Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
| Sujet: La souffrance des Syriens qui fuient la guerre dans leur pays (Le dur témoignage des photos des 13 et 14 juin 2015) Mer Juin 17 2015, 00:43 | |
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La souffrance des Syriens qui fuient la guerre dans leur pays (Le dur témoignage des photos des 13 et 14 juin 2015)Des Syriens fuyant les combats entre le groupe Etat islamique et les forces kurdes à Tall Abyad franchissent la clôture frontalière pour se réfugier en Turquie, le 14 juin 2015 (AFP / Bülent Kiliç)L'armée turque tente de disperser les Syriens massés à la frontière, le 13 juin (AFP / Bülent Kiliç)Soudain, je vois apparaître quelques personnes au sommet d’une colline. Au début, je me dis qu’il s’agit juste de villageois qui passent dans le coin. Mais d’autres individus font leur apparition, puis d’autres. Bientôt, ce sont des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants, portant des sacs avec leurs effets personnels, qui surgissent de derrière la colline et déferlent vers la frontière. Tout cela se produit en l’espace de cinq minutes, comme si l’apparition de cette marée humaine avait été orchestrée pour une superproduction hollywoodienne. La scène à laquelle j’assiste dépasse l’imagination.Je vois des gens se précipiter depuis le côté turc pour venir en aide aux malheureux. Je me mets à courir avec eux, sans prêter attention aux soldats turcs qui nous hurlent dessus. Les Syriens ont apporté des outils avec lesquels ils cisaillent la clôture frontalière. Au début, la brèche a tout juste la largeur suffisante pour permettre le passage d’une seule personne. Tout le monde se bouscule, se pousse pour essayer d’entrer en Turquie par ce trou minuscule.Finalement, les Syriens réussissent à abattre un pan entier de la clôture. D’autres choisissent de l’escalader. Presque toutes les femmes sont accompagnées d’enfants, de bébés que l’on se passe de main en main par-dessus les barbelés tranchants. Il y a tellement d’enfants… c’est inimaginable. Quels souvenirs d’enfance pour tous ces gamins ! Certains déchirent leurs vêtements sur les barbelés mais heureusement, à ma connaissance, personne n’est sérieusement blessé.Après la clôture, il y a un second obstacle : les tranchées frontalières. Certains se jettent dedans, tentent de les franchir par leurs propres moyens. Pour ne pas créer un dangereux goulet d’étranglement, les autorités turques décident finalement d’ouvrir la frontière et d’aider tout le monde à passer dans le bon ordre.Cela fait quatre ans que je photographie les réfugiés syriens à la frontière. J’ai assisté à la bataille de Kobané, qui avait provoqué l’exode de 200.000 personnes. Mais cette fois, c’est différent. Je n’avais encore jamais vu une chose pareille, des milliers de personnes qui fuient désespérément leur pays à travers une brèche aussi exiguë. Je n’ai pas le temps de parler avec ces gens, mais je peux voir la peur dans leurs yeux. Ils crient, ils se bousculent. Les familles font des efforts désespérés pour rester groupées, pour ne pas perdre un enfant dans la cohue.A l’heure actuelle, je peux voir encore 1.000 ou 1.500 personnes massées du côté syrien, dans l’espoir que la Turquie ouvrira la frontière à nouveau. Je peux voir également des combattants kurdes qui se rapprochent de là où nous sommes. On entend le son du mortier dans le lointain.Quand on travaille à la frontière d’un pays en guerre, il s’agit de faire attention. Normalement, les militaires turcs nous interdisent de nous approcher de la clôture barbelée, et je respecte la consigne. Mais là, tout a changé. Au milieu de ce chaos, les autorités nous laissent faire notre travail. Quand deux mille réfugiés sautent en même temps par-dessus la frontière, il n’y a tout simplement plus aucune règle qui tienne.Source : http://blogs.afp.com/makingof/?post/turquie-fuir-la-syrie-par-le-trou-d-une-aiguille#.VYDydkaqlld La souffrance des syriens, dont témoignent ci-dessus les photos des 13 et 14 juin 2015, n'a pas été rapportée par les bulletins de nouvelles de TV, et non plus par les journaux ( les journaux du Québec du moins ). Que Dieu ait pitié de tous ces malheureux ! Ne les oublions pas dans nos prières !
Stan _________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
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BENEDICTE
Date d'inscription : 17/04/2011
| Sujet: Re: La souffrance des Syriens qui fuient la guerre dans leur pays (Le dur témoignage des photos des 13 et 14 juin 2015) Mer Juin 17 2015, 05:42 | |
| Nous sommes complices ...à travers nos gouvernements
OUI , IL N Y A QUE LA PRIERE
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