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 Nous avons besoin d’entendre lors de chaque Carême, le cri des prophètes qui haussent la voix et qui nous réveillent

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AuteurMessage
Lily-Anne
membre
Lily-Anne


Date d'inscription : 01/09/2010
Localisation : France - Provence

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MessageSujet: Nous avons besoin d’entendre lors de chaque Carême, le cri des prophètes qui haussent la voix et qui nous réveillent   Nous avons besoin d’entendre lors de chaque Carême, le cri des prophètes qui haussent la voix et qui nous réveillent Icon_minitimeDim Fév 22 2015, 14:57

La fraternité passe aujourd’hui par le dialogue avec l’ensemble des religions et des traditions

Message de Carême de Mgr Jean-Charles Descubes Archevêque de Rouen :


« « L’indifférence envers son prochain et envers Dieu est une tentation réelle même pour nous, chrétiens. C’est pour cela que nous avons besoin d’entendre lors de chaque Carême, le cri des prophètes qui haussent la voix et qui nous réveillent » (Message de Carême du pape François).

Telle est l’invitation que le pape François nous adresse pour le Carême et que nous sommes heureux d’entendre au moment où nous voulons faire de 2015 l’Année d’une plus grande fraternité.
La fraternité est la marque distinctive de l’Eglise que nous formons autour du Christ. Elle donne un visage concret à la communion qui unit les disciples du Christ vivant et témoignant de son Evangile, hommes et femmes heureux de partager ce qu’ils ont reçu de Dieu dans le Christ. « Vous n’avez qu’un maître et vous êtes tous frères » (Mt 23, 8).

Aussi le Carême, temps privilégié où, en reprenant nous-mêmes le chemin de notre baptême, nous accompagnons les catéchumènes qui se préparent aux sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, confirmation et eucharistie), est un temps privilégié pour s’interroger sur la qualité de notre fraternité et sur les initiatives à prendre pour la rendre plus visible et crédible.
« Dieu n’est pas indifférent […] au monde. […] A travers l’incarnation, la vie terrestre, la mort et la résurrection du Fils de Dieu, la porte entre Dieu et l’homme, entre le ciel et la terre, s’est définitivement ouverte. Et l’Eglise est comme la main qui maintient ouverte cette porte » (ibid.).
L’actualité dramatique de ces dernières semaines et les tensions sociales que nous connaissons en montrent l’urgence.
Les adultes qui demandent le baptême sont bien la preuve que nous savons garder ouverte la porte de l’Eglise.
Par les sacrements de l’initiation chrétienne qui supposent une vraie liberté en même temps qu’ils la permettent, hommes et femmes qu’unit déjà une commune humanité, nous devenons pleinement frères et sœurs du Christ, égaux en droit et en dignité.
Notre fraternité ne saurait donc se limiter à un cercle restreint de personnes qui s’entendraient facilement. Elle doit être à la mesure de l’amour dont Dieu nous aime, c’est-à-dire sans mesure.
Aussi la fraternité que nous désirons, passe aujourd’hui par le dialogue avec l’ensemble des religions et des traditions qui tissent la société française et colorent sa culture.
La solidarité ou la charité, expressions concrètes de notre fraternité ne se résument pas en effet à une simple assistance. Elles sont animées de la foi et de la confiance en la capacité de l’homme et de tout homme à se relever. Et les initiatives qui sont prises depuis le début de l’année pastorale, montrent que, lorsque nous le voulons nous savons être inventifs. Je pense à Agapé réunissant chaque mois les étudiants isolés, au concours de poésies organisé à Saint Etienne du Rouvray, à la charte de la fraternité du doyenné de Rouen Ouest parmi bien d’autres propositions originales, au prochain rassemblement des jeunes Ose la fraternité le 21 mars à Yvetot mais aussi aux nombreuses tables ouvertes et repas paroissiaux ou inter-paroissiaux afin que se rencontrent et soient remerciés les chrétiens sans le bénévolat desquels l’Eglise n’existerait pas vraiment.
La fraternité qui rend visible notre communion passe par des actions toutes simples : se saluer, se sourire, se parler, s’intéresser d’une manière vraie (et non par simple politesse même si c’est déjà un début) à ce que pensent et vivent ceux et celles qui nous sont proches par le travail, les études, l’habitation ou les loisirs, ceux et celles que nous rencontrons le dimanche à l’église. Et, en même temps nous savons aussi combien, à l’intérieur même de nos communautés, nous nous plaignons parfois d’un manque d’accueil et combien nous regrettons que nos relations manquent pour le moins de simplicité et de chaleur. La fermeture sur soi, sur sa communauté, sur sa paroisse est une tentation permanente.

Viendrait-il à l’esprit de quelqu’un qui arriverait à l’improviste dans une église au moment où commence une célébration, de penser ce que l’on disait des premières communautés chrétiennes : « Voyez comme ils s’aiment » ? Et pourtant bien des gens venus d’ailleurs pour leurs études ou leur travail, des étrangers, des immigrés attendent que nous répondions fraternellement à leurs questions et que nous soyons attentifs à leurs préoccupations.
Dieu est une communion harmonieuse qui n’ignore ni les différences irréductibles ni les tensions : le Fils ne sera jamais le Père, ni le Père le Saint-Esprit : « Père, éloigne de moi cette coupe ; cependant non pas ce que je veux mais ce que tu veux ! » (Mc 14, 36) ; « C’est votre intérêt que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous » (Jn 16, 7) ; « Tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi » (Jn 17, 10).

La fraternité chrétienne, celle qui vient du Christ, abolit les frontières humaines, les distinctions sociales et religieuses car elle nous vient de Dieu. Mais elle respecte les différences. L’histoire de l’humanité nous rappelle tristement que chaque fois que les différences entre les hommes sont niées, la fraternité est non seulement mise à mal mais, dans un certain nombre de circonstances tragiques, purement et simplement détruite.

On choisit ses amis. On ne choisit pas ses frères. Ils nous sont donnés. La famille est d’ailleurs le premier lieu où s’apprend la fraternité puisqu’elle est une communion de personnes, comme un sacrement de la « communion du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 2205). Certes il peut y avoir des moments où la fraternité se défait et il est sans doute illusoire de rêver à des réconciliations magiques. Mais, parce que notre fraternité vient du Christ, même meurtris, nous ne sommes jamais situés définitivement et irrémédiablement les uns contre les autres ; nous demeurons les uns auprès des autres, jusqu’au jour où nous pourrons de nouveau être pleinement en vérité les uns pour les autres, vivre les uns grâce aux autres.

Dieu est amour mais il est invisible. La fraternité qui nous unit au Christ et les uns aux autres rend visible cet amour.
Le temps du Carême nous est donné pour resserrer nos liens avec Dieu dans la prière, la pénitence (les renoncements divers que nous consentons) et le partage. Que nos initiatives et nos engagements enrichissent notre fraternité en dépit des drames, des conflits, des menaces, des épreuves et des solitudes qui peuvent conduire à en douter. Etre aimé et aimer sont possibles. Dieu est plus fort que toutes les forces de mort.

Alors quand nous dirons à Dieu Notre Père, le matin et le soir ou avant de communier, rappelons-nous que cette prière nous insère dans un ensemble vivant qui fait un avec le Christ et qui est animé par l’Esprit, et qu’en nous reliant à Dieu elle nous relie les uns les autres dans une fraternité chrétienne. »



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