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 Réflexions sur la dernière Cène.

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AuteurMessage
LucJos
Admin
LucJos


Date d'inscription : 28/05/2013
Localisation : BE

Réflexions sur la dernière Cène. Empty
MessageSujet: Réflexions sur la dernière Cène.   Réflexions sur la dernière Cène. Icon_minitimeDim Avr 09 2017, 12:24

Maria Valtorta,
tome 9, chapitre 20, page 188.

REFLEXIONS SUR LA DERNIERE CENE

Jésus dit :


De l'épisode de la Cène, en plus de la considération de la charité d'un Dieu qui se fait nourriture pour les hommes,
ressortent quatre enseignements principaux.


Un : la nécessité pour tous les fils de Dieu d'obéir à la Loi.

La Loi disait que l'on devait pour Pâque consommer l'agneau selon le rituel donné par le Très-Haut à Moïse et Moi, vrai Fils du vrai Dieu,
je ne me suis pas considéré, à cause de ma qualité divine, comme exempt de la Loi. J'étais sur la Terre : Homme parmi les hommes et
Maître des hommes. Je devais donc faire mon devoir d'homme envers Dieu comme les autres et mieux qu'eux. Les faveurs divines
n'exemptent pas de l'obéissance et de l'effort vers une sainteté toujours plus grande
. Si vous comparez la sainteté la plus élevée à la
perfection divine, vous la trouvez toujours pleine de défauts et par conséquent obligée de s'efforcer elle-même de les éliminer et de
rejoindre un degré de perfection autant que possible semblable à celui de Dieu.


Deux : la puissance de la prière de Marie.

J'étais Dieu fait Chair. Une Chair qui pour être sans tache possédait la force spirituelle pour dominer la chair. Et pourtant je ne refuse pas,
j'appelle au contraire l'aide de la Pleine de Grâce, qui même en cette heure d'expiation aurait trouvé, c'est vrai, sur sa tête le Ciel fermé,
mais pas au point de ne pas réussir à en détacher un ange, Elle, Reine des Anges, pour réconforter son Fils. Oh ! non pas pour elle,
la pauvre Maman ! Elle aussi a goûté l'amertume de l'abandon du Père, mais par sa douleur offerte pour la Rédemption elle m'a obtenu de
pouvoir surmonter l'angoisse du Jardin des Oliviers et porter à terme la Passion dans toute sa multiforme âpreté
dont chacune visait à laver une forme et un moyen de péché.


Trois :
la maîtrise de soi-même et l'endurance de l'offense, charité sublime par dessus tout, ne peuvent l'avoir que ceux qui font
vie de leur vie la Loi de Charité, que j'avais proclamée. Et non seulement proclamée, mais pratiquée réellement.


Qu'a pu être pour Moi d'avoir avec Moi à ma table celui qui me trahissait, de devoir me donner à lui, de devoir m'humilier à lui, de devoir
partager avec lui le calice rituel et de poser mes lèvres là où lui les avait posées et de les faire poser à ma Mère,
vous ne pouvez pas l'imaginer.

Vos médecins ont discuté et discutent sur la rapidité de ma fin
et lui donnent pour origine une lésion cardiaque due aux coups de la flagellation. Oui, pour ces coups aussi mon coeur était devenu malade.
Mais il l'était déjà depuis la Cène. Brisé, brisé dans l'effort de devoir subir à côté de Moi le Traître. J'ai commencé alors de mourir
physiquement. Le reste n'a été qu'une aggravation de l'agonie qui existait déjà. Tout ce que j'ai pu faire, je l'ai fait
car je n'étais qu'un avec la Charité.

Même à l'heure où le Dieu-Charité s'éloignait de Moi, j'ai su être charité, car dans mes trente-trois années, j'avais vécu de charité.

On ne peut arriver à une perfection telle que celle qui demande de pardonner et de supporter
celui qui nous offense si on n'a pas l'habitude de la charité. Moi, je l'avais et j'ai pu pardonner
et supporter ce chef-d'oeuvre d'Offenseur que fut Judas.


Quatre:
le Sacrement opère d'autant plus que l'on est digne de le recevoir.
Si on s'en est rendu digne par une constante volonté qui brise la chair et rend l'esprit souverain, en vainquant les concupiscences,
en pliant l'être aux vertus, en le tendant comme un arc vers la perfection des vertus et surtout de la Charité.


En effet quand quelqu'un aime, il tend à réjouir celui qu'il aime.
Jean, qui m'aimait comme personne et qui était pur, eut du Sacrement le maximum de transformation.
Il commença à partir de ce moment à être l'aigle auquel il est familier et facile de s'élever jusqu'au Ciel de Dieu et de fixer le Soleil éternel.

Mais malheur à celui qui reçoit le Sacrement sans en être tout à fait digne, mais qui au contraire a fait croître sa constante indignité
humaine par les fautes mortelles. Alors il devient non pas un germe de préservation et de vie, mais de corruption et de mort.
Mort de l'esprit et putréfaction de la chair qui en "crève", comme dit Pierre de celle de Judas. Elle ne répand pas le sang, liquide toujours
vital et beau dans sa pourpre, mais son intérieur noirci par toutes les passions, pourriture qui se déverse de la chair décomposée
comme de la charogne d'un animal immonde, objet de dégoût pour les passants.

La mort de celui qui profane le Sacrement est toujours la mort d'un désespéré et ne connaît donc pas le tranquille trépas propre à celui qui
est en grâce, ni l'héroïque trépas de la victime qui souffre d'une manière aiguë mais avec le regard  fixé au Ciel et l'âme assurée de la paix.

La mort du désespéré est marquée de contorsions et de terreurs atroces, c'est une convulsion horrible de l'âme déjà saisie par la main de
Satan qui l'étrangle pour l'arracher à la chair et la suffoque par sa respiration nauséabonde.

Voilà la différence entre celui qui passe à l'autre vie après s'y être nourri de charité, de foi, d'espérance et de toute autre vertu et doctrine
céleste et du Pain angélique qui l'accompagne avec ses fruits, mieux si de sa présence réelle, dans le dernier voyage, et celui qui trépasse
après une vie de brute avec une mort de brute que la Grâce et le Sacrement ne réconfortent pas.

La première, c'est la fin sereine du saint auquel la mort ouvre le Royaume éternel. La seconde, c'est la chute effrayante du damné qui se
sent précipité dans la mort éternelle et connaît en un instant ce qu'il a voulu perdre sans pouvoir désormais y porter remède.
Pour l'un c'est l'enrichissement, pour l'autre le dépouillement.
Pour l'un la joie, pour l'autre la terreur.


Voilà ce que vous vous donnez selon votre foi et votre amour, ou votre incroyance et le mépris de mon don.
C'est l'enseignement de cette contemplation.

_________________
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