2011-04-01 Aide à l’Église en Détresse
Île de Panay : la pastorale est prioritaire pour la jeunesse et les familles
Pour Mgr Onesimo C. Gordoncillo, la pastorale de la jeunesse et des familles est prioritaire, et ce, affirme cet homme de 76 ans qui dirige depuis 25 ans l’archevêché de Capiz, sur l’île de Panay : « Parce que l’éducation et la formation sont la condition d’un développement durable ».
L’île de Panay se trouve dans la mer des Visayas occidentales et fait partie des Philippines. La capitale, un siège épiscopal de la province du même nom, est Roxas City. Celle-ci compte une population de 150,000 habitants. Cette localité est par ailleurs également appelée la « capitale des fruits de mer ». Les gens y vivent surtout de la pêche et de l’agriculture. Même si la région est très poissonneuse, elle en est pas moins considérée comme étant pauvre. Le revenu annuel par habitant s’élève à environ 500 $.
Il y a 700 000 catholiques dans l’archevêché de Capiz, qui, comme la province, n’englobe qu’une partie de l’île de Panay. La plupart d’entre eux, comme nous le dit Mgr. Gordoncillo, participent régulièrement à la vie de l’Église. Actuellement, 120 prêtres, plus d’une centaine de religieuses et quelque 500 catéchètes travaillent à la pastorale et à l’instruction religieuse. « Ils aident tous à approfondir la foi », expliquait Mgr. Gordoncillo lors d’une visite à l’Aide à l’Église en Détresse (AED). Il souhaite tout de même voir davantage de laïcs s’engager en paroisse, car cela favoriserait le murissement des vocations, surtout dans les familles chrétiennes qui s’efforcent de pratiquer leur foi au quotidien.
L’AED encourage la pastorale sur l’île de Panay déjà depuis plusieurs années. Elle a par exemple soutenu, entre 2008 et 2010, la construction d’un centre paroissial pour la paroisse de Saint- Sébastien à Jamindan. Cette localité se trouve à environ 50 kilomètres à l’ouest de Roxas City et la paroisse compte 22 villages appelés des Barangays. On y dénombre environ 25 000 habitants. Même si la région est montagneuse, l’agriculture y est bien exploitée. Les conditions de vie sont toutefois difficiles.
L’infrastructure de Panay qui a été développée au cours des dernières années n’arrive pas à empêcher l’émigration de plusieurs familles. Le désir de meilleures conditions de vie attire une bonne partie de la population rurale vers les grandes villes, particulièrement vers la capitale. On estime qu’environ 20 millions de personnes vivent actuellement à Manille et dans sa banlieue, soit plus d’un quart de la population totale des Philippines. « Pour notre diocèse, cela signifie que nous devons former de nouveaux catéchètes pour remplacer ceux qui partent », raconte Mgr Gordoncillo.
Par ailleurs, la formation des prêtres, également soutenue par l’AED, est indispensable. L’AED évalue actuellement la possibilité de soutenir le séminaire de Capiz pour l’achat d’une voiture. Bien qu’il y ait environ 20 ordinations sacerdotales par an dans l’archevêché, Mgr Gordoncillo souhaite une plus grande relève, car conclut-il, « il ne s’agit pas que de nous. L’Église a aussi besoin de vocations nombreuses dans les autres diocèses et les autres pays ».
http://radiovm.com/Nouvelles/Details.aspx?n=25964
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SoNathAuClairDeLune en, Jésus, Marie, Reine de l'univers, des coeurs, et de la Paix. DIEU EST: Ordre et non "désordre" et TOUT Ordre commence par LUI en TOUT. Je n'ai besoin de rien moi qui ne suis rien car j'ai TOUT. :flower: