| | Le pape François parviendra-il à gagner la bataille ? | |
| | Auteur | Message |
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LucJos Admin
Date d'inscription : 28/05/2013 Localisation : BE
| Sujet: Le pape François parviendra-il à gagner la bataille ? Sam Jan 16 2016, 08:00 | |
| « Oui il y a bien un lobby gay au Vatican »
Selon le cardinal Maradiaga, coordinateur du Conseil des cardinaux chargé des réformes à la Curie, le pape François essaie peu à peu "de purifier tout cela".
Isabelle Cousturié 15 janvier 2016 Dans un entretien accordé au journal hondurien El Heraldo, le 12 janvier dernier, l’archevêque de Tegucigalpa, au Honduras, le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, reconnaît la présence d’un « lobby gay » au Vatican et précise que le pape François « petit à petit, essaie de purifier tout cela ».
Le cardinal Maradiaga est le coordinateur de la commission de neuf cardinaux chargée de conseiller et d’aider le Pape dans ses réformes. Dans le sillage du Souverain Pontife, à qui on avait posé la question en rentrant du Brésil, il répondait à une question du journaliste lui demandant s’il y avait eu « infiltration au Vatican, à un moment ou l’autre, de la communauté homosexuelle ». « Pas seulement, a-t-il ajouté, comme l’a dit le Pape, il y avait bien un lobby. »
Les paroles du Pape, auxquelles fait allusion le cardinal, remontent à quelques mois après son élection, lors d’une rencontre privée avec les responsables de la Confédération latino-américaine et des Caraïbes des religieux et religieuses (CLAR) en juin 2013. Selon un compte-rendu de cette rencontre par la presse chilienne, le Pape aurait dit : « Au Vatican, il y a des gens qui sont de vrais saints, vraiment, mais il y a aussi un courant de corruption (…) Et on parle de “lobby gay”, c’est vrai, il existe (…) Il faut voir ce que nous pouvons faire ».
Le Pape était revenu sur la question, un mois plus tard, à bord de l’avion le ramenant en Italie du Brésil, où il était allé pour la Journée mondiale de la jeunesse : « On écrit beaucoup sur le lobby gay. Moi, jusqu’ici, je n’ai trouvé au Vatican personne ayant écrit “gay » sur sa carte d’identité. Il faut distinguer entre être gay, avoir cette tendance, et faire du “lobbying”. Le problème n’est pas d’avoir cette tendance, le problème est de faire du lobby et cela vaut pour tous les lobbys : celui-ci, les lobbys d’affaires, les lobbys politiques, les lobbys maçonniques ». À cette occasion, le Pape avait prononcé sa phrase devenue culte : “Si une personne est homosexuelle et qu’elle cherche sincèrement le Seigneur, qui suis-je pour le juger ?”.
Le cardinal Maradiaga, lui fait écho et conclut : « On peut comprendre les homosexuels, et la législation pastorale est là pour les assister, mais ce qui n’est pas bien ne peut pas être la vérité ». Mais ce n’est pas d‘aujourd’hui qu’il se passe des choses étranges et anormales au Vatican….
« Nous sommes l’après-midi du 12 septembre 1978. Devenu pape depuis tout juste dix-huit jours, Jean-Paul Ier découvre qu’un puissant lobby franc-maçon de 121 membres agit au sein de la curie. Cette information le bouleverse. Des cardinaux, des évêques et des collèges presbytéraux, loin de suivre les préceptes évangéliques, obéissent au serment de fraternité maçonnique. Une telle situation est intolérable. Le 19 septembre, le nouveau pontife entame donc la préparation d’un plan de réforme radicale de la curie.
Le 28 septembre, en fin d’après-midi, il convoque le secrétaire d’Etat, le puissant cardinal Jean-Marie Villot, pour l’informer des changements qu’il entend mettre en œuvre. Il a déjà préparé une liste de hauts prélats qu’il entend écarter. Une véritable révolution. Les premiers noms sont ceux de Paul Casimir Marcinkus, l’évêque placé à la tête de l’ IOR (Institut pour les œuvre de religion), la banque du Vatican, et ceux de ses plus proches collaborateurs : Luigi Mennini et Pellegrino de Strobel. Des mesures analogues sont prévues à l’encontre du secrétaire de l’institution, Monseigneur Donato De Bonis. Tous sont en effet trop liés aux banquiers Michele Sindona et Roberto Calvi, deux personnages très controversés. Il faut par conséquent les destituer, et ils devront quitter la curie dès le lendemain.
Parmi les autres personnalités de premier plan à remplacer, on compte le cardinal John Patrick Cody, archevêque de Chicago, et le cardinal Ugo Poletti, vicaire de Rome. Villot lui-même va être mis à l’écart. Car tous ces noms sont présents sur la liste que le pape a reçue le 12 septembre précédent, et qui l’a effrayé. L’entretien avec le secrétaire d’Etat dure plus de deux heures et s’achève à 19h30.
