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 Allemagne - Grèce : qui doit de l'argent à qui?

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AuteurMessage
Stan

Stan


Date d'inscription : 30/08/2010
Localisation : Québec, Canada

Allemagne - Grèce : qui doit de l'argent à qui? Empty
MessageSujet: Allemagne - Grèce : qui doit de l'argent à qui?   Allemagne - Grèce : qui doit de l'argent à qui? Icon_minitimeMer 8 Juil - 6:43

Citation :


ALLEMAGNE - GRÈCE :
QUI DOIT DE L'ARGENT À QUI ?

Allemagne - Grèce : qui doit de l'argent à qui? XVM6e9f2472-d211-11e4-aca5-e987ae667e81

FIGAROVOX/ANALYSE - Lors de sa rencontre avec Angela Merkel ce lundi, le leader de Syriza
a abordé l'épineuse question des réparations pour crimes de guerre que la Grèce réclame à l'Allemagne.
Charles Wyplosz invite à se pencher sur l'histoire mais pour y puiser les bonnes recettes.


Qui doit de l'argent à qui? Les Grecs aux Allemands, ou l'inverse? Le gouvernement grec, qui a emprunté 240 milliards d'euros depuis le début de la crise, réclame 162 milliards d'euros à l'Allemagne. L'Allemagne rejette la validité de ces réclamations. Évidemment, si la Grèce recouvre ce qu'elle considère comme son dû, elle est tirée d'affaire. Si la question est fondamentalement de nature juridique, les aspects économiques, politiques et moraux ne peuvent pas être ignorés. Très compliqué, donc.

Qui doit de l'argent à qui?
Les Grecs aux Allemands, ou l'inverse?


Quelques faits semblent établis, encore que les détails historiques sont difficiles à déchiffrer pour un béotien comme moi. On sait que l'occupation nazie de la Grèce a été particulièrement brutale, que ce soit par le nombre de victimes civiles ou les destructions en tous genres. Le Traité de Paris de 1946 a établi le principe du paiement de réparations par l'Allemagne. À ce titre, le gouvernement grec s'est vu attribuer une somme qui vaudrait aujourd'hui environ 50 milliards de dollars. Mais qui devait payer ces réparations: l'Allemagne de l'Ouest ou l'Allemagne de l'Est? Il fut alors admis que ces réparations seraient dues le jour où l'Allemagne serait réunie.

L'eau a alors coulé sous les ponts. En 1960, l'Allemagne a versé un montant équivalent à 350 millions d'euros en argent à des citoyens grecs particulièrement meurtris et en produits divers comme réparation pour les pillages nazis. Et puis la réunification est arrivée. L'accord dit 2 + 4, passé en 1990 entre les deux Allemagnes et les quatre puissances d'occupation (États-Unis, France, Grande-Bretagne et Union Soviétique), a abouti à une renonciation par les quatre aux réparations de guerre. Ce cadeau de (re)naissance à l'Allemagne réunifiée était destiné à tourner la page d'une histoire épouvantable. L'Allemagne considère que les quatre représentaient toutes les parties prenantes. Le hic, c'est que les quatre n'avaient aucune légitimité pour parler au nom des autres pays. C'est l'argument central de la Grèce.

L'accord dit 2 + 4, passé en 1990 a abouti à une renonciation
aux réparations de guerre. Le hic, c'est que les quatre n'avaient
aucune légitimité pour parler au nom des autres pays.
C'est l'argument central de la Grèce
.


Mais ce n'est pas tout. En 1942, les forces d'occupation ont imposé à la Grèce un «prêt», à un taux d'intérêt imbattable de 0%. Inutile, sans doute, de préciser que ce prêt n'a jamais été remboursé. Les estimations de ce que vaut ce prêt varient. Selon le taux d'intérêt que l'on applique, ce pourrait être n'importe où entre 12 et 90 milliards d'euros. L'Allemagne dit que c'était un pillage de guerre, donc qu'il est couvert par l'accord de 1990. Outre qu'elle n'accepte pas cet accord, la Grèce considère que c'était bel et bien un prêt et donc qu'il est dû. Mais alors, au taux d'intérêt de 0%, cela ne vaut pas grand chose.

La Grèce n'a jamais accepté l'accord de 1990 mais n'a jamais porté l'affaire devant un tribunal. J'ignore s'il y a un tribunal compétent, mais c'est là que ces questions devraient être débattues et réglées. Le hic, c'est qu'un tel procès, s'il a lieu, devrait durer quelques années. Or la Grèce doit régler un gros paquet de dettes en 2015. La voie légale n'est donc pas pratique.

Dans le cadre du plan Marshall grâce auquel elle a reçu des dons,
pas des prêts, qui valaient 150 milliards d'euros, la dette publique
de l'Allemagne au sortir de la guerre a été effacée en 1953.

On en vient alors à des considérations non juridiques. Deux vieux principes sont en conflit. D'un côté, l'Allemagne a une dette morale pour son passé nazi. Elle n'a pas payé grand chose en espèces sonnantes et trébuchantes, hormis aux Juifs. Elle pourrait au moins se rappeler son propre passé. En particulier, dans le cadre du plan Marshall grâce auquel elle a reçu des dons, pas des prêts, qui valaient 150 milliards d'euros, la dette publique de l'Allemagne au sortir de la guerre a été effacée en 1953. Elle valait quatre fois le PIB. Le raisonnement qui a justifié ce cadeau mérite le détour. Déjà en 1918, l'Allemagne s'était vu imposer de très lourdes réparations. Keynes, qui faisait parti de la délégation britannique aux accords de Versailles, avait alors publié un pamphlet célèbre qui expliquait que cette dette allait suffoquer l'Allemagne. C'est précisément ce qui s'est passé, et qui a conduit à l'hyperinflation de 1922-23. Les réparations ont alors été étalées sur une très longue période, et bien sûr le régime nazi les a répudiées. Conclusion: il ne fallait pas refaire en 1953 la même erreur, et la dette a été annulée. Mais alors, quid de la Grèce en 2015?

Curieusement les Allemands ignorent leur passé.

D'un autre côté, combien de générations devront ressasser le trouble passé de l'Europe, et de l'Allemagne en particulier? Depuis 1945, la construction européenne avait pour but de construire un continent où chaque pays range ses vieilles rancunes pour se tourner vers un avenir qui soit pacifique et construit sur des intérêts communs. L'extraordinaire succès -en dépit des vicissitudes de l'euro- de l'Union Européenne est un modèle que le reste du monde nous envie. Pourquoi déterrer maintenant toute cette tourbe?

La solution est pourtant simple. L'Allemagne a commis des erreurs gravissimes, et on a passé l'éponge. La Grèce a commis des erreurs, moins graves. L'Allemagne s'honorerait à être le premier pays à proposer de réduire la dette grecque. Certes, cela coûterait au contribuable allemand, et aux autres contribuables européens. Mais l'annulation de la dette allemande a aussi coûté aux contribuables de ses pays créditeurs. Cerise sur le gâteau, cela permettrait à la Grèce de retrouver la croissance tout comme les deux annulations de la dette allemande ont permis une vigoureuse reprise économique dans les années 1920 et de nouveau dans les années 1950. L'histoire ne devrait pas servir à faire remonter les vieux griefs, mais plutôt à retrouver les recettes qui ont marché pour le bien de tous.

Source : http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/03/24/31007-20150324ARTFIG00173-allemagne-grece-qui-doit-de-l-argent-a-qui.php


Stan

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"Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
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