Lily-Anne membre
Date d'inscription : 01/09/2010 Localisation : France - Provence
| Sujet: Ouverture du procès en béatification de Léonie Martin, sœur de sainte Thérèse de Lisieux Ven Jan 23 2015, 10:59 | |
| La tombe de Léonie Martin, dans la crypte de la Visitation, à Caen. Mgr Jean-Claude Boulanger, évêque de Bayeux-Lisieux, annoncera officiellement l’ouverture du procès en béatification de sœur Françoise-Thérèse, plus connue sous le nom de Léonie samedi 24 janvier, à Caen, au cours de la messe qu’il célébrera en la chapelle du monastère de la Visitation.Mgr Boulanger officialise ainsi le titre de « servante de Dieu » qui est désormais celui de sœur Françoise-Thérèse, première étape d’un long processus qui la verra peut-être un jour déclarée bienheureuse, puis sainte.« Depuis de nombreuses années, des personnes se confient à la prière de Léonie Martin, venant sur sa tombe au Monastère de la Visitation où elle a été religieuse de 1899 à 1941, explique le P. Laurent Berthout, délégué épiscopal à l’information, au journal La Manche Libre. Ces personnes témoignent de grâces reçues à la faveur de son intercession. Léonie Martin a vécu une vie simple, cachée, humble à l’ombre du cloître. Elle a voulu vivre la spiritualité de saint François de Sales, en faisant “tout par amour et non par la force”, selon l’expression de saint François. Elle a bénéficié de la découverte spirituelle de sa sœur sainte Thérèse qui lui a enseigné à vivre d’amour dans les gestes les plus humbles et les plus quotidiens. »LE MONASTÈRE DE LA VISITATION DE CAEN ACTEUR DE LA CAUSELe monastère de la Visitation de Caen s’est constitué « acteur de la cause en béatification et canonisation » de sœur Françoise-Thérèse, c’est-à-dire celui qui en est responsable devant la Congrégation pour les causes des saints.Née en 1863 à Alençon, Léonie a difficilement trouvé sa place entre Marie et Pauline, ses aînées, et Céline et Thérèse, ses cadettes. De santé fragile, elle a aussi beaucoup souffert de la mort de sa sœur Hélène, à l’âge de 5 ans. Enfant difficile, elle devient le souffre-douleur de la bonne, qui la bat à l’insu de ses parents.Après une « enfance détestable », comme elle le dira elle-même, Léonie connaît une adolescence plus sereine. Comme ses sœurs, qui entrent au Carmel les unes après les autres, elle aspire à la vie religieuse, mais cherche sa voie dans la douleur. À trois reprises, elle ressort du couvent, d’abord des clarisses d’Alençon, puis deux fois de la Visitation de Caen. En 1899, elle fait son entrée définitive et, peu à peu, se pacifie.Depuis sa mort à l’âge de 80 ans, elle est devenue le recours des parents qui rencontrent des difficultés dans l’éducation de leurs enfants, rapporte le site Normandie-Actu.Clémence Houdaille _________________ | |
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