marie il se fit le premier auxiliaire pour m'encourager au travail.


Confectionner des objets utiles pour la Maman, c'est ainsi qu'il inculquait le respect dû à la maman que tout fils devrait avoir.
C'était sur ce levier du respect et de l'amour qu'il s'appuyait pour former le futur charpentier.


Où sont aujourd'hui
les familles dans lesquelles on fait aimer le travail aux jeunes enfants pour leur apprendre à faire plaisir à leurs parents ?

Les enfants, maintenant, sont des despotes dans la maison. Ils grandissent durs, indifférents, grossiers envers leurs parents.
Ils les considèrent comme leurs domestiques, leurs esclaves. Ils ne les aiment pas et en sont peu aimés. C'est qu'en faisant
de vos fils des violents coléreux, vous vous séparez d'eux avec un absentéisme honteux.

Ils sont les fils de tout le monde. Mais à vous ils ne vous appartiennent pas, ô parents du XXe siècle.
Ils sont beaucoup plus les fils de la nourrice, de l'institutrice, ils appartiennent au collège, si vous êtes riches.
Aux compagnons, à la rue, à l'école, si vous êtes pauvres. Ils ne sont plus à vous.

Vous, les mères, vous les engendrez et c'est tout. Vous, les pères, vous n'en avez pas davantage de souci.
Mais un fils, n'est pas seulement un être de chair. C'est une intelligence, un coeur, un esprit.
Croyez-le, donc, personne plus qu'un père et une mère n'a le droit et le devoir
de former cette intelligence, ce coeur, cet esprit.


La famille existe et doit exister.
Il n'y a pas de théorie ou de progrès qui puisse s'opposer à cette vérité sans provoquer la ruine.
D'une famille qui se désagrège, ne peuvent venir dans l'avenir que des hommes et des femmes toujours plus dépravés
et qui causeront de plus grandes ruines.

Et je vous dis en vérité, qu'il vaudrait mieux qu'il n'y eût plus de mariages, ni d'enfants sur la terre, plutôt que d'y avoir des familles
moins unies tels que sont les tribus de singes, des familles qui ne sont pas des écoles de vertu, de travail, d'amour, de religion,
mais un chaos où chacun vit pour soi comme des engrenages mal assemblés qui finissent par se rompre.


Rompez, désagrégez.
Les fruits de cette désagrégation de la plus sainte des sociétés, vous les voyez, vous les subissez.
Continuez donc, si vous voulez. Mais ne vous lamentez pas si cette terre devient toujours plus un enfer,
repaire de monstres qui dévorent familles et nations.


Vous le voulez : qu'il en soit ainsi.

_________________
Couvre-nous, Seigneur, de Ton Précieux Sang !
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