Le lendemain, à l’aube, sœur Vincenza Taffarel découvre le pontife mort dans son lit. Sur son bureau, Jean-Paul Ier a laissé un dernier discours : il était censé le prononcer devant les procureurs de la Compagnie de Jésus, l’ordre des Jésuites, dont l’audience était prévue le 30 septembre. » Le pape François parviendra-il à gagner la bataille ? « Il est difficile d’apporter une réponse certaine à cette question. J’estime pour ma part que son projet ne saurait être différé et relève de l’inéluctable ; toutefois la réussite de son ambitieuse mission est tout sauf assurée. Trop d’intérêts sont en jeu, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Vatican. Les organisations mafieuses ont toujours combattu ceux qui se sont efforcés de mettre un terme à des systèmes illégaux capables de blanchir d’immenses sommes d’argent, de donner une apparence normale et licite à des capitaux recyclés. Et ce n’est pas un hasard si des magistrats italiens spécialisés dans la lutte contre la Mafia, par exemple le procureur adjoint Nicola Gratteri, ont à maintes reprises exprimés leur crainte d’un attentat contre le Saint-Père.
François n’a cependant pas le choix du chemin à emprunter, et il paraît bien décidé à ne pas se laisser intimider; à moins que les pressions ne deviennent vraiment insupportables et le pousse à la démission, comme il le suggère de temps à autre par provocation. Car ce grand pape au caractère singulier se voit contraint, chaque jour, de compter les amis qui lui restent pour ne pas se retrouver seul.
…Quant à Benoît XVI, confronté aux perfidies des palais sacrés, à la corruption et aux difficultés rencontrées par l’Eglise dans son évangélisation du monde, toutes ces situations qui le conduisirent à présenter sa démission, geste sans précédent qui a permis à François de débusquer et de dénoncer ceux qui s’opposent à la révolution qu’il envisage et qui demandera beaucoup de temps et surtout de conseillers sincères.» (Extrait du livre de Gianluigi Nuzzi : « Le chemin de Croix » Flammarion, 2015) _________________ † Couvre-nous, Seigneur, de Ton Précieux Sang !
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Date d'inscription : 15/09/2010
| Sujet: Re: Le pape François parviendra-il à gagner la bataille ? Dim Jan 17 2016, 11:53 | |
| - LucJos a écrit:
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Mais ce n’est pas d‘aujourd’hui qu’il se passe des choses étranges et anormales au Vatican….
« Nous sommes l’après-midi du 12 septembre 1978. Devenu pape depuis tout juste dix-huit jours, Jean-Paul Ier découvre qu’un puissant lobby franc-maçon de 121 membres agit au sein de la curie. Cette information le bouleverse. Des cardinaux, des évêques et des collèges presbytéraux, loin de suivre les préceptes évangéliques, obéissent au serment de fraternité maçonnique. Une telle situation est intolérable. Le 19 septembre, le nouveau pontife entame donc la préparation d’un plan de réforme radicale de la curie.
Le 28 septembre, en fin d’après-midi, il convoque le secrétaire d’Etat, le puissant cardinal Jean-Marie Villot, pour l’informer des changements qu’il entend mettre en œuvre. Il a déjà préparé une liste de hauts prélats qu’il entend écarter. Une véritable révolution. Les premiers noms sont ceux de Paul Casimir Marcinkus, l’évêque placé à la tête de l’ IOR (Institut pour les œuvre de religion), la banque du Vatican, et ceux de ses plus proches collaborateurs : Luigi Mennini et Pellegrino de Strobel. Des mesures analogues sont prévues à l’encontre du secrétaire de l’institution, Monseigneur Donato De Bonis. Tous sont en effet trop liés aux banquiers Michele Sindona et Roberto Calvi, deux personnages très controversés. Il faut par conséquent les destituer, et ils devront quitter la curie dès le lendemain.
Parmi les autres personnalités de premier plan à remplacer, on compte le cardinal John Patrick Cody, archevêque de Chicago, et le cardinal Ugo Poletti, vicaire de Rome. Villot lui-même va être mis à l’écart. Car tous ces noms sont présents sur la liste que le pape a reçue le 12 septembre précédent, et qui l’a effrayé. L’entretien avec le secrétaire d’Etat dure plus de deux heures et s’achève à 19h30.
Le lendemain, à l’aube, sœur Vincenza Taffarel découvre le pontife mort dans son lit. ...
Merci LucJos pour ces références ! ... Si le lobby franc-maçon comportait 121 membres sous Jean-Paul 1er, dans la curie, qu'en est-il aujourd'hui étant entendu que le Pape François lui aussi a dénoncé plusieurs lobbys dont le lobby franc-maçon ... ? Cela rejoint la "franc-maçonnerie ecclésiastique" mentionnée par la Sainte Vierge à Don Gobbi dans le "livre bleu" du Mouvement sacerdotal marial : http://www.fichier-pdf.fr/2010/09/18/v9uh18c/livre-bleu-version-2.pdf pages 434 ( qui s'est infiltrée dans l'Église et qui l'attaque, la blesse et cherche à la détruire par une tactique sournoise), 573, 654, 684, 697, 727 et 728 (la bête à deux cornes), 729, 730, 731, 735, 908 ( d'où surgira l'arbre mauvais de l'homme malfaisant, de l'antéchrist, lequel instaurera son règne en son intérieur), 957 (a mis son centre dans le cœur même de l'Église), 986, 1043 pour ne mentionner "que" la Franc-maçonnerie ecclésiastique (il y a d'autres mentions de la franc-maçonnerie en général) ... | |
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