Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
| Sujet: Pape François : comment il aime Marie Jeu Juin 12 2014, 01:13 | |
| - Citation :
Pape François : comment il aime Marie
De nouvelles confidences confirment que François aime Marie comme un fils aime sa mère : tendrement, simplement, fidèlement.Marie tient une place importante dans la vie du pape François. Son récent voyage en Terre Sainte l’a encore montré : la veille, il a fait un saut à Sainte Marie Majeure, pour le lui confier (cf. Aleteia). Au retour, il y est allé à nouveau, pour la remercier. Le dialogue avec Marie encouragé par saint IgnaceFrançois est-il marial parce qu’il est jésuite ? C’est ce qu’a sous entendu récemment le Père Antonio Spadaro, sj, en soulignant la coloration mariale de la Compagnie de Jésus : « Dans les exercices spirituels, la référence à Marie est fondamentale. Saint Ignace exhorte continuellement au dialogue avec la Vierge, et dans les moments centraux, il y a toujours la référence à Marie » (Vatican Insider, 2 juin 2014). Proche du peuple par sa dévotion aux images de la ViergeLa dévotion de ce pape latino américain passe par l’attachement aux lieux et aux images : sanctuaire de Lujàn, en Argentine, près de Buenos Aires (l’un des plus grands sanctuaires mariaux d’Amérique du sud), image de Marie qui défait les nœuds, dont il a été l’instrument de diffusion providentiel, (cf. Famille chrétienne), icône de Salus Populi Romani - Sauvegarde du peuple - à Sainte Marie Majeure (conservée dans une grande chapelle à gauche du cœur, et qui selon la tradition, serait une œuvre de l’évangéliste Luc - cf. Képhas). Comme tous les jésuites, François est attaché à cette basilique, où Saint Ignace célébra sa première messe (Noël 1538). Il s’y est rendu dès le lendemain de son élection. Selon Giovanni Maria Vian, directeur de l’Osservatore Romano, « cette dévotion aux images de la Vierge caractérisait aussi Saint Ignace » (Cf. Vatican Insider). Elle rend le pape proche du peuple de Dieu. Il lui rend visite et lui offre des fleursSa relation avec Marie est filiale. Pour François, Marie est La Mère. Il se comporte avec Elle comme un fils, qui agit avec affection, naturel et simplicité : il va lui rendre visite chez elle (c'est-à-dire dans ses sanctuaires), il lui apporte un petit bouquet (de roses en général), il le lui offre sans cérémonie. Selon Andrea Riccardi, fondateur de la communauté Sant’ Egidio, pour François, Marie est la mère « des moments difficiles ». Il lui confie les grands enjeux, comme la paix, pour laquelle il l’invoque sans relâche ; ou le monde, qu’il lui a consacré, en octobre 2013 (cf. Aleteia). Il montre par là combien il lui fait confiance.François a une belle image de la maternitéPourquoi cette relation filiale avec Marie ? Peut-être parce que François a eu une sainte maman – et une sainte grand-mère. Quand il dit (souvent) que les mères transmettent la foi, il sait de quoi il parle. François a fait plusieurs fois des confidences à ce sujet (cf. Aleteia). La plus récente concerne son voyage en Terre Sainte : sur le billet qu’il a glissé dans le mur des lamentations (26 mai), François avait écrit – de sa main - le Notre Père. Il a précisé qu’il l’a fait « dans la langue dans laquelle sa mère le lui avait appris » (détail rapporté par G.M. Vian). De par son histoire personnelle, François a une belle image de la maternité. Aussi, il n’a pas peur de se positionner comme l’enfant de Marie. Il le fait naturellement. Aimer Marie pour aimer l’EgliseFrançois est fils de Marie comme il est fils de l’Eglise. Il aime à dire qu’elles sont mères toutes les deux et inséparables. A plusieurs reprises, il a utilisé cette formule pour le signifier : « Tout ce qui peut se dire de l’Eglise peut se dire de Marie et inversement » (cf. Aleteia). Pour lui, il est indispensable d’aimer Marie comme sa mère pour aimer l’Eglise. Et inversement !Source : http://www.aleteia.org/fr/religion/article/pape-francois-comment-il-aime-marie-5275751079215104 Stan _________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
| |
